Auteur Sujet: Radioblogclub fermé par la SACEM  (Lu 9024 fois)

Alain Deschodt

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il pleut des cordes « Réponse #30 le: mars 27, 2007, 19:32:11 pm »
En France, les chômeurs exploitent les patrons

weroz

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Radioblogclub fermé par la SACEM « Réponse #31 le: mars 30, 2007, 14:27:54 pm »
Citation de: "cindy cenobite"


Citation de: "staross"
Sur les candidats : http://candidats.fr/



on ne peut pas dire que les réponse pleuvent
http://www.candidats.fr/annuaire.php


les patrons s'en chargent  smiley18  

Les patrons de l'internet français unis autour d'un pacte numérique

Réunis au sein du club Renaissance Numérique, ils proposent trois axes de développement pour accélérer le déploiement des nouvelles technologies: aides à l'équipement informatique, formation et multiplication des accès internet.

Présidentielle 2007

Les patrons du secteur de l'internet font à leur tour entendre leur voix dans la campagne présidentielle: une vingtaine d'entre eux, épaulés par des chercheurs et des universitaires, se sont rassemblés au sein du «club de réflexion Renaissance Numérique (*)». Ils publient 2010, l'internet pour tous, un livre blanc qui a tout d'un programme politique basé sur la notion de pacte numérique, à l'image du pacte écologique de Nicolas Hulot.

Car leur constat se veut alarmant: «Le baobab qu'est le développement du haut débit est l'arbre qui cache le reste», affirme François Xavier Hussherr, directeur associé au Benchmark Group et président de Renaissance Numérique. «La France est très en retard sur ses voisins européens, avec seulement 57% des foyers équipés de PC et à peine plus de 40% connectés à internet.»

Leur ambition est, à l'horizon 2010, de faire passer ces deux taux à 80%. À cette fin, ils ont donc rédigé quinze propositions, qu'ils ont soumises à tous les candidats à la présidentielle. «Nous sommes attristés que l'internet soit absent du débat politique», poursuit-il. «Les questions se cristallisent sur le logiciel libre, sur la loi Dadvsi, sur les cocoricos en matière de haut débit: tout cela est important, mais ce n'est pas cela qui fera que les gens vont se connecter», martèle François Xavier Hussherr.

Mettre l'accent sur le recyclage des PC

Pour Renaissance Numérique, la priorité doit porter sur l'aide à l'équipement des foyers en PC, en ciblant les ouvriers, les employés, mais aussi les retraités et les étudiants. Ses membres proposent des mécanismes de donation directe des PC usagés par les entreprises à leurs salariés, ou de location par les entreprises de PC neufs, que leurs salariés pourraient ensuite acquérir à taux préférentiels. Pour les étudiants, ils préconisent, en plus de l'initiative gourvernementale du Micro-portable à euro par 1 jour, des subventions directes pour aider 100.000 étudiants boursiers à acquérir un PC.

S'inscrivant dans la tendance écolo du moment, Renaissance Numérique mise, par ailleurs, sur le recyclage des PC. «Sur cent ordinateurs jetés par les particuliers et le secteur public ou privé, 50% peuvent être reconditionnés et revendus à un prix d'environ 99 euros», souligne Christophe Parcot, directeur général de Yahoo France. Diverses associations travaillent déjà en ce sens, mais les patrons français proposent de créer une «journée PC Don», pour sensibiliser les Français. Ils estiment que 1,8 million de foyers par an pourraient être équipés par ce biais.

Suite logique de ce programme, la formation aux nouvelles technologies: d'une part  dans les entreprises, les TPE en particuliers; d'autre part à l'école et à l'université. Dans ce domaine, la plupart des mesures avancées reprennent des initiatives existantes, et prévoient simplement leur extension. Le club de réflexion envisage ainsi de former les élèves dès le primaire, car désormais «il faut savoir se servir d'un ordinateur et d'internet, en plus de savoir lire et écrire».

Un ministre des nouvelles technologies?

