Auteur Sujet: Tu l'as lu mon cul ?  (Lu 353797 fois)

djimboulélé

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"Plouet Fraci" « Réponse #435 le: mai 29, 2008, 22:30:08 pm »
j'lis ça...

SantaNihil

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"Plouet Fraci" « Réponse #436 le: juin 06, 2008, 17:14:56 pm »
Les Voyages électriques d'Ijon Tichy de Stanislas Lem.
Une sorte de Baron de Munchausen en science-fiction
Prêter par sieur Vendredi, excellent.

Alain Deschodt

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un sujet pertinent « Réponse #437 le: juin 08, 2008, 13:21:26 pm »
Callède et Gihef : Haute sécurité (vol. 1 et 2) (2007), une bd bien nullarde, bourrée de poncifs et pas très bien dessinée...  smiley12




Taniguchi : Terre de rêves (1991/ 1992), tout le contraire, une bd géniale en cinq petites histoires (dont une à part sur l'alpinisme) qui racontent la vie avec un chien puis avec un chat puis plusieurs.  


En France, les chômeurs exploitent les patrons

Alain Deschodt

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attaque sur ce qui restait « Réponse #438 le: juin 16, 2008, 00:04:41 am »
Natsuo Sekikawa & Jirô Taniguchi : Au temps de Botchan (vol. 2) (1987), la suite du précédent, l'histoire d'un poète veule qui doit nourrir sa famile mais farcit les putains, du tonnerre !!! smiley15  

En France, les chômeurs exploitent les patrons

Super Riton

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ça faisait longtemps, tiens. « Réponse #439 le: juin 16, 2008, 16:51:58 pm »
lu récemment :

la Malédiction d'Edgar de Marc Dugain
une biographie fictionnelle de J. Edgar Hoover sensée être écrite par Clyde Tolson, son amant présumé.
donc Hoover était le patron du FBI entre 1924 et 1972, et pendant toute cette période il a chapeauté toute la politique américaine, influant sur les élections etc, en montant des dossiers sur tous les personnages politiques, pour les faire chanter, ou les discréditer.
et donc cet homme a défini la bonne morale américaine wasp (bien raciste, homophobe...), participé à la chasse aux sorcières mac carthyste, alors qu'il était lui même homosexuel; il a d'ailleurs toujours laissé tranquille la mafia, à priori parce qu'ils détenaient des photos compromettantes.
c'est intéressant à lire, mais comme toutes les fictions traitant de l'histoire ça me surtout donne envie de lire des ouvrages historiques pour savoir quelle est la part d'invention et quels sont les faits.

Les Bêtes du Walhalla de George Chesbro
un polar mettant en scène un détective privé nain, ancienne vedette de cirque, docteur en criminologie, prof de fac et expert en arts martiaux. si, si, tout ça.
bon, présenté comme ça ça a l'air super cool, mais en fait c'est un peu banal.
l'auteur disait qu'il avait créé ce héros parce que lui même se sentait peu crédible comme écrivain, donc il l'a blindé de traits peu probables, pour ensuite en tirer une histoire "crédible".
bien déçu donc, je m'attendais à une belle saloperie de polar surréaliste façon Pulp de Bukowski...

La Horde du Contrevent d'Alain Damasio
Un roman fantastique, dans un monde parcouru de vents super violents, une horde doit remonter toute la terre jusqu'à l'origine du vent. un peu pénible au début (y'a 23 narrateurs, tour à tour, chaque changement de narrateur est marqué par un glyphe au début paragraphe - fastidieux) ensuite je me suis laissé prendre par l'aventure, et y'a quelques trouvailles langagières bien sympathiques (le troubadour de la troupe en particulier invente la race de jeux de mots, néologismes etc)
y'a aussi des passages mystico-philosophico-machin qui font peur au début mais en fait passent bien.
donc super intéressant et agréable à lire (pour peu qu'on passe les 100 premières pages) mais bizarrement j'en ai pas retenu grand chose.

