Suce ma queue et retourne écrire des algorithmes qui lisent des codes barres avec une sucette en bois. Les chercheurs c'est des merdes, faut être trop con pour accepter d'être payé une misère dans un bureau de 10m² pour chercher des trucs au nom d'un vieux frustré qui vendra le concept à une boite privée. La recherche académique c'est fini, l'avenir est au chercheur freelance auto-proclamé à la Stephen Wolfram. Le chercheur business man auto-suffisant, voilà mon créneau....
Peu me chaud de vos conneries en pompom pointu avec vos cérémonies universaitaires à la con photo de groupe et bourse quémandée au gouvernement, vous êtes juste l'anti-thèse de l'avenir, bande de larves dépendantes. Avec le net, plus besoin de fac, de promoteur, et de lèches bottes et d'écriture trimestrielle d'articles dans une revue en faillitte lue par personne, tout ça dans l'espoir de garder un subside minable qui permet pas d'acheter de l'encre pour l'imprimante. C'est has been au possible la recherche à l'ancienne.
Marre du stéréotype du type en pull carreau pas coiffé qui écoute Manu Chao dans son pantalon H&M soldé avec 10 types dans le même bureau qui ont le même espoir de trouver un truc révolutionnaire. Je veux chercher en veste Louis Vuitton, je veux sentir le Hugo Boss en manipulant mon éprouvette, je veux qu'à chaque conférence y a des gardes qui empêchent les fans de se jeter sur moi pour un autographe de mon dernier essai. Faut rendre hype la recherche, faut inventer le monde tout en prêtant sa voix à un épisode des Simpsons, exploser l'intelligentsia mathématique tout en allant insulter Zeimour chez Ruquier, même Stepen Hawking le robot atrophié sclérosé a compris ça avant vous.
Les bonnes thèses, c'est quand t'as 90 pages d'historique, et puis que sur les 5 dernières pages, tu te prends une claque qui condense le tout comme personne ne l'a jamais fait. J'ai écris ce truc en étant didactique parce que 99% des gens n'y connaissent rien en informatique musicale, en musicologie et en IA, faut donc reprendre les choses à plat. Faire un truc lisible que par 3 gros de l'IRCAM, ça m'intéressait pas.
Parce que la musique automatisée ne m'intéresse pas plus qu'un autre art automatisé, je le dis dès l'intro, la musique est un prétexte dans ce travail, un exemple, un chant d'expérimentation, comme les rats pour tester les vaccins. Ce qui m'intéresse c'est de créer une machine qui crée, qui invente, qui s'adapte à tout, une vraie intelligence donc. Je lui donne 3 bouts de sucre, un mélodie de funk, et une boule de billard, et il m'invente le voyage dans le temps.
Bref tout ça pour dire que j'ai absolument AUCUN regret de bosser dans le privé, à mon compte, de me faire un max de thune, de frauder le FISC, et de passer en klaxonnant sous la fenêtre des chercheurs avec du jumping style à fond sur mon caisson 8000 watt. De faire ce que j'ai envie quand j'ai envie, d'écrire, de pas écrire, de chercher ou pas chercher, de musique ou pas musique, de rester couché devant la xbox pendant 1 mois ou de me branler dans le four à micro-onde. C'est ça la libre pensée.
Non mais ce morceau c'est une blague d'intro, c'est le plus simpliste. Je suis un fan inconditionnel de Windowlicker, et je connais la choré par coeur, je la fais chaque matin dans ma douche, le but de ce morceau (Problème à ma quéquette) est simple, on m'a demandé de faire un truc simple justement, simple et vide, ce que je n'arrive jamais à faire. Donc je me suis forcé à mort.
Mais la suite de l'EP, qui est sensée être downloadable, part dans des directions nettement beaucoup plus xp avec des windowlickers-killer à chaque coin de rue.