Autre revendication de poids, déjà en cours de réalisation: «développer des partenariats public/privé pour permettre la couverture en haut débit des zones économiquement non rentables». L'Idate (Institut de l'audiovisuel et des télécoms en Europe) a justement rappelé récemment que la France se distinguait dans le paysage européen par «l'ampleur des initiatives des collectivités territoriales», en la matière. Les patrons de l'internet aimeraient qu'une évaluation des initiatives soit réalisée pour mettre en lumière les exemples à suivre. Ils réclament par ailleurs la multiplication des bornes Wi-Fi dans les lieux publics, à l'image du projet Paris Ville Numérique.

Le coût total de l'ensemble de leurs propositions, chiffré par Renaissance Numérique, paraît peu réaliste: environ 100 millions d'euros.

Dernière analogie avec le pacte écologique: comme Nicolas Hulot, le club de réflexion demande la nomination d'un ministre dédié à leur secteur, nommé auprès du Premier ministre. Il serait chargé de coordonner l'action publique pour le développement de la société de l'information. «Le taux de croissance de notre pays pourrait augmenter de plus de 1% par an s'il investissait plus dans les NTIC. Ce sujet doit donc être traité comme une priorité nationale», conclut Renaissance Numérique.


(*) Le club Renaissance Numérique rassemble entre autres: Mats Carduner, DG de Google France et Europe du Sud - Christophe Parcot, DG de Yahoo France - Catherine Barba, présidente de CashStore - Marie-Christine Levet, présidente de Club-Internet - Yseulys Costesn présidente de 1000Mercis - Pierre Kosciusko-Morizet, PDG de Price-Minister - Jean Marc Steffann, directeur des portails d'Orange - Benoît Cassaigne, directeur du département Internet et téléphonie mobile de Médiamétrie - Jérôme Adam, maître de conférence à l'IEP Paris - Christine Balagué, maître de conférence à l'université des sciences et technologie de Lille
1.

http://fr.news.yahoo.com/29032007/7/les-patrons-de-l-internet-francais-unis-autour-d-un.html
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Alain Deschodt

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champomi délétère « Réponse #32 le: décembre 03, 2007, 16:18:56 pm »
Les maisons de disques sont pures.  :smiley36:

________________
un article qui en dit long sur les vilaines habitudes de l'industrie musicale..........


'La poule' vend 100.000 disques chez Sony et se retrouve au RMI !
Publié le Jeudi 01 novembre 2007, à 15H44 (+0100 GMT)

Par Guillaume Champeau



Mais qu'est-ce qui peut bien pousser des artistes comme Radiohead, Nine Inch Nails ou Saul Williams à préférer s'associer aux internautes pirates plutôt qu'aux maisons de disques qui ne leur veulent pourtant que fortune et célébrité ? Pour la célébrité, c'est bon. Pour la fortune, c'est moins sûr. Ou comment en direct sur Europe 1, un artiste signé chez Sony BMG raconte en larmes qu'il se retrouve au RMI après avoir vendu cette année plus de 100.000 disques...



Vous l'avez sûrement entendu au moins une fois. Ce fut l'un des tubes de l'année, parfaitement orchestré entre M6 et Sony BMG. Chanté depuis 2004 par Sébasto, "Fais la poule" est propulsé sur le devant de la scène dans l'émission "Incroyables Talents" sur M6, le 16 novembre 2006. Ceux qui ont vu l'émission se souviennent que la chanson (du genre de celles qui tournent en boucle dans la tête une fois qu'on l'a entendue) était matraquée à l'antenne, plusieurs fois par émission. Le but, bien sûr, était de créer chez les spectateurs le désir de retrouver la chanson dans les bacs et de l'acheter dès que possible

Le buzz a parfaitement fonctionné, et le disque sort deux mois plus tard, le 29 janvier chez Sony BMG. Le clip est diffusé sur Internet par Wideo (filiale de M6) dès le 3 janvier :



Les ventes décollent, comme prévu. Tout était parfait. Sébasto, jusqu'alors chanteur enthousiaste mais totalement inconnu, est aux anges. Selon ses propres chiffres, il aurait vendu 108.000 singles de "Fais la poule", 30.000 "La Cantine" (son deuxième single), 116.000 compilations et 17.000 téléchargements. La semaine suivant sa sortie, le titre se hisse directement en troisième position des disques les mieux vendus, et atteint la deuxième place la semaine suivante. Sébasto et sa poule restent sept semaines de suite dans le top 10 français.



