Auteur Sujet: Tu l'as lu mon cul ?  (Lu 380001 fois)

Alain Deschodt

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Re : "Plouet Fraci" « Réponse #1035 le: août 31, 2011, 11:49:22 am »
- Guillevic : Lexiquer (1986), premier ouvrage de poésie que je lis de cet auteur renommé et c'est nullissime de bout en bout, n'hésitons pas à l'avouer, ça ne donne pas envie d'aller plus avant...



- Katherine Mansfield : Félicité (1918), courte nouvelle néo-zélandaise sur une femme submergée de bonheur qui reçoit à Londres  le soir-même. Il ne se passe pas grand chose mais l'atmosphère d'ivresse angoissée est excellemment rendue



- Urasawa : Happy !(vol.6 à 7) (1994), encore plein de retournements dans ces deux volumes, avec cette fois plein de castagne et d'érotisme en sus !



- Marc Gontard : Territoires de l'obscur (1993), un court récit fantastique ou presque de bonne tenue, à la première personne, je ne connaissais pas cet écrivain mais ça m'a donné fort envie d'en lire d'autres
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Alain Deschodt

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Nu, DSK est fouetté avec des orties par le juge bandeur « Réponse #1036 le: septembre 01, 2011, 20:12:31 pm »
Joseph Roth : La Crypte des capucins (1938), excellent ouvrage sur la chute de la haute société austro-hongroise au travers d'un fils de famille placide et mélancolique dont la guerre va balayer le paysage familier


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doppelganger

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Re : "Plouet Fraci" « Réponse #1037 le: septembre 02, 2011, 17:34:46 pm »
Chez les fous écrit par Albert Londres
J'ai apprécié l'aspect enquête reportage sous forme de scènes.
Plein d'ironie.
Je découvre cet écrivain / journaliste de renom qui a traité des sujets pas évidents pour son époque.
Je vais essayer de trouver celui sur le bagne pour continuer.

Alain Deschodt

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la pine et le hochet « Réponse #1038 le: septembre 05, 2011, 15:07:01 pm »
Celui sur le bagne est sensationnel et glaçant, tu ne seras pas déçu du voyage  :arhh: Et j'ai lu de mon côté Heimito von Doderer : Mort d'une dame en été (1965), une nouvelle d'atmosphère sur un vieil universitaire autrichien devant organiser des funérailles pour quelqu'un qu'il connaît à peine. On n'est pas loin de Borges avec cette frustration des fins qui tirent sur le fantastique mais qui n'aboutissent pas totalement

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doppelganger

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Re : "Plouet Fraci" « Réponse #1039 le: septembre 07, 2011, 00:05:25 am »
J'ai poursuivi ma découverte d'Albert avec celui lo
Tour de France / Tour de Souffrance 1924
On est pas si loin d'être chez les fous.ça se lit vite. :stupid: smiley23
Je vais poursuivre avec :
La Chine en folie (1922)
Le Chemin de Buenos Aires (1927)
Terre d'ébène (1929)
Pêcheurs de perles (1931)

makam

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Re : "Plouet Fraci" « Réponse #1040 le: septembre 14, 2011, 16:37:42 pm »

Le jour des morts de kent harrington
il écrit bien mais pour le coup le scenar tape dans des routes déjà tellement empruntées qu'on n'arrive pas à être surpris une seconde...

on suit un coyote flic aux stups se débattre pour survivre a tijuana
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Re : "Plouet Fraci" « Réponse #1041 le: septembre 21, 2011, 17:32:43 pm »
Le troupeau aveugle T1&2 John Brunner Ed.J'ai lu 1981



Roman d'anticipation

L'histoire:
Destin croisé de personnages évoluant dans une planète post-Vietnam sur-saturée de déchets chimiques générés par l'industrie.
Population mutante assaillie par les vermines ultra-résistante et vérolées par des maladies incurables.
Le tout sur fond de révolte et de syndrome guerre froide.
Que du gaie, que du lourd!

Une critique de nos modes de consommation et de vie dont l'exposé fait dans le roman est parfois, et de manière inquiétante, proche de notre réalité.

Écriture dynamique et petits "trucs" d'écriture très sympas aux rdv. Indications de voiries, poésie,...
Vraiment un bon moment.

Wikiprout vous dira que les avis étaient partagés sur le choix de Brunner de ne pas citer la menace atomique comme raison des maux de son humanité...
Ah ouais et très chic couverture...
Olé


Alain Deschodt

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crachat mamou « Réponse #1042 le: septembre 25, 2011, 16:59:54 pm »
C'est vrai que les couves cartonnent !  :arhh: Je les note, merci pour le renseignement !  smiley4 De mon côté, j'ai lu

- François Barcelo : Cadavres (1998), un éblouissant polar humoristique canadien, c'est du niveau d'Un privé à Babylone de Brautigan, quelle classe, c'est rare de voir ça en français !



