Auteur Sujet: la tarte aux pommes !  (Lu 58360 fois)

dada

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la tarte aux pommes ! « Réponse #60 le: août 24, 2007, 01:21:58 am »
http://www.dailymotion.com/video/x3y1f_lempire-de-la-honte-jean-ziegler_business

«L'empire de la honte», selon Ziegler
OLIVIER MOUTON

Rapporteur spécial de l'Onu, le Suisse publie un nouveau réquisitoire féroce contre la mondialisation.
Les Nations unies, dit-il, sont menacées de disparition.
Alexis Haulot

ENTRETIEN

Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation, le Suisse Jean Ziegler publie un nouveau réquisitoire contre la mondialisation, «L'empire de la honte»(1).

Ce livre est marqué par votre expérience aux Nations unies...

Totalement. J'ai un poste d'observation comme jamais auparavant. Et je suis très préoccupé. L'Organisation des Nations unies a soixante ans cette année et elle est menacée mortellement. Par sa bureaucratie, d'une part, avec ses 62000 fonctionnaires. Par son inefficacité dans certaines crises majeures, ensuite: Srebrenica, le génocide du Rwanda, tout cela est impardonnable. Sa charte contient les éléments essentiels de la civilisation: la sécurité collective, la justice sociale planétaire et les droits de l'homme. Or, ces trois piliers sont attaqués par l'unilatéralisme de l'actuel régime américain, qui nie la sécurité collective en Irak, envoie Wolfowitz à la Banque mondiale et dénonce la Convention sur la torture que les Américains avaient pourtant signée. Depuis la première législature de Bush, une cellule a été installée au sous-sol de la Maison-Blanche pour surveiller tous les cadres supérieurs des Nations unies. Tous ceux qui ont un intérêt contraire aux intérêts immédiats des Etats-Unis sont combattus. A ce rythme, les Nations unies risquent de disparaître...

Le secrétaire général Kofi Annan vient de présenter une réforme de l'Onu. Pensez-vous que cela soit une façon de la sauver?

Ses propositions sont courageuses. Kofi Annan est quelqu'un de très, très bien. On l'attaque sur tous les fronts par le biais de campagnes diffamatoires, on tente de la détruire psychologiquement, mais il veut aller au bout de son mandat et mener à bien les Objectifs du millénaire pour le développement. Cela va à l'encontre des intérêts impériaux américains et du capital privé. Lorsque l'on propose de réduire par deux la pauvreté extrême - deux milliards de personnes vivent avec moins d'un dollar par jour -, cela implique des réformes agraires, le contrôle des profits des multinationales, la diminution des prix pharmaceutiques, la souveraineté alimentaire...

Votre livre est un plaidoyer pour l'annulation de la dette.

Oui, tout est là. C'est le garrot qui crée la faim et empêche le développement. Prenons l'exemple du Brésil. Il y a 180 millions d'habitants dont 53 millions sont gravement et en permanence sous-alimentés. Ce sont des chiffres officiels. Le président Lula, élu avec 61 pc des voix en octobre 2002, a une légitimité démocratique incroyable mais il ne peut rien faire. Il a un mis en place un programme nommé «Faim zéro» qui demande un financement. Or, il ne dispose pas du premier sou en raison d'une dette de 235 milliards de dollars. S'il ne parvient pas à trouver une solution, il est foutu. Mais pour cela, il doit négocier avec le FMI. S'il prenait cette décision de façon unilatérale, le premier bateau brésilien à accoster à l'étranger serait immédiatement saisi.

Cela dit, l'annulation pure et simple de la dette n'est pas la seule solution. Il y a des régimes corrompus. La société civile - l'ONG «Jubilee 2000» en l'occurrence - a proposé un mécanisme qui convertirait la dette des 49 pays les moins avancés en monnaie locale afin de contribuer au développement, sous la surveillance du FMI. C'est une voie. Mais il y a une vraie hypocrisie consistant à dire que si les pays du Tiers-Monde ne payaient pas leur dette, le système bancaire mondial s'effondrerait. Or, les chiffres démontrent que c'est absolument faux. Lors de la dernière crise boursière, des capitaux qui étaient 14 fois supérieurs à l'ensemble de la dette des 122 pays du Tiers-Monde ont été détruits. L'économie a parfaitement digéré cela.

