Devant le spectacle des pauvres foies gras qui se font maltraiter, le phénomène d'empathie provoque de la peur, naturellement. Celle d'être gavé ainsi de la sorte, d'être dominé asservi utilisé, l'instinct de survie, le plus basique et le plus naturel. Pourtant, tout le monde le sait, la vie existe seulement parce qu'il y a des dominants et des dominés, de l'exploitant, de l'exploité. Tout etre vivant se nourrit de quelquechose.
Quand on regarde les animaux, nous avons plus d'empathie qu'avec les plantes car ils nous ressemblent davantage.
Le phénomène foie gras est facile à blâmer car c'est une nourriture exeptionnelle (apparemment c'est surtout les francais qui en bouffent, et pendant les fêtes) qui n'est pas indispensable à la survie de l'espèce.
Alors, allons-y gayment, laissons parler la peur, le foie gras n'a plus aucune excuse: naughty, naughty evil foie gras, burn her, tout ça. Pourtant rien de plus normal qu'une usine à viande chez les hommes: ils en mangent. En l'occurence, rien de mal si ce n'est psychologique, tant que l'elevage ne provoque pas de destruction naturelle et d'espèces (ce qui me semble pas être le cas)
Sauf qu'aujourd'hui, on voudrait avoir en plus le droit de se prémunir contre nos messages nerveux naturels, ceux de notre peur instinctive induit à la vue de ce spectacle. Car en parfaite inconscience, il y aura toujours la peur de se retrouver sur le tapis roulant *rire démoniaque*