Auteur Sujet: Little Bob / Parlor Snakes / Jumbo Layer, Paris 19 oct. 2009  (Lu 1971 fois)

Alain Deschodt

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Hier soir, j'ai vu ce légendaire bluesman, je me permets de faire un topic car j'ai pris une claque comme rarement en concert. :love: J'aurais dû l'annoncer, ce concert, mais j'ai oublié smiley10

J'ai été impressionné : un des meilleurs concerts que j'aie jamais vus à ce jour ! 3h30 non stop (15 minutes de pause seulement au milieu), du rhythm'n'blues à la soul en passant par le jazz, le funk, l'afro-beat, le rock le plus échevelé et le blues le plus cru, bref, un régal !! Quel showman ! J'ai eu ric-rac le dernier métro tellement ç'a duré longtemps, il faisait 40°C dans la salle, le public était en fusion ! smiley14 smiley15



Citation de: "New Morning"

Force vivante du blues, Lucky Peterson offre Ecette musique une nouvelle énergie ; ce bluesman contemporain perfectionniste et excessif explose les frontières musicales, en explorant ce style avec cœur et passion. Depuis 10 ans, JFD productions se charge de la carrière de Lucky Peterson pour ‘la scène Aujourd’hui, après 8 albums chez Verve-Universal, Lucky intègre Birdology Records, le label de J.F.D. Productions, par ailleurs producteur-tourneur attitrE Avec la complicitEdu producteur et légendaire bassiste Bill Laswell, Lucky met en boû‘e « Black Midnight Sun », un album puissant aux textes sombres et aux ambiances funky, rock et profondément blues et si les références s’imposent, citons Muddy Waters ou Howlin’wolf. La production de Bill Laswell est brute et comtemporaine. Comme l’Art Moderne, le blues perdure dans son renouvellement. (read more)
Black Midnight Sun
L’enfant prodige du blues, Lucky, est nEle 13 décembre 1964 EBuffalo (New York States), de son vrai nom Judge Kenneth Peterson. La musique était de famille, elle faisait donc également partie des affaires familiales : son père, chanteur de blues, était propriétaire du célèbre club : ‘le Governor’s InnEprincipal relais du blues dans le ghetto local), et Lucky grandit en écoutant Muddy Waters, Buddy Guy, Junior Wells, Jimmy ReedESon père décela très tôt son talent potentiel et l’initia chaque jour El’art du blues. La première fascination de Lucky fut pour la batterie, avant qu’il ne tombe amoureux de l’orgue Hammond B-3. Lucky effectua ses débuts professionnels alors qu’il n’avait que 5 ans, et il avait déjEacquis une telle réputation dans le milieu du blues que Willie Dixon produit son premier disque, le single « 1,2,3,4 » qui lança Lucky sur le devant de la scène nationale, et l’amena Eparticiper Ede nombreux shows télévisés tels que ‘The Tonight ShowE ‘The Ed Sullivan Show’…
Parallèlement il poursuit sa formation musicale, en accompagnant alternativement Ela basse, Ela guitare ou au piano des bluesmen de passage chez son père, comme LightninEHopkins et Jimmy Reed. Adolescent, Lucky se montra très adroit Etous les postes, spécialement dans le domaine des arrangements ; il est engagEau sein des Mighty All Stars par Little Milton, on fait également appel Elui pour accompagner Bobby ‘BlueEBland, B.B. King et Albert Collins sur scène.

Grâce ELittle Milton, Lucky Peterson se familiarise avec la vie des tournées, aux Etats-Unis comme en Europe oEson talent explosif lui permet de signer son deuxième album, cette fois pour Isabel. Dans les années 80, il devient musicien de studio chez King Snake Records, il quitte son rôle d’accompagnateur fidèle pour monter au premier rang, et signe plusieurs disques de blues pour le label Alligator. Lucky s’impose désormais comme une valeur sûre du blues, donnant plus de 200 concerts par an Ela tête de son orchestre, de Barcelone ESan Francisco.