Moins d'un an plus tard, Sébasto demande et obtient le RMI. Entre temps, il a reçu son premier relevé de royalties. Ses gains, dit-il, s'élèvent à 477 euros, auxquels il faut ajouter des avances, "mais quand même minimes aussi".

Comment est-ce possible ?




Malheureusement, si ce genre d'histoires se raconte peu dans les grands médias, elles sont choses courantes. Simplifions beaucoup les choses. Pour bien comprendre comment une maison de disques fonctionne, il faut la comparer à une banque qui prête de l'argent à l'artiste qui souhaite enregistrer un disque, et qu'il va falloir rembourser. La maison de disques commence donc par avancer l'argent pour la production de l'album et provisionne les frais marketing. L'artiste donne alors une partie de la somme reçue pour la production au manager, et au producteur (qui est souvent lié à la maison de disques). Il ne lui reste alors pour vivre, entre la signature du contrat et la sortie de l'album, que la différence restante. Souvent pas grand chose, puisque l'artiste est fortemment incité à dépenser au maximum dans la production. Ensuite, il faut rembourser la somme prêtée, plusieurs dizaines de milliers d'euros, voire plusieurs centaines de milliers en fonction des artistes et des albums. Et le remboursement est prélevé directement sur le paiement des royalties. Ce que touche l'artiste en bout de course n'est donc que l'éventuelle partie des royalties qui dépasse le montant du prêt. Sauf que. Les contrats sont en général ficelés pour obliger à la production de plusieurs albums (ou singles)... et la maison de disques s'octroie par contrat le droit de prélever sur les royalties à verser pour l'album précédent la somme à prêter pour l'album suivant. Ce qui fait qu'un artiste peut enchaîner plusieurs albums dans une même maison de disques sans jamais voir la couleur de ses royalties. Ca peut durer comme ça plus de dix ans pour trois albums, surtout que les maisons de disques connaissent des tas d'astuces pour repousser l'enregistrement et la sortie des albums.



Voilà sans doute pourquoi Sébasto, qui n'a probablement lu de son contrat que l'article prévoyant environ 8 % des revenus net, se retrouve avec un simple chèque de 477 euros après avoir vendu plus de 100.000 singles. Il aurait de toute façon eu toutes les peines à comprendre son contrat s'il l'avait lu, tant la rédaction d'un contrat d'édition est faite pour brouiller les pistes. C'est au manager de bien conseiller son client. Mais selon le témoignage de Sébasto, ses managers se seraient assurés la part du lion avec 60 % de frais sur toutes les avances et 42 % sur les ventes de disques ! Des sommes que les managers, eux, ne doivent pas rembourser à la maison de disques. Porter plainte ? Trop long, trop cher, pour un résultat trop incertain. Le contrat fait loi.



Voilà pourquoi des artistes comme Radiohead, Nine Inch Nails ou Saul Williams quittent aujourd'hui les maisons de disques. Et pourquoi ils devraient être de plus en plus nombreux à se passer du prestige d'une signature chez Sony BMG ou quelqu'autre label.


http://www.ratiatum.com/journal.php?mode=print_news&id=5950
En France, les chômeurs exploitent les patrons

kakru

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Radioblogclub fermé par la SACEM « Réponse #33 le: décembre 03, 2007, 18:31:42 pm »
vous savez tout le bien que je pense de la SACEM, et ce à travers mes multipiles aventures chez eux........
Pour gouverner la France et les Français la France a dit : « Giscard à la barre !! » pour gouverner le Gabon et les Gabonais nous disons : « Bongo à l’avant du bateau !!
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