A qui profite cette hypocrisie?

Aux cosmocrates. Les 500 plus grandes sociétés transcontinentales du monde ont contrôlé l'année dernière plus de 54 pc du Produit mondial brut. Nous vivons la reféodalisation du monde! Les nouveaux seigneurs féodaux ont un pouvoir infiniment plus puissant que n'importe quel pape ou empereur dans l'histoire. Une grande inquiétude s'exprime partout au sujet de cette orientation du monde. Et l'Europe reste à mes yeux trop silencieuse alors qu'elle a les moyens de proposer un autre modèle.

Alain Deschodt

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coucoucdocouc « Réponse #61 le: octobre 03, 2007, 19:54:37 pm »
Bienvenue dans un monde meilleur !  smiley23

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L'air de Paris pollué par les pesticides

YVES MISEREY


Une étude publiée le 28 juin 2007 par Airparif révèle que l'atmosphère de la capitale est contaminée par une trentaine d'herbicides, d'insecticides et de fongicides.

ON SAVAIT déjà qu'il y a des pesticides dans l'eau de pluie qui tombe sur l'agglomération parisienne. Il y en a aussi dans l'air de la capitale, annonce aujourd'hui Airparif dans son magazine mensuel. À peu près autant que dans les régions agricoles. Pas moins de trente molécules ont été identifiées en tout dans les cinq sites où les prélèvements ont été effectués : Paris, Les Halles ; Bois-Herpin (Essonne) ; Gennevilliers (Hauts-de-Seine) ; Chelles et Coulommiers (Seine-et-Marne).

  La campagne de mesures a été réalisée de mars à juin 2006, une période de l'année où les traitements agricoles sont les plus importants. À la lecture des courbes de concentration, on voit que les pics de pesticides dans l'atmosphère suivent le calendrier des travaux de l'agriculture conventionnelle. La concordance est parfaite. Au début du printemps arrivent les pesticides. Un peu plus tard, c'est le tour des insecticides, puis celui des fongicides. Les prélèvements sont effectués à l'aide de capteurs qui aspirent l'air, puis de filtres.

Airparif a constaté peu de différence entre le coeur de la capitale et les zones cultivées de la périphérie. À la station des Halles, 19 pesticides ont été mesurés contre 29 - le maximum - à Bois-Herpin, dans la Beauce. Sans surprise, les concentrations sont plus faibles en zone urbaine. Mais la pollution est bien réelle, 3 200 tonnes de pesticides étant utilisées chaque année en Ile-de-France, ce qui correspond à 2,1 kg par hectare de culture. La France est le troisième pays utilisateur de pesticides au monde.

 
Origine agricole

  « La présence de pesticides agricoles dans l'atmosphère en plein centre de Paris n'est pas une surprise » , souligne Marc Chevreuil, de l'université Paris-VI, un des pionniers en France des recherches sur les pesticides dans les eaux de pluie et l'atmosphère. L'agglomération parisienne est entourée de grandes régions d'agriculture intensive et, quelle que soit la direction des vents, ceux-ci ont toutes les chances de charrier des gaz, des particules ou des gouttelettes de produits phytosanitaires. En effet, au moment de la pulvérisation, on estime qu'entre 25 % et 70 % des produits se volatilisent dans l'atmosphère sous forme gazeuse. Leur dimension est de l'ordre du nanomètre (un nanomètre = un milliardième de mètre), ils pénètrent à l'intérieur des poumons et passent facilement dans le sang.

En zone urbaine, l'étude a révélé aussi la présence de molécules utilisées pour l'entretien des jardins et notamment des rosiers, qui n'ont pas été repérées en périphérie. Ces dernières représentent néanmoins à peine 10 % de la totalité du cocktail phytosanitaire. « Il ne faut pas se tromper de cible et reporter le problème sur les usages non agricoles » , estime Marc Chevreuil. La pollution est avant tout d'origine agricole.

