..Dites donc, j'sais pas si c'est vous, pour la couverture, mais, ça va pas du tout...
je crois que Djemdja pensait que tu avais fait un bouquin sur BHL, Glucksmann et cie et du coup, la couverture ne collait plus
Citation de: Alain Deschodtje crois que Djemdja pensait que tu avais fait un bouquin sur BHL, Glucksmann et cie et du coup, la couverture ne collait plus ... c'est juste que j'aurais pas colorié le dessin avec cette sorte de jaune orange bizarre...( mais en effet, Alain, t'avais presque raison , c'était bien rattrapé ! )
BHL attaque Frédéric Taddeï et le confond avec un joueur de l’AS Roma !Cinq mois après l’affaire Botul, nouvelle humiliation pour le "nouveau philosophe" Bernard-Henri Lévy. Alors qu’il s’en prenait dans son bloc-note hebdomadaire du Point à Frédéric Taddeï, coupable selon lui d’avoir invité à plusieurs reprises la "bête immonde" Dieudonné, BHL a commis une incroyable confusion entre l’animateur de Ce soir ou jamais et le joueur de football italo-brésilien Rodrigo Taddei, qui évolue dans le championnat italien à l’AS Roma.Mais que s’est-il donc passé dans le cerveau du plus brillant esprit contemporain ? Le 1er juillet, il signe son traditionnel bloc-note dans le magazine Le Point ; sa cible : le pourtant très apprécié Frédéric Taddeï. BHL lui reproche une interview qu’il vient d’accorder aux Inrocks, et dans laquelle il justifie ses multiples invitations de Dieudonné sur le plateau de Ce soir ou jamais. Taddeï affirme qu’en invitant le comique antisioniste (et en étant le seul à le faire), il lui prouve qu’il n’existe aucun complot d’aucun lobby qui lui barrerait l’accès aux médias. Cette affirmation met BHL en rage, le mari d’Arielle Dombasle ne supportant pas l’orgueil de Taddeï qui se prétendrait l’unique preuve de l’inexistence d’un complot "juif" contre Dieudonné ! BHL semblerait presque vouloir la tête de Taddeï, lorsqu’il regrette que son employeur ait reconduit - selon sa lecture botulienne... - son contrat jusqu’en 2014 : "Que se passerait-il si M. Taddeï n’était pas là ? Où en serions-nous s’il ne se dévouait pour, en dialoguant avec Dieudonné, administrer la preuve que, contrairement aux apparences, il n’y a pas de complot juif ? Que deviendrions-nous si la télévision publique ne venait, dans sa très grande sagesse, de prolonger jusqu’en 2014 le bail de ce résistant et son droit à nous saouler avec les insanités d’un homme qui, dans "Mahmoud", son dernier spectacle, présente le président iranien comme son "maître", le chef du Hamas comme une réincarnation de De Gaulle "en plus charismatique" , les juifs comme des "négriers", le judaïsme comme une "religion du profit" et l’existence de l’auteur de ces lignes comme la preuve que la Shoah n’a - sic - "peut-être pas existé" ?" Le dandy de Saint-Germain-des-Près finit par demander à Taddeï de faire une mise au point sur ses propos tendancieux... Éberlué par cette attaque estivale, Frédéric Taddeï a contre-attaqué dans Le Point du 8 juillet. Voici sa réponse in extenso, elle est savoureuse :Dans le dernier numéro du Point, Bernard-Henri Lévy me consacre tout son « Bloc-notes », qu’il termine en attendant de ma part un démenti. M. Lévy est le seul à utiliser ce genre de procédé : écrire n’importe quoi et exiger ensuite qu’on le démente... Ceci n’est pas un démenti. C’est un droit de réponse à ses élucubrations. Prenant prétexte d’une longue interview publiée par Les Inrockuptibles, Bernard-Henri Lévy me reproche d’avoir dit que, si j’ai reçu trois fois Dieudonné en quatre cent cinquante « Ce soir (ou jamais !) », c’est pour montrer que Dieudonné n’est pas interdit de télévision, comme on le prétend sur certains forums Internet, qu’il n’y a pas de complot pour l’empêcher de s’exprimer et que j’en suis la preuve puisque je l’ai reçu - non pas pour tenir un meeting, mais pour débattre, face à des contradicteurs, sur sa conception de l’humour et de la liberté d’expression - et que personne ne m’a téléphoné pour interdire ou déconseiller sa