Auteur Sujet: MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar  (Lu 13547 fois)

D-phaz

  • Vicomte des Abysses
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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « le: décembre 05, 2007, 22:43:13 pm »
10 novembre 2007

L’enjeu des communautés virtuelles et des jeux vidéo Un camp de concentration mental sans larmes

par Jacques Cheminade

Si l’on vous dit que la pire pollution de notre société est la pollution mentale, et que les plates-formes de socialisation, les jeux vidéo, les sports de masse et toute « l’industrie numérique du divertissement » fonctionnent comme une machine à abêtir, pour anéantir tout résistance à un nouveau fascisme et créer les conditions d’une servitude volontaire, beaucoup d’entre vous se diront : « il exagère ! Oui, c’est vrai, il y a un problème d’intoxication par l’image, mais les jeunes ont toujours leurs modes. Celle-là est-elle vraiment pire qu’une autre ? Au moins, à travers MySpace, Facebook (en français, Trombinoscope), Debo, Asmallworld (ce petit monde), Friendstar ou Netvibes, ils se parlent, ils communiquent, ils font connaissance, ils se socialisent. C’est mieux que la solitude. Et les jeux violents, n’est-ce pas une ’ catharsis ’ » ? N’est-ce pas l’occasion d’éliminer des aspects longtemps localisés dans le subconscient en les exprimant sous une forme virtuelle sans conséquences... ? N’est-ce pas notre monde, dans lequel nous sommes libérés des contraintes sociales injustes, l’espace où nous pouvons dire ce que réellement nous ressentons ? »

Raisonner ainsi, c’est se situer soi-même dans un univers clos - celui-là même du jeu ou des « communautés » - comme si la société actuelle, la désintégration du système financier et monétaire international, la spéculation sur les produits alimentaires et les matières premières qui l’accompagnent, la banalisation de la pratique de la torture aux Etats-Unis, l’incapacité de l’économie actuelle d’assurer un futur aux jeunes et aux générations à naître, n’existaient pas. Cela revient à nier la réalité, à s’aveugler sur les conséquences d’un comportement autodestructeur.

Que ce comportement passe par les jeux vidéos violents est devenu une évidence après les massacres des lycées de Columbine (Colorado), d’Erfurt, en Allemagne, de Virginia Tech (Virginie) et maintenant du lycée de Jokela, en Finlande. Dans ce dernier cas, qui vient de se produire lorsque j’écris ces lignes, un jeune homme de 18 ans a tué six élèves, une infirmière et son proviseur, blessé plusieurs autres avant de finalement se suicider. Lecteur de Nietzsche, il a laissé un message révélateur de l’état d’esprit de ceux qui sont attachés à ces jeux extrêmes - lui-même pratiquait Counterstrike et jouait sur Battlefield 2 avant de passer à l’acte.

Ecoutons-le : « Nous sommes un cancer sur cette planète et notre nombre doit être réduit. Je suis préparé à combattre et mourir pour ma cause. Moi, comme sélecteur naturel, je vais éliminer tous ceux qui ne me semblent pas aptes, les déchets de la race humaine et les échecs de la sélection naturelle. Ceci est ma guerre, la guerre d’un seul contre l’humanité, les gouvernements et les masses imbéciles de ce monde... L’humanité est surévaluée [il portait cette mention sur son tee-shirt]. Il est enfin temps de redonner priorité à la sélection naturelle et à la survie des plus aptes. »

Le pire est qu’un groupe de soutien au tueur, les « sympathisants du tireur du lycée de Jokela », s’est constitué sur Facebook, avec déjà plus de quarante « amis » : « Nous sympathisons avec Pekka-Eric Auvinen, qui avait 18 ans, parce que ses croyances et ses actes ont été une réaction saine et honnête face aux horreurs de la société moderne ». Ainsi, le passage à l’acte suicidaire après la pratique de jeux vidéo violents se trouve promu sur une « plate-forme de socialisation ». La boucle est bouclée.

Sommes-nous loin de la France ? Non, puisque Romain Dupuy, qui a « buté » deux infirmières, sectionné la tête de l’une d’entre elles pour ensuite l’installer sur un téléviseur du pavillon psychiatrique où elle travaillait, a déclaré devant le tribunal de Pau : « J’avais passé la journée à jouer à des jeux de guerre sur la playstation et à fumer des joints... Je me prenais pour Predator, je ne faisais que jouer à la playstation, j’étais coupé du monde ».

