Auteur Sujet: ça ce passe comme ça en france...  (Lu 28747 fois)

makam

  • CromCruach Spagetooz
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ça ce passe comme ça en france... « Réponse #30 le: février 20, 2008, 13:53:03 pm »
mon dieu ce que j'aime le Canard...
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D-phaz

  • Vicomte des Abysses
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ça ce passe comme ça en france... « Réponse #31 le: février 25, 2008, 12:27:26 pm »
http://fr.yahoo.com/r/ty/18/m1

Quand Nicolas petit lapin qui pisse derrière la tente insulte les français,(Casse-toi, casse-toi pauvre con" a-t-il lancé,à un visiteur du salon de l'Agriculture qui refusait de lui serrer la main) Jean-Pierre Raffarin parle d’un dialogue viril, Xavier Bertrand justifie la réaction d’un homme qui ne se laisse pas faire.
 
Mais quand de pauvres français se permettent des écarts de langage avec Nicolas petit lapin qui pisse derrière la tente, ce qui les attend ce sont des amendes et de la prison.
 
Rappel des faits passés (2003) :
 
4 mois de prison avec sursis pour un Yaourt
 
Un homme de 36 ans, qui avait jeté un yaourt sur la voiture du ministre de l’Intérieur Nicolas petit lapin qui pisse derrière la tente lors de sa visite à Toulouse le 2 février, a été condamné à 4 mois de prison avec sursis. Le prévenu, un militant anti-voiture qui prône la "vélorution", souhaitait protester contre le comportement du ministre dont le cortège "circule en toute impunité, grillant les feux, remontant à contre-sens les sens interdits, roulant à vive allure dans les rues et sur les autoroutes". Poursuivi pour "outrage à personne dépositaire de l’autorité publique", le jeune homme a été jugé mardi 23 mars par le tribunal correctionnel de Toulouse. La condamnation a été conforme aux réquisitions du parquet, a précisé le procureur adjoint Michel Poque, présent à l’audience. Par ailleurs, le jeune homme a été condamné à verser 300 euros de dommages et intérêts au policier victime de "rébellion" lors de son interpellation.
 
"petit lapin qui pisse derrière la tente, va n... ta mère !" : un mois ferme
 
Il y a quelques semaine, c’est un jeune homme de 21 ans, accusé d’avoir insulté le ministre de l’Intérieur lors de sa visite lundi 9 février dans le quartier Hautepierre à Strasbourg, qui a été condamné à un mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de la ville. Le parquet avait requis de deux à trois mois de prison ferme contre le jeune Strasbourgeois, qui était jugé en comparution immédiate pour "outrage à une personne dépositaire de l’ordre public", et qui avait déjà été condamné par le passé pour conduite sans permis de conduire. Selon l’accusation, le jeune homme, qui nie les faits, avait lancé "petit lapin qui pisse derrière la tente, va n... ta mère !" à l’arrivée du ministre en fin de matinée dans un gymnase du quartier, où il était notamment attendu par un groupe de jeunes. Le jeune Strasbourgeois avait été immédiatement interpellé par la police et placé en garde à vue. "Il maintient qu’il n’a pas proféré d’injures à l’encontre du ministre", avait indiqué son avocate, Me Sabine Perrin-Zink. Il a expliqué qu’il se trouvait à 2 mètres des policiers et que dans ces circonstances, il n’aurait jamais pu dire cela d’autant plus que sa mère, engagée socialement dans le quartier, devait rencontrer M. petit lapin qui pisse derrière la tente, a indiqué Me Perrin-Zink. "C’est un garçon qui n’a pas d’antécédents judiciaires, hormis cette condamnation pour conduite sans permis qui remonte à plus de deux ans. Il est intégré. Il allait commencer un travail le 16 février dans une société de nettoyage", avait poursuivi l’avocate.
 