  Chaque pesticide a un comportement particulier. Certains sont très volatils comme l'endosulfan ou le dichlobenil qui ne sont présents dans l'atmosphère qu'au moment des traitements. D'autres sont très stables comme la trifluraline, un herbicide utilisé pour le colza et le tournesol, présent toute l'année dans l'air francilien.
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dada

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la tarte aux pommes ! « Réponse #62 le: octobre 04, 2007, 04:29:15 am »

Alain Deschodt

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le décret pour autoriser les paramilitaires « Réponse #63 le: décembre 05, 2007, 15:49:32 pm »
Cité dans le Canard Enchaîné du 28 novembre 2007 smiley6 :smiley35:

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Prenez une belle volaille pleine de salmonelles, la bactérie qui peut vous refiler une gastro-entérite carabinée en moins de deux. Après l'avoir anesthésiée, saignez-la, coupez-lui la tête, éviscérez-la, et une fois plumée, trempez-la entière dans un bain froid à base de chlore, autrement dit de l'eau de Javel diluée. La voilà propre comme un sou neuf.



C'est ce procédé magique dont bénéficient tous les poulets zigouillés sur le sol américain. Jusqu'à présent, l'Europe prohibait la pratique du "blanchiment" à la Javel, ce qui stoppait net à la frontière de l'UE les cuisses de poulet made in US. Mais, depuis quelques mois, le poulet à la javel est au menu des discussions commerciales entre Européens et Américains.



A la manoeuvre : le Conseil économique transatlantique, un machin monté en avril dernier pour gommer les aspérités commerciales récurrentes" entre l'Union européenne et les Etats-Unis, avec à sa tête le conseiller économique de Bush himself. Pour l'instant, l'offensive a parfaitement réussi puisque la Commission songe sérieusement à autoriser le poulet chloré. Une perspective qiu donne la chair de poule aux éleveurs français, soutenus par les écolos: si les abattoirs se mettent à relarguer du chlore à gogo, en plus...Sans compter tous ceux qui s'inquiètent pour notre santé. Si certaines bactéries passent l'épreuve du bain chloré, ne va-t-on pas en faire des souches hyperrésistantes ? Des questions auxquelles ont été priés de répondre, d'ici au début 2008, les experts de la Commission.



Si, comme beaucoup s'y attendent, Bruxelles autorise le poulet javel, est-ce qu'on pourra au moins en être informé en lisant l'étiquette ? La question reste à trancher. Une fois encore, c'est le consommateur qui risque de l'avoir dans l'os (de poulet).
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riz

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la tarte aux pommes ! « Réponse #64 le: décembre 05, 2007, 15:52:29 pm »
C'est bien on pourra laver parterre avec le jus !

vendredi

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la tarte aux pommes ! « Réponse #65 le: décembre 05, 2007, 17:17:19 pm »
bah une fois trempé dans l'huile on n'y voit que du feu...
"L'infamie perce et laisse des trous...."
TT________KKK________$$

djimboulélé

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la tarte aux pommes ! « Réponse #66 le: décembre 05, 2007, 18:41:18 pm »
non, mais avec toutes les merdes qu'on a déjà mangé, c'est bon on peut y aller...faut juste faire gaffe de varier les merdes, pour moins risquer qu'il y en ait une qui nous tue plus que les autres...

doppelganger

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la tarte aux pommes ! « Réponse #67 le: décembre 05, 2007, 21:28:00 pm »
smiley13  smiley19  smiley14

Alain Deschodt

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on respire un bon coup ! « Réponse #68 le: septembre 09, 2008, 17:50:13 pm »
Voici la carte de la pollution de Paris, ça fait peur !!!  smiley17

http://www.ecoforum.fr/telechargement/CP2008-Air/Paris-NO2-2007.jpg << c'est une grande image !  :smiley35:

Lyon, Marseille et Strasbourg sont pires en France mais c'est quand même pas jobard... :smiley39:  


http://www.ecoforum.fr/
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Alain Deschodt

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le drapeau tricolore en berne « Réponse #69 le: septembre 10, 2008, 13:42:20 pm »
Quant à la pollution, si si, mais la part de l'industrie est bien plus grande dans celle-ci. As-tu déjà été à Lyon l'été ?  smiley9
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divin marki

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la tarte aux pommes ! « Réponse #70 le: septembre 11, 2008, 14:25:42 pm »
Disons qu'avec la deuxième raffinerie de France à 15 Km du centre ville et des sites classés CEVESO dans l'agglo (10 Km du centre), on est des champions.

