Auteur Sujet: Tu l'as lu mon cul ?  (Lu 351514 fois)

mysh3l

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"Plouet Fraci" « Réponse #975 le: mars 16, 2011, 16:55:13 pm »
Citation de: "JM Charcot"
Jonathan Safran Foer - Faut-il manger les animaux ?


et la réponse?

dwan

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"Plouet Fraci" « Réponse #976 le: mars 16, 2011, 18:07:34 pm »
<troll>
Les animaux je les mange morts, comme ça ils souffrent pas.
</troll>
Ascète en carton.

Alain Deschodt

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grégolo « Réponse #977 le: mars 17, 2011, 15:59:30 pm »
- Tadashi Agi & Shu Okimoto : Les Gouttes de Dieu (vol. 17) (2008), les deux rivaux décident de se taper le Cervin au pied levé et évidemment, de l'hôtesse au guide de haute montagne, tout le monde aime bien tâter de la fillette , ce volume est plutôt réussi dans l'ensemble, avec une bonne dynamique...



- Jirô Taniguchi & Hiroki Kawakami : Les années douces (t.1) (2008), une atmosphère poétique et sensuelle vraiment réussie, tournant autour d'une trentenaire célibataire et de son ancien professeur de japonais du lycée, liés par leur intérêt pour la griserie

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ZAza

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"Plouet Fraci" « Réponse #978 le: mars 26, 2011, 11:15:36 am »




2 bd sympa de David Snug au dessin simple et efficace et à l'humour purement nihiliste (le genre qui te coupe les jambes pour aller bosser). Très bon bouquins pour lire dans les chiottes.

Le premier est accompagné d'un magnifique cd  smiley20  (enfin de la vrai folk diront certain)

http://www.jaimepaslamusique.net/  smiley15

baboost

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Re: grégolo « Réponse #979 le: mars 26, 2011, 11:21:22 am »
Citation de: "Alain Deschodt"

- Jirô Taniguchi & Hiroki Kawakami : Les années douces (t.1) (2008), une atmosphère poétique et sensuelle vraiment réussie, tournant autour d'une trentenaire célibataire et de son ancien professeur de japonais du lycée, liés par leur intérêt pour la griserie

Je viens de lire Quartier Lointain et c'était bien chiant, c'est dans le même genre ?

Sinon j'ai repris la Compagnie Noire - L'eau dort T1 et T2, quel pied !!
On ne dit pas "c'est de la merde" mais "je n'aime pas", sauf quand c'est vraiment de la merde

Alain Deschodt

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Re: grégolo « Réponse #980 le: mars 28, 2011, 15:28:37 pm »
Citation de: "baboost"
Citation de: "Alain Deschodt"

- Jirô Taniguchi & Hiroki Kawakami : Les années douces (t.1) (2008), une atmosphère poétique et sensuelle vraiment réussie, tournant autour d'une trentenaire célibataire et de son ancien professeur de japonais du lycée, liés par leur intérêt pour la griserie

Je viens de lire Quartier Lointain et c'était bien chiant, c'est dans le même genre ?


C'est beaucoup plus contemplatif que Quartier lointain, qui est un chef-d'oeuvre smiley19
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baboost

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Re: grégolo « Réponse #981 le: mars 28, 2011, 15:55:36 pm »
Citer
C'est beaucoup plus contemplatif que Quartier lointain, qui est un chef-d'oeuvre smiley19

Haha, merci du tuyau !  :shao:
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créchonou « Réponse #982 le: mars 30, 2011, 15:20:57 pm »
Manchette - Tardi : La position du tireur couché (2010), plutôt agréable dans l'ensemble, le rythme est alerte et ça canarde de partout.Un bémol sur la fin un peu vaseuse (je ne peux pas comparer cette BD avec le polar d'origine, ne l'ayant pas lu)

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Ludmila de Hazebrouck

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"Plouet Fraci" « Réponse #983 le: avril 02, 2011, 14:38:12 pm »
spèce d'hortefeux  smiley19

Alain Deschodt

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cocolap' « Réponse #984 le: avril 03, 2011, 22:02:01 pm »


Ça fait un mois que j'essaie de lire ce qui est considéré comme le chef-d'oeuvre de Sterne : La Vie et les opinions de Tristram Shandy. Le fond avait l'air truculent mais l'histoire est très compliquée à suivre (un accouchement a lieu au départ et 200 pages plus loin, il n'est toujours pas achevé), comme un film devant lequel on passerait son temps à s'endormir et à se réveiller, ça digresse à tout bout de champ mais une chose m'a mis la puce à l'oreille, c'est que l'annotateur du texte, dans cette édition de poche de 1982, passe son temps à corriger à la fin du bouquin, via les notes, la traduction de 1946 qui est présentée . Résultat, ça devient souvent pénible à suivre, comme ces traductions de monologues de Benny Hill, absolument pas drôles parce que mal traduites au possible . Me doutant que quelque chose n'allait pas, j'en ai eu l'explication ci-dessous... Je n'ai plus donc qu'à acheter la nouvelle traduction, c'est la première fois que ça m'arrive de devoir faire ça...


http://www.lekti-ecriture.com/contrefeux/Qui-a-peur-de-Tristram-Shandy.html smiley20

Citation de: "Sylvie Martigny & Jean-Hubert Gailliot"


Qui a peur de Tristram Shandy ?