- Stevenson : En canoë sur les rivières du Nord (1879), très bon récit de voyage à la première personne qui narre la descente vers la région parisienne de deux canoéistes écossais partant de Belgique. C'est excellemment traduit par l'écrivain Léon Bocquet (le niveau de langue est impressionnant)


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Re : "Plouet Fraci" « Réponse #1043 le: septembre 26, 2011, 12:25:28 pm »


John Muir (1838-1914), Écossais d'origine, alors qu'il reste quasiment inconnu en France, est une des figures mythiques des États-Unis où il est considéré comme le père des Parcs Nationaux et l'un des premiers hommes à avoir perçu les dangers de l'exploitation de la nature - par essence sauvage. Ses Souvenirs d'enfance et de jeunesse sont à la fois passionnants et exaltants. John, dès son enfance, est confronté aux difficultés de la pauvreté et du travail tout en étant émerveillé par les beautés de la nature. À leur valeur unique de témoignage s'ajoute une vision du monde qui n'enlève rien à la fraîcheur de ses Souvenirs. Ses capacités intellectuelles et techniques d'inventeur lui ouvrent toutes les portes mais son choix est fait : " J'aurais pu devenir millionnaire et j'ai choisi d'être un vagabond ". Il travaille et rêve désormais à un jour où la prise de conscience collective obligera les gouvernements à protéger la nature - héritage commun de tous les êtres vivants - en nous mettant en garde dès le XIXe siècle. Cette démarche à contre-courant pouvait paraître à l'époque celle d'un illuminé ; elle se révèle de plus en plus prophétique. Autant - si ce n'est plus - que Thoreau, John Muir restera, grâce à son action et à ses écrits, un " compagnon " des générations futures.


Homme d’action avant tout, John Muir n’a, tout compte fait, publié que très peu de livres, et seuls
ses Souvenirs d’enfance et de jeunesse étaient conçus dès l’origine pour former un volume. Il a, en
revanche, beaucoup écrit. Du corpus important que constituent ses carnets manuscrits, une petite
partie seulement a été mise en forme et publiée – par lui-même (Un été dans la Sierra, Voyages en
Alaska) ou, de manière posthume, par son exécuteur testamentaire (Quinze cents kilomètres à
pied dans l’Amérique profonde, Journal de voyage dans l’Arctique). Et de la même façon, son
énorme correspondance n’a fait l’objet que d’éditions très partielles. Dispersés dans diverses revues où leur impact sur l’opinion publique et les décideurs politiques était sans doute plus assuré et plus immédiat, ses articles représentent peut-être l’essentiel de son oeuvre. Qu’il s’agisse de portraits de plantes ou d’animaux, de récits de courses en montagne ou d’autres aventures vécues, on y retrouve toujours le passionné de la nature, qui jamais ne se lasse de la décrire, de la louer, de la célébrer. Parler de la nature est pour John Muir un plaisir toujours neuf, toujours renouvelé, un plaisir communicatif. Son enthousiasme lumineux gagne inévitablement son lecteur, qui le voit, et se voit avec lui, plongé dans les paysages grandioses qu’il dépeint, à l’affût d’un oiseau aussi étonnant que discret ou stupéfait devant une fleur jusque là inconnue. Tout, en effet, dans la nature suscite l’admiration, et l’article qui restitue cette merveilleuse expérience vibre d’une intense émotion. Mais pas seulement. Il est aussi d’une extrême précision. Précision de l’observateur, précision de l’homme de plume. La sensation de plénitude qu’éprouve le lecteur vient de ce que l’auteur réussit à toucher simultanément le coeur et l’intellect. C’est au moment même où l’information qu’il reçoit est la plus précise que l’impression ressentie est aussi la plus vive, et les deux sont indissociables.
Ce choix de textes majeurs, qui sont autant d’hymnes à la nature, vient ajouter au portait kaléidoscopique de John Muir, dont disposait déjà le lecteur francophone à travers les ouvrages
traduits précédemment, une facette nouvelle et inattendue, celle d’un lyrisme flamboyant allié à
l’information la plus rigoureuse. Mais il s’agit aussi de textes de combat, qui, un siècle plus tard, conservent toute leur pertinence. La question de la protection du milieu naturel ne s’est jamais posée avec plus d’acuité qu’à l’heure actuelle. Saurons-nous entendre une voix, qui, dans notre propre intérêt, nous demande d’ouvrir les yeux et de faire preuve de courage ?
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Re : "Plouet Fraci" « Réponse #1044 le: septembre 26, 2011, 13:14:18 pm »
Dictionnaire des YÔKAI, par MIZUKI Shigeru