Lors de sa rencontre avec Verve, son travail prend une tournure plus variée, plus évolutive. Au cours de la dernière décennie, la mission de Lucky reste le blues moderne, avec des albums de blues actuel qui parle de toute sa vie mêlant blues, funk, rock, jazz et gospel. Guitariste, chanteur, jouant de tous les claviers, il possède des dons individuels qui témoignent d’une vie immergée dans la musique depuis sa naissance. Ce maû‘re du blues a perfectionnEson style dès son plus jeune âge, et perpétue aujourd’hui cette tradition ancestrale ; Lucky Peterson Echanteur muni d’une guitare redoutable - est un pont lumineux redéfinissant tout ce qui fait le blues !
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Alain Deschodt

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étudions le phénomène « Réponse #1 le: mai 21, 2009, 14:37:41 pm »
Hier soir j'ai été voir René Lacaille et Bob Brozman à la Bellevilloise. On m'a emmené voir ce concert, j'y allais moyennement convaincu (le concert était à 17 euros quand même), surtout pour René Lacaille que je ne connaissais qu'un peu au disque et sans que ça soit spécialement ma tasse de thé même si j'aime bien quand même. Encore une promesse de venue à une soirée qui se réalise le jour d'avant et on ne peut plus trop reculer... J'ai oublié de poster l'annonce ici smiley6



Eh bien, c'était... SENSATIONNEL !!!!!! smiley14 :love: smiley14  3 heures et demie non stop de concert jusqu'à presque 2H00 du matin avec par moment 20 personnes sur scène !!! On a eu droit à du blues, du rhythm'n'blues, du séga, du maloya, du jazz, de la soul, du funk, du rock, de la chanson réaliste (avec Delfino, ancien punk qui a le style manouche années 50 et la voix qui va avec :cowboy: ). Tout à bloc tout du long, Brozman avait 6 guitares à disposition dont une à 22 cordes qui possède un registre stupéfiant !! Et Lacaille a joué aussi à un moment avec un appeau et un accordéon de bouche ! Sa nièce Oriane chante divinement, il avait aussi ses deux fils avec lui à la rythmique plus Julien Babou à la basse, Yann Denèque (putain de sax soprano, la  classe !!!  smiley15 ), Vincent Ségal, Olivier Caron, Loy Ehrlich, Fantasio, etc. La salle était en feu, je crois que le concert a été filmé pour France O, génial ! Une soirée bien sympa et il faisait bien chaud hier soir, bien agréable de traverser Paris avec ce temps jusqu'aux lueurs de l'aube :smiley36:


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Alain Deschodt

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Jaurès Stalingrad « Réponse #2 le: octobre 20, 2009, 19:54:57 pm »
Excellent concert hier soir 19 octobre 2009 à la Boule Noire, à Paris, de Little Bob !



Une salle bien remplie, aucun temps morts, deux premières parties bien fichues (Jumbo Layer , duo bongos-grattes et effets, et surtout les Parlor Snakes, bonne découverte scénique pour mézigue, ils ont une dégaine rock'n'roll et leur set est carré, j'espère bien les revoir ! )


Ensuite Little Bob est monté sur scène avec ses musiciens habituels et d'expérience. Il met la sauce direct puis passe dans ses ballades avant de foutre la gomme sur la seconde partie (dont une version de Riot in Toulouse agrémentée d'insultes aux socialistes qui tournent leurs vestes et aux "bâtards qui entourent petit lapin qui pisse derrière la tente, cet enculé, casse-toi connard !" (je reprends les termes peu amènes). Pour le rappel, il a fait 25 minutes dont une longue reprise de Lost territories avec participation du public).



Tout le monde était ravi en sortant,à commencer par bibi malgré l'inflammation des poumons que j'ai ramassée en revenant à pied et m'empêche d'aller taffer aujourd'hui ().
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Little Bob / Parlor Snakes / Jumbo Layer, Paris 19 oct. 2009 « Réponse #3 le: octobre 20, 2009, 23:33:26 pm »
keski t arrives alain?
Les explications qu'on a confortablement, sans se déranger, sont:
robinet d'eau chaude,
robinet d'eau froide,
dans une salle de bain.

Alain Deschodt

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la vile opposition sur les questions « Réponse #4 le: octobre 21, 2009, 13:26:17 pm »
J'ai chopé une crise d'asthme pendant le concert qui a progressivement mal tourné et résultat, j'ai mis une demi-heure à rentrer à pinces du métro à chez moi contre huit à dix minutes habituellement, style le petit vieux qui se ballade avec un sarcophage d'acier autour du thorax, et pour une fois, j'ai trouvé que 5°C, c'était pas chaud vu que je n'avançais pas... :smurfz:
Avant d'aller dans le métro déjà, entre Pigalle et Place de Clichy, vu que je ne mouvais pas agilement, j'ai eu droit à la promo insistante de tous les rabatteurs de sex-shop, génial... smiley6
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Alain Deschodt

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la reconnaissance de la culpabilité « Réponse #5 le: octobre 21, 2009, 13:51:21 pm »
L'asthme, ça finit quand tu suces les pissenlits par la racine malheureusement.  smiley7 (la médecine est complètement à la rue sur ce type de maladie d'ailleurs, à part les asthmes précis tels celui des bouleaux ou celui de la salive de chat)
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