"Retourne en Chine, espèce de Hongrois" : un mois ferme
 
Début février enfin, c’est un manifestant arrêté samedi 31 janvier pour avoir pris à partie le ministre de l’Intérieur, Nicolas petit lapin qui pisse derrière la tente, lors de la bousculade au Forum des Halles, à Paris, qui a été condamné à un mois d’emprisonnement par le tribunal correctionnel de Paris. Christophe Birot, 30 ans, avait été interpellé alors que M. petit lapin qui pisse derrière la tente, qui accompagnait Jean-François Copé, chef de file UMP en Ile-de-France, venait de quitter le commissariat des Halles. Il était jugé selon la procédure de "comparution immédiate", pour avoir injurié les policiers et le ministre, en levant le poing, le majeur tendu. "Retourne en Chine, espèce de Hongrois", avait notamment crié M. Birot, proférant aussi des insultes plus grossières à l’adresse des "flics" et du ministre. A l’audience, M. Birot, SDF, bénéficiaire du RMI, et au casier judiciaire très chargé, avait expliqué qu’il visait le candidat plutôt que le ministre, qu’il était sorti de prison en février 2003 et n’avait pas de convictions politiques. Mais le tribunal, présidé par Emilie Petel, a suivi les réquisitions du procureur, qui faisait observer que le prévenu ameutait la foule. Il a prononcé un mois d’emprisonnement ferme en maintenant M. Birot en détention.

ça se passe comme ça
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D-phaz

  • Vicomte des Abysses
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ça ce passe comme ça en france... « Réponse #32 le: février 29, 2008, 15:47:07 pm »
Citer

PARIS (AFP) - L'ancien président de l'UIMM, Denis Gautier-Sauvagnac, a négocié une indemnité de départ d'un 1,5 million d'euros et la prise en charge financière par l'organisation patronale des conséquences de l'affaire des retraits suspects des caisses du patronat de la métallurgie.

Révélés dans l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi, ces deux accords conclus entre DGS et l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) ont été négociés respectivement début novembre et fin décembre, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.

Ils ont provoqué de nombreuses réactions de la classe politique vendredi.

Le PS a demandé vendredi l'"annulation" de l'accord entre Denis Gautier-Sauvagnac et l'UIMM. "Tout semble indiquer que Denis Gautier-Sauvagnac a négocié avec l'UIMM une prime avantageuse comme contrepartie à son silence dans l'affaire du financement occulte de l'UIMM, dont il a été président pendant de nombreuses années", affirme Stéphane Le Foll, directeur de cabinet du Premier secrétaire.

"Le Parti socialiste ne peut accepter le fruit d'une telle négociation et demande au gouvernement d'annuler cet accord", a ajouté l'eurodéputé dans un communiqué.

L'eurodéputé PS Benoît Hamon a estimé vendredi que la présidente du Medef, Laurence Parisot, doit s'expliquer sur l'accord entre l'UIMM et son ancien président Denis Gautier-Sauvagnac, qu'il a qualifié d'"omerta" et "de loi du silence".

"Mme Parisot devra s'expliquer. Cela s'appelle la loi du silence, on achète le silence de Denis Gautier-Sauvagnac pour qu'il ne dénonce pas ce qu'étaient les pratiques de l'UIMM, qui est le navire amiral du Medef", a affirmé l'eurodéputé PS sur la chaîne LCI.

Les Verts ont estimé de leur côté dans un communiqué que M. Gautier-Sauvagnac, "doit rendre l'argent de ses indemnités de départ", dont la somme équivaut "à plus d'un siècle de SMIC".

Le Parti communiste français a jugé pour sa part qu'"il y a décidément quelque chose de pourri dans le royaume du Medef".

Marielle de Sarnez, vice-présidente du Mouvement démocrate (MoDem) voit dans l'indemnité de départ de l'ancien président de l'UIMM, Denis Gautier-Sauvagnac, l'illustration d'un "monde à deux vitesses", souhaitant que le Medef "auto-régule tout ça".

"Au moment où les Français ont des problèmes de pouvoir d'achat, où ils ne peuvent pas boucler leurs fins de mois, on a comme ça un monde à deux vitesses, avec quelqu'un qui est soupconné de pratiques pour le moins délictueuses, et qui part encore avec un énorme pactole", a déclaré Mme de Sarnez sur France 2.

Le Premier ministre François Fillon a estimé qu'il fallait que la justice "fasse son travail" sur le fond de l'affaire Gautier-Sauvagnac.

