Fausses bandes annonces Grindhouse

[cindy cenobyte]

la nature même des musiques électroniques étant de puiser dans les mouvements musicaux antérieurs et dans des sonorités préexistantes

houla houla houlala  

oh ça va Kro, Autechre c' est ni plus ni moins qu' une bande de
tibetains pétés au raki en train de jouer du tambourin sur des pots
 de fromage blanc.

[vendredi]

Electric_sheep a écrit:
la nature même des musiques électroniques étant de puiser dans les mouvements musicaux antérieurs et dans des sonorités préexistantes

une des origines du moins.

même si ce n'est pas le cas de celles que tu affectionnes kro.

[Alain Deschodt]

Tarantino, je trouve que ça va déclinant dans l'ensemble mais le premier était terrible, je n'ai par contre toujours pas vu le Ringo Lam dont j'ai pourtant souvent entendu parler.

Pulp Fiction était un bon moment et Jackie Brown pas mal.

Kill Bill est une sacrée bouse par contre (plein de plans pompés au film japonais Sex & Fury, avec l'actrice suédoise de Thriller, la très chaude Christina Lindberg, notamment la scène du combat dans la neige)



Après le pompage, c'est pas gênant tant que c'est revendiqué clairement : l'histoire fait le tri de toute façon (c'est comme Scorsese qui se chope un oscar en plastoc du fait qu'il refait sans le renouveler le film d'Andrew Lau, eh oui, grosse diffe avec Carpenter...   )

Et je rejoins l'ami Friday sur l'histoire de la musique électronique

[riz]

la nature même des musiques électroniques étant de puiser dans les mouvements musicaux antérieurs

C'est la nature même de la musique (et de l'art en général), un arbre dont le tronc commun serait son/silence.
Je vois mal comment on peu se détacher d'influences à moins d'etre un autiste ayant vécu seul dans une cave en sibérie. Après il y a influence "faire avec" et  pompage "faire comme"

et dans des sonorités préexistantes

La musique éléctronique grâce à l'informatique a quand même apporté la notion d'aléatoire dans la composition ce qui est selon moi une petite révolution.

[krodelabestiole]

ben déjà cest quoi nature et est ce qu'on peut parler de nature de la musique electronique.
ensuite (jarrete de pinailler sur les mots) dire que LA nature de la musique electronique EST de reproduire des sonorités préexistantes cest faux
je défends pas que la musique electronique ai tout révolutionné en se détachant de tout systeme anterieur ça serait absurde (on a déjà trollé mille fois à ce sujet d'ailleurs) mais même si des fois on reproduit clairement ce qui existe et qu'on s'inspire 99% du temps d'autres musiques ce n'est pas la nature de la musique electronique que de faire ça. je trouve cette affirmation tres dépréciative car elle est loin de refléter systématiquement la démarche du musicien.

[vendredi]

je pense qu'il parlait plus de la notion de samples qui a  engendré les musiques répétitives, beaucoup de synthé ont aussi été créés à la base pour reproduire des sons existants ou des sons d'instruments.
mais heureusement que des gens se sont détachés de tout ça pour faire autre chose...

oups on glisse...

[k./]

je pense qu'il parlait plus de la notion de samples qui a  engendré les musiques répétitives

La musique répétitive, appelée aussi musique minimaliste ou musique de phase, est un courant de musique contemporaine apparu dans les années 1960 aux États-Unis. Les principaux représentants en sont Steve Reich, Philip Glass, John Adams, Terry Riley et Michael Gordon.
L'esthétique de la musique minimaliste est basée sur plusieurs points : un retour à une harmonie “consonante” (voire tonale, ou modale dans certaines œuvres) la répétition de phrases, figures ou cellules musicales avec ou sans petites variations graduelles
Il s'agissait alors de faire une rupture avec les abus du post-sérialisme, qui devenait une musique dont la structure était de plus en plus rigide. Le courant de la musique répétitive est aussi un retour à la musique tonale. La répétition à profusion des "micro-cellules mélodiques", s'entremêlant et jouent parfois avec des "micro"-intervalles (comme les quart de ton, ou encore les huitèmes de ton), permet de plonger l'auditeur dans un véritable état d'envoûtement. On pourrait faire remonter les prémisses de la musique minimaliste à certaines œuvres d'Erik Satie (Vexations, 1892-93) et de Marcel Duchamp (Readimades, Erratum musical) et même de Schönberg (Farben op. 16 no 3).