Au temps pour la « socialisation » et la « catharsis ». Cependant, diront encore certains, « vous prenez les cas extrêmes. Vous êtes de mauvaise foi. Vous allez trop loin. »

Pour commencer, je demande à tous ceux-là de passer un moment - si possible bref - sur les jeux les plus violents, les Schmup en anglais (« shoot them up », flinguez-les), qui deviennent dans un français aseptisé « les jeux de tir classique ». Prenez Counterstrike ou le dernier en date, Halo 3, titre dont « le lancement connaît un succès sans précédent » : Microsoft a engrangé 170 millions de dollars aux Etats-Unis 24 heures seulement après sa sortie. Dans ce jeu, le joueur incarne « masterchief » (le chef suprême), un soldat humain surpuissant qui doit éliminer le plus possible d’aliens (M. Le Pen traduirait par allogènes, M. Hortefeux trouverait un terme plus subtil), avec une quantité invraisemblable d’armes et de véhicules supersoniques. Le directeur marketing du distributeur spécialisé Micromania commente : « Il y a des complots, des manipulations génétiques, les bons d’un côté et les méchants de l’autre, c’est du pur Hollywood. » « Images en haute définition, réalisme et souci du détail, on a vraiment l’impression d’y être. » Ces jeux violents prolifèrent : ceux auxquels vous pouvez vous identifier à un terroriste aux abois, ou à un conducteur de véhicules qui tue systématiquement les passants et marque des points à chaque meurtre. L’imagination morbide des concepteurs n’a pas de limites. Clive Thompson, dans Wired, décrit ainsi l’esprit du joueur : « Je pensais difficile d’imaginer l’état mental d’un terroriste, jusqu’à ce que je joue sur Halo 3 online... J’y ai appris le goût de tuer des ennemis supérieurs en nombre en les attaquant sans craindre leurs balles pour finalement leur jeter une grenade avant de mourir, comme si j’agissais par-delà ma tombe. Ce n’est pas juste sacrifier sa vie pour tuer quelqu’un d’autre. C’est que j’aime exploiter la psychologie d’une guerre asymétrique. (sic) »

Certains, comme tel ou tel télévangéliste ou autre prêcheur, vont même jusqu’à inclure une pincée de religion dans le jeu. Ils espèrent pouvoir recruter des « âmes égarées » par l’intermédiaire d’Halo (New-York Times, version du Monde du 13 décembre, « les jeux violents attirent les jeunes vers un message d’amour », par Matt Richtel).

Il y a aussi les jeux d’aventure par lesquels vous entrez dans un univers virtuel, et qui sont prévus pour que vous soyez immergés pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois dans ce « monde » - un vrai « trip » qui, pour être plus « vécu », s’accompagne souvent chez le « voyageur » d’une consommation de haschich.

D’autres jeux encore, « des petites douceurs en ligne », selon Libération, visent à provoquer « une addiction » : Splash Back, Desktop Tower Defense ou Endless Zombie Rampage, dans lequel il s’agit de « retapisser le sol de cervelles mortes vivantes ».

Dans un cas - les jeux les plus violents - il s’agit d’une mise en scène du suicide physique. Dans l’autre, celui du « trip », c’est un lent détachement du réel - un suicide mental. Dans tous les cas, le pratiquant s’isole dans une rage auto-destructrice, convaincu d’être de plus en plus lui-même au fur et à mesure qu’il s’éloigne de la réalité.

Comme l’ont indiqué plusieurs responsables américains, et en particulier le lieutenant-colonel David Grossman, chargé de former les forces spéciales américaines et les agents du FBI (un connaisseur du sujet), ces jeux vidéo, en particulier les plus violents, sont un sous-produit de l’entraînement militaire et paramilitaire (interview du 24 mai dans Executive Intelligence Review). « Nous faisons de l’acte de tuer un réflexe conditionné, stimulus-réponse. C’est une désinhibition (...) A l’heure de vérité, le stimulus s’impose et les agents tirent sans pensée consciente. »

