Vidiodrome - 10/11/05 @ Confluences paris XX

[vendredi]

vous avez remarqué sur ce topic ya un message d'erreur quand on poste mais ça poste quand même du coup on poste et on reposte et on se rend compte que ça avait marché...

[vendredi]

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[JeRe]

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[JeRe]

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[Alain Deschodt]

Hein ? Quoi ?  

[Alain Deschodt]

C'est dans vingt minutes !!!      

[Alain Deschodt]

Alors, qui y était, nom d'une pipe en terre glaise ??  

[vendredi]

ben pas moi à mon grand regret... pas eu le temps...

[rko]

moi j'y etais !

moi j'y retounerai  

[kaïzasauce]

finalement non rien...

[Alain Deschodt]

Coucou, je poste le compte-rendu de la double soirée d'hier dont celle-ci.

Deux soirées dans une hier soir :

tout d'abord la soirée Vidiodrome à l'espace Confluences sur le Boulevard Charonne. Bon esprit dans l'ensemble sur cette soirée avec un public chaleureux. Loupant le show des Lettons d'Acoustic Space Lab et de Tzii, on est arrivé sur le clip assez étonnant de Vidioatak sur la musique de HIV+ (un homme entubé sur un lit voit un vaisseau médical de l'espace fondre sur lui très lentement). C'est le duo Boulez République Grand Ensemble qui prend le relai et là encore, malgré des transitions unaninement foireuses, un spectacle plutôt agréable avec des clips mêlant pétroliers saoudiens, grévistes sud-coréens, pompistes Esso des années 50, GI's au Viêtnam et gymnastes en plein air, le tout sur du gros son presque dansant. Aussitôt fini, un duel entre vidéastes a lieu avec Ripit en Monsieur Loyal. Les deux équipes s'affrontent, à savoir d'un côté les Canadiens de FameFame et  de l'autre les Français de VidioAtak. C'est le match retour car au pays des orignals, les locaux l'avaient emporté haut la main 3-0. VidioAtak démarre très fort avec un morceau breakbeat toasté par des poules de Houdan, impressionnant mais la suite est plus traditionnelle. Vu que je sors boire une tasse, j'ai du mal à suivre le reste et je ne sais pas qui a gagné. Quand je reviens, c'est le FrançaisSubjex  qui est aux commandes pour délivrer une drum & bass qui n'est pas sans faire penser aux productions du label Vendôme. Bonne pioche même si ses vidéos sont un petit peu moins percutantes.

