Auteur Sujet: Nouvel Ordre Local  (Lu 13694 fois)

weroz

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Nouvel Ordre Local « le: novembre 20, 2011, 01:56:01 am »
Penser la société sans les idéologies (donc sans les partis), c'est possible
Je le montrerai là, pour celui quinenveut et avec ceux quinenveulent
Ici une forme d'organisation sociale intéressante (sur la fiche d'une source consensuelle)
Il en existe d'autres ...

La Sociocratie

La sociocratie est un mode de prise de décision et de gouvernance qui permet à une organisation, quelle que soit sa taille — d'une famille à un pays —, de se comporter comme un organisme vivant, de s'auto-organiser. Son fondement moderne est issu des théories systémiques. L'objectif premier est de développer la co-responsabilisation des acteurs et de mettre le pouvoir de l'intelligence collective au service du succès de l'organisation.

Histoire

Gerard Endenburg


(1933-) est un ingénieur hollandais en électrotechnique. En 1968, il prend la direction de l'entreprise familiale Endenburg Elektrotechniek en remplacement de son père. En 1970, atterré par les conflits permanents au sein du comité d'entreprise, il décide de stopper le développement économique de l'entreprise pour se consacrer à améliorer son organisation.

La création de la sociocratie par Gerard Endenburg est la confluence de quatre éléments :

- Ses propres connaissances en cybernétique (théories des systèmes de contrôle/commande) ;
- Sa méthode de travail par analogie consistant à trouver la solution d'un problème dans un domaine en transposant celle trouvée à un problème équivalent dans un autre domaine — ici de la cybernétique à la société ;
- Les travaux de Kees Boeke (1884-1966), un pacifiste et éducateur hollandais qui a créé en 1940 une école où aucune action ne pouvait être entreprise s'il n'y avait pas des solutions acceptables par tous aux problèmes existants : Gerard Endenburg a été élève de Kees Boeke de 1943 à 1948 ;
- Le fonctionnement de la Société religieuse des Amis, plus connue sous le nom de quakers, et dont Kees Boeke et les parents d'Endenburg étaient membres : les quakers défendent le droit à la spiritualité individuelle, décident par consensus, sont non-violents, etc.


Origine du mot


Le mot sociocratie a été inventé par Auguste Comte (1798-1857). Ses racines viennent du latin societas (société) et du grec krátos (autorité) : la gouvernance du socios, c'est-à-dire des personnes liées par des relations significatives, différent du dêmos (démocratie), masse d'individus ne partageant que quelques valeurs communes.

Le mot a été aussi employé par le sociologue américain Lester Frank Ward (1841-1913) qui l'a probablement repris d'Auguste Comte.

Aux États-Unis, le mot sociocratie évoque irrésistiblement aux Américains le mot socialisme avec toutes les connotations négatives que ce terme a pour beaucoup d'entre eux. Aussi, la sociocratie y est parfois appelée gouvernance dynamique (Dynamic Governance).

Diffusion

Du fait de son origine, la sociocratie s'est particulièrement développée aux Pays-Bas, aussi bien dans les milieux économiques traditionnels que dans les milieux éducatifs. La sociocratie y est d'ailleurs une forme de structure légale pour les entreprises.

De nombreuses organisations utilisent la sociocratie en France et dans le reste de l'Europe, en Amérique latine, en Inde, aux États-Unis et au Canada.

Gerard Endenburg a créé aux Pays-Bas un centre de diffusion de la sociocratie. D'autres tentatives de regroupement des praticiens de la sociocratie sont en cours, notamment aux États-Unis.


Les quatre règles de fonctionnement


La méthode d'organisation sociocratique repose sur quatre règles simples.