Sous entraînement contrôlé, des limites sont mises (ou devraient l’être) à l’acte de tirer pour tuer. Dans les jeux vidéo, il n’y a pas de présence humaine et aucune limite n’existe. L’environnement de violence et d’images de la sous-culture abolit la différence entre virtuel et réel, et facilite le passage à l’acte. Ainsi, un tueur de 14 ans à Paduka (Kentucky) a tiré huit fois et est parvenu à toucher huit jeunes avec un pistolet calibre .22 (5 tirs à la tête, 3 au torse ; 3 tirs mortels) aussi bien que le plus qualifié des « professionnels ». Le nouveau facteur, nous dit Grossman, n’est pas que les armes soient disponibles, ce sont les jeux vidéo et les simulateurs de meurtre sur cible à apparence humaine. Aux meurtres de masse dans les lycées correspond ainsi les meurtres de masse des mercenaires de Blackwater ou de soldats « désinhibés » qui, en Irak, tirent sans hésiter sur des civils qui pourraient constituer une menace. Ces mercenaires et soldats sont le produit des mêmes jeux vidéo que ceux pratiqués par les jeunes enfants. La cause des meurtres est la même, elle est politique, elle découle d’une conception dans laquelle l’homme est assimilé à un animal dangereux, qu’il faut au besoin éliminer pour « assainir l’environnement ». Cela a un nom dans l’histoire, et l’histoire aujourd’hui, dans la désintégration financière et la dislocation sociale, se répète si nous n’intervenons pas pour en changer le cours.

Ah ! Mais, direz-vous, les plates-formes de socialisation, comme MySpace ou Facebook, c’est autre chose. Là, on propose des « outils logiciels en ligne », gratuits et permettant aux inscrits de créer leur « profil » et d’établir ainsi des « liens » avec d’autres internautes (par email, en partageant des photos, en se regroupant par goûts ou croyances).

Des « communautés » se constituent ainsi autour de centres d’intérêt. MySpace et Facebook hébergent les plus importantes. La première fédérerait 200 millions d’adeptes par mois ! Il s’agit donc d’un phénomène social « global » sans précédent : à la mondialisation financière correspond la « mondialisation sociale ».

Notons-le tout de suite : les mêmes qui soutiennent les jeux vidéo violents contrôlent les plates-formes de socialisation. Ainsi, Microsoft a acheté 1,6 % du capital de Facebook créé par Mark Zuckerber, un étudiant de Harvard, en 2004. La somme versée, 240 millions de dollars, conduit à évaluer Facebook à... 15 milliards de dollars ! Quant à MySpace, il est actuellement contrôlé par le milliardaire Rupert Murdoch, qui a financé Tony Blair et soutient actuellement aux Etats-Unis la campagne présidentielle du républicain Rudolph Giuliani, qui a appliqué à la police new-yorkaise les techniques des jeux vidéo violents et appelle à un bombardement sans scrupules et immédiat de l’Iran. MySpace vient de s’allier à Google, le premier moteur de recherche mondial, et aux éditeurs de logiciels Oracle et Salesforce.com, les « challengers » de Microsoft.

Il s’est donc constitué un empire à deux têtes d’internet, avec pour but de mettre toutes les images sur un même circuit. Ainsi, si la télévision était allumée pendant 16 heures par semaine il y a 25 ans, aujourd’hui on arrive à 34 heures pour tous les médias audiovisuels sur écran, et l’on pense arriver à 70 heures dans 5 à 10 ans, comme le montre une étude australienne.

Les « plates-formes de socialisation »

Que fait-on sur ces « plates-formes de socialisation » ainsi contrôlées ? On se branche sur des « amis » (friends). Friends, friends, friends, on se lance dans une quête anxieuse pour trouver la « bonne communauté d’amis à laquelle appartenir. Vous donnez votre nom, votre adresse, vos photographies (qui peuvent être retouchées et améliorées), votre date de naissance et vous faites part de vos opinions politiques, de vos croyances religieuses, de vos diplômes (Facebook s’adonne au « haut de gamme »), de vos « jobs », de votre statut relationnel (relationship status) : « célibataire ? » « engagé ? » « poursuivant une relation ? » « marié » ou bien « c’est plus compliqué ? » Vous voilà classé, étiqueté, et vous allez vous faire des amis, qui vous attendent partout, qui vous veulent tous du bien. Si vous voulez aller plus loin dans le virtuel, prenez un avatar dans Second Life et opérez dans un univers parallèle, avec une monnaie parallèle - le linden - et de vrais-faux avatars d’amis.