J´avais acheté ces 2 volumes sur un coup de coeur pour Mizuki Shigeru (et sur les conseils de notre regretté cindy), et depuis des mois maintenant je me délecte de la formidable mythologie japonaise... Le ton de l´auteur y est aussi pour beaucoup, il a la connaissance, c´est bourré d´anecdotes, les petits dessins de MIZUKI sont incroyables... et surtout il a le recul pour pas sombrer dans une description "medicale" ou sensationnaliste à la Pierre Bellemar.


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Re : "Plouet Fraci" « Réponse #1045 le: septembre 26, 2011, 23:28:45 pm »
Ca a l'air sympa yep !

Alain Deschodt

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Myshel initié à la sexualité avec une oursonne par Lucien S. « Réponse #1046 le: septembre 29, 2011, 21:43:44 pm »
Oui, super livre que celui-là  smiley15



John Muir (1838-1914), Écossais d'origine, alors qu'il reste quasiment inconnu en France, est une des figures mythiques des États-Unis où il est considéré comme le père des Parcs Nationaux et l'un des premiers hommes à avoir perçu les dangers de l'exploitation de la nature - par essence sauvage. Ses Souvenirs d'enfance et de jeunesse sont à la fois passionnants et exaltants. John, dès son enfance, est confronté aux difficultés de la pauvreté et du travail tout en étant émerveillé par les beautés de la nature. À leur valeur unique de témoignage s'ajoute une vision du monde qui n'enlève rien à la fraîcheur de ses Souvenirs. Ses capacités intellectuelles et techniques d'inventeur lui ouvrent toutes les portes mais son choix est fait : " J'aurais pu devenir millionnaire et j'ai choisi d'être un vagabond ". Il travaille et rêve désormais à un jour où la prise de conscience collective obligera les gouvernements à protéger la nature - héritage commun de tous les êtres vivants - en nous mettant en garde dès le XIXe siècle. Cette démarche à contre-courant pouvait paraître à l'époque celle d'un illuminé ; elle se révèle de plus en plus prophétique. Autant - si ce n'est plus - que Thoreau, John Muir restera, grâce à son action et à ses écrits, un " compagnon " des générations futures.


Homme d’action avant tout, John Muir n’a, tout compte fait, publié que très peu de livres, et seuls
ses Souvenirs d’enfance et de jeunesse étaient conçus dès l’origine pour former un volume. Il a, en
revanche, beaucoup écrit. Du corpus important que constituent ses carnets manuscrits, une petite
partie seulement a été mise en forme et publiée – par lui-même (Un été dans la Sierra, Voyages en
Alaska) ou, de manière posthume, par son exécuteur testamentaire (Quinze cents kilomètres à
pied dans l’Amérique profonde, Journal de voyage dans l’Arctique). Et de la même façon, son
énorme correspondance n’a fait l’objet que d’éditions très partielles. Dispersés dans diverses revues où leur impact sur l’opinion publique et les décideurs politiques était sans doute plus assuré et plus immédiat, ses articles représentent peut-être l’essentiel de son oeuvre. Qu’il s’agisse de portraits de plantes ou d’animaux, de récits de courses en montagne ou d’autres aventures vécues, on y retrouve toujours le passionné de la nature, qui jamais ne se lasse de la décrire, de la louer, de la célébrer. Parler de la nature est pour John Muir un plaisir toujours neuf, toujours renouvelé, un plaisir communicatif. Son enthousiasme lumineux gagne inévitablement son lecteur, qui le voit, et se voit avec lui, plongé dans les paysages grandioses qu’il dépeint, à l’affût d’un oiseau aussi étonnant que discret ou stupéfait devant une fleur jusque là inconnue. Tout, en effet, dans la nature suscite l’admiration, et l’article qui restitue cette merveilleuse expérience vibre d’une intense émotion. Mais pas seulement. Il est aussi d’une extrême précision. Précision de l’observateur, précision de l’homme de plume. La sensation de plénitude qu’éprouve le lecteur vient de ce que l’auteur réussit à toucher simultanément le coeur et l’intellect. C’est au moment même où l’information qu’il reçoit est la plus précise que l’impression ressentie est aussi la plus vive, et les deux sont indissociables.
Ce choix de textes majeurs, qui sont autant d’hymnes à la nature, vient ajouter au portait kaléidoscopique de John Muir, dont disposait déjà le lecteur francophone à travers les ouvrages
traduits précédemment, une facette nouvelle et inattendue, celle d’un lyrisme flamboyant allié à
l’information la plus rigoureuse. Mais il s’agit aussi de textes de combat, qui, un siècle plus tard, conservent toute leur pertinence. La question de la protection du milieu naturel ne s’est jamais posée avec plus d’acuité qu’à l’heure actuelle. Saurons-nous entendre une voix, qui, dans notre propre intérêt, nous demande d’ouvrir les yeux et de faire preuve de courage ?