Interrogé en marge d'un visite de soutien à Nicolas Perruchot, maire-candidat du Nouveau Centre à Blois, M. Fillon a indiqué: "Je ne suis pas à l'UIMM, je n'ai pas d'informations précises à ce sujet. Je crois que ce qui est important dans ce domaine, c'est que la justice fasse son travail, c'est à dire qu'on sache s'il y a eu des erreurs, des fautes commises à l'UIMM et qu'ensuite les sanctions soient prises".

"Naturellement, s'il doit y avoir des sanctions, j'imagine que ces questions d'indemnités de départ seront revues", a conclu M.Fillon.



Tout le monde n'as pas la chance d'être un prolo comme Kerviel qui moisit en tole pour sa forfaiture  smiley4
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bloup

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ça ce passe comme ça en france... « Réponse #33 le: février 29, 2008, 18:23:33 pm »
Ca fait peur la prison ferme pour une insulte... smiley6
Ca arrive qu'avec petit lapin qui pisse derrière la tente ou ya des cas avec d'autres politiques?
{rien}

krodelabestiole

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ça ce passe comme ça en france... « Réponse #34 le: février 29, 2008, 18:40:24 pm »
ça arrive en corée du nord, en tunisie, au togo, en 1940, en chine, en bielorussie, au soudan, en ouzbékistan, en birmanie etc ...

D-phaz

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ça ce passe comme ça en france... « Réponse #35 le: avril 19, 2008, 19:58:54 pm »
PARIS (AFP) - Un haut dirigeant de TF1 a été mis en examen samedi à Paris, notamment pour homicide involontaire, et placé sous contrôle judiciaire après la mort d'un homme à son domicile, vraisemblablement due à une overdose, a-t-on appris de source judiciaire.
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Patrick Binet, responsable de la filiale TF1 International, a également été mis en examen pour infraction à la législation sur les stupéfiants.

L'homicide involontaire est passible de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende.

Le dirigeant de la chaîne de télévision privée avait été placé en garde à vue jeudi matin dans les locaux de la 2e division de police judiciaire après la découverte à son domicile parisien de la rue Folie-Méricourt (XIe arrondissement) du corps sans vie d'un homme avec qui il avait passé la soirée.

C'est à son réveil jeudi matin qu'il avait fait la macabre découverte et appelé la police.

La victime, âgée de 40 ans, est un fonctionnaire du ministère de la Culture.

Selon une source proche de l'enquête, il aurait succombé à une crise cardiaque à la suite d'une "partie fine" au cours de laquelle il aurait consommé des produits stupéfiants.

De la cocaïne et du GHB ont notamment été retrouvés dans l'appartement, selon des sources proches du dossier. Le GHB, ou acide gamma hydro butyrique, est une molécule à l'effet désinhibant, particulièrement toxique lorsqu'il consommé avec de l'alcool ou à dose élevée.

Un troisième homme d'une trentaine d'années qui avait passé la soirée avec eux, et qui avait été placé en garde à vue après s'être présenté à la police jeudi soir, a été remis en liberté sans charge retenue contre lui.
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Alain Deschodt

  • Velextrut sarcoma
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le vrai visage de la France « Réponse #36 le: avril 19, 2008, 20:25:18 pm »
Evidemment, on ne risque pas trop d'en entendre parler à la télé alors que le gars aurait été chômeur dunkerquois ou cultivateur bio un peu gaucho às ses heures dans le Gers, c'est limite si ç'aurait pas fait la une du 20h... smiley19

Citation de: "Le Monde"
   


Un fonctionnaire de la culture meurt chez un dirigeant de TF1
LE MONDE | 19.04.08 | 14h21  •  Mis à jour le 19.04.08 | 14h21

e patron de TF1 International, Patrick Binet, a été placé en garde à vue, jeudi 17 avril, après la découverte d'un homme mort à son domicile, dans la nuit de mardi à mercredi, dans le 11e arrondissement de Paris, selon une information révélée par le Point.fr.



