
Trois courts-métrages, un film. En ce moment dans les salles.
Premier round avec
Gondry qui nous sonne d’ entrée de jeu avec un court métrage aussi niais qu’ insipide, la fin gentiment surréaliste permet au réalisateur de se débarrasser de l’ histoire sans intérêt qu’ il a mis en place et du même coup de nous libérer de son film branchouille aux dialogues aussi consistants qu’ une discussion sur les baskets à la mode entre deux étudiants des arts décoratifs.
C’ est donc déjà bien assommé qu’ on entre dans le court-métrage de
Carax qui ressemble fort à un film de fin d’ année d’ étudiant en cinema. Tout y est : les costumes genre théâtre de rue franchouille, l’ humour potache, la musique de Godzilla etc …
C’ est tellement tarte qu’ on en rigole par moment entre deux baillements.
On arrive enfin au court-métrage de
Bong Joon Ho, traitant du sujet des hikikomori, de jeunes personnes qui restent enfermés chez eux durant des mois, parfois des années et refusent toute communication avec leur famille et l’ extérieur. La réalisation est sobre et l’ histoire sans prétention, Bong Joon Ho est le seul des trois réalisateurs à nous avoir offert un petit moment de poésie au milieu de ce marasme. Ca donne envie de se (re)plonger dans ses deux longs métrages précédents :
The host et Memories of murder.