Mais rassuré vous l'odeur n'est pas toujours la même ça va de la vanille (usine de silicone) au gazole (Feyzin).

Le Toxic Avenger français sera un gône, c'est certain.

Alain Deschodt

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la tarte aux pommes ! « Réponse #71 le: février 09, 2009, 18:09:31 pm »
http://fr.news.yahoo.com/blog/ecotidien/article/6772/

Aucun problème d'ordre environnemental n'existe, bien entendu, dans notre société...  smiley18 (sur un sujet proche, écoutez aussi la dernière émission de Terre à Terre)

Du poison dans les biberons ?
lun 09 févr 14:22

Le Bisphénol A, aussi appelé BPA, est au cœur des préoccupations des familles depuis la parution d’une étude du Dr Richard Stahlhut, du centre médical de l'Université Rochester de New York, relayée par les médias spécialisés. Elle révèle sa dangerosité et son omniprésence dans l’environnement des tout-petits : ce composé chimique sert à diluer la résine de polyester pour en faciliter sa manipulation, on en trouve notamment dans la plupart des biberons en plastique. Une fois passés au micro-ondes, par exemple, des particules seraient libérées dans le lait et avalées par les bébés…

« La quantité de BPA que l’on retrouve dans le lait augmente quand on chauffe le biberon, quand les biberons sont rayés et également lorsque les biberons ont eu plusieurs passages au lave vaisselle ! Pourquoi est-ce dangereux ? Parce que le BPA est un perturbateur endocrinien, c'est-à-dire qu’il agit sur les hormones, il perturbe le système nerveux central. On le soupçonne aussi de contribuer à des problèmes de fertilité et à l’apparition de certains cancers. » Aurélie A., jeune mère de famille, est bien renseignée sur les effets du BPA. En effet, alertée par les différentes études menées à l’étranger, elle a cherché à se procurer des biberons sans Bisphénol A pour son fils. Or, en France, c’est presque mission impossible ! « Il n’est pas présent dans le classique biberon en verre. Mais à l’heure où un bébé commence à vouloir boire son biberon tout seul, le verre n’est peut être pas la meilleure des solutions… » explique-t-elle.



En parlant avec son entourage, Aurélie s’aperçoit que c’est un problème commun à plusieurs parents soucieux de la bonne santé de leur enfant. « Je réchauffe les biberons au micro-ondes et non au chauffe-biberons, par manque de temps, et c’est vrai qu’ils sont souvent fendillés. Cette histoire de BPA me fait un peu paniquer, je ne trouve pas de biberons ‘’BPA free’’ dans ma pharmacie habituelle » raconte Jun-Yoeng, mère de deux enfants en bas âge. « Ils ne sont disponibles que sur Internet, au Canada ou aux Etats-Unis, moyennant des frais de port exorbitants » Partant de ce constat, Aurélie décide alors de réagir. Elle est déjà à la tête d’une entreprise qui commercialise des vêtements pour bébés en cachemire et coton biologique, Le Temps des Bisous, et choisit d’ajouter des biberons sans BPA à son catalogue.

« Avant d’être créatrice, je suis avant tout maman, et j’ai voulu faire profiter de ces biberons à tous les autres parents. Les biberons sans BPA Green to Grow, c’est mon véritable coup de cœur, c’est donc tout naturellement que je propose à mes clientes cette gamme de biberons Green to Grow. Ils sont en sans BPA et sans Phtalate. J’ai choisi cette marque car c’est celle que j’utilise pour mon propre fils. » Ces biberons ont été testés par des laboratoires aux Etats-Unis mais aussi en Europe, et répondent à tous les critères de sécurité et aux normes en vigueur. Petit à petit, les jeunes familles se convertissent et prennent l’habitude de lire les étiquettes des biberons avec autant d’attention que celles des petits pots.

