Peut-être que le problème vient de l'adjectif "vrai"...
A manipuler avec prudence, les critères de vérité...
Ce que Squally et Cindy disent, c'est qu'il y a des critères de professionalisme dans ce milieu qui ne se résument pas à une compétence de réalisation d'images sur photoshop, mais impliquent une bonne connaissance de la chaîne graphique. C'est indépendant de la qualité du graphiste, de son talent ou de ses goûts. C'est cependant ce qui fera la différence entre un débutant et un pro, ou entre un pro sans taf et un pro qui sera embauché régulièrement. Le web donne l'impression que tout le monde pourrait faire de l'image, avec un peu de bidouille : c'est ça qui est faux. On peut faire de la bidouille facilement, certes,, mais juste sur le web, pas avec les exigences des milieux professionnels. C'est comme pour la photo, qui est un domaine où j'ai été "pro", à savoir que j'en ai vécu avec des contrats réguliers avec la pub. J'étais pas forcément génial, mais j'avais la formation pour pouvoir discuter avec un directeur artistique de magazine, pour comprendre ce qui se passe entre ma prise de vue et l'impression, pour dire à un labo de développement d'éclaircir d'un point mon plan film, pour vérifier une couleur avec un pantonnier, pour livrer mes photos à l'heure, etc. Même chose pour un graphiste.
+A+