Le premier intérêt est de vous classer - jusqu’à vos préférences sexuelles - pour être le gibier des publicitaires. On arrive ainsi à une « finesse de ciblage » d’autant plus parfaite qu’elle est le produit des ciblés eux-mêmes. Ri-Pierce Grove, analyste de Datamonitor, explique pourquoi les géants du web s’intéressent tant aux communautés virtuelles : « Avec les liens sponsorisés de Google (mots-clés actuellement vendus aux annonceurs pour que leurs sites soient mis en valeur quand l’internaute lambda fait une recherche), les publicités vues par les internautes sont basées sur ce à quoi ils pensent. Avec les réseaux de socialisation, ils verront des réclames basées sur ce qu’ils sont. »

Ainsi, les plates-formes de socialisation sont un véritable « parc zoologique » pour publicitaires. Mais il y a pire. Marck Zuckerberg (le créateur de Facebook) a, selon Amaury du Duchet, du cabinet de conseil Faber Novel, « pour lubie de traduire le réseau de chaque individu par un social graph, une sorte de représentation matérielle, informatique, de tous ses liens sociaux, de toutes ses connexions avec d’autres individus ». Une sorte de super Big Brother, basé sur la servitude volontaire ! Votre petit moi narcissique, réduit à la solitude dans une société de services sans horizon collectif, est ainsi contrôlé par le bas, tandis que toute l’information disponible sur votre vie privée se trouve collectée par le « réseau ». Vous vous êtes détruits en tant qu’être humains, vous vous êtes jet&eacutes; en pâture, vous êtes devenus la chair à canon du système avec l’illusion de l’avoir fait en toute liberté. Vous êtes un pion exo-dirigé au sein d’une foule solitaire virtuelle, un « petit monde » bien au-delà de ce contre quoi le sociologue américain David Riesman avait mis en garde au milieu du XXe siècle.

Car ce qui est en jeu n’est pas nouveau. La tentative de mettre sous contrôle les êtres humains, en les réduisant à leurs émotions élémentaires et à des connexions, est aussi ancienne que le poète allemand Friedrich Schiller la décrit dans Le visionnaire ou Cervantes dans Le rétable des merveilles. Ce qui rend aujourd’hui la chose bien plus menaçante, c’est d’une part la mondialisation et d’autre part les moyens informatiques sur écran. La destruction de l’attention, de la concentration de l’esprit et du temps d’introspection est entreprise à une échelle de masse par les psychotechnologies, comme le dénonce Bernard Stiegler. Très bientôt, les téléphones portables deviendront, avec les iPod, des compagnons dont on ne pourra plus se débarrasser, auxquels une nouvelle génération aura été progressivement adaptée. Déjà, le Guardian du 5 novembre rapporte que l’Institut Mori, en Grande-Bretagne, a établi que 65 % des jeunes Anglais entre 16 et 18 ans sont « accros » aux communautés virtuelles, et 90 % au portable. Mettez les deux ensemble, et vous avez un camp de concentration mental sans larmes.

J’entends déjà, une fois de plus, les « vous allez trop loin ! On est libre, après tout. On est en démocratie ».

Eh bien, c’est ici que nous devons aller encore un cran plus loin et examiner la nature même du cyberespace.

Là, il n’y a pas de place pour la véritable création, pour la découverte de principes physiques ou la formulation d’hypothèses. En effet, vous êtes « classé » dans un système fixe, avec un ensemble d’axiomes fixes, où tout ce que vous faites prend place dans un système logico-déductif mécanique ou statique. Norbert Wiener, le père de la cybernétique, envisage des « machines intelligentes » ou Von Neumann une « intelligence artificielle ». Mais ces machines ou ces « intelligences » se heurtent à l’incapacité d’échapper aux limites dans lesquelles elles ont été conçues.

Les êtres humains qui raisonnent du point de vue de ce système n’ont aucune idée de comment passer à un autre ordre de choses, à un autre univers physique. C’est là qu’est tout le problème des universités et des économies actuelles, dans la manière de ne pas penser : les plus « intelligents » et les plus « formés », qui ont répondu à ce qui est exigé par les diplômes, administrent, au mieux, un monde fini ou, au pire, le détruisent par des manipulations financières ou des montages hyper-spéculatifs conçus avec des algorithmes. Non seulement ils en épuisent les ressources, mais ils nient le monde de la production à travers le prisme d’internet. A la limite, nous avons des économies sans production, l’entreprise sans usines de Serge Tchuruk, comme aux Etats-Unis ou en Europe occidentale, des économies ou 80 % des gens travaillent dans les services et où la production se trouve sous-traitée aux pays à bas salaires, dans lesquels la main-d’œuvre n’est pas formée à la découverte d’idées, mais à la réplication de tâches auparavant accomplies ailleurs.