Pendant quelques mois, jusqu’au 31 janvier dernier, la marque Playtex Baby a même distribué gratuitement sur son site web des biberons sans BPA aux internautes qui en faisaient la demande, dans le but avoué de promouvoir ces biberons nouvelle génération « Depuis que j’ai enfin réussi à trouver et tester ces produits, je ne me sers plus que de ceux-là. » clame Jun-Yoeng. La gamme de prix reste correcte, un biberon classique Avent coûtant 9 Euros l’unité en moyenne en parapharmacie, tandis qu’un biberon Green to Grow, Medela, ou B-free (les autres marques de biberons sans BPA) se vend environ 10 Euros l’un, et la tétine de rechange aux alentours de 4 Euros. Du propre aveu d’Aurélie du Temps des Bisous, d’autres marques vont arriver en France : on parle de Go Baby Life et de Adiri dans 2 à 3 mois.

En 2008, les toxicologues et les chercheurs des Instituts Nationaux de Santé avaient déjà alerté sur les effets néfastes du BPA sur le développement des bébés, d’après des recherches faites sur des animaux. Cependant, l’Agence américaine des médicaments, la FDA, ainsi que l’Autorité européenne de la sécurité des aliments, la EFSA affirment en chœur que le Bisphénol A serait sans aucun danger pour la santé humaine. Une prise de position qui ne rassure pas Jun-Yoeng « Quoi qu’ils en disent, j’applique le principe de précaution ! »

Marlène Schiappa
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kaïzasauce

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la tarte aux pommes ! « Réponse #72 le: février 09, 2009, 19:27:35 pm »
oui et je crois pas dire une connerie en disant que foutre un tuperware au micro onde n'est guère mieux
Apprendre ou a laisser.
http://byteburger.free.fr

Ludmila de Hazebrouck

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la tarte aux pommes ! « Réponse #73 le: février 10, 2009, 09:57:13 am »
Citation de: "Alain Deschodt"
http://fr.news.yahoo.com/blog/ecotidien/article/6772/

Aucun problème d'ordre environnemental n'existe, bien entendu, dans notre société...  smiley18 (sur un sujet proche, écoutez aussi la dernière émission de Terre à Terre)

Du poison dans les biberons ?
lun 09 févr 14:22

Le Bisphénol A, aussi appelé BPA, est au cœur des préoccupations des familles depuis la parution d’une étude du Dr Richard Stahlhut, du centre médical de l'Université Rochester de New York, relayée par les médias spécialisés. Elle révèle sa dangerosité et son omniprésence dans l’environnement des tout-petits : ce composé chimique sert à diluer la résine de polyester pour en faciliter sa manipulation, on en trouve notamment dans la plupart des biberons en plastique. Une fois passés au micro-ondes, par exemple, des particules seraient libérées dans le lait et avalées par les bébés…

« La quantité de BPA que l’on retrouve dans le lait augmente quand on chauffe le biberon, quand les biberons sont rayés et également lorsque les biberons ont eu plusieurs passages au lave vaisselle ! Pourquoi est-ce dangereux ? Parce que le BPA est un perturbateur endocrinien, c'est-à-dire qu’il agit sur les hormones, il perturbe le système nerveux central. On le soupçonne aussi de contribuer à des problèmes de fertilité et à l’apparition de certains cancers. » Aurélie A., jeune mère de famille, est bien renseignée sur les effets du BPA. En effet, alertée par les différentes études menées à l’étranger, elle a cherché à se procurer des biberons sans Bisphénol A pour son fils. Or, en France, c’est presque mission impossible ! « Il n’est pas présent dans le classique biberon en verre. Mais à l’heure où un bébé commence à vouloir boire son biberon tout seul, le verre n’est peut être pas la meilleure des solutions… » explique-t-elle.



