Ouais noisia comme référence déja que Renegade m'a gavé là c'est la même avec 5 ans de retard mais bon ce sera toujours 3 ans d'avance pour la hype donc on met un peu de people et voila qu'on te fait une success story...De la dnb musique pour lever des bitchs dans des boites ou on se la raconte à la pointe du massiv faya 
Sinon oui j'ai écouté l'album en entier et c'est moins frais que le premier...
Je pourrais faire un commentaire sur ce qui m'a sauté à l'oreille à chaque track (comme le sample de Britney sur le single) mais c'est pas à Mister Pinpin la marionnette et sa technique de vente dervish que je vais expliquer qu'un avis avisé ça se paye et que j'ai aucune raison de le donner dans un topic malheureusement digne du mindphaser.... Où le petit Samuel m'a d'ailleurs déçu, j'attendais plus d'abnégation de sa part, preuve si il en fallait une, qu'une fois dans un milieu saturé de gens qui adoptent les mêmes simagrées virtuelles que lui (à savoir se la raconter pour pas grand chose), le jeu n'en vaut plus trop la chandelle car ça devient difficile de se distinguer... 
Oui je suis d'accord. Cessons de parler du marketing narcissique comportemental, pour une fois j'ai envie de discuter réellement musique, et de Pinpin la marionnette, comme j'ai jamais rien expliqué à ce sujet, autant le faire.
C'est vrai que le premier épisode, foutriquage, en 2006, était plus frais, parce que fait sur un délire sans aucune prétention : des instrus idm minimalistes, pas forcément orientés gros son, avec des voix à la con que je faisais moi même avec quelques effets, une espèce de langage imaginaire qui fusionne mes cours de chinois et quelques gémissements alcooliques, du vite torché mais avec coeur, enrobé par le délire "la fausse femelle", ça avait bien fonctionné, youpi. 1 mois de travail tranquille.
Le deuxième, masturbations adolescentes, 2007, qui est mon préféré, est lui déjà orienté son, très fort même sur le son (en parallèle je bossais déjà sur le mash down, donc ça avait un impact), la voix prend moins d'importance, je garde le délire original mais il n'est plus mis en avant, ça permet de piéger d'autres gens, mais la zik devient plus hermétique et même limite plus premier degré (phase de rupture avec mon ex asiatique haha). 1 mois de travail, un bon apprentissage de quelques techniques en plus et de l'idm hip hauptechrienne pop de qualité au final, enveloppé par du binaural.
Comme je suis un maniaque des trilogies, il fallait un troisième Pinpin la marionnette... mais bon là on est en 2008, je viens de finir mash down, orienté exclusivement mastering et gros son dancefloor voir pop, et y a une certaine lassitude qui s'installe, je commence à composer castration sans trop de convictions, plantage de HD, beaucoup d'ébauches, délai dépassé, on passe de 1 mois à 6 mois de réalisation, de avril 2008 à decembre 2008, plein d'ébauches et de morceaux inachevés (alors que pour les 2 précédents Tesla, tout ce qui a été composé, presque d'une traite, s'est retrouvé sur les EP's).... ici on est dans le laborieux.
Au final je me retrouve avec 2 difficultés : une impossibilité de retranscrire l'esprit bon enfant et sans prétention du premier, et l'impossibilité d'égaler la qualité de prod du deuxième, parce que trop envie d'expérimenter et de faire des trucs plus sales (parce qu'en parallèle je bosse sur un troisième album xp pour angstprod), donc je me retrouve le cul entre 2 chaises.... en plus je suis lassé d'utiliser ma propre voix, donc j'appelle des invitées à la rescousse.
Donc ce Pinpin la marionnette n'est pas un vrai Pinpin la marionnette, certains morceaux sont dans la lignée de foutriquage et masturbations adolescentes, 2,3 tracks en fait, les autres annoncent plutot des projets futurs mais n'ont plus trop rien à voir avec l'esprit Pinpin la marionnette originel, qui est en fait exclusivement présent sur foutriquage. Les deux suites portent la marque "Pinpin la marionnette", mais n'en ont finalement que l'emballage, ces projets auraient pu porter un autre nom.
Enfin j'ai fait mon spielberg quand même, multiplier les références aux vieux épisodes pour pas égarer le fan, j'ai gardé des recettes de base :
les sons et instrus japonais (y en a au moins sur chaque morceau, sauf Problème à ma quéquette peut-être).
les voix aigues
les titres débiles
les rythmes aux signatures rythmiques destroy (sauf Problème à ma quéquette).
Problème à ma quéquette est le morceau le plus différent d'un album qui est le plus différent des albums de Pinpin la marionnette en fait. C'est un leurre dans le leurre. D'ailleurs le final de l'EP, Post Feminist Sociology ou New Orifice rappellent bien que Pinpin la marionnette reste avant tout un projet expérimental parallèle et qu'il n'y a jamais eu d'autres ambitions derrière et que donc toute énergie à promouvoir le truc ne serait que gaspillage, aucune raison de le faire avec l'âme du guerrier.