C’est ici que l’univers des médias sur écran rencontre celui de l’ingénierie sociale, celui des manipulations de masse conçues par un Kurt Lewin, protecteur et professeur de George Shultz, qui suivit aussi les cours de Milton Friedman à Chicago. Ainsi Shultz, l’homme qui forma le gouvernement Bush (les fameux « Vulcains »), qui finança la chute d’Allende en 1973 et organisa l’élection de Schwarzenegger en Californie, se trouve directement impliqué dans ce monde informatique, médiatique et financier de « technologies créatives ». C’est là que se trouve le centre du nouveau fascisme, fondé sur la destruction, voulue et organisée, de la créativité humaine. Des individus dépolitisés et désocialisés seront ainsi conduits dans un monde sans avenir, comme les moutons de Panurge. Les tartines pseudo-philosophiques sur « la fin de l’histoire » découlent de cette manière d’abaisser l’homme, car l’histoire est en effet une suite de découvertes de principes en science, en art et en politique, qui ne peuvent être faites dans un monde virtualisé et désocialisé. Si l’on veut voir les choses plus crûment, on peut dire qu’il s’agit d’un processus de masturbation de masse, dans lequel le vice solitaire devient socialement suicidaire.

« Fascisme » signifie ici le contrôle mental et policier d’un univers incapable de se reproduire lui-même, dans lequel la capacité d’agir socialement a été presque totalement détruite. Le premier pas vers le gouffre est la reproduction de la petitesse personnelle, le marketing de son ego : l’on voit ainsi MM. Delanoë et Bayrou, Mmes Anne Hidalgo, Dominique Voynet et Valérie Pécresse branchées sur Facebook, côté Cour. Côté jardin, les rejetons des familles Sellière, Bouygues, Fillon, Panafieu et autres Bolloré exhibent leurs photos de soirées éméchées et de vacances en tenue plus ou moins petite. « On a de belles vies, de belles fringues, de belles fêtes, de jolies gueules, alors on les montre, puisque c’est beau à regarder », dit Florence, 23 ans. Pour ceux-là, c’est le suicide intellectuel dans un corps cultivé à défaut d’idées.

Un cran plus loin, les BD, les mangas et la science-fiction jouent un rôle fondamental dans la « déréalisation » et la promotion d’un monde dominé par la « volonté de puissance » et la loi du plus fort. Predator, Robocop, Metroïd et Terminator occupent le terrain, dans un futur noir mais absorbable car traité en dérision. Qu’opposer à cet univers ? Là est la vraie question. Dénoncer ce contrôle social, ou le limiter, ne suffit pas. Certes, il faudrait exiger que la loi norvégienne ou québécoise, qui interdit le démarchage publicitaire des mineurs, soit appliquée partout. Certes, il faudrait limiter l’accès aux jeux vidéo violents - ou, mieux, les interdire - et à internet. On dispose aujourd’hui, si on voulait les mettre en œuvre, de filtres software qui permettent de le faire. Cependant, la question est politique. Les jeunes ont été volés de leur sens de l’histoire, et il faut le leur rendre en leur faisant revivre les grandes découvertes qui portent en elles un changement de système. Il faut leur redonner l’assurance qu’une intervention humaine peut changer les choses pour le mieux et alors, le meilleur les fera renoncer d’eux-mêmes à la pathologie du pire.

Quelles idées sont nécessaires pour permettre que notre pays ait un futur ? Comment les partager ? Les faire renaître et les partager sont une seule et même chose, et c’est ce qu’a entrepris notre mouvement de jeunes. Notre site internet vise à briser la cage, en instaurant à travers le média lui-même un dialogue international sur la manière de procéder pour combattre l’injustice, pour sortir vivant et pensant de « son petit monde ». Car le vrai bonheur humain est de découvrir des principes universels, les partager et organiser toute la société pour qu’elle encourage à le faire. Là est le vrai leadership politique, celui qui inscrit l’idéal dans le réel, contre la prison destructrice du virtuel, contre l’habitude malsaine d’une quête de sensations sans objet et donc destructrice de l’autre et de soi-même.

http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article.php3?id_article=3496
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bloup

  • Vicomte des Abysses
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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « Réponse #1 le: décembre 05, 2007, 23:34:43 pm »
Je trouve qu'il a en partie raison à propos de Facebook et ses potes même si c'est dramatisé à l'extrême. Mais alors il part vraiment dans une fixation sur les jeux vidéos ça en devient caricatural. Et c'est pas en sortant ses effets de style du genre "je vous vois venir gueuler" que ça va arrondir les bords.
{rien}

Sigmund Stella Artois

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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « Réponse #2 le: décembre 05, 2007, 23:36:50 pm »
Der Hirsch hat ein neues Geweih aufgesetzt

Groszabo

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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « Réponse #3 le: décembre 05, 2007, 23:44:18 pm »
???