Le dirigeant de cette filiale de TF1, spécialisée dans l'acquisition et la distribution de droits audiovisuels du groupe, qui avait appelé les secours, était encore entendu vendredi par les enquêteurs de la 2e division de la police judiciaire (DPJ). Un troisième homme, présent sur les lieux au moment des faits, s'est présenté à la police jeudi après-midi et a été aussi placé en garde à vue. Ce Suisse nu de 22 ans arborait un collier de Brest (c'est-à-dire une barbe d'instituteur) et tenait une Superbock à la main. "J'ai été instruit dans une cave à Genève où l'on m'a fessé publiquement cependant qu'un homme barbu en pantalon de survêtement diffusait du breakcore à tout crin", a-t-il tenté de plaider pour sa défense avant d'éclater en sanglots.

Selon nos informations, la personne décédée travaillait au ministère de la culture. Il s'agit de Fabrice Lesueur, 40 ans, chef du bureau du cabinet, et à ce titre, chargé de l'intendance du cabinet du ministre. L'entourage de la ministre, Christine Albanel, qui confirme la nouvelle du décès, disait attendre, vendredi soir, des éléments de l'enquête. "C'était un garçon très sérieux, très rigoureux, disponible, ponctuel et précis", précise-t-on.

MÉLANGE TOXIQUE

Selon toute vraisemblance, M. Lesueur serait mort d'un arrêt cardiaque consécutif à l'absorption d'un mélange toxique. Les analyses auraient montré la présence de GHB, ou gamma hydro butyrique, dite aussi "drogue du violeur". Ce produit, à l'origine utilisé en anesthésie, agit comme un modulateur sur le système nerveux. Il peut désinhiber une personne angoissée et est utilisé comme une drogue. La victime était en train d'écouter, de plus, un mix d'eurodance pourrite concocté par le dj malsain du Trégor, V3NDR3D1.

Parfois appelé de façon impropre l'ecstasy liquide, le GHB devient particulièrement toxique lorsqu'il est mélangé avec de l'alcool. A partir des années 1990, le GHB a acquis la réputation de drogue du violeur car, versé dans un verre, il est presque indétectable au goût et à l'odeur. Les "stups" ont été co-saisis de cette affaire.

Isabelle Mandraud
Article paru dans l'édition du 20.04.08
En France, les chômeurs exploitent les patrons

vendredi

  • Invincible Doner Kebab
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ça ce passe comme ça en france... « Réponse #37 le: avril 20, 2008, 11:37:49 am »
mon dieu j'ai du relire 3 fois cette phrase sur le suisse nu avant de comprendre...
"L'infamie perce et laisse des trous...."
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Ludmila de Hazebrouck

  • CromCruach Spagetooz
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ça ce passe comme ça en france... « Réponse #38 le: octobre 02, 2009, 11:17:18 am »


La crise du logement en France est combattu par nos élites, la preuve :bonaventure:

Demandez donc des apparts, fainéants sans toits !  smiley23......l'article suivant prouve que les ministères en dispose ....

    PUICHAUD, Benoît, « Culture Appartements de prestige », L'Express, n°3039, jeudi, 1er octobre 2009, p. 48,50. france En couverture. privilégiés de la république.[/list]

    Attributions de logements hasardeuses, oubli de déclaration aux services fiscaux, sous-évaluation des valeurs locatives... Le ministère de la Culture est souvent critiqué pour la gestion de son parc immobilier. Un parc si vaste que ses services ne sont en mesure d'en donner le décompte précis que depuis peu de temps : 870 biens ont été recensés, dont une centaine inoccupés.
    Epinglé en 2005 par un rapport parlementaire, le ministère a mis en place un bureau de la politique immobilière, destiné à régler les situations embarrassantes. Pourtant, plusieurs d'entre elles, parmi celles repérées il y a quatre ans, perdurent :
    - Au Centre des monuments nationaux (CMN), certains logements de fonction sont toujours occupés par des agents qui n'y ont plus droit ou qui ne disposent pas d'une concession (contrat) en bonne et due forme. Une enquête interne, ouverte en 2007, est toujours en cours.
    - Le directeur de l'Ecole des beaux-arts, Henri-Claude Cousseau, est installé dans l'hôtel de Chimay (XVIIe s.), quai Malaquais (VIe). Un six-pièces (340 m²) d'une valeur locative mensuelle estimée à 25 000 euros, qui ne lui coûte aucun loyer.
    - Le conservateur du musée du Louvre, Henri Loyrette, habite, dans les mêmes conditions, un sept-pièces (236 m²) quai du Louvre dont la valeur locative dépasse 11 000 euros.
    - Le directeur du Conservatoire national de musique de Paris (XIXe), Pascal Dumay, est logé gratuitement dans un huit-pièces (200 m²). Il économise environ 11 000 euros de loyer par mois.
    - Le directeur du site de l'Arsenal de la Bibliothèque nationale de France, Bruno Blasselle, doit, lui, s'acquitter d'un loyer forfaitaire de 500 euros environ en échange d'un cinq-pièces (230 m²), rue de Sully, dans le Marais. Un prix sans aucun rapport avec celui du marché. Cet appartement devrait disparaître pour abriter les collections de la bibliothèque.
    D'autres exemples ? Trois logements, situés rue de Venise (IVe), sont réservés à de hauts fonctionnaires du Centre Georges-Pompidou. Celui du directeur, Alain Seban, occupe 216 m² et vient d'être rénové aux frais du contribuable (203 000 e) pour le remettre aux normes et y aménager un salon de réception - "non privatif", précise son secrétariat. Quelques étages plus haut, le directeur de la bibliothèque et celui du développement artistique ont droit chacun à un appartement, qu'ils ont choisi de ne pas occuper, laissant ainsi plusieurs centaines de mètres carrés vides au coeur de Paris...