[rko]

je pense qu'il parlait plus de la notion de samples qui a  engendré les musiques répétitives

La musique répétitive, appelée aussi musique minimaliste ou musique de phase, est un courant de musique contemporaine apparu dans les années 1960 aux États-Unis. Les principaux représentants en sont Steve Reich, Philip Glass, John Adams, Terry Riley et Michael Gordon.
L'esthétique de la musique minimaliste est basée sur plusieurs points : un retour à une harmonie “consonante” (voire tonale, ou modale dans certaines œuvres) la répétition de phrases, figures ou cellules musicales avec ou sans petites variations graduelles
Il s'agissait alors de faire une rupture avec les abus du post-sérialisme, qui devenait une musique dont la structure était de plus en plus rigide. Le courant de la musique répétitive est aussi un retour à la musique tonale. La répétition à profusion des "micro-cellules mélodiques", s'entremêlant et jouent parfois avec des "micro"-intervalles (comme les quart de ton, ou encore les huitèmes de ton), permet de plonger l'auditeur dans un véritable état d'envoûtement. On pourrait faire remonter les prémisses de la musique minimaliste à certaines œuvres d'Erik Satie (Vexations, 1892-93) et de Marcel Duchamp (Readimades, Erratum musical) et même de Schönberg (Farben op. 16 no 3).

et tu me dois pas de l'argent blondinet ?

[vendredi]

oui mais je pensais surtout à la techno, l'electro et le hip hop qui ont sorti du ghetto savant/intello la musique électronique.


rko, moi aussi j'aimerais bien te donner qqs sous mais j'ai pas les moyens ces temps ci...

[Alain Deschodt]

oui mais je pensais surtout à la techno, l'electro et le hip hop qui ont sorti du ghetto savant/intello la musique électronique.


rko, moi aussi j'aimerais bien te donner qqs sous mais j'ai pas les moyens ces temps ci...

c'est plutôt la télé et la radio qui ont fait ça et bien avant que le hip hop n'ait commencé à balbutier...  

[vendredi]

moi je crois que tu dis n'importe quoi...
 

[Alain Deschodt]

je pense pas trop, non, y a pleins de secteurs que je ne maîtrise pas trop voire pas du tout mais celui-là si justement...    

---> la musique électronique apparaît dans les jingles publicitaires et radiophoniques dès les années 50, touchant un public gigantesque partout dans le monde.

---> le hip hop naît au milieu des années 1970 à New York et commence à être vraiment connu partout vers 1980.

CQFD.    

[krodelabestiole]

effectivement vendredi je te conseille de jetter une oreille sur les prods entre autre radiophoniques de raymond scott dans les années 50 - 60

(à mon avis ce sont les torche cul comme trax qui nous font croire que la musique electronique commence avec the normal, kraftwerk et africa bambaataa)

[Alain Deschodt]

effectivement vendredi je te conseille de jetter une oreille sur les prods entre autre radiophoniques de raymond scott dans les années 50 - 60

(à mon avis ce sont les torche cul comme trax qui nous font croire que la musique electronique commence avec the normal, kraftwerk et africa bambaataa)

c'est pas faux en plus  

J'espère qu'il n'y a pas quiproquo ceci dit, je parle là de diffusion des sonorités électroniques, je ne parlais pas en terme d'oeuvres construites. Je ne dois pas être tellement plus âgé que vous deux, à un ou deux ans près , Kro et Vendredi, mais je me souviens que les son électroniques pétaient de partout à la télé ou à la radio quand j'étais jeune mais juste pour la couleur pas pour être mis en avant (style François de Roubaix et Chapi Chapo, par ex... )

[vendredi]

non mais bande de petits intellos babouins de merde, vous allez pas me faire passer pour un con!
je connais raymond scott!
et si effectivement les jingles ont été dans les premiers morceau de musiques électroniques, c'est pas à ce moment là que le grand public a commencé à acheter des disques de musique électroniques, c'est pas à ce moment là que des artistes ont commencé à se produire dans un circuit populaire sous l'appellation musique électronique et que les gens ont commencé à DANSER sur de la musique électronique. parceque depuis le début je parle de dance music, style qui a vraiment sorti la musique électronique, les artistes et le public d'un ghetto savant, personne n'a jamais parlé de "musique électronique" en parlant de jingle publicitaire...