un, voilà un petit passage, situé vers le début.
Je me suis habillé chaudement, et je suis retourné à l’endroit où j’avais laissé le chien. Il était toujours là. J’ai commencé par le soulever, le porter, le traîner à l’écart comme je pouvais. Je me suis enfoncé dans la forêt. Au bout d’un quart d’heure, j’étais en sueur, et essoufflé. Le chien était invisible depuis la route. Les arbres m’entouraient, il faisait presque noir, il y avait juste une lumière grise, hivernale, qui perçait entre les branches. L’odeur de ma transpiration m’envahissait, des odeurs de terre et de compost m’entouraient, je me sentais bien. Je me suis agenouillé à côté de la dépouille. Des fourmis marchaient sur ses yeux et sur sa langue. J’ai passé toute la journée à le toucher, à le respirer, à enfouir mes mains dans sa gorge, à humer sa gueule, sa peau, ses organes génitaux, son anus. J’ai promené mes narines partout sur lui. J’ai enfoui mon visage dans son pelage sale. Des sensations puissantes me traversaient.
sinon, je poste pas sur le cerveau (ni ailleurs, ni même sur mon site), parce que j'ai déjà un un rappel à la loi pour "diffusion de message à caractère pornographique susceptible d'être perçu par un mineur", et que ce roman en contient un certain nombre, plus quelques trucs pires que ça, et qu'il fallait pas voter petit lapin qui pisse derrière la tente.
maintenant, si un administrateur passe par là, et me dit on s'en bat les couilles, vas-y, poste, moi je suis ok.