Les Barissiens ont eu jaud hier zoir à la Peauchoire vaze aux Fentéens...
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FOOTBALL/
LE POIRE-SUR-VIE (CFA 2) - PSG (L 1) 1-3.
Le PSG a pris son temps
Ternes et sans ressort, les Parisiens se sont réveillés après le repos mais ont dû patienter le dernier quart d'heure pour prendre la mesure des amateurs du Poiré.
MICKAËL Landreau pique un sprint vers le bus parisien dont le moteur tourne sur le parking de la Beaujoire. Accaparé par ses anciens fans du FC Nantes, le gardien parisien a failli louper l'heure du départ. Tout aussi sollicité, Sylvain Armand s'est organisé autrement. Il a mis à profit la journée de repos accordée par le club aujourd'hui pour rester en Loire-Atlantique. Il pourra donc aller encourager Carquefou cet après-midi contre Nancy. Mais tout ce bon temps n'aurait sans doute pas été possible si la très méritante équipe du Poiré-sur-Vie n'avait pas craqué en fin de match hier et permis à Paris d'obtenir son billet pour les huitièmes de finale. « On a coutume de dire que c'est la qualification qu'il faut retenir et je ne vais pas me priver de le faire... » lance sans fausse modestie Paul Le Guen.
Le résumé de cette rencontre marquée par l'incroyable soutien des 28 000 supporters vendéens aux amateurs du Poiré est assez simple : une première mi-temps affligeante du PSG, une ouverture du score inédite de Mendy (1-0, 52e), une égalisation immédiate de Pallier (1-1, 54e), et enfin un doublé opportuniste de Diané (74e, 77e). « On a su rectifier mais on ne va pas faire les malins », résume Le Guen très remonté contre certains joueurs, notamment Luyindula, avant la pause ce qui l'a amené à hausser le ton dans le vestiaire.
Le Guen : « Je n'étais pas très rassuré »
« J'avais un peu l'impression que les gars considéraient que de toute façon ça allait venir, explique-t-il. On n'a pas fait preuve tout le temps de la concentration nécessaire. Globalement on n'a pas fait un bon match. Quand ils ont égalisé et que l'ambiance leur était favorable, je n'étais pas très rassuré car on n'affichait pas une maîtrise suffisante. Il va falloir très vite retrouver un niveau supérieur pour continuer à faire une bonne série. » Si Paris veut s'éviter des soucis dans les prochaines semaines, il faudra que Ceara, Clément, Rothen ou Luyindula affichent vite de meilleures dispositions. Sans accabler personne, Alain Cayzac, lucide, glisse simplement : « On retiendra la qualification plus qu'une magnifique prestation du PSG... » Aux côtés de Philippe De Villiers imaginant déjà la formation vendéenne créer l'exploit, le président parisien a tremblé. « Je serais arrogant de dire que je n'ai pas douté, admet-il. Mais j'ai toujours pensé que la différence se ferait en fin de partie sur une erreur individuelle comme c'est souvent le cas en Coupe de France. » Une glissade du défenseur central Zakari devant Diané a validé sa prédiction. « Nous sommes sur une bonne dynamique mais ce match-là montre qu'il faut faire attention, même si rien n'est comparable », ajoute-t-il.
Pour recevoir Le Mans et aller à Marseille pour le compte du championnat, le PSG alignera d'ailleurs peut-être son nouveau milieu droit Souza ce qui reléguera sur le banc Bernard Mendy pourtant buteur hier. « De toute façon, mon poste c'est latéral droit, coupe le défenseur. C'est là que j'ai découvert l'équipe de France. Après, si je peux dépanner je le fais, comme Makelele à Chelsea ! »
David Opoczynski
Le Parisien , dimanche 03 février 2008[/size]