J'apporte un peu ma contribution de spécialiste de la photographie et de l'eau en tant que sujet / objet du ressenti visuel. J'ai voulu insister sur le sentiment de désespérance de ce cheval qui peine à s'extraire de l'élément liquide. Il va se noyer, s'ôter au monde. Face à ce sentiment de désespoir et de gâchis (cf. de Certeau), il ne reste alors qu’un ultime geste de noblesse et / ou de panache privé : « S'enfoncer dans l'eau de vaisselle, abolir la relation au réel et notamment via cette petite cuiller qui incarne la dureté du solide, du fer (avec l'ambiguïté ferum [fer] / fera [bête sauvage] qu'on retrouve dans la philosophie antique et chez Sénèque tout spécialement... ». Cette oeuvre avait été exposée à la Biennale de la photographie de Reichstett, près de Strasbourg, en juin 2004 (prix spécial du jury présidé par Kaiza Sauce et Cindy Cénobyte, qu'ils en soient remerciés au passage).
vivi! (si vous avez des idées tient)
excellente ces photos, surtout la première tête bien fantomatique et effrayante