La prise de décision par consentement


La sociocratie distingue les décisions politiques (qui affectent le fonctionnement de l'unité ou l'organisation du travail) et les décisions opérationnelles (le travail au quotidien). Pour des raisons d'efficacité, seules les premières sont prises par consentement. Il y a consentement quand personne n'a d'objection importante et raisonnable. Quand une objection est émise dans un groupe sociocratique, la personne qui a émis l'objection et les autres membres du groupe travaillent ensemble à la lever. S'ils y arrivent la décision est prise ; sinon un processus d'escalade dans la structure de l'organisation évite le blocage.

Le consentement est la composante cardinale de la sociocratie. Il peut être fait à peu près n'importe quoi du moment qu'il y a consentement. Notamment une organisation sociocratique peut choisir pour une durée limitée un autre type de gouvernance, s'il y a consentement à ce propos, par exemple en cas de crise grave.

Le cercle


La sociocratie maintient la structure opérationnelle existante d'une organisation. À chaque élément de cette structure, elle rajoute en parallèle un cercle chargé de la prise des décisions politiques. Toute personne appartenant à la structure opérationnelle est membre de droit du cercle correspondant. Des cercles ad hoc peuvent être créés pour résoudre des problèmes spécifiques.

Chaque cercle établit ses propres règles de fonctionnement sur le principe du consentement de ses membres. Un cercle a pour mandat de réaliser la mission de l'unité de travail, d'améliorer constamment la qualité de sa production et d'assurer sa pérennité par l'éducation permanente de ses membres.

Un cercle est maître du pilotage, de l'exécution et de la mesure de ses processus au sens de la norme ISO 9001. L'exécution de ses trois fonctions par le cercle est une des conditions majeures du succès de la sociocratie dans une organisation.

Chaque cercle choisit un facilitateur qui anime les réunions selon les méthodes sociocratiques, et un secrétaire qui rédige les comptes rendus et maintient l'historique du cercle.

Un cercle est une organisation semi-autonome car il est inscrit dans une hiérarchie : chacun doit tenir compte des besoins des cercles supérieurs et des cercles inférieurs. Le cercle de plus haut niveau, correspond au conseil d'administration ; il doit représenter l'environnement économique, social et culturel de l'organisation.

Le double lien

Dans une organisation gérée de manière traditionnelle, le responsable d'une unité assure à la fois la communication descendante (les directives venant des niveaux supérieurs de l'organisation) et la communication ascendante (le retour des informations de la base vers les niveaux supérieurs). Assurer simultanément ces deux rôles est difficile et source de confusion.

La sociocratie établit un double lien entre chaque cercle et son cercle de niveau supérieur. Le responsable de l'unité opérationnelle est choisi par le cercle de niveau supérieur. Une deuxième personne, obligatoirement distincte de la précédente, est choisie par le cercle pour participer au cercle de niveau supérieur et donner ou non son consentement aux décisions qui y sont prises. Ces deux personnes sont membres à part entière des deux cercles.

L'élection sans candidat

Le choix et l'affectation des personnes dans une fonction ou la délégation d'une tâche à un membre du cercle s'effectue par un processus de vote sans candidat déclaré. Chaque membre du cercle propose la personne qu'il estime la plus adaptée à la fonction, puis justifie son choix. Le facilitateur du cercle propose alors un candidat qui est accepté ou non par consentement.

Socios versus dêmos


Pour que la sociocratie fonctionne, il faut que les membres de l'organisation soient unis par un lien fort qui donne cohérence et direction. Pour cela, non seulement l'organisation dans son ensemble, mais chaque cercle définit :

    Sa vision : l'impact positif qu'il veut avoir sur le monde extérieur à l'organisation ;
    Sa mission : ce qu'il fait globalement pour contribuer à la concrétisation de sa vision ;
    Ses objectifs : les mesures concrètes qu'il prend pour mettre en œuvre sa mission.

Rémunération du capital et du travail


Partant de l'idée qu'une organisation a besoin pour exister à la fois de capital et de travail, Gerard Endenburg a aussi proposé un mode de rémunération équitable de l'un et de l'autre.

