j'ai vu
Dahmer le Cannibal et c'est nul
J'ai vu aussi
No quarto da Vanda film portugais de pedro costa et ça j'aimerai bien en discuter si d'autres l'ont vu, ça m'a laissé assez dubitatif

"A Fontainhas, les résidents assistent, impuissants, à la démolition du quartier cap-verdien de Lisbonne. Un an durant, le réalisateur portugais Pedro Costa a filmé, en caméra numérique, la vie de Vanda Duarte, une vendeuse ambulante de fruits et légumes, dans l'enfer de la drogue."
Déjà c'est pas à Fontainhas mais à Casal Ventoso, un ancien bidon ville effectivement zone de non droit et rasé en 2000.
Au début ça m'a beaucoup fait penser à
Comme les anges déchus sur la planète St Michel de Jean Schmidt, 1978, (
http://www.youtube.com/watch?v=D_4CfERMywQ) qui est un vrai documentaire sur un quartier lui aussi en rénovation, quartier St Michel dans les années 80 et de la vie de se quartier populaire en pleine renovation, de l'expropriation des habitants et en particulier de 2 frères shootés à l'ether...
Mais en fait ce film n'est pas un documentaire : les acteurs ne sont pas pros, mais ce sont qd même des acteurs, et le réalisateur joue sur les 2 tableaux avec son côté DV et sa soit disant intrusion chez les cap-verdiens (communauté peu présente dans le film...mais très présente au Portugal, et traités un peu comme les arabes en France si vous voyez ce que je veux dire)
Ensuite, je me suis interessé à ce réalisateur, déjà parce qu'il est tos et aussi que je l'avais entendu sur France culture dans une emission ou on l'entendait d'ailleurs peu. on entendait surtout une de ses collaboratrices qui courait après de financement pendant que le génie se concentrait sur ses visions, c'est vraiment ce que ça me faisait ressentir.
ensuite en voyant le film je me suis dit : voilà le parfait exemple d'un pauvre petit gars plein de fric, ou en tous cas d'une famille pleine de fric qui a voulu faire du cinéma, et qui a pris les pauvres comme sujet. j'ai vraiment ressenti ce côté misérabiliste de fils à papa, du mec qui a pas d'idée mais les moyens d'acheter une caméra et qui montre ce que tout le monde attend : des pauvres qui se shootent.
C'est surtout parce que ça a été filmé de la façon la plus sordide possible, sans donner aucune chance aux personnages, puisse qu'il s'agit de personnages : c'est un film, et sans aucune chance, que ça en est écoeurant. Le format de presque 3h (!) me laisse aussi gager du peu d'humilité du réalisateur (en plus de ce que j'a entendu sur france cu).
ça aurait été beaucoup moins facile, mais tellement plus interessant de montrer de belles choses de ce quartier...des espoirs, des rêves. c'est si facile de montrer ce qu'il a montré, en faisant en plus hypocritement mine de pas y toucher.
enfin exactement le genre de trucs qui me fout hors de moi.
j'espere que d'autres l'ont vu pour comparer nos points de vu...