venue. C’est parce que j’ai dit « la preuve, la seule » que Bernard-Henri Lévy se « frotte les yeux » et se demande si j’ai bien relu mes propos avant parution - je ne les ai pas relus, mais c’est sans importance, je n’aurais jamais pu y voir tous les fantasmes qu’il projette sur ces quatre mots. Si je réponds que je suis « la preuve, la seule », c’est parce qu’on me demande pourquoi je suis le seul à inviter Dieudonné ! Dans son « Bloc-notes », le complot pour interdire Dieudonné à la télévision, dont je dis qu’il n’existe pas, est assimilé par M. Lévy à un « complot juif », puis au « complot juif mondial ». Pour lui, je me présenterais comme la seule preuve que le complot juif mondial n’existe pas, ce qui voudrait dire que, sans moi, il pourrait bien exister ! On croit rêver... Il n’a jamais été question de complot juif dans l’interview, ni d’un complot juif mondial. Bernard-Henri Lévy parle tout seul et me demande de démentir les propos qu’il a lui-même tenus. Si, pour lui, dire que quelque chose n’existe pas, c’est lui donner de la réalité, c’est Bernard-Henri Lévy qui a un problème avec la réalité, ce n’est pas moi. Et le voilà qui commet une de ces « confusions » dont il devient coutumier. M. Lévy, tout en feignant de s’en réjouir, semble reprocher à la télévision publique d’avoir prolongé« jusqu’en 2014 le bail de ce résistant » (c’est moi, le résistant). Le hic, c’est qu’il a pêché cette info sur Twitter, sans vraiment lire, selon son habitude, car le Taddei dont « le bail » a été prolongé jusqu’en 2014, ce n’est pas moi, c’est Rodrigo Taddei, un milieu de terrain avec lequel il me confond, et France Télévisions n’a rien à voir là-dedans, il s’agit de l’AS Rome, un club de football ! Je n’ai signé aucun contrat de longue durée avec France 3. Le président de France Télévisions peut mettre fin à mes fonctions s’il le désire. Mais c’est de son ressort, pas du ressort de Bernard-Henri Lévy. Je croyais naïvement que M. Lévy voulait être le Sartre de son époque. Je me trompais. Il se contente d’un rôle moins ambitieux : agent de la circulation médiatique. Il siffle quand ça lui déplaît, agite son bâton, demande les papiers, fait souffler dans le ballon. Heureusement que nous vivons en démocratie, sinon il nous passerait à tabac ! Bernard-Henri Lévy a donc confondu Frédéric Taddeï et Rodrigo Taddei, milieu de terrain de l’AS Roma dont la grand-mère vit près de Belem et qui a prolongé son contrat jusqu’en 2014 dans le club romain : "Le milieu de terrain, qui était libre en juin prochain, a paraphé un nouveau bail jusqu’en 2014. Pisté notamment par la Juventus de Turin, le Brésilien de 30 ans, à Rome depuis cinq saisons, touchera 2,8 millions d’euros par an jusqu’en 2012-2013, puis 1,9 millions d’euros lors de la dernière saison, a précisé le club italien", annonçait le 7 juin 2010 le site Sports.fr. La presse internationale commence à se moquer de notre philosophe médiatique. La RTBF en Belgique fait ainsi remarquer, le 12 juillet, que BHL n’en est pas à son coup d’essai en matière d’affabulation : "Il y a quelques mois, BHL avait déjà été pris en flagrant délit de citation d’un philosophe purement imaginaire, le désormais célèbre Jean-Baptiste Botul. Pris la main dans le sac, il avait eu l’élégance de reconnaître s’être laissé prendre à la supercherie et avait accepté le prix Botul qui lui avait été décerné pour cette magnifique gamelle médiatique." Bernard-Henri Lévy avait en effet remporté, le 30 juin dernier, le Prix Botul, pour avoir cité très sérieusement le nom du philosophe fictif Jean-Baptiste Botul dans son dernier ouvrage, De la guerre en philosophie, provoquant une pluie de sarcasmes sur Internet. BHL avait alors accepté son Prix avec philosophie... c’est-à-dire avec le sourire. On attend désormais que notre illustre penseur se voie remettre le Prix Taddeï, dont on ne sait s’il le recevra avec la même décontraction... Une bourde ça va, deux bourdes, bonjour les dégâts.par William Castel mardi 13 juillet 2011