L'Attentat de Yasmina Khadira
L'histoire d'un médecin palestinien qui bosse dans un hôpital à Tel Aviv. Un attentat pas loin, effervescence dans l'hosto, il soigne plein de gens, et apprend par la suite que le kamikaze était sa femme. Malgré les apparences ce n'est pas un spoiler, en fait pendant le plus gros du livre il essaye de comprendre pourquoi sa femme a fait ça.
Bon, je sais pas trop quoi en penser, j'ai pas ressenti d'empathie avec le personnage, l'écriture m'a paru très cliché. Sinon, pas de prise de position, au point qu'il n'y a aucun approfondissement au delà de l'exposition des 2 points de vue.
ha oui, c'est un pseudonyme, en fait l'auteur est un homme algérien.

Electrochoc de Laurent Garnier
Il raconte son parcours, et par là même l'explosion de la techno en Europe (il était dj à l'Hacienda, premier club européen a avoir régulièrement programmé des soirées house vers 1987/88)
C'est pas mal, le parti pris du récit à la première personne est bien joué, rien de vraiment didactique, mais une vision personnelle qui fait plaisir à lire, malgré ou grâce à ses vides.

Kafka sur le rivage d'Haruki Murakami
Argh comme d'hab avec ce Murakami là, grosse claque derrière la tête, y'a un super équilibre entre le réel contemporain et la part fantastique/onirique. Pas la peine de donner une idée de l'histoire, de toute façon résumé en quelques lignes ça voudrait rien dire.

Dune de Frank Herbert
l'épice, miam.
hexakosioihexekontahexaphile

über allez là!

Alain Deschodt

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les bourgeois d'Alsace en avance « Réponse #440 le: juin 18, 2008, 13:19:38 pm »
Natsuo Sekikawa & Jirô Taniguchi : Au temps de Botchan (vol. 3) (1987), cette fois l'intrigue se déroule 20 ans avant, en 1888, et à travers les amours tumultueux entre une Allemande et un Japonais, on voit naître tous les rapports complexes entre l'Europe et le Japon qui persistent encore aujourd'hui. C'est compliqué mais tout bonnement sensationnel ! smiley14

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djimboulélé

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"Plouet Fraci" « Réponse #441 le: juin 18, 2008, 19:43:01 pm »
Georges Bataile :
l'Archangelique et autres poèmes...
ça se lit très vite .
c'est torturé plein de sang et de peine, à la fois simple et compliqué, mais ça m'a plu.

makam

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"Plouet Fraci" « Réponse #442 le: juin 19, 2008, 09:45:04 am »
Andreas Staïkos : les liaisons culinaires

2 voisins sont amoureux de la même femme et de la bonne bouffe, qui les aime pour leur talent de cuisinier, s'en suit des duels par repas interposés.
petit livre de recettes grecques et au scénar aussi léger qu'un film sur RTL9... Même pas cochon.

Dan Simmons : l'Epée de Darwin

un polar avec pour héros un spécialiste de la reconstitution d'accident, des pages entières ultra détaillées sur le planeur, sur les impacts de balles et le métier de sniper, les trajectoires des voitures et les voitures américaines, quelques histoires d'accidents improbables et un scénario ou il ne manque que des extra terrestres. On veut savoir la fin mais je me suis vite retrouvé à sauter des pages ou monsieur nous étale le résultat de ses recherches... de loin le moins bon que j'ai pu lire du monsieur jusqu'ici.

John Fante : Bandini

Les aventures d'Arturo enfant, fils de rital pauvre et au chomage, ses amours, ses frangins insupportables, sa mère battue par la vie, son père insortable, sa peur du péché capital... toujours aussi bon.
"Vous connaissez James Brown, moi c'est l'contraire, je suis blanc et je suis pas fier" Programme

divin marki

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"Plouet Fraci" « Réponse #443 le: juin 20, 2008, 19:22:07 pm »
Deux romans noirs avec des noirs et écrit par des noirs

Unité de lieu, « Harlem » mais 10 à 15 ans séparent les deux et le propos est différent…

« La reine des pommes » de Chester Himes
Résumé (recopié du quatrième de couverture »)

« Jackson est le gars le plus candide d’Harlem, pour ne pas dire demeuré.
Et dans le coin, il y a un tas de dégourdis qui commencent par lui étouffer son pognon.
Sa petite amie, l’entube comme c’est pas permis. Enfin son frère, qui est bonne sœur dans le civil, cherche aussi à le posséder. Seulement Jackson, lui, c’est un bon chrétien. Y a que la foi qui sauve et il a tout à fait raison de croire aux miracles ».

