My very own Commercial Suicide : Part II
Mai 2009... Profession : musicien inconnu. Le froid figeait Besançon et mes affaires lorsque...
Une lettre, un appel, des souvenirs d’une enfance encore proche. Que de jeux dans les pièces délabrées
de la rue Jean Wyrsch. Mon chat, un vieux chat à présent... me dit que les disques ont fini par atteindre
les différents disquaires...
On a encore retrouvé une pute morte dans le canal... Triste ville...
Quand elle est rentrée dans le bureau j'ai tout de suite flairé l'affaire louche...
Elle sentait l'eau de Cologne bon marché, le tabac froid... Une histoire trouble de maîtresse et de jeu.
Et puis voila qu'elle me balance la nouvelle... En pleine tête. Une album à vendre...
Mais pas une chronique pour... attiré le chaland. Ya comme un truc qui clôche.
Direct je me sert un petit remontant... Le Bourbon a toujours été mon petit dej' préféré, et...
Je pars investiger sur le Internet. Rien, enfin pas grand chose... Et ce pas grand chose n'est guère reluisant.
Une chronique d'une premiere démo sur la tripaille de la sombritude... A la lecture je me sens comme...
Le Ed Wood de la fausse musique.
C'est là que je m'dis, t'laisses pas démonté, cherche des webzines. Oué plutôt bonne idée...
Mais lesquels, pas trop gros, pas trop chiffe, dur de trouver sa chaussure...
Si je choisis des webzines comme les femmes, ça annonce des heures marrantes.
Shelby, salope, je pense à toi et a ton avocat à chaque fois... Que je signe pour ta pension alimentaire.
Lasser de friser l'humour drôle, je décide de faire... Appel à mes contacts...
Je laisse un papier et un vieux billet dans la planque... En repartant sous cette pluie de merde...
Je me dis que quand je repasserai devant j'aurai peut-être des adresses griffonnées...
Sur un papier craft roulé en boule... Temps de merde