Auteur Sujet: Cybercity 2034  (Lu 1448 fois)

Larm

  • Yog-Sothoth Mucus
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Cybercity 2034 « le: février 06, 2006, 13:16:23 pm »
A tous les amoureux du jeu de rôle "papier".
A tous les amoureux des univers post-apocalyptiques.
A tous ceux qui se font chier au boulot et qui n'ont que ça à foutre (comme moi  smiley6  smiley5 ).
A tous ceux qui veulent mettre leur plume et leur imagination au service d'un univers tout à fait imaginaire.

Ce lien est pour vous.

www.cybercity2034.com

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Y a des personnages vraiment malsains qui te foutent une ambiance bien glauquasse... hmmm
La patience est aussi une vertue nécessaire pour ce jeu qui ne nécessite aucune installation car les réponses de votre interlocuteurs dépendent de sa présence en ligne ou non (un peu le principe des forums mais avec un système de jeu tout de même).

J'y suis depuis bientôt 1 semaine, il s'est pas passé énormément de choses mais j'ai bien kiffé pour l'instant et j'ai de grands projets hin hin hin  smiley12

Le texte de la page d'accueil :
Citer
CyberCity, 2 ans après l'annonce de 2034...

J'en avais entendu parler par une espèce de prêcheur que j'avais d'abord pris pour un illuminé. Puis, il y a de ça trois mois, dans le désert irradié, j'étais tombé sur ce tract jauni, aux coins racornis, trouvé dans le portefeuille d'un cadavre encore frais. Merde, ils avaient donc raison ? cet endroit existait ?

En gros le tract disait de se rendre à Cybercity, une ville dôme. Paraît que c'était un petit paradis de la survie. De toute façon, j'avais plus le choix. J'avais entrepris le voyage. C'était ça ou une mort certaine, car l'abri dans lequel j'avais survécu était devenu insalubre. Plus d'eau. Plus de nourriture. J'avais bouffé tout le pâté pour chien. Après avoir mangé le chien. Je suis donc parti.

En route je suis tombé sur une caravane qui faisait le voyage. Ils avaient aussi trouvé un tract : tombé d'un avion qu'ils ont dit. Je me suis joint à eux. On est parti et on a traversé le désert. On perdait pas mal d'hommes, de femmes, emportés par des quintes de toux. Saleté de pollution…

Et puis on a été attaqué par des sortes de coyotes enragés. Un vrai carnage. J'ai pu me tirer pendant que les autres se faisaient dévorer par ces bestioles. Après toutes ces galères, enfin, je suis arrivé au dôme. Je peux vous dire un truc, le service d'accueil était carabiné. On m'a réceptionné de façon tout à fait charmante. Après passage par un sas de décontamination, douche à la taularde, à la lance à incendie quoi. Puis saupoudrage à l'insecticide, et pour finir un toubib assez sympa m'a pratiqué une méga injection . Les vaccins, qu'il m'a dit.

J'étais un peu comme un jouet entre leurs mains, mais après avoir passé tout ce temps le plus souvent seul, à survivre comme je pouvais, c'était pas désagréable. Et la soupe était bonne. Au bout de quelques jours, ils m'ont dit que ma quarantaine, qui avait duré beaucoup moins que ça, était finie. Et qu'il fallait que je quitte le centre. J'ai dit non. Vous comprenez quoi, on s'occupait bien de moi. J'avais pris l'habitude d'être chouchouté, alors forcément, je voulais plus partir.

Mais on m'a dit qu'il fallait que je cède ma place aux nouveaux arrivants. Alors j'ai fait un peu de bruit, j'ai cassé la gueule à un gardien, mais ça n'a servi à rien. Du coup ils m'ont forcé à aller dans une file d'attente qui menait à l'intérieur du dôme. J'attendais mon tour, comme tout le monde devant moi.

Ouais… cette ville, c'était peut-être pas le paradis vanté par le prospectus.
J'aurais du me méfier.