En parlant avec son entourage, Aurélie s’aperçoit que c’est un problème commun à plusieurs parents soucieux de la bonne santé de leur enfant. « Je réchauffe les biberons au micro-ondes et non au chauffe-biberons, par manque de temps, et c’est vrai qu’ils sont souvent fendillés. Cette histoire de BPA me fait un peu paniquer, je ne trouve pas de biberons ‘’BPA free’’ dans ma pharmacie habituelle » raconte Jun-Yoeng, mère de deux enfants en bas âge. « Ils ne sont disponibles que sur Internet, au Canada ou aux Etats-Unis, moyennant des frais de port exorbitants » Partant de ce constat, Aurélie décide alors de réagir. Elle est déjà à la tête d’une entreprise qui commercialise des vêtements pour bébés en cachemire et coton biologique, Le Temps des Bisous, et choisit d’ajouter des biberons sans BPA à son catalogue.

« Avant d’être créatrice, je suis avant tout maman, et j’ai voulu faire profiter de ces biberons à tous les autres parents. Les biberons sans BPA Green to Grow, c’est mon véritable coup de cœur, c’est donc tout naturellement que je propose à mes clientes cette gamme de biberons Green to Grow. Ils sont en sans BPA et sans Phtalate. J’ai choisi cette marque car c’est celle que j’utilise pour mon propre fils. » Ces biberons ont été testés par des laboratoires aux Etats-Unis mais aussi en Europe, et répondent à tous les critères de sécurité et aux normes en vigueur. Petit à petit, les jeunes familles se convertissent et prennent l’habitude de lire les étiquettes des biberons avec autant d’attention que celles des petits pots.

Pendant quelques mois, jusqu’au 31 janvier dernier, la marque Playtex Baby a même distribué gratuitement sur son site web des biberons sans BPA aux internautes qui en faisaient la demande, dans le but avoué de promouvoir ces biberons nouvelle génération « Depuis que j’ai enfin réussi à trouver et tester ces produits, je ne me sers plus que de ceux-là. » clame Jun-Yoeng. La gamme de prix reste correcte, un biberon classique Avent coûtant 9 Euros l’unité en moyenne en parapharmacie, tandis qu’un biberon Green to Grow, Medela, ou B-free (les autres marques de biberons sans BPA) se vend environ 10 Euros l’un, et la tétine de rechange aux alentours de 4 Euros. Du propre aveu d’Aurélie du Temps des Bisous, d’autres marques vont arriver en France : on parle de Go Baby Life et de Adiri dans 2 à 3 mois.

En 2008, les toxicologues et les chercheurs des Instituts Nationaux de Santé avaient déjà alerté sur les effets néfastes du BPA sur le développement des bébés, d’après des recherches faites sur des animaux. Cependant, l’Agence américaine des médicaments, la FDA, ainsi que l’Autorité européenne de la sécurité des aliments, la EFSA affirment en chœur que le Bisphénol A serait sans aucun danger pour la santé humaine. Une prise de position qui ne rassure pas Jun-Yoeng « Quoi qu’ils en disent, j’applique le principe de précaution ! »

Marlène Schiappa


smiley17 mais quel bande de salauds !!!

djimboulélé

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la tarte aux pommes ! « Réponse #74 le: février 10, 2009, 19:35:30 pm »
y a des tas d'autres produits utilisés dans la fabrication, le conditionnement,la conservation de tout un tas d'objets qui sont souvent au contact de ce qu'on touche, ingère  ou respire, qui   n'ont jamais vraiment fait l'objet d' étude sanitaire..

je sais pas combien de molécules sont crées, par an sur cette planète, mais j'crois bien que ça  peut dépasser les 10000...

...ils sont gentils de nous prévenir qu'y en a une qui déconne...
( et encore, le type qui est  l'origine de cette étude a du batailler comme un malade pour essayer de prévenir le plus de monde possible..
de plus c'est un type bien, il a fait ce que d'autre se ficheraient totalement de faire...)


ce que j'avais entendu dire, c'est qu'on sait qu'une molécule, à partir d'un certain taux peut être dangereuse...mais ce qu'on peut difficilement étudier, ce sont les conséquences dans le sang du mélange causé par la présence de plusieurs molécules entre elles.
on va vous dire que vous n'avez pas  de plomb, pas  d'aluminium, pas de mercure, pas  de nitrates, parce que vous n'en avez pas assez pour que ce soit quantifiable...c'est l' pot belge..on vous dira que vous n'avez rien...

buvons beaucoup d'eau pure ....si tant est qu'il en reste quelquepart..et prions, amen..