Il est temps de filer cependant car à vingt minutes de là, la dernière soirée Parazit a débuté. Ca commence bien par l'interdiction de posséder une bouteille d'eau que nous sommes obligés de laisser à l'entrée. Mon pote est vert (his name : Hulk) mais bon, on ne va pas s'arrêter à ça. Lorsque nous entrâmes, c'était le début du set d'Elektroplasma, nous avions manqué Hegel et la Raison de la musique industrielle se réalisant à travers la prestation scénique . L'un dans l'autre, la musique, point trop industrielle (surtout par rapport à son dernier disque, rien à voir), n'est pas mauvaise mais il y manque un je ne sais quoi, comme si elle était dans un entre-deux à l'instar du public : dansera, dansera pas. C. Fringeli qui suit comprend vite le binz et balance aussitôt de la drum'n'bass bien lourde à fond les ballons ce qui suscite aussitôt la ferveur du public. J'apprends que Somatic n'est pas là ce soir et je regrette du coup que rien ne soit affiché pour le signaler dans la salle.
Une salle chaleureuse comme un cercueil, à la déco noire bien connue et dont les lumières sont une horreur : des rais manipulés ultra rapidement et qui vous balancent des flash dans la gueule à tout bout de champ (à la rigueur, je préfère du stroboscope de temps à autre). Je n'ai jamais aimé cette salle de toute façon, n'était la programmation, les lustres et le bar (l'objet), je ne sais pas ce qu'il y a à en tirer, quel que soit le type de musique (depuis cinq ans, et bien que n'y allant que très peu, je ressens systématiquement la même chose). C'est dommage car c'est le seul endroit sur Paris sur ce créneau intermédiaire entre grosses et petites salles. La bière est aussi chère qu'elle est mauvaise mais c'est vrai que la direction doit s'en fiche puisque les CB chauffent à donf et que le public, très samedi soir, consomme à gogo. Le Nouveau Casino, un ersatz de boîte, voilà l'impression que j'ai eu.
Bon, j'arrête de ronchonner, je me suis tapé une bonne discussion sur l'Afrique avec C-Drik et pour revenir au spectacle, c'est donc Imminent qui monte sur scène pour envoyer une sauce énorme extrêmement bien maîtrisée, la grande classe, ce gars est sciant. Super présence de scène (fait rare chez les habitués du portable). Il est rejoint au bout de trois-quarts d'heure par Kirdec (alias C-Drik) qui déjà prenait son pied sur le côté : une association du tonnerre de Dieu qui court à toute blinde sur un fil sans jamais tomber, hardcore, breakcore, d&b et breaks ambient limite expés, un flot volcanique n'ayant de cesse de s'épandre et de brûler la foule de danseurs qui ne demandent désormais qu'une chose : que cela ne s'arrête point. Imminent s'étant retiré, Kirdec suit en solo avec un set toujours aussi virulent mais un peu plus torturé ce qui n'est pas plus mal au final. Mon t-shirt est trempé de chez trempé, je monte en mezzanine où un paquet de monde comate et j'ai moi-même un coup de fatigue, les visuels plus ou moins abstraits diffusés en fond commençant à boucler (c'est clair qu'après avoir pu contempler le boulot des Vidioatak le même soir, ça fait un peu lège mais c'est là vraiment chipoter, j'ai largement vu pire dans le temps). Je redescends un temps alors que démarre un autre industrielleux, La Peste, beaucoup plus roots celui-là (par moment, ça faisait Sun rinçage, Sun régénérant). Des mecs bourrés s'embrouillent vaguement, les danseurs s'éparpillent, je commence à flancher bien que la musique ne soit pas mauvaise mais ce n'est plus le lieu ni l'heure. Nous décidons de mettre les voiles, direction Châtelet pour pécho le Noctambus, euh, le Noctilien, nouvelle appellation des bus de nuits parisiens qui, quoique plus nombreux, sont encore plus bordéliques pour parvenir à comprendre lequel prendre pour ramener sa carcasse à domicile.

Une double soirée mi-figue mi-raisin, un bon point pour la soirée Vidiodrome et une soirée Parazit qui eut certainement gagné à se dérouler ailleurs (et même si je sais que la critique est facile, etc).

[gorellaume]

ct vachement cool
j'ai beaucoup aimé subjex mais j'aime bien ce qu'il fait en general meme si je ne connaissais pas ce coté non breacker
Joli set de tzii, surtout la video, j'etais encore assez net pour ne pas tout voire en trois exemplaires.
mais qui donc a refilé de l'alcool a tout ces reptiles ????

[rko]

Cool ton report  

Quand je reviens, c'est le Letton Acoustic Space Lab qui est aux commandes pour délivrer une drum & bass

rectification, c'etait subjex.
Acoustic space lab en formation totalement reduite a juste 2 français... ont joué en tout premier juste avant Tzii.

Premiere fois que j'ai vu son nouveau live(tzii). ça m'a mechament fait penser a du takovski (stalker) belle peinture bien penetrante, belles ambiance. Depuis le temps qu'il parle de film qu'il fait et que je n'avais rien vu!  
  Tzii Tzii is top

quand au canadiens ils ont perdu 2 a 1..... donc on va faire la belle d'ici avirl/mai prochain.

Sinon super live de subjex que j'avais jamais entendu...seulement des morceaux.

toujours aussi fan de boulez respublika  

[Alain Deschodt]

Ah ok, merci, je ne connaissais ni l'un ni l'autre, du coup, je me suis basé sur l'ordre de passage ; j'ai eu un doute suite au post de Gorellaume car en effet, il scotchait sévère dessus près de l'enceinte droite  

je vais rectifier mon message du coup

[rko]

et d'ailleurs, merci aux caniches et leurs aboiements de soutien pendant la battle :]