Voici un message reçu sur la liste des discothécaires (et que donc Stan a dû recevoir aussi)
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Le téléchargement est sans effets sur les ventes
Le téléchargement
sans effets sur les ventes
Une étude financée par le ministère de la Recherche indique que
l'intensité
du copiage n'a "globalement aucun effet" sur les achats de CD et DVD.
La campagne "pédagogique" du Syndicat National de l'Edition
Phonographique
Des chercheurs de l'Université Paris-XI publient mardi 20 décembre une
étude indiquant que l'intensité du copiage sur les réseaux peer-to-peer
(P2P, permettant l'échange de fichiers entre ordinateurs) n'a
"globalement
aucun effet" sur l'achat de CD et de DVD.
Cette enquête, menée auprès de 4.000 personnes, a été entièrement
financée
par le ministère de la Recherche, sur appel d'offre, ont précisé lors
d'une
conférence de presse ses auteurs, Fabrice Rochelandet, maître de
conférence
à Paris-XI et Fabrice Le Guel, ingénieur de recherche dans la même
université.
Selon l'étude, l'échange de copies, toutes formes confondues (CD ou DVD
gravés et téléchargements de fichiers musicaux ou de films) est "une
pratique très répandue qui concerne pratiquement toutes les catégories
sociales."
Inefficacité des politiques de répression
Le prix trop élevé des supports originaux et la découverte sont les
deux
principaux motifs avancés par ceux qui pratiquent le copiage
(respectivement 95% et 90%).
Si une majorité des internautes (59%) a conscience du risque juridique
encouru, "cette perception n'a aucun effet sur l'intensité de leur
pratique
en la matière", a également souligné Fabrice Rochelandet.
Plus de la moitié (54%) des internautes estiment que le copiage est une
menace pour le revenu des artistes, mais beaucoup moins pour le marché
du
disque et de l'audiovisuel (33%).
Les disques de JeRe sont les plus piratés de France.
Selon l'étude, les internautes attribuent d'ailleurs "une valeur
économique
aux contenus qu'ils échangent": leur "consentement à payer" un droit
pour
"télécharger librement" s'établit en moyenne à 6,66 EUR par mois pour
la
musique, 8,44 EUR pour des films et 12,62 EUR pour les deux.
Au vu de ces résultats, les auteurs estiment que "les politiques de
répression sont inefficaces d'un point de vue économique" et doutent de
l'efficacité de la prévention.