Dans une organisation traditionnelle, les apporteurs de travail ont une rémunération fixe (le salaire) et les apporteurs de capital une rémunération variable (les dividendes). Cela veut dire que les apporteurs de travail ne bénéficient pas de l'efficacité éventuelle de l'organisation et que les apporteurs de capital n'ont pas la garantie de revenu que leur apporteraient d'autres placements de leur argent.

Gerard Endenburg a donc proposé un système permettant de donner à chacun une rémunération fixe garantie et une rémunération variable proportionnelle aux résultats de l'organisation.

Ce système de rémunération ne fait pas partie des règles de base de la sociocratie et n'est donc pas appliqué par de nombreuses organisations sociocratiques. Quand il est appliqué, ses modalités sont bien évidemment définies par consentement au sein de l'organisation.

Mise en œuvre de la sociocratie


Même si elle est élaborée en tenant compte de concepts complexes issus de la cybernétique et des théories de la communication, la sociocratie est extrêmement simple : elle a pu être utilisée par des enfants dans des écoles ou par des parlements de village en Inde. Cette simplicité permet de l'installer dans une organisation avec un minimum de formation.

Toutefois, une planification rigoureuse et un suivi méticuleux du démarrage sont nécessaires pour assurer le respect de la méthode et donc sa viabilité. De plus certaines personnes peuvent être déstabilisées émotionnellement par ce changement de structure et avoir besoin d'un accompagnement.

Globalement et sans qu'il y ait de mesure objective et quantifiée de ces phénomènes, les organisations ayant démarré la sociocratie constatent un réel gain d'efficacité notamment parce que la règle du consentement assure qu'une décision prise est mise en œuvre sans délai et sans résistance. Elles font aussi état d'une meilleure flexibilité, d'une amélioration de la créativité et d'une baisse de l'absentéisme. Les membres de l'organisation déclarent un plus grand sentiment d'appartenance, une meilleure image de soi et une amélioration des relations.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sociocratie
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makam

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Re : Nouvel Ordre Local « Réponse #1 le: novembre 20, 2011, 08:28:53 am »
Est-ce qu'il y a un précédent quotidien réel et tangible ? je veux dire, sur le papier le communisme c'est le top...
"Vous connaissez James Brown, moi c'est l'contraire, je suis blanc et je suis pas fier" Programme

weroz

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Re : Nouvel Ordre Local « Réponse #2 le: novembre 20, 2011, 11:39:55 am »
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Diffusion

Du fait de son origine, la sociocratie s'est particulièrement développée aux Pays-Bas, aussi bien dans les milieux économiques traditionnels que dans les milieux éducatifs. La sociocratie y est d'ailleurs une forme de structure légale pour les entreprises.

De nombreuses organisations utilisent la sociocratie en France et dans le reste de l'Europe, en Amérique latine, en Inde, aux États-Unis et au Canada.

Gerard Endenburg a créé aux Pays-Bas un centre de diffusion de la sociocratie. D'autres tentatives de regroupement des praticiens de la sociocratie sont en cours, notamment aux États-Unis.

...

Mise en œuvre de la sociocratie

Même si elle est élaborée en tenant compte de concepts complexes issus de la cybernétique et des théories de la communication, la sociocratie est extrêmement simple : elle a pu être utilisée par des enfants dans des écoles ou par des parlements de village en Inde. Cette simplicité permet de l'installer dans une organisation avec un minimum de formation.

Toutefois, une planification rigoureuse et un suivi méticuleux du démarrage sont nécessaires pour assurer le respect de la méthode et donc sa viabilité. De plus certaines personnes peuvent être déstabilisées émotionnellement par ce changement de structure et avoir besoin d'un accompagnement.

