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Messages - stalk

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Citation de: "dröne"
Reuter, le 15.10.09 :

Drame en free party : un couple de nains échangistes est mort électrocuté ce matin lors d'une free party dans les Ardennes. Munis chacun d'un "bijou de rectum" en métal, ils s'étaient enchaînés l'un à l'autre quand un berger allemand du nom d'Adolf 88, affolé par les hurlements d'une prostituée en train de se faire éventrer pour que l'organisateur de la soirée récupère le kilogramme de kétamine qu'elle transportait dans son estomac, a traversé inopinément le dance floor et a mis la chaine de métal en contact avec l'alimentation électrique défectueuse de la sonorisation. Le couple a immédiatement reçu une série de décharges de 220 volts, ce qui a provoqué un court circuit, fait exploser l'ampli, et a conduit les organisateurs à annuler la soirée. Le chien a été abattu, mais DJ Van Hagens, du Sodom Sound System, a déclaré : "ouais, t'vois, les free c'est plus c'que c'était. Avant, les travellers échagistes, ils savaient élever leurs chiens... maintenant, avec les jeunes nains qui débarquent, plus personne arrive à gérer les soirées et y'a des abus quoi". Les restes des deux nains calcinés ont été rendus à leurs parents, et le cadavre de la prostituée éventrée a été immédiatement incinéré comme la loi du 27.03.08 sur les rassemblements festifs à caractère sexuel l'impose.



+A+


ptdr  :))))

quelle imagination.

tu sais que tu pourrais en faire quelque-chose de cette histoire?

2
Citation de: "dropthedyle"
Citation de: "stalk"
zavez quand même beaucoup plus d'humour que les français et les parigots.
:)


te serais-tu fait lyncher dans d'autres groupes de discuss....


ravagé même  :)

comme le monde est petit

3
zavez quand même beaucoup plus d'humour que les français et les parigots.
:)

mais quel est votre secret?

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Citation de: "zev"

enfait si j'étais plus claire je t'aurais dit simplement qu'en voulant théoriser un mouvement libre dans le but de ne pas refaire les mêmes erreurs, tu cherches à théoriser la liberté avec un grand L, liberté qui elle même donne le droit à l'erreur. Je pense pas qu'il soit nécessaire de noter ses erreurs dans un manifeste pour que les gens se réveillent. Et puis je suis peut être une jeune pessimiste, mais je crois que ça n'y changera rien. L'Histoire nous l'apprend. et L'expérience de Dröne le valide.


je suis plutôt d'accord, sauf que ce n'est évidemment pas la liberté que je cherche à théoriser, ce serait plutôt l'expérience, même si je sais que l'expérience n'est pas transmissible.

sauf qu'à ne rien dire, à ne jamais prendre de risque, à ne jamais s'engager, rien n'avance. à ce moment là on limite le champs journalistique, on dis oui à tous les conformismes, et en un sens, comme tu ne le dis pas, on empèche la liberté. Le liberté, c'est de pouvoir choisir. Et pour choisir, il faut un minimum de diversité, et de responsabilité.

5
Citation de: "tzii"
sur defcore tu dis 60 personnes bah non on a fait des trucs a 700 personnes (ou t'es pas venu) avec 4 salles des groupes live des machins quelque chose comme 30 concerts et 10 dj ce qu'il fait 40 sets et ........ 40 styles!!!!


bah oui je jouais dans une autre soirée (ou t'es pas venu) ... on peut pas être partout   :)

m'enfin ce genre de soirée est quand même rare, et c'est bien dommage.

c'est pour ça que ce texte m'apparait nécessaire. non?

6
Citation de: "tzii"
mais moi j'arrete pas d'aller dans des trucs ou c'est tres diversifié avec un melange de gens etc..


bah oui... moi aussi..

c'est un très bon exemple. c'est le but à atteindre. ca existe déjà. ça va en expension.

mais il y beaucoup de gens isolés, qui n'ont pas accès à la culture d'avant garde ou alterno popu ou alterno babouins, peu importe le blaze. souvent ce sont les soirées des capitales europpéennes.

et le militantisme, c'est je crois de se tourner vers ceux qui souffrent de leur isolement. En même temps, on ne va pas leur expliquer qu'ils souffrent, ce serait déplacé. ils s'amusent bien. mais ils pourraient vivre des concerts qui les grandissent, plutôt qu'ils ne les aliènent.

et ce discours, ce texte, traite des années 90 et de ses problèmes d'aliénation, justement. alors l'exemple est la free party, mais il peut revenir sous n'importe quelle autre forme.

