Autre chose qui m'insupporte dans cette affaire : quand on fait construire une maison, en France, il y a des règles architecturales que chacun doit respecter, car c'est la loi. Mes parents, qui ne se sont jamais considérés comme des artistes, on passé 30 ans de leur vie à bâtir une barraque dans les bois, à des kilomètres de toute habitation. Mais on les a fait chier pour une sordique question d'angle du toit qui ne correspondait pas, de quelques degrés, aux angles imposés pour les toits dans la région. Même chose pour un minuscule appenti destiné à abriter du bois, que la mairie voudrait leur interdire de construire sous prétexte que le revêtement en métal est interdit... Mais l'autre con, avec sa demeure de demeuré, lui, il a le droit de faire exploser des avions dans son jardin et de badigeonner des centaines de mètres carrés avec des couleurs criardes, de mettre des poutrelles de métal partout, sous prétexte que nc'est un artiste miliardaire ? Mais on vit dans quel pays ? Parce que de quoi parle-t-on avec cette demeure de demeuré ? De ça, en plein coeur d'un petit village du lyonnais :



Quant au côté "je suis un artiste mal aimé", faudrait qu'il arrête le demeuré : cette année, il a badigeonné plusieurs rues de mon quartier (croix Rousse) avec de grandes affiches en quadrichromie qui ressemblaient, de loin, à des affiches en photocopie pour squatt d'artiste, mais qui de près montraient qu'elles avaient du coûter la peau des fesses, sans comter le coût de la pose. Alors, il ne faudrait pas prendre le demeuré pour un gentil allumé d'artiste confronté à de méchants paysans réactionnaires hostiles à l'art contemporain et forcément incultes etd e mauvaise foi : je pense que c'est plutôt la lutte du droit contre le mépris de tous au nom de l'ââârt, et surtout au nom du marché triomphant.
+A+