Auteur Sujet: conseils sur choix de statuts  (Lu 6512 fois)

bryanbeast

  • Yog-Sothoth Mucus
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conseils sur choix de statuts « Réponse #30 le: mai 20, 2009, 21:43:11 pm »
oui j'ai ce bouquin mais le truc a déjà quatre ou cinq ans, plein de statuts n'existe pas... de plus c'est vraiment axé " graphiste/plasticien" et certain trucs ne collent pas... cela dit il est vraiment utile sur plein de conseils, notemment tout ce qui est de l'organisation personnelle de son travail en tant qu'indépendant.

Plan9

  • Dagon Morvus
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conseils sur choix de statuts « Réponse #31 le: mai 21, 2009, 01:32:03 am »
Citation de: "kaïzasauce"
une sombre histoire de soupe en somme  smiley18


oui, en effet



deno

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conseils sur choix de statuts « Réponse #32 le: mai 21, 2009, 09:36:00 am »
Citation de: "bryanbeast"

mais qu'est ce que c'est?

smiley7


les boites de portages te permettent de faire des devis, des prestas ,  sous couvert de leur administration ....
toi tu t'occupes du client , tu négocies avec lui le montant de la prestation , tu renvoie un papier à ta boite de portage pour leur signaler que tu va bosser avec monsieur machin du temps au temps et pour un prix XX .... la boite de portage te déclare à l'urssaf et s'occupe des autres paperasses ... une fois que ta presta est fini , la boite de portage envoie une facture à ton client . ton client paye la boite de portage , et la boite de portage te paye et fait ta fiche de salaire . (au passage elle te sucre 10 % sur ta presta )...
c'est super souple  , en faite tu t'occupe de pas grand chose à part de ta presta ....
le seul inconvénient c'est que tu es chargé à bloc sur ton salaire , genre 50% de ton brut ...

j'envisage de fonctionner encore comme ça pendant un petit bout de temps ...

aprés il y a un truc pas mal mais pas encore super développé en france  se sont les C.A.E et les scoops (coopérative d'emploi ) il y a en une qui se crée à Orléans et au niveau fonctionnement ça a l'air pas mal du tout ...

sarah porte

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conseils sur choix de statuts « Réponse #33 le: mai 21, 2009, 12:24:55 pm »
Citation de: "bryanbeast"
oui j'ai ce bouquin mais le truc a déjà quatre ou cinq ans, plein de statuts n'existe pas... de plus c'est vraiment axé " graphiste/plasticien" et certain trucs ne collent pas... cela dit il est vraiment utile sur plein de conseils, notemment tout ce qui est de l'organisation personnelle de son travail en tant qu'indépendant.


pas mieux

Alain Deschodt

  • Velextrut sarcoma
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Bricagnolousso « Réponse #34 le: mai 08, 2010, 18:39:42 pm »
Une des nouveautés de la politique sociale de Sarko quelques temps plus tard...

Auto-entrepreneur : une coquille vide ?

http://www.ecotidien.fr/2010/05/auto-entrepreneur-une-coquille-vide/#



Posté par Chaker Nouri
le 5 mai 2010 à 9 h 54 min

Un succès incontestable ! On compte à ce jour près de 440 000 auto-entrepreneurs dans l’Hexagone.  Mais ce nombre cache, selon certains, une réalité bien moins rose.



Seul un auto-entrepreneur sur deux déclare un chiffre d’affaires mensuel : 775 euros en moyenne. Un montant tellement faible que beaucoup de ces nouveaux patrons sont dans l’obligation d’avoir une deuxième activité : « Après que mes droits Assedic se sont épuisés, j’ai créé une activité commerciale au mois de juin 2009. Elle est spécialisée dans la livraison de colis à destination des entreprises. J’ai bénéficié d’un microcrédit de 3000 euros et tout naturellement j’ai choisi le statut d’auto-entrepreneur : gratuit et facile à créer. Mais malheureusement mon chiffre d’affaires n’excède pas 400 euros par mois. Du coup, je fais de l’intérim pour arrondir mes fins de mois », raconte Déodat Gueguen, trente-trois ans. Des résultats fragiles qui plombent les caisses de la Sécurité sociale selon les indépendants. « Depuis l’avènement de ce statut, nous subissons une concurrence déloyale. Et plus grave encore, comme ces auto-entrepreneurs cotisent très peu, c’est notre caisse qui en prend un coup », note Fayçal Kabli, plombier sous le statut de la SARL. Mais ce sont surtout les premiers concernés qui sont pénalisés par cette situation : « Je cotise très peu dans ma caisse, car je fais très peu de résultat. Par conséquent, si demain j’arrête mon activité, je n’aurai pas  suffisamment cotisé pour me protéger », se plaint Nibard Duval, quarante-cinq ans, auto-entrepreneur spécialisé dans la décoration d’intérieur. L’auto-entreprise, un statut précaire ? Certains n’hésitent pas à le penser.



« Tout le monde ne peut pas devenir patron, il ne suffit pas de cliquer sur son ordinateur pour s’autoproclamer chef d’entreprise. Il faut maîtriser le management et la gestion d’entreprise, établir une étude de marché, savoir négocier avec les fournisseurs… Or on constate que la plupart de ces nouveaux patrons sont novices, et c’est l’échec à coup sûr », analyse Marc Serraur, juriste en droit des affaires. Une paupérisation qui touche une population déjà exclue. Plus de la moitié des personnes qui optent pour ce statut vivent dans une situation déjà difficile : rmistes, chômeurs, jeunes sans emploi… Malgré le bilan plutôt mitigé de l’auto-entreprise, il n’en reste pas moins qu’une certaine catégorie de patrons approuve des deux mains ce nouveau statut : les employés.