D-phaz

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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « Réponse #4 le: décembre 05, 2007, 23:47:13 pm »
Citation de: "Sigmund Stella Artois"
T-Vass, du n'es gu'un cros gobieur !!! smiley19 :smiley29: smiley12

https://www.cannibalcaniche.com/forum/viewtopic.php?t=6323&start=345 smiley20


Veuillez m'excuser Sigmund, je l'avais pas vu, voyez vous je suis en rupture de stock pour mes lingettes à lunettes, vraiment navré...  smiley10

Pour le reste son analyse est certes pas "up to date" mais je trouve qu'il aborde la problématique de fond de la virtualisation de la life, nan déplaisent aux amateurs équlibrés de video games...

J'ai personnelement l'impression que si je m'inscrivais sous meetic je chercherais une comparse comme je cherche un boulot et ça me gêne...
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D-phaz

  • Vicomte des Abysses
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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « Réponse #5 le: décembre 05, 2007, 23:50:34 pm »
Citation de: "Groszabo"
???


Heu depuis quand s'interroger sur ce qu'on fait est un crime, j'utilise encore ma voiture de temps en temps et pourtant je sais ce que Total fait en Afrique et ailleur, sans parler de mon proc Intel qui est un pur produit du militaire. Vous me direz c'est superflu mais bon l'essentiel il est où de nos jours?
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vendredi

  • Invincible Doner Kebab
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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « Réponse #6 le: décembre 06, 2007, 11:48:06 am »
moi je trouve son analyse assez bidon, genre il y connait pas grand chose aux jeux vidéos et je crois encore une fois que le problème est pas dans ces jeux ou outils mais plus dans les gens et leur culture en carton.
pourquoi certain passent à coté de tout ça, choisissent d'autres chemins.
je suis un pur enfant de la télé et du jeu vidéo et j'ai quand même su garder une certaine capacité de discernement, je me suis pas encore mis à faire de la tecktonik...tant que certain continueront à manger de la merde, d'autres continueront à la produire.
je trouve qu'à la rigueur ces systèmes de socialisation sont plsu des stygmates, des témoins, mais ça reste qu'un support ya quand même des gens qui font des choix derrière.
par contre la surveillance par le facebook c'est assez impressionnant.
et personne se méfie c'est tellement rigolo.
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D-phaz

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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « Réponse #7 le: décembre 06, 2007, 11:55:47 am »
Citation de: "V3NDR3D1"
moi je trouve son analyse assez bidon, genre il y connait pas grand chose aux jeux vidéos et je crois encore une fois que le problème est pas dans ces jeux ou outils mais plus dans les gens et leur culture en carton.
pourquoi certain passent à coté de tout ça, choisissent d'autres chemins.
je suis un pur enfant de la télé et du jeu vidéo et j'ai quand même su garder une certaine capacité de discernement, je me suis pas encore mis à faire de la tecktonik...tant que certain continueront à manger de la merde, d'autres continueront à la produire.
je trouve qu'à la rigueur ces systèmes de socialisation sont plsu des stygmates, des témoins, mais ça reste qu'un support ya quand même des gens qui font des choix derrière.
par contre la surveillance par le facebook c'est assez impressionnant.
et personne se méfie c'est tellement rigolo.


Hum pour facebook, voila, tout bon recruteur fait une recherche google sur ton nom, si les photos de ta dernière fiesta sorte ben tant pis pour ta gueule, le seul truc c'est que peux de gens le savent...

Pour les jeux vidéos, personne me vendra que le fondement idéologique d'un GTA est sain, et pour être franc ça arrange beaucoup de monde que les jeunes se défoulent stérilement dans le virtuel plutôt que d'essayer de construire quelque chose de concret dans le réel, genre engagement politique dans virtual riot simulator 3...
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cindy cenobyte