Publié le mardi 10 octobre 2006

L’Université française transmet-elle dans les meilleures conditions enthousiasme et connaissance des grands chefs-d’œuvre de la littérature universelle à ses étudiants en lettres ?

Pour ce qui est de La Vie et les opinions de Tristram Shandy de Laurence Sterne, classique anglais du XVIIIe siècle, l’un de ces rares livres, aux côtés de ceux de Cervantès ou de Rabelais, dont on peut dire qu’ils ont changé le cours de l’histoire littéraire, mis au programme de l’agrégation de Lettres Modernes cette année, rien n’est moins sûr.

Rappelons de quel monument il s’agit pour s’étonner qu’il soit resté si peu visible dans la culture française jusqu’à une date récente.

De Salman Rushdie à Milan Kundera, d’Italo Calvino à Jonathan Coe, tout le monde est d’accord : Tristram Shandy est un roman où l’imagination narrative et verbale est sans précédent, une œuvre qui joue de tous les registres du comique pour faire de l’esprit de sérieux sa cible privilégiée. Plus important encore, c’est le livre de la démolition de tous les discours académiques et de toutes les autorités - et en cela l’un des plus libérateurs jamais écrits.

Son influence, aveuglante chez Diderot, écrasante chez Joyce, évidente chez Kerouac, plus que jamais présente dans ce qui s’écrit aujourd’hui de plus neuf, déborde même désormais le strict domaine de la littérature. Comme il est dit dans le film de Michael Winterbottom récemment adapté de Tristram Shandy : « Un classique postmoderne à une époque où le modernisme n’était même pas encore né ! »

Las, pendant des décennies, notre Université s’est ingéniée à dégoûter des générations d’étudiants de Sterne et de Tristram Shandy.

À preuve, l’entreprise de découragement fonctionna si bien, qu’en 1990, en France, Tristram Shandy avait à peu près disparu des esprits et purement et simplement des librairies. Plus aucune édition disponible pendant des années, et personne, dans les rangs de l’Université ou ailleurs, pour s’en offusquer.

Comment avait-on pu en arriver là ?

C’est que depuis 1946 on nous avait infligé la traduction du professeur Charles Mauron, le pensum le plus appauvrissant et anti-shandéen qui se puisse concevoir. Dépouillant le texte de Sterne de ses attributs les plus remarquables, cette vieille traduction réussit en effet le tour de force d’en donner une version ennuyeuse, fautive et incomplète, de nature à faire fuir tout lecteur innocent.

Telle était la triste situation lorsque, à la fin des années 80, créant une maison d’édition à l’enseigne de Tristram, nous avons rencontré Guy Jouvet, engagé depuis longtemps, en solitaire, dans la traduction de Sterne. Sans demander d’autorisation à personne, nous décidons alors ensemble de proposer une édition qui renoue point par point avec l’esprit et la lettre de l’auteur.

En 1998, paraît la traduction en un tome des deux premiers « volumes » du roman (qui en compte neuf), abondamment annotés et commentés par Guy Jouvet lui-même. L’enthousiasme de la critique est immédiat. Le premier tirage s’épuise en quelques mois. Les lecteurs français, qui découvrent ou redécouvrent Tristram Shandy dans cette version joyeusement érudite, réclament la suite.

    [/list][/list]

    Tandis que le perfectionniste Jouvet approfondit son énorme travail d’exégèse pour les trois tomes suivants de l’édition critique, nous publions enfin, en 2004, sa traduction intégrale du roman. L’ouvrage, loué de toutes parts, devient, dans la catégorie qui est la sienne, celle des classiques, un succès de librairie. Tristram Shandy, comme cela n’aurait jamais dû cesser d’être le cas, est à nouveau partout. On lui consacre des essais, des dossiers de revues. Les écrivains recommencent à le citer comme une source d’inspiration majeure et un modèle.

    L’Université, alertée par cette renaissance dans laquelle elle n’a joué aucun rôle, se réveille à son tour et prend une heureuse décision : inscrire Tristram Shandy au programme de l’agrégation de Lettres Modernes. Sujet de littérature comparée : « Naissance du roman moderne - Rabelais, Cervantès, Sterne ».

    Mais le croira-t-on ? Quand l’Université se réveille, c’est encore à l’heure de 1946 ! Guy Jouvet a redonné vie à Tristram Shandy ? L’Université redonnera vie au professeur Mauron ! Et c’est ainsi que, soixante ans plus tard, on exhume officiellement la traduction de sinistre mémoire, pour la remettre, d’autorité, entre les mains d’une nouvelle génération d’agrégatifs ! Pauvres étudiants français !