« J’ai enfin pu décrocher un poste », lance avec fierté Romain, vingt-six ans, maçon. Une fois n’est pas coutume, c’est lui-même qui a établi son contrat de travail. « Lorsque je me suis présenté au siège social de la boîte pour signer mon contrat de travail, on m’a gentiment expliqué que ce n’était pas la peine de venir ici. Il suffisait que j’aille sur le site des auto-entrepreneurs pour que je puisse collaborer avec eux. Mais j’ai vite compris la manœuvre de mon employeur », dit ce professionnel du bâtiment. « Grâce à ce contrat de travail hybride, je peux stopper unilatéralement le contrat de mon collaborateur, je ne paie ni charges, ni cotisations, ni indemnités de licenciement. Je peux à ma guise changer les termes de son activité  sans préavis… Que du bonheur », se réjouit David, jeune patron dans le textile.



Créé au départ pour relancer la création d’entreprise et combattre le chômage, le statut d’auto-entrepreneur est aujourd’hui utilisé par les employeurs en remplacement d’un contrat de travail normal. Hervé Novelli, secrétaire d’État au PME, le papa de l’auto-entreprise, ne doit pas voir d’un bon œil le changement de nature de son bébé… D’un statut d’entreprise régi par le droit des sociétés, il est en passe de devenir un contrat de travail régi par le droit du travail.

Chaker Nouri
En France, les chômeurs exploitent les patrons

riz

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conseils sur choix de statuts « Réponse #35 le: mai 08, 2010, 23:13:28 pm »
Haaa passer de Rmiste à chef d'entreprise en quelques clics , le rêve américain à de la concurrence !

dwan

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conseils sur choix de statuts « Réponse #36 le: mai 09, 2010, 12:10:40 pm »
smiley6
Je trouve l'article très orienté, comme si le fait de travailler sous ce statut était une source de revenu en soi :

Citer
Seul un auto-entrepreneur sur deux déclare un chiffre d’affaires mensuel : 775 euros en moyenne. Un montant tellement faible que beaucoup de ces nouveaux patrons sont dans l’obligation d’avoir une deuxième activité

Non mais LOL quoi... smiley9
:onde1: Sarko veut rendre les pauvres plus pauvres avec un nouveau statut, prenez garde, ne cliquez pas ! :onde2:

L'avantage, c'est justement de pouvoir se lancer dans une activité déclarée à peu de frais, dans une optique de test, donc faut pas s'étonner si beaucoup d'auto-entrepreneurs ne gagnent pas leur vie avec cette activité. Au mieux, si ça marche, tu ne peux pas rester AE au-delà d'un certain bénéfice : tu peux alors passer à un autre statut, pour lequel tu paieras plus de charges mais tu t'en fous parce que tu gagnes suffisamment pour les payer!

Je suis AE depuis fin 2009 pour pouvoir me faire payer quelques bricolages électroniques sur mesure et mon activité de soutien au spectacle vivant. Avant, sans statut, c'était la bidouille assurée pour me faire payer. Maintenant j'ai un SIRET, j'édite des devis, des factures, je cotise un peu, j'ai une compta simplifiée que même un neuneu peut faire, j'ai le droit de mettre l'argent gagné sur mon compte perso (par contre dans ce cas il faut être rigoureux avec sa compta) et quand je gagne pas de thune je paie pas de charges ! C'est plus clair pour moi, mes clients et pour leur compta, et ça me permet de lancer mon activité sereinement. Mais je ne me fais pas d'illusion, je vais pas gagner ma vie avec ça. Si jamais ça arrive, je changerai pour un statut plus adapté.

Les accusations de concurrence déloyale me font bien marrer aussi : les artisans qui gueulent ne se rendent pas compte qu'un auto-entrepreneur est dans l'impossibilité totale d'embaucher quelqu'un, tellement les charges sont énormes ! Les AE ne récupèrent pas la TVA, on achète nos matières premières plein pot, donc en achat-revente on est obligés de facturer minimum 20% de plus par rapport à qqun qui récupère la TVA. Je vois pas bien où se situe l'aspect concurrentiel là...

Après c'est sûr qu'il y a quelques patrons renards qui ont reniflé du pigeon, et qui font bosser des AE comme s'ils étaient employés. C'est super risqué pour le patron et pour l'AE, sachant que si tu te fait gauler à avoir un unique client, t'es bon pour les geôles de l'URSSAF. Le ton affirmatif de l'article sur le dernier paragraphe laisse penser que tous les employés de France sont AE, ce qui est assez malhonnête, je trouve, et volontairement provocateur.

Enfin, ça serait pas la première fois qu'on en voudrait aux fabricants de couteaux parce qu'un taré a eu l'idée de tuer qqun avec...
Ascète en carton.

Alain Deschodt

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broukatchoff « Réponse #37 le: mai 09, 2010, 15:59:15 pm »
Je pense qu'en effet, c'est un statut qui convient bien à certaines catégories professionnelles (j'ai un pote prof de gratte qui s'y est mis en décembre dernier) mais qui ouvre par contre un boulevard aux patrons libéraux ; connaissant Novelli, l'ancien d'Occident, je pense que c'est la seconde optique qui a orienté le choix et non le fait que ça puisse aider quiconque, a fortiori s'il n'est pas riche à la base. :zonmaiz:

En France, les chômeurs exploitent les patrons