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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « Réponse #8 le: décembre 06, 2007, 12:10:07 pm »
Tout ceci est fort inquiètant vu le nombre de jeux video vendus chaque jour il y à fort à parier que sous peu il y aura plus de mass murderer en puissance que de victimes potentielles sur le globe.
Quant à moi ça ne va plus très bien car à force de jouer je ne suis plus très sûr de discerner ce qui est réel de ce qui ne l' est pas (je dois avouer être poly-toxicomane et me drogue regulièrement de mangas et de romans de SF) et d' ailleurs ce ne serait pas une mauvaise idée d' aller becher dans le jardin voir si je n' aurais pas enterré deux ou trois de mes contemporains suite à une crise de furie meurtrière immédiatement suivie d' un accés d' amnésie.
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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « Réponse #9 le: décembre 06, 2007, 12:12:58 pm »
ouais mais le fondement idéologique du breakcore, de l'indus, du hardcore... il est sain?
pourquoi les vj qui accompagnent ces musiques prennent un plaisir fou à mettre en boucle une scène d'éviscèration?
moi ces histoires de catharsis, je sais pas trop... je le ressens pas comme ça.
je trouve que le délire de gta, c'est juste pousser le mauvais film à fond, le film flic gangster américain à la con! sans se soucier de sérieux et d'un scénario correct, quand tu vois les premiers gta (ceux en 2D) tu vois bien que l'objectif était le fun après je pense que depuis les premiers qui étaient fun et artisanal l'équipe de développeur a du bien changer et les objectifs commerciaux aussi.
par contre j'en dirais pas tant des jeux qui sont dans un cadre militaire genre "ghost recon-spec-ops-tomclancyniania-où sont mes lunettes infrarouges ya un bougnoule suspect à coté de la camionnette", là c'est clair que ça titille l'amoureux des flingues et de la guerre qui sommeille en chaque garçon...

mais c'est clair qu'avec facebook doit yavoir un paquet de gens qui se grillent auprès de leurs collègues, parents, futurs patrons...
mais les gens aiment tant ça... déballer leur vie privée, légèrement enjolivé histoire de dire que toi aussi t'as une vie de star.
après je dis ça mais je consomme aussi un peu ce genre de déballage, c'est vrai que des fois ça m'amuse de retrouver une photo d'un pote bourré sur le net... mais bon je me méfie de l'influence que peut avoir ce genre de déballage. quand tu regardes la façon dont les gens s'éxposent eux même c'est finalement pire que  des torchons people... tu traines sur fotolog tu vois tous ces gens avec une surenchère de connerie, c'est à qui fera la plus grosse, la plus fun... et à l'arrivée je pense que ça a  une très mauvaise influence sur les plus jeunes comme la télé mais pas dans le même sens.
la décadence est à la mode, elle est cool, elle fait même vendre...
je crois que je vais tenter de devenir un esprit sain dans un corps sain, trouver un vrai travail où j'aide les jeunes qui jouent au jeu vidéo et ont un myspace... prier dieu pour un avenir meilleur...
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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « Réponse #10 le: décembre 06, 2007, 12:23:25 pm »
Citation de: "cindy cenobyte"
Tout ceci est fort inquiètant vu le nombre de jeux video vendus chaque jour il y à fort à parier que sous peu il y aura plus de mass murderer en puissance que de victimes potentielles sur le globe.
Quant à moi ça ne va plus très bien car à force de jouer je ne suis plus très sûr de discerner ce qui est réel de ce qui ne l' est pas (je dois avouer être poly-toxicomane et me drogue regulièrement de mangas et de romans de SF) et d' ailleurs ce ne serait pas une mauvaise idée d' aller becher dans le jardin voir si je n' aurais pas enterré deux ou trois de mes contemporains suite à une crise de furie meurtrière immédiatement suivie d' un accés d' amnésie.
 smiley9


Je vais être franc, j'ai été un très gros joueur, je crache pas sur les jeux, simplement c'est devenu une industrie de masse et aujourdhui d'une part le réalisme est de mise et le sentationalisme afficché de certains jeux comme GTA me file la gerbe, comme tony Hawk et consort si tu veux pêter du flip to crooked prend ta board en vrai et va t'arracher sur un curb, idem pour l'anarchie mais les joueurs risquent de se rendre compte qu'en réalité c'est un peu plus dure d'ou l'avantage de la fuite dans le virtuel ...

D'autre part comme c'est souligné dans l'article ya une par de conditionnement vu que ces jeux étaient destinés à ça à la base et voila un exemple:

"Date: 1st June, 2007

Location: Haileah, Florida

Crime: Burglary

Details: Boy defends PlayStation 3 with samurai sword

Okay, we are not playing Soul Calibur 4 with this guy. Teenage Damian Hernandez and his sister were in the house alone when a knock on the door turned into the wrenching open of said wood-based portal. Clearly, this wasn’t the postman, unless he was really excited about delivering mail that day.