Globalement et sans qu'il y ait de mesure objective et quantifiée de ces phénomènes, les organisations ayant démarré la sociocratie constatent un réel gain d'efficacité notamment parce que la règle du consentement assure qu'une décision prise est mise en œuvre sans délai et sans résistance. Elles font aussi état d'une meilleure flexibilité, d'une amélioration de la créativité et d'une baisse de l'absentéisme. Les membres de l'organisation déclarent un plus grand sentiment d'appartenance, une meilleure image de soi et une amélioration des relations.

que viens faire le mot communisme ici, t'es indécrottable
mais sinon je ne pense pas que cette forme ait été appliquée sur un pays entier
et jamais vu pujadas en parler ni aucun parti en faire la publicité
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makam

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Re : Nouvel Ordre Local « Réponse #3 le: novembre 20, 2011, 13:57:12 pm »

oui j'ai lu ton petit texte, faire un copier coller 100 fois n'y changera rien
rien de concret dans ton texte, je ne comprends pas mieux

c'est toujours un plaisir d'essayer de ne pas te laisser parler tout seul
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Syd

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Re : Nouvel Ordre Local « Réponse #4 le: novembre 20, 2011, 14:00:16 pm »
Je ne connaissais pas pour ma part ce mode d'organisation. C'est vrai que ça donne envie d'en savoir plus car les infos de wikipedia sont forcément sommaires. J'imagine qu'il y a des choses par ailleurs sur la toile.

weroz

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Re : Nouvel Ordre Local « Réponse #5 le: novembre 20, 2011, 14:08:26 pm »
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oui j'ai lu ton petit texte, faire un copier coller 100 fois n'y changera rien
rien de concret dans ton texte, je ne comprends pas mieux

bah je vois pas ce que tu veux alors, mais tu peux chercher un peu aussi, car oui, c'est que du wiki

j'ai ça sous la main sinon

http://www.recit.net/?Habitants-et-elus-de-la-Communaute

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c'est toujours un plaisir d'essayer de ne pas te laisser parler tout seul

oui merci !!
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Staross

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Re : Nouvel Ordre Local « Réponse #6 le: novembre 20, 2011, 15:03:54 pm »
Un bon exemple sont les syndicats je pense, les employés forment un cercle, et s'organise comme ils veulent et les dirigeants forme un cercle, hiérarchiquement supérieur. Les dirigeants nomment un responsable des employés, et les employés envoient un représentant chez les dirigeants. Ça m'a l'air de bien coller.

La notion consentement m'a l'air d'être un peu problématique, quand les gens sont d'en un groupe y'a pleins d'effets sociaux qui se mettent en place et rendent le consentement assez flou. Par exemple les dominés se sentent moins légitimes pour prendre la parole, émettre une objection, etc.  Contre ça il y le vote à bulletin secret, le tirage au sort, ...

weroz

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Re : Nouvel Ordre Local « Réponse #7 le: novembre 20, 2011, 15:16:59 pm »
hum je connais un peu le SGEN-CFDT de l'intérieur par exemple, et je ne peux faire aucune analogie avec ce mode d'organisation, je vois plutôt les syndicats en france comme une médiation entre les décideurs (état, privé ou les deux) et les administrés, et quelle médiation, je dirais plutôt -tampon-

après peut-être que cette expérience a été pratiquée dans des milieux syndicaux locaux, je ne sais pas
mais de toutes façon, objectivement et ici, les syndicats n'ont pas de contrôle sur le cercle des décideurs, ils sont plutôt leurs obligés, et il est même parfois difficile d'identifier les véritables décideurs dans le secteur privé

la notion de consentement à l'air un peu variable, je suppose que la collectivité décide d'elle même ce qu'elle entend par là

aussi je ne vois pas de notion de dominants ou de dominés là-dedans, une hiérarchie oui, mais plutôt dans le sens de l'organisation fonctionnelle que du pouvoir et de la domination sur les personnes

le mode d'élection "sans candidat" me semble intéressant aussi

après c'est un cadre, parmis d'autres, dans le droit hollandais ça a l'air bien fixé, mais je suppose qu'ailleurs les sociocraties qui existent ont dû développer des particularités en fonction de leur activités et de leur contexte local.
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mr connard

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Re : Nouvel Ordre Local « Réponse #8 le: novembre 20, 2011, 19:23:17 pm »
je ne connaissais pas non plus.intéressant.
un mélange entre les "SCOP" et le fameux consensus suisse.
pourquoi pas....
bien que je sois ultra sceptique, si on part du principe que  l'humain est de base gangrené par l'envie de + (pouvoir, argent, sexe etc...); je ne vois pas ce qui empêcherait le meilleur système du monde; à être rapidement corrompu/pourri par ses propres failles ( failles + ou - voulues/adaptées/ou non mise en lumière par les cercles supérieurs)

un cercle inférieur peut il remettre en question le cercle superieur, sans se voir sucrer sa place?