    mysh3l

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    vendredi

    • Invincible Doner Kebab
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    ça ce passe comme ça en france... « Réponse #40 le: février 12, 2010, 10:02:36 am »
    putain!
     smiley17

    c'est honteux! ça sent la mise sous pression et les menaces de l'état. c'est évident...
    c'est tellement injustifié, merde c'est pas grand chose ces 2 banderoles avec 4 mots... ça fout vraiment les boules... on a eu plein d'exemples de censure et d'abus de notre etat flic bien pensant, mais là je suis vraiment choqué.
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    riz

    • Velextrut sarcoma
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    ça ce passe comme ça en france... « Réponse #41 le: février 12, 2010, 11:02:40 am »
    "atteinte à la neutralité du service publique" rofl !

    ça c'est de l'art au moins :

    Syd

    • Miguou des Ténèbres
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    ça ce passe comme ça en france... « Réponse #42 le: février 12, 2010, 11:20:08 am »
    Mais enfin les amis, l'art et la politique n'ont rien à faire ensemble ! Et la prestigieuse école des beaux arts est chargée d'y veiller  smiley5

    vendredi

    • Invincible Doner Kebab
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    ça ce passe comme ça en france... « Réponse #43 le: février 12, 2010, 11:31:30 am »
    l'article dit censuré par l'école des beaux arts mais je n'y crois guère. à mon avis la pression vient de plus haut.
    et la pression devait être bien appuyée...
    j'ai pas grand chose à reprocher à cette institution bozar personnellement, tout comme les écoles de théâtre en france chacune à ses méthodes et est assez libre, le contexte dépend plus des enseignants que des ministères, enfin je le perçois comme ça. après on adhère à telle équipe d'enseignant ou pas. Cette oeuvre relativement gentille, à vocation interrogative  et presque ludique(malgré l'usage des bandeaux noirs bien morbide), je vois mal comment elle aurait pu mettre mal à l'aise une équipe enseignante, ya tellement de truc plus violent et intense qui se font dans les ateliers de ces écoles... alors là le problème c'est la grande visibilité publique? ça fait vraiment peur de voir ce type de réflexion naturelle et sans violence se faire censurer ainsi.
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    Syd

    • Miguou des Ténèbres
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    ça ce passe comme ça en france... « Réponse #44 le: février 12, 2010, 11:36:45 am »
    D'accord avec toi Vendredi sur la pression "d'en haut". Simplement ici, on n'est pas dans des choses "violentes" telles que celles qui peuvent être présentées par des étudiants à leurs équipes enseignantes, on est sur un propos politique. C'est pourtant loin d'être dérangeant a priori, mais c'est politique. Et en plein cœur de Paris. Au cœur des institutions. Et ça ressemble à un pastiche d'un propos du tout puissant président. Et ça, dans la France d'aujourd'hui, ça n'est pas tolérable. Au Chili de Pinochet, ça ne l'aurait pas été non plus, remarquez...