je sais bien mais quand est-ce qu' on vote pour donner des règles equitables à tout ça ?
Je pense que, fondamentalement, les institutions de service public ont tout pour être équitable, mais qu'elles ont été prises dans un mouvement de dépréciation tel, à partir des années 70, qu'elles ont tout fait pour se libéraliser elles-mêmes. N'étant plus soutenues ni par la droite, ni par la gauche (puisque les institutions c'était MAL, après mai 68), elles ont fait comme le reste de la France : grosse plongée dans la connerie libérale. Ca, plus la manipulation consistant pour les divers gouvernements successifs, depuis celui de Mitterrand, à casser le service public pour mieux le désigner comme inefficace et le privatiser : là, on est au bout de ce processus.
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Nicolas petit lapin qui pisse derrière la tente, qui a rencontré mercredi le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, estime avoir un mandat clair des Français pour défendre son idée d'un «traité simplifié» destiné à sortir l'Union européenne de sa crise institutionnelle.
C'était un vote de vieux : les statistiques INSEE le montrent bien. C'est le vote du passé. La France du passé est de retour. Ce n'est pas un vote représentatif de la France dans son ensemble, comme avaient pu l'être les votes précédents, même si ni Chirac, ni Mitterrand ne représentaient bien évidemment toute la France. Mais au moins, on n'avait pas encore de manière aussi démographiquement et anthropologiquement marquée ce clivage entre les plus de 65 ans et le reste du pays. Crise de la transmission, ça s'appelle : les vieux vivent plus vieux, et s'accrochent à leurs privilège en refusant de faire ce que tous les vieux de toutes les générations précédentes avaient fait : crever, passer la main, transmettre un héritage à leurs enfants. Bordel ! Qu'ils crèvent ! On n'en peut plus de leur égoïsme mesquin ! Mort aux vieux !
Bon, vite, ma camomille...
Tu vois bien qu'à part ça, y'a pas de solution : pointe le sur ta grand mère, ton lance roquette !