(gravure : jean-marc renault - jmr02.blogspot.com)
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52 : 15
En allant à la gare pour retrouver Florence, un autre rêve m’est revenu. Je dormais avec ma mère dans un grand lit. Il y avait des insectes partout sur le lit, le sol, les murs, le plafond, noirs, mous, certains pourvues de pattes, d’autres avec des ailes, toutes différentes. Ceux du plafond tombaient un par un et parfois en grappes molles. La couverture, couverte d’une masse animée, était bordée aux trois côtés du lit. Seule ma tête dépassait. Je bougeais les jambes pour les faire partir mais ils ne partaient pas. Ils grouillaient simplement pour s’éloigner du mouvement puis revenaient après que j’ai abandonné. Ma mère dormait toute nue sur la couverture. Elle s’en fichait des insectes, ils rampaient et marchaient sur elle, elle disait que ça la chatouillait. Elle souriait. Elle m’a conseillée d’enfouir ma tête sous la couverture et c’est ce que j’ai fait, mais je ne pouvais pas fermer les paupières car j’avais trop peur que des insectes se glissent dessous et me dévorent les yeux. La lumière de la chambre était allumée, de sorte que le pouvais voir la silhouette de ma mère se détacher en noir sur la couverture rouge sang. Les insectes étaient invisibles, comme s’ils laissaient passer la lumière à travers leurs corps, mais je sentais toujours leur mouvement et leur présence. Ma mère se tortillait et gémissait, elle se masturbait, elle baisait avec les insectes. Je me suis glissé sous elle pour frotter mon sexe entre ses fesses à travers la couverture et nous avons joui ensemble.
Je savais que Florence prenait le train pour aller passer les vacances avec son père. J’avais écouté les conversations, au lycée. Toutes ces putes qui se racontent leurs vies de merde, pauvres filles. Il y avait foule à la gare. Les départs en vacances. Personne ne verrait rien. J’avais piqué une voiture une demi-heure avant sur le parking de Carrefour, à un client qui venait de la quitter, il ne constaterait pas le vol avant un bon moment.
53 : 14
Florence a été facile a enlever. Je pesais vingt-cinq kilos de plus qu’elle. Elle a voulu s’enfuir, me mordre, crier. Je l’ai tabassée et étranglée. Je bandais.
On a roulé hors de la ville, pas très loin. Je voulais rentrer à pieds. Je l’ai tapée et violée toute la journée pour passer le temps. Je bandais sans pouvoir m’arrêter. Je lui ai cassé des dents en raclant son visage contre les cailloux sur le sol. A la fin, elle ne réagissait plus. Un sac sanguinolent, une poupée gonflable. Elle avait un cul agréable et bien serré. Elle me regardait en pleurant, ses yeux dilatés de terreur, son maquillage détruit, le visage enflé et plein de sang et de terre. Un vrai sac de merde. Elle m’excitait, je n’en pouvais plus. Trois ans d’abstinence sexuelle. A la nuit tombée, j’ai saccagé la voiture et j’ai attendu qu’il soit vraiment tard. Je l’ai violée une dernière fois puis je l’ai ramenée à la maison. Elle se laissait faire. Du sang lui coulait sur les cuisses. Je me souviens qu’à un moment je l’avais violée par le cul avec ma bite et par la chatte avec une branche. Je l’avais un peu déchirée à l’intérieur et la fois suivante, quand je l’ai prise par la chatte, c’était chaud et moelleux, j’étais bien.
On est arrivé à la maison vers trois heures du matin. Aux premières habitations elle a essayé de faire du bruit. Je l’ai bourré de coups de poings dans les nichons, ça lui a coupé le souffle et elle n’a plus rien tenté. Je l’ai enfermée dans la cave, je lui ai lié les mains et les pieds avec du papier collant, je lui ai enfoncé un torchon dans la bouche pour qu’elle ne puisse pas appeler et je l’ai maintenu avec encore du papier collant. J’en ai mis une dernière sur ses yeux et je suis monté me reposer un peu. J’ai mangé, dormi. J’ai repris des forces en prévision de la suite.
54 : 13
Je l’ai torturée pendant une semaine. J’ai commencé par lui montrer les restes de ma grand-mère. Un à un, j’ai vidé les sacs et déballé les morceaux. Elle voulait hurler mais le scotch l’en empêchait. Elle s’est pissée et chiée dessus. Je lui ai expliqué que c’était ça qui l’attendait. Que sa seule manière de retarder cet événement, c’était de me donner du plaisir. De me distraire. J’ai lu le désespoir dans ses yeux. C’était bon. Je lui ai raconté ma vie tout en la violant, depuis mon enfance jusqu’à maintenant, je lui ai parlé des démons.
J’ai expérimenté des trucs. Je l’ai forcée à faire un cuni à ma grand mère. Le vagin était gélatineux et grouillait de vers. Elle a vomi. Je lui ai violé la chatte à l’aide du poing qui m’avait servi quelques jours plus tôt. La merde et le sang séchés avaient attiré la vermine.
Rapidement, ses plaies et ses blessures se sont infectées. Je ne la nourrissais ni ne lui donnais d’eau. Elle était fiévreuse et était en train de crever. Elle passait son temps à trembler. Je me demande ce qu’elle pensait, alors. Est-ce qu’elle espérait survivre ? Elle n’avait plus la force de rien. Je ne l’attachais plus, je ne la ligotais plus non plus. Elle restait là, libre parmi les morceaux décomposés de ma grand-mère et en compagnie des insectes. Elle n’avait plus la force ni la volonté de crier ni même de mettre fin à ses jours. Elle restait prostrée dans un coin, frissonnante, et de temps en temps régurgitait un peu de bile.
Je lui ai fait tout ce que mon imagination me dictait. Je ne me souviens pas de tout. Je pense l’avoir violée au moins une cinquantaine de fois et de toutes les manières possibles. A la fin elle était toute molle. Son corps était couvert d’abcès purulents et elle avait probablement une septicémie. Elle ne tremblait plus.
Il était temps de la mettre à mort. Je savais comment procéder.