Ouais, bref quand je vois qui sont les principaux financiers de l'art contemporain en france (total elf fina par exemple et ce en échange d'un crédit d'impots au détriment du social et... de l'écologie), qu' ensuite je compare ça au discour " genre ultra-gauche politisée rebelle à donf " des jeunes artistes parisiens avec qui j'ai fait mes classes et qui me tiennent des propos du style "C'est les artistes qui font l'art contemporain aujourd'hui", je me marre (très jaune).En 5 ans d'études j'ai pu voir que les écoles d'arts sont certainement les écoles les moins politisées et militantes de toutes les facs de France.
La maison du chaos et son proprio eux ne sont que la parfaite illustration/concrètisation de la prostitution de l'art par ses propres acteurs (La mariée mise à nu par ses célibataires, même ; merci Duchamp).
Devenir un fils à papa pseudo-punk ultra libéral qui encule tout le monde avec des billets de 500€ enroulés autours de la bite voilà le but ultime de l'artiste contemporain.
"Depuis que l'art est mort, on sait qu'il est devenu extrêmement facile de déguiser des policiers en artistes. Quand les dernières imitations d'un néo-dadaïsme retourné sont autorisées à pontifier glorieusement dans le médiatique, et donc aussi bien à modifier un peu le décor des palais officiels, comme les fous des rois de la pacotille, on voit que d'un même mouvement une couverture culturelle se trouve garantie à tous les agents ou supplétifs des réseaux d'influence de l'État. On ouvre des pseudo-musées vides, ou des pseudo-centres de recherche sur l'oeuvre complète d'un personnage inexistant, aussi vite que l'on fait la réputation de journalistes-policiers, ou d'historiens-policiers, ou de romanciers-policiers. Arthur Cravan voyait sans doute venir ce monde quand il écrivait dans Maintenant: « Dans la rue on ne verra bientôt plus que des artistes, et on aura toutes les peines du monde à y découvrir un homme. » Tel est bien le sens de cette forme ra eunie d'une ancienne boutade des voyous de 9 Paris: « Salut, les artistes! Tant pis si je me trompe. »"
Guy Debord
La semaine prochaine je vous parlerais de l'underground techno/speedcore.