Quelques textes sans prétentions grifonnés deci dela à mes heures perdues sur des persos imaginaires (ou pas). Toutes ressemblances avec des personnes existants ou ayant existées est parfaitement voulue. Mais on s'en fout: elles connaissent pas ce sites. héhé
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A se frotter, s'embrasser, se mordre, on embraserai presque la tapisserie. Je suis avec celle qui fait monter la seve et tomber la pression. A deux sur notre nuage nous brillons de tout les feux, plus rien d'autre n'existe que l'autel vivant que nous sommes, dédié aux chairs et à la folie. Ondulant comme un serpent, elle s'accroupie, arrache l'emballage et se met à lècher mon phallus, l'embrasse, le mets entier dans sa bouche, maniant sa langue avec la science des gestes et la passion de l'amour, puis, satisfaite, son corps se dresse de toute son imposante et brulante présence et, de ses quatres bras, m'attrape violemment à la gorge, au sexe, pose un doigts sur mes lèvres et tranche d' un coup de lame à dents de scie l'organe gonflé de désir.
Le corps recroquevillé sur le sol dans la position du foetus, la douleur qui vibre à faire éclater mes tympans, l'odeur du sang, la gorge trop écrasée pour pouvoir sortir un son, à travers mes yeux horrifiés je regarde. La diablesse se frotte lentement le corps avec ce sexe encore chaud, prennant soin de satisfaire tout ses caprices tyranniques. Elle en jouie à loisir puis, comme une petite fille qui ne veut plus de son nouveau jouet, le laisse tomber entre ses doigts avant de s'allumer une cigarette et retourner à la nuit d'ou elle est venue. Ne te fait pas d'illusions ducon, elle sait trés bien se qu'elle fait.
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Lèche, mordille, suce, langue frétillante sur morceau de chair tendre, respiration synchronisée, et brusquement yeux de braise, canines saillantes, mâchoire carnassière, babines retroussée: je mords. Sur le lit, une tête, deux bras, un buste aux seins orgueilleux et dessous, dans les draps baignant de sang, des boyaux qui s'étalent comme les tentacules d'une pieuvre morte. Moi dans un coin de la pièce, roulez en boule. Je tremble.
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Y'a le plancher qui tangue, j'ai l'esprit éparpillé, je suis saoule. Paye moi un autre whisky coco. Même si je tiens plus debout, tu serait un amour. Ouais, je sais que je devrais pas boire autant, que je joue les déchets, que t'échangerai pas ta vie contre la miennes. Mais toi. Toi, t'es quelqu'un de bien. Un mec bien, avec un boulot bien, des amis bien.. Rassure toi je sais être classe aussi. Je sais comptempler le silence d'une fumée qui s'envole sans dire un mot, et je garde mes lunettes noires pour faire les félation. C'est ca, vas-y, qu'es que t'attend?, mord moi le cou. J'ai envie de porter ton avortement.
Corps qui se collent, mains qui frottent, langues qui s'entortillent longuement, attrapper par la main, traverser la piste de danse, grincement d'un battant de porte, odeur de pisse, lumière blafarde, carrelage blanc crade, néon qui grésille, porte de WC étroit qui se referme à clef, mains sous T-shirts, lèvres affamées, yeux qui se lèvent au plafond, langue qui lèche, machoire qui mordille, mes genoux qui descendent sur le sol mouillé, ceinture de cuir, braguette faisant un doux "ziip!", organe qui sort, veines apparentes, peau moite, et soudain hurlement qui déchire ma gorge, nos tympans et l'ambiance laiteuse, cordes vocales qui brulent, poings qui martellent son ventre, le pousse hors des chiottes. Violence, désarroi. Lui, regards hagards, jambes maladroites qui s'entravent dans son froc, contenance à assurer. "Elle est taré s'te conne!". Porte qui claque. Le calme. Moi, accroupis dos au mur. Je mets à la bouche la seule chose que mes lèvres crameront dans ces WC: ma dernière cigarette. Un cancer contre un peu de plaisir. Une relation sincère.
Ok, j'avoue: j'ai un problème. Je vois trop souvent l'humanité comme un gros bocal d'eau sale rempli de mouches qui nagent dedans. Des petits morceaux de viande qui patogent dans ce qui été leurs reves. Glisser desespérement sur le bord et s'appuyer sur les autres, c'est le sexe facile et l'autisme de l'artiste. Les gens s'accrochent, cherche desespérement un éxutoire à la noyade. L'ailleurs qu'on nous a tant promis avant de clamser. C'est comme gratter nerveusement le vernis noir sur ses ongles, on sais desespérement que dessous il y a qu'un ongle sale, et pourtant on continu à gratter. C'est névrotique. L'important est de gratter. Toujours gratter. Il y a pourtant toujours des gens pour regarder de haut un camer en manque. Il y a toujours des gens qui ne se rendent pas compte que leur petit confort mental est la meilleur des héroïne et la première des polices. Un tirait de plus à ajouter à la longue liste des questions à la con.