Damian slept as his sister hid from the non-too-subtle would-be burglars by sheltering in her wardrobe, but was eventually awoken as they ransacked the house, finding and taking his PS3. Clearly realising, as any of us would, that the two burglars had now massively over-stepped the mark, he took hold of the katana hanging in his room, Metal Geared his way into a doorway and waited for the on-coming criminal. He then lunged out from the shadows and stabbed the swine in the chest for massive damage and a bagful of EXP.

The stunned burglar ran out of the house and along the street, where he was eventually found hiding behind a palm tree by police. Presumably the large pool of blood gave him away."

Ouais le fondement du son est sain même cathartique car tu vas en soirée, tu causes avec des gens bref tu échanges, t'es pas en train de fragger je ne sais quoi seul face à ton pc, Dredi, tu vas quand même pas me dire que WoW aide à se socialiser?
« Et sans doute notre temps... préfère l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité, l’apparence à l’être.... »

cindy cenobyte

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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « Réponse #11 le: décembre 06, 2007, 12:42:48 pm »
Citation de: "D-phaz"


Je vais être franc, j'ai été un très gros joueur, je crache pas sur les jeux, simplement c'est devenu une industrie de masse et aujourdhui d'une part le réalisme est de mise et le sentationalisme afficché de certains jeux comme GTA me file la gerbe, comme tony Hawk et consort si tu veux pêter du flip to crooked prend ta board en vrai et va t'arracher sur un curb, idem pour l'anarchie mais les joueurs risquent de se rendre compte qu'en réalité c'est un peu plus dure d'ou l'avantage de la fuite dans le virtuel ...


Je regrette bien aussi ce côté "jeux de guéguerre realiste" en marche dans l' industrie depuis les annés 90 et pour le côté mauvais film je pense plus à Postal II qu' à GTA (qui est un sacré jeu de beauf à mon sens, grosses bagnoles, aucune autre interactivité avec les personnages que de leur coller une balle dans le front, cela dit j' ai trouvé le côté "simulateur de vie" plutôt reussi mais tellement orienté : / )

Mais excusez moi il faut maintenant que je parachève quelques menus travaux de jardinage.

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vendredi

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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « Réponse #12 le: décembre 06, 2007, 12:43:46 pm »
non je dis pas ça.
je demandais juste où était le fondement sain dans des pratiques ou cultures où la violence prédomine...
tu vas pas me dire que le breakcore avec son imagerie crade et guerrière inspire la joie de vivre et la paix de l'esprit, je me demande juste d'où vient cette quête de violence.
cela dit oui on socialise plus qu'un joueur de wow.
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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « Réponse #13 le: décembre 06, 2007, 12:47:12 pm »
"tu vas quand même pas me dire que WoW aide à se socialiser?"
Je suis d'accord avec Vendredi, tout le monde n'est pas possédé au plus au point, une bonne partie des gens savent faire la part des choses.Enfin j'espère (que c'est pas un complot qui vise à controler les joueurs via un super serveur qui les rendra serviable au possible en temps voulu...)
Et je rejoins D-phaz sur le point sociabilité.Ceux qui se mettent à fond dans ces jeux prennent vite de sale habitudes et c'est le méga laisser aller(WoW, une fois chez un pote son colloc ne se déplacait qu'avec sa chaise de bureau roulante entre son pc et la table de la cuisine, il nous parlait en regardant l'écran tout en fumant de majestueux splifff.Enfin c'est mal expliqué mais en gros il était là et pas là et c'est bizarre mais je rigolais...)
Voilà super tous sur assassin's creed ( je rejoue à sonic car j'ai trouvé une megadrive dans les poubelles...)

D-phaz

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MySpace, Facebook : Un camp de concentration mental sans lar « Réponse #14 le: décembre 06, 2007, 12:49:12 pm »
Citation de: "V3NDR3D1"
non je dis pas ça.
je demandais juste où était le fondement sain dans des pratiques ou cultures où la violence prédomine...
tu vas pas me dire que le breakcore avec son imagerie crade et guerrière inspire la joie de vivre et la paix de l'esprit, je me demande juste d'où vient cette quête de violence.
cela dit oui on socialise plus qu'un joueur de wow.


Ce qui gène, c'est pas l'image/idéologie mais l'immersion volontaire dans un environnement virtuel ultra proche du réalisme, et ouais genre chasser le basané terroriste ou braquer des caisses dans la rue pour écraser le plus de piétons possibles...

La violence est la tout le temps, suffit de regarder les infos, pas besion d'aller en soirée break core, je suis assez d'accord avec la dernière phrase sur " l’habitude malsaine d’une quête de sensations sans objet et donc destructrice de l’autre et de soi-même. '
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