    Mesurons rapidement l’étendue des dégats.

    Alors que Sterne fait preuve d’un usage révolutionnaire de la typographie et de la ponctuation, d’une science rythmique et sémantique si extraordinaire qu’elle est l’instrument même de sa pensée et de sa sidérante vélocité : la version Mauron fait l’impasse, découpe en paragraphes, en particulier les dialogues, brise le flux du texte et toutes ses merveilles rythmiques, supprime les tirets, les fameux tirets de Sterne, comme si on supprimait les trois points de Céline !

    Mais il y a aussi les spectaculaires bévues du professeur. Un seul exemple. Au Volume III, chapitre XXXVI, on peut lire dans la traduction de Guy Jouvet : « - Hé ! je vous prie, qui était la jument de Tapequeue [“Tickletoby” chez Sterne, que Charles Mauron ne traduit pas et laisse tel quel] ? - Ah ! c’est bien là le genre de question aussi déshonorante, Monsieur, et qui trahit autant l’ignorance crasse de son auteur, que si vous demandiez en quelle année a éclaté la seconde guerre punique ! - Qui était la jument de Tapequeue ! - Mais lisez, lisez, lisez, lisez donc ! » Ce n’est pas dans la version Mauron que l’étudiant français reconnaîtra la jument et le texte de Rabelais précédemment pastiché, où se trouve pourtant la traduction de « Tickletoby » : Tappecoue [Tapequeue] (Quart Livre, 13). Car le professeur Mauron fait aussi fi de l’arsenal onomastique mis au point par Sterne, qui attribue une signification aux noms propres, chacun donnant l’image distinctive d’un être, la représentation de son caractère, la définition et la métaphore de son univers. Sterne traduit Tapequeue en Tickletoby, mais le professeur Mauron ne traduit pas Tickletoby, ni Docteur Slop (boue, immondice, crotte) ni aucun des patronymes hauts en signification et ressorts comiques des personnages du roman.

    Ce n’est pas ici le lieu de répertorier les contresens qui fourmillent dans la version Mauron (une mouche « d’une grosseur phénoménale » [overgrown], qualifiée par le professeur de « dégingandée » !) ou les choix désolants de certains termes (« chimère » au lieu de « dada » ou « califourchon », pour « hobby-horse », l’un des terme-clefs du livre) : ils sont légion et ce n’est qu’une revue de détail - à l’Université ? - qui pourrait en rendre compte.

    Au-delà d’une vision aplatissante de ce qui fait la singularité de Tristram Shandy, des bourdes et approximations incessantes, le plus fâcheux reste que dans cette version tragiquement dénuée d’esprit, de style et de légèreté, ce sont la saveur et la sève mêmes du texte de Sterne qui disparaissent. Cette vigueur sans pareille que Guy Jouvet a justement su recréer en français, avec une énergie dévastatrice, à chaque ligne de sa nouvelle traduction. Alors nous posons la question : qui a peur de Tristram Shandy ?
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    Super Riton

    • Nyarlathotep Fongus
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    "Plouet Fraci" « Réponse #985 le: avril 05, 2011, 19:21:18 pm »
    hahaha, et du coup hohoho.

    c'est vraiment un champion ce frederic lefebvre.
    hexakosioihexekontahexaphile

    über allez là!

    makam

    • CromCruach Spagetooz
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    "Plouet Fraci" « Réponse #986 le: avril 06, 2011, 09:01:24 am »
    le temps ne fait rien a l'affaire,
    quand on est con
    "Vous connaissez James Brown, moi c'est l'contraire, je suis blanc et je suis pas fier" Programme

    kyjah!

    • Petit Pain Fourré
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    "Plouet Fraci" « Réponse #987 le: avril 06, 2011, 09:35:12 am »
    Citation de: "Super Riton"
    et du coup hohoho.

    c'est vraiment un champion ce frederic lefebvre.



     smiley13 smiley14  smiley13 smiley14   smiley13


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    Alain Deschodt

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    zokramouk « Réponse #988 le: avril 06, 2011, 21:21:25 pm »
    Didier Eberoni : Samouraï (2010), une BD qui se passe à Paris en 2080 avec un trait à la Bilal pas déplaisant. Le monde est devenu ultra-surveillé, ultra-consommateur et le porno y est roi. Pourquoi pas mais le hic est que l'histoire est malheureusement inconsistante et souvent assez poético-vaseuse, on reste fortement sur notre faim...

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    weroz

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    "Plouet Fraci" « Réponse #989 le: avril 07, 2011, 00:23:07 am »
    Citer
    le temps ne fait rien a l'affaire,
    quand on est con


    c'est une question de contexte
    en chef de rayon légumes il est très bien

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