pour ma part, ça s'est fait avec le temps mais facilement. je n'y trouvais plus mon compte.
Fo sfaire des raisons...
c 'est un gouffre financier... le déclic: mon portefeuille ne suivait plus l' accoutumance de doses de + en + fortes (pour ressentir les effets). Je me suis stabilisée dans ma consommation; pendant un certain temps je fumais sans être défoncée, donc je n'y ai plus vu d'intérêt. j'ai réduis. Là, les effets m'ont handicapée dans la vie courante:
cela réduit certaines des capacités mentales:
- mémoire/passoire de poisson rouge
- relâche de l'attention, réflexes amoindris, introspection
une déconexion à la réalité et une perte de temps....
mais j'ai pu observé que les effets diffèrent selon les gens. pour certains c'est un stimulant (mental). les effets changent aussi avec le cours de la vie.
pour arrêter c'est une question de volonté, le manque est surtout psychologique et très peu physique, comparé aux opiacés ( pour s'en décrocher faut s'accrocher! > les opiacés injectés empêchent ton cerveau de créer son endorphine quotidienne, le manque d'opiacés provoque des douleurs globalisées intenses spasmodiques,etc...t'es à fleur de peau... t'as la chiasse... et j'en passe!!.
la coke: Psychologiquement et physiquement le manque c'est nerveux tendu agressif...
et je ne partirai pas sur les psychotropes et délirotropes (ces derniers peuvent réveiller ta mémoire génétique!!)....
enfin bref fau pas tout mettre dans le meme sac, il faut faire une dissociation drogue dur / drogue douce. Notre cher ministre de l'intérieur monsieur petit lapin qui pisse derrière la tente m'approuverais, si lui même avait pu évalué la différence d'intensité des manques. Certains toxicologues ont même été jusqu'à expérimenté l'addiction pour mieux traîter les patients en fonction de leur dépendance (ex: le fondateur de l'hôpital Marmottan).
Je reste sceptique face à ton estimation, sans doute le résultat d'une étude fortement orientée (l'état a de bonnes raisons de vouloir boucher le 2ème trou de la sécu). Cela ne nous avance pas dutout ...
merci Dröne pour tes "données épidémiologiques sur l'abus et le dépendances au canabis".
Et puis un ptit pétard de temps en temps ça n'a jamais fait de mal à personne!