Et c'est bien, ces bouquins de Muir, ç'a l'air intéressant en tout cas ?  caca_pirouette Et de mon côté, j'ai lu de la BD :

- Rick Remender & Greg Tocchini : The last days of American crime (vol. 2 ; 2009), un comics au dessin dur, des traits au couteau et une intrigue assez elliptique même si ça renforce le charme et la violence de l'ensemble... 



- Mitsuru Adachi : Katsu ! (vol. 1 à 3) (2002), un manga bien agréable à suivre par le roi du manga didactique de sport



- Jeroen Brouwers : Rouge décanté (1981), un récit autobiographique dur et fragmenté d'un Hollandais cassé qui vécut enfant dans les camps de concentration japonais d'Indonésie, ce qui lui a bousillé en partie sa vie, notamment son rapport à lui-même et aux femmes. Une réussite totale, bien sale et violente


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Re : "Plouet Fraci" « Réponse #1047 le: octobre 18, 2011, 10:04:08 am »
Salut à tous.
Ma proposition du jour.

Pimp
Iceberg Slim
Ed.de l'Olivier (Distribution Seuil)



Roman autobiographique relatant les étapes du "Grand Livre du Mac" et son alphabet de "C" à "H" ou comment un jeune noir dans l'Amérique ségrégationniste choisi la tangente et la manière dure pour accomplir son "rêve" américain.
Défonce, Jazz, Sexe et violence... mais comme le dit Sapphir dans la préface: Un tout petit peu plus chez Berg qui permet de passer au-dessus de la nausée implacable de cette plongée en enfer où misogynie, racisme et esclavagisme sont le pain quotidien.

Bonne lecture.

Alain Deschodt

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Myshel pine un raton-laveur en hurlant de plaisir « Réponse #1048 le: octobre 20, 2011, 18:52:12 pm »
- Mitsuru Adachi : Cross game (vol. 1 à 17) (2005 - 2010), un bon shonen qui raconte l'amitié sur plus de dix ans entre un jeune garçon et quatre soeurs, tous passionnés par le baseball (ce qui m'a permis d'en apprendre les règles). C'est assez fin quant à l'expression des sentiments chez ces enfants qui veulent aller au Koshien à tout prix.



- Takeshi Obata & Tsugumi Ohba : Bakuman (vol. 8) (2009), quiproquos et course aux classements sont de mise dans ce nouveau volume !



- Kaiji Kawaguchi : Zipang (vol.30 & 31), ça frite dans tous les sens et il y a beaucoup de tôle froissée dans ces deux volumes bourrés d'intensité guerrière !



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Super Riton

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Re : "Plouet Fraci" « Réponse #1049 le: octobre 24, 2011, 14:36:53 pm »
Le troupeau aveugle T1&2 John Brunner Ed.J'ai lu 1981

bah moi je viens de me faire La ville est un échiquier du même John Brunner.



Dans un pays d'Amérique du Sud imaginaire, une ville ultra moderne a été construite par la volonté du dictateur local.
Un régulateur de traffic est appelé à y résoudre certains problèmes, mais quand il y arrive, il voit que la ville a été tellement bien conçue à ce niveau là que son travail n'a pas lieu d'être, en fait il est juste là pour réaliser une volonté politique précise : nettoyer la ville de ses habitants pauvres.

De bonnes réflexions sur l'urbanisme (on pense forcément à La Défense ou Brasilia, par exemple), sur la propagande, les systèmes politiques à 2 partis et l'illusion de choix qui en découle, etc. Malheureusement ces bonnes idées, servies par une certaine virtuosité dans la construction, se trouvent affaiblies par le dénouement qui nous montre à quel point tout cela est artificiel... (et je peux pas trop en dire plus sans dévoiler une grosse partie de l'intrigue)
Je me demande toujours avec ce genre de bouquins jusqu'à quel point le propos aurait gagné à être énoncé dans un essai plutôt que dans une fiction.
hexakosioihexekontahexaphile

über allez là!