Contre les réflexes/travers humains il faut surtout changer les règles du jeu le plus souvent possible. les malins profitent vite des failles.



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Re : Nouvel Ordre Local « Réponse #9 le: novembre 20, 2011, 19:31:05 pm »
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si on part du principe que l'humain de base gangrené par l'envie de + (pouvoir, argent, sexe etc...)

j'ai la conviction que c'est notre vision occidentale, libérale, bourgeoise de l'être humain, car c'est finalement le fondement de nos sociétés capitalistes, c'est ça le consensus sur lequel tout ce système repose, du mythe du progrès et de la croissance infinie découlent le productivisme, l'usure financière, la concentration du pouvoir etc

par contre je pense qu'il tend vers sa ""réalisation"", comme pousse un arbre qui a besoin de place, de soleil et d'eau pour se déployer au cours des siècles, il ne demande pas toute la forêt ni toute l'eau du ciel pour autant

m'enfin tout ça, c'est presque du spirituel, il vaut mieux pas s'étaler là-dessus, c'est la conviction de chacun
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bernard2000

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Re : Nouvel Ordre Local « Réponse #10 le: novembre 20, 2011, 23:21:05 pm »
je sais pas ce que ça vaut mais j'ai eu ça dans les mains a un moment :
http://nvc-europe.org/SPIP/La-democratie-se-meurt-vive-la

un bouquin edité par la communication non violente, ça m'a pas trop attiré mais si ça vous tente hein c'est par là...
je crois que les histoire de pouvoir et de hierarchie ça me fait peur, alors la -cratie en general ...
(bon c'est debile et sans reflexion ce que je vous dit, je suis fatigué, et c'etait plus une commentaire pour le livre smiley18)

mescalibur

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Re : Nouvel Ordre Local « Réponse #11 le: novembre 21, 2011, 19:16:04 pm »
bof rien de nouveau juste un système pyramidal qui se cache , puis du consentement à la soumission y'a pas loin,
et puis c'est encore un patron qui voulait que sa boite produise plus et puis moi aussi cratie dans les bottes .

weroz

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Re : Nouvel Ordre Local « Réponse #12 le: novembre 21, 2011, 19:48:58 pm »
un avis expéditif qui révèle une lecture superficielle, comme dirait dredi, busted !

pour le cratie, moi j'ai pas de problème avec ça, et puis c'était un a priori de bernard qui était fatigué

le pouvoir, (l'autorité, la force, la gouvernance selon wiki source consensuelle) donc, c'est une donnée essentielle de l'organisation sociale, le tout c'est d'abord de le partager et ensuite de contrôler ceux qui l'exercent (et pas que ceux qui la subissent comme ça se fait souvent en france ou dans la mode du watch)

une autorité ce n'est pas forcément une personne, ça peut être le groupe tout entier, ici, c'est le sentiment d'appartenance et de responsabilité vis à vis du groupe qui semble jouer ce rôle

mais le pouvoir aujourd'hui est tellement concentré que je comprends très bien cet a priori, c'est un peu la même chose pour l'Etat ou la justice.. comme ils sont pourris on est tenté d'envoyer tout ça par la fenêtre... grave erreur selon moi, et tout nous amène à cette erreur. Oups ça c'est dans l'autre topic

bon sinon je pense qu'il existe peut-être des expériences de sociocraties qui ont mal tourné, si c'est le cas ça serait intéressant de comprendre pourquoi, mais j'ai pas d'exemple là
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Staross

