Je suis dans une grande maison, comme bien souvent, avec plein de gens, amis. Je monte à l'étage, me balladant un peu, et au bout du couloir, j'entre dans la salle de bain. Il y a une fille assez grosse, avec des longs cheveux roses fluo, et son mec (ils me font penser à un couple d'amis à moi). La fille est a moitié associale, voire autiste. Elle me demande de lui couper les cheveux, et son mec est un peu gêné; mais j'accepte, ça me plait de rendre service et puis c'est pas un truc désagréable que d'utiliser des ciseaux. Je vais dans la baignoire, tandis qu'elle en reste à côté, et je commence à lui couper les cheveux.
Je lui propose une frange avec un carré plongeant avec beaucoup de professionnalisme, pour les rassurer, finalement, je crois que je laisse tomber la frange et je commence à couper le côté droit de son visage (soit à ma gauche). Les cheveux tombent et perdent leur couleur rose fluo - ils sont bruns en dessous. Petit à petit, au fur et à mesure que je coupe les cheveux, son autisme s'effrite - parfois, quand je coupe (c'est très épais), cela laisse apparaitre des espèces de tresses ou rajouts, brefs, des cheveux pas normaux, et le mec dit alors "Tiens, regarde, les rajouts qu'Oncle Arthur t'as fait à 6 ans", et elle de frémir, comme si ça lui rappellait un viol ou quelquechose de traumatisant comme ça, mais ces cheveux finissent sur le sol et c'est comme si les mauvais souvenirs s'envolaient.
Quand j'ai fini la premiere moitié de la tête, la coupe lui va plutôt bien (elle ressemble à Celine à présent) et elle se dégage pour aller voir dans le miroir. Elle est toute contente et bouge dans tous les sens, puis ils finissent par sortir de la pièce. Je sors du bain, je déambule un peu en me disant qu'ils vont revenir pour me laisser finir, et je me pose dans un fauteuil, en caleçon, tout en regardant négligemment la télé. Dehors il fait beau, c'est comme l'été en vacances dans le sud.
Alors une famille entre par la porte fenêtre. La gamine s'approche et le père me tend un journal: il s'agit d'un type qui a commis un meurtre et il s'agit de moi.