bof ouai pour le bilan, mais idéologiquement, même petit lapin qui pisse derrière la tente fils de sion et du maréchal avait nommé plein de ministres "dits" socialistes, c'est qu'ils sont tous solubles dans le capitalisme et qu'ils diffèrent qu'à la marge
nous on voit les partis, mais les clivages sont pas si nets, ce sont les réseaux et non les idées qui les séparent, ça c'est le boulot des éditorialistes d'intellectualiser ce qu'il se passe. le seul clivage politique tangible c'est entre le local et le global, le rural contre l'urbain, les 55% contre les 45% de 2005, on voit bien au modem ou au fn, que gauche et droite peuvent très bien cohabiter dans un même mouvement, ça ne veut plus dire grand chose sauf sur le plan du marketing électoral.
seule encore l'extrême gauche revendique la "pureté" idéologique, et si mélenchon a servit à quelque chose c'est bien à réanimer le clivage droite/gauche le temps d'une campagne. d'ailleurs moi c'est lui qui m'aura le plus dégoutté, un pur politicien comme on en vomit tous les jours, il nous a ramené aux temps de la guerre froide, si quelqu'un représente la dernière pourriture socialiste au sens des années 80 c'est bien lui. ceux qui suivent sont plus des gestionnaires et des lubrificateurs que des idéologues.
le PS "moins pire" car sociologiquement et en théorie, le pouvoir devrait se rapprocher des classes moyennes, mais ça j'ai peur que ce soit un mythe républicain.
m'enfin, on aura juste changé la gueule de celui qu'on verra à la télé, à part ça rien de nouveau, on va nous ressortir martine, fabius, guigou, robert hue, bref c'est le changement, on va colorer les ministères pour faire moderne mais ça sent quand même le réchauffé et le renouvellement de vitrine pour écouler le stock avant la liquidation