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Re : Nouvel Ordre Local « Réponse #13 le: novembre 21, 2011, 20:19:48 pm »
C'est vrai que ça fait penser un peu à ces techniques modernes de "management" qui cherche à réjouir le salarié :

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On ne compte plus cependant les travaux qui se sont saisis de ce paradoxe, notamment ceux d’une sociologie héritière de Pierre Bourdieu dont le concept de violence symbolique a précisément eu pour vocation de penser ces croisements de la domination et du consentement. Mais le chantier (conceptuel) de la domination capitaliste n’est pas clos pour autant. Quel sens lui retrouver, à part les endroits où certains salariés sont franchement (et activement) terrorisés, quand d’autres semblent faire mieux que s’accommoder de leur situation, d’eux-mêmes y trouvent peu à redire, parfois paraissent en tirer de réelles satisfactions? Comme un très sûr moyen de leur faire oublier la domination, rendre les dominés contents est pourtant l’une des plus vieilles ficelles de l’art de régner. Sous l’effet des nécessités de ses nouvelles formes productives en même temps que par un mouvement de sophistication des procédés de sa gouvernementalité, le capitalisme est en train d’y venir – et le dominateur n’offre plus le visage familier de la simple férule.

Bien sûr la sociologie du travail s’est mise en devoir de traquer les vices ou les arrière-plans moins reluisants du consentement, mais sans toujours poser la question préjudicielle de savoir exactement ce que consentir veut dire. Elle vaut pourtant d’être posée car, à la laisser mal résolue, le risque est grand de voir les faits de «consentement» (là où ils existent) déstabiliser les concepts d’exploitation, d’aliénation et de domination que la critique, notamment marxiste, croyait pouvoir tenir pour des éléments sûrs de son viatique intellectuel. Tous ces termes sont perturbés par les nouvelles tendances managériales qui «motivent», promettent «épanouissement au travail» et «réalisation de soi»… et auxquelles les salariés parfois semblent donner raison. En témoigne le relatif dénuement conceptuel qui conduit, faute d’autre chose, à ressasser la formule de la «servitude volontaire», oxymore sans doute suggestif mais qui, en soi (et indépendamment de l’œuvre éponyme), cache à peine ses malfaçons – celles mêmes d’un oxymore quand il s’agit de passer du poétique au théorique.

weroz

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Re : Nouvel Ordre Local « Réponse #14 le: novembre 21, 2011, 20:51:49 pm »
hum je vois des différences tellement grosses que peut-être on ne les voit pas

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La sociocratie maintient la structure opérationnelle existante d'une organisation. À chaque élément de cette structure, elle rajoute en parallèle un cercle chargé de la prise des décisions politiques. Toute personne appartenant à la structure opérationnelle est membre de droit du cercle correspondant.

tranposé à notre état, dans l'EdNat par exemple, ça donnerait le droit de regard de tous les professeurs, surveillants, etc sur le travail du ministère, des académies, des proviseurs, la nécessité du consentement entre tous ces gens pour établir le programme etc

dans la réalité je ne pense pas que ça se passerait comme ça, puisque ces institutions centrales perdraient leur raison d'être: le système pyramidal de mescalibur

d'ailleurs dans un tel système, la notion même de manager devient caduque

enfin moi j'ai découvert ça une heure avant vous, en cherchant un mode d'organisation social qui s'inspirerait du vivant, qui le prendrait comme base, qui ne chercherait pas à le transformer, et j'ai trouvé ça

alors c'est bienvenu de passer cette idée à l'examen critique, l'idéal serait d'en trouver une pour s'en faire une idée, ou quelqu'un qui en fait l'expérience, parce que là c'est un peu de la spéculation

et j'imagine qu'il existe bien d'autres formes

je voulais surtout montrer qu'on peut penser l'organisation de la société en partant de sa base, et sans se référer sans cesse à hitler et staline
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