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hum hum.. il y un truc que je ne comprend pas: je pond un texte pour comprendre l'histoire d'un mouvement et ne pas reproduire les mêmes erreurs, qui sont des erreurs de contenu. Je dis: c'était de la merde. Et on ne fait que me parler d'une pseudo nostalgie.

J'EN AI RIEN A FOUTRE DE LA FREE PARTY!!!!!

je pose des bases théoriques, artistiques, philosophiques, pour penser ce genre de mouvement autrement, et faire le contraire de ce que de peudo punk inactifs et désengagés sauf (sur leur site internet) me disent: il faut laisser faire, ne pas réfléchir.

ce que je dis, c'est qu'un mouvement alternatif ne peut pas survivre sur les bases puériles d'une autonomie fantasmée, d'une anarchie de cour de récré, et que le contenu des soirées, la responsabilité qu'incombe aux DJ's, artistes, organisateurs, est énorme, que ce n'est pas qu'un loisir du week-end!!!!!!!!!  Je dis que la musique est le plus important, plus que la gratuité ou la provocation.

Que des mecs me sortent leur science du chaos fashion nihiliste sans avoir lu le texte jusqu'au bout... c'est exaspérant.

je répète:

J'EN AI RIEN A FOUTRE DE LA FREE PARTY!!!!!

le contenu, je parle de contenu. de DIVERSITE necessaire.

On pourrai dire pareil d'une soirée breakcore: s'il n'y a que de la musique vrillée, ça va pas. cela peut tout à fait ressembler à l'engouement pour la hardtek quand tout le monde qui s'est mis à fruity loop. photocopins, photocopines.

là tout le monde se met au beat repeater ou à blue glitch ou à super disto noise, et c aussi con.

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mais à vrai dire, je pense qu'il aurait fallu arrêter complètement les teknivals, à partir du moment où la loi est tombée.

mais loi ou pas loi, le contenu aurait-il changé?

ce n'est pas la loi qu ia tué ce mouvement, mais bien les sound systems, les DJ's photocopiés et les danseurs peu curieux, et ce, dès le début. C'est inscrit dans un déterminisme implacable qui fait penser que c'est devenu le reflet fidèle d'une société dont la culture de masse est mise à mal par les majors et les annonceurs, le matraquage médiatique.

ainsi, le délire anti diplomatique ne tient pas la route, car il oublie de se concentrer sur le plus important: le contenu.

fuck art let's dance, et c'est l'industrie culturelle qui se frotte les mains.

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bah, disons que c'était mort bien avant ces festivals légaux. vraiment bien avant. Et il y a des raisons... qui sont sûrement artistiques, mais aussi pratiques. La prise de risque sauvage s'accompagnait rarement d'une prise de risque artistique.

fuck art let's dance... ça revient un peu au même.

et la théorie, elle était là avant les années 90.

alors, faudrait peut-être réfléchir un peu plus loin, pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.

ensuite, l'autoproclamation du collectif.. hum. Ce n'est qu'une liste de discussion qui rassemble 95 % des groupes techno de l'époque, si je ne m'abuse. la vraie question est de savoir si ces évennements ont une légitimité dans nos sociétés ou non. Si certains pensent que oui, le collectif est également légitime. Après ça, les festivals sont très proches de ceux de 96 à 2000: c la collectivité qui paye pour nettoyer.. l'autonomie est une illusion, depuis le début.

en tout cas, le but de ce topic n'est pas de défendre ou de faire renaître la free, bien au contraire.

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une bonne rigolade c'est déjà pas mal. un peu de réflexion c'est encore mieux! :)

et puis pour les insultes, non, quand-même!

Disons que c'est pour les gens que ça interesse.
Il faut discuter de la forme et du fond. Certains seront convaincus d'avance et trouveront certainement que les conclusions tombent sous le sens. D'autres, plus isolés, qui n'ont pas accès à des contre-discours, aprécieront que l'histoire soit analysée. Ceçi dit, j'ai bien conscience que l'expérience belge n'a rien à voir avec ce qu'on a connu ou subit en France. Votre esprit d'ouverture et la curiosité en matière de musique fait chaud au coeur. C'est peut-être l'hyper permissivité des acteurs politiques, ou tout simplement une sensibilité.