En gros c’est un peu un road-movie dans Harlem, les personnages sont hautement pittoresques, les dialogues font vrais et l’atmosphère plausible même s’ils sont tous fou à lié (les flics blanc ou noires aussi).
C’est léger et ça rigole, avec une vision, certes, noire mais pleine de vie…

Gil Scott-Heron  « le vautour »

« John Lee, petit dealer new-yorkais de dix huit ans est mort assassiné. Quatre hommes qui l’ont connu possèdent un fragment de la vérité : Spade qui contrôle tout le quartier, Junior Jones, un chef de bande, Tommy Hall, militant noire et éducateur, et QI, l’intellectuel de la rue. Tous ont essayé de se tire d’affaire… »

Là on est en plein black power fin soixante, ça commence par la fin.
Puis on suit la vie des protagonistes avant le drame chacun à un bout de la réponse à la question « qui a tué John Lee ?».
Le roman fonctionne et le suspense se maintient bien. Le propos est politique, forcement vu l’auteur (revolution will not be televised) et étonnent profond pour une œuvre écrite à l’age de 20 ans.
C’est un portrait de la ville, de l’époque à cet endroit, avec beaucoup de justesse sur la condition des afro américain, la lutte pour les droits civiques et la reconnaissance d’une communauté également ses errements, déceptions et fourvoiement.
L’enchainement qui conduit à la mort de John Lee est assez diabolique…

Je sais pas trop ou en est Mr Scott-Heron (je crois qu’il n’est plus en prison) mais j’espère qu’il écrira un autre bouquin avant que le crack l’emporte.

mysh3l

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"Plouet Fraci" « Réponse #444 le: juin 23, 2008, 08:24:57 am »
Citation de: "divin marki"

Gil Scott-Heron  

le même que ça?

divin marki

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"Plouet Fraci" « Réponse #445 le: juin 23, 2008, 16:18:28 pm »
Oui-oui (sans la voiture jaune).
Il a fait aussi un autre roman mais pas traduit en french.
Et de la poésie...

Ludmila de Hazebrouck

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"Plouet Fraci" « Réponse #446 le: juin 24, 2008, 10:17:01 am »
Citation de: "JM Charcot"
Guide Bleu Périgord Quercy



tu rigoles mais j'étais pas loin récemment (dans l'aveyron, un coin super joli, notamment avec le pont, mais rempli de bouseux, on peut pas tout avoir smiley16) et voilà le véhicule que j'ai dû utiliser pour mes déplacements smiley6, impossible de se la donner sur les routes même avec le coude à la portière et les raybans sur le nez smiley12 :


Alain Deschodt

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la dépendance totale d'une vieille carne « Réponse #447 le: juin 24, 2008, 19:00:18 pm »
Natsuo Sekikawa & Jirô Taniguchi : Au temps de Botchan (vol. 4) (1987), la trame principale est l'écrasement du socialisme (anarchiste et communiste) par le pouvoir impérial et l'entrée du Japon dans l'ère de la maturité, celle du nationalisme, qui le mènera à sa perte. Cette fresque tient tout bonnement du chef-d'oeuvre !  

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Ludmila de Hazebrouck

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"Plouet Fraci" « Réponse #448 le: juin 28, 2008, 10:40:08 am »


un classique mais ca fait du bien de relire de  temps à autre  smiley16

Staross

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"Plouet Fraci" « Réponse #449 le: juillet 01, 2008, 00:51:04 am »


Très bien, y'en a de vraiment horribles de ces histoires et le tout est agréablement étrange.

Bon un petit Jirô Taniguchi maintenant.