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Les oreilles / stalker. live. tracks sur juke box tamagoshi myspace
« le: octobre 02, 2006, 18:45:34 pm »
http://www.myspace.com/stalkerelectro
(comme son nom l'indique)

http://www.myspace.com/stalkingnight
(hard body music & breakcore de salon)

http://www.myspace.com/stalkerelectro
(electro/rap/rockin')

note: j'aurais aimé vous épargner le format myspace, mais je n'ai pas de plate-forme de téléchargement. A moins que vous puissiez m'indiquer un moyen de le faire, je posterai des trucs plus XP.

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Propositions pour un éthique et un dévellopement durable des soirées alternatives de musique digitale, raves et free parties:

1- Ce rassemblement ouvert à tous est à vocation artistique. Dans un souci de découverte et de diveristé constantes, avant garde sonore et histoire du son sont respectées car elles sont intimement liées. Un large champ d'ouverture sur toutes les formes de musiques ou d'images animées est donc laissé ouvert.
2 - L'ordre d'apparition des musiques jouées en direct est négligeable, pour sentir les différences. La danse n'est pas une priorité, et si le caractère festif est secondaire, c'est pour en assurer sa survie. En effet l'histoire nous a montré qu'un laisser-aller festif au détriment de l'artistique provoquait des dérives et de fait, la repression et l'empêchement du mouvement alternatif.
3 - La confidentialité est garantie par les deux premières propositions. Elles limitent le caractère non-engagé du rassemblement (porte ouverte à la surconsommation) tout en laissant le champ libre à la jouissance des sens.
4 - Pour garantir la diversité musicale, les artistes invités sont issus de pays, de scènes et d'influences diverses, échanges, nécéssaires pour éviter la consanguinité musicale et un formattage de l'écoute du public au niveau local.
5 - Le prix d'entrée doit être le moins cher possible pour faciliter l'accès aux plus démunis, et toutes actions pour financer les frais logistiques, techniques, et humains(participation aux frais, donnations, subventions, co-productions).
6 - Le but n'est pas d'avoir le plus de monde possible, ni le plus de sonorisation possible. Le but est de proposer une alternative aux clubs et discothèques chères et séléctives, ainsi qu'à la culture de masse imposée par les médias majoritaires, au travers d'une recherche esthétique particulière. Ce positionnement est donc politique, et se doit d'être clairement démontré et rappellé à chaque évennement.
7 - Si une des 5 premières propositions n'est pas possible à mettre en place, l'association avec d'autres artistes ou collectifs sera alors necessaire.
8 - Sur le terrain, les diversités artistiques et écologiques sont des priorités incompressibles. Leur préservation aussi. La transmission d'un savoir aquis est dès lors nécessaire avec les nouveaux arrivants, et ce de quelque manière que ce soit (parole, imprimés, net, et tout support musical).

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note d'intention:

Ce texte n'est pas là pour être appliqué, ni imposé, ni diffusé. C'est experimental, c'est VIRTUEL.

Il s'appuie sur un constat simple, celui que la free party est devenue plutôt sordide, puis délaissée, puis interdite, car montrée du doigt. C'était peut-être aussi dans la nature me direz-vous, il y aurait comme une logique à sa réalisation.

Mais.. ces problèmes auraient pu, peut-être, être évités, si l'interêt des sounds systems et des dj's s'était porté sur autre chose que de donner à la foule ce qu'elle veut soit disant entendre. Alors quoi lui donner? En gros, éviter de reproduire le shéma de la culture de masse imposée par les médias. On nous dit que la demande du public entraine l'offre de l'entreprise, de la major, alors que tout le monde sait bien aujourd'hui que c'est l'offre qui entraine la demande du consommateurs (par effet de matraquage, comme le ferait une radio à coup de promotion, de publicité). Lentement l'esprit s'habitue à ce qu'on lui impose, et finit même par en devenir un défenseur).
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Ces propositions tentent (en mode virtuel) de trouver un terrain commun, basé sur LES musiques, et non sur une uniformisation du son. Le contenu du mouvement rave n'a pas muté, et les principales raisons de son apogée, mais aussi de sa fin, sont paradoxalement ce qui s'avère en être les fondements: les règles de la danse pour la musique, règles de la régularité, qui orientent implacablement une programation, un line up, et  l'envie de ne plus réfléchir de manière rationnelle, et de laisser parler la foule. Cela veut dire: pas de principes de réalités.

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