Auteur Sujet: Manifeste pour un mouvement alternatif qui survit à lui-même  (Lu 49854 fois)

unasrakraganh

  • Nyarlathotep Fongus
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Manifeste pour un mouvement alternatif qui survit à lui-même « Réponse #60 le: octobre 08, 2006, 22:40:06 pm »
smiley6 :hummm:
Houla, moi je connais pas les "freeparty", mais ça me semble bien "tendu" toutes vos histoires!
musical as unas/cxaxb/odium decoy/dj morille/bosquet club

Alain Deschodt

  • Velextrut sarcoma
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de l'art d'informer « Réponse #61 le: octobre 09, 2006, 00:04:46 am »
Citation de: "V3NDR3D1"
c'est le peignoir en soie contre les amazones!
mais c'est vrai j'avoue la miss de obao était plutôt bandante...
 


Le saviez-vous ?

Le mannequin qui était à oilpé dans la pub Obao n'était autre que la femme de Mats Wilander smiley4
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    En France, les chômeurs exploitent les patrons

    beatnykk

    • Soja Steack Antichrist
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    Manifeste pour un mouvement alternatif qui survit à lui-même « Réponse #62 le: octobre 09, 2006, 01:36:30 am »
    oui là on s'écarte du sujet un chouilla quand même ...

    i n f o r m e

    • Pape du Funk
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    Manifeste pour un mouvement alternatif qui survit à lui-même « Réponse #63 le: octobre 09, 2006, 06:59:03 am »
    Alors comme j'arrive toujours pas à dormir, je vous chante une chanson...

    Citation de: "Zabriskie Point"
    Contre culture

    A vous regarder
    on aurait pu croire
    on aurait pu croire
    à vous regarder
    que vous étiez
    embarqués, décidés, engagés.
    Mais vous vous plaisez dans les postures
    de la critique enragée
    z'avez vos codes, vos cafés, port de docs exigé.

    Car vous avez abandonné
    oui vous avez abandonné.

    A te regarder on aurait pu croire
    on aurait pu croire à te regarder
    que tu étais embarqué, décidé,
    comme on dit engagé.
    Mais t'as connu les joies de la
    contre-culture et tu t'y tiens
    c'est ta fonction ta nature
    tu l'échangerais pour rien.

    Car tu as abandonné
    tu veux que j'te dise abandonné.

    A vous regarder on aurait pu croire
    on aurait pu croire à te regarder
    que vous étiez embarqués, décidés, engagés.
    A vous croiser dans la rue on aurait pu
    se faire des idées sur vos idées
    sur votre capacité à échapper aux clichés.
    Vous êtes la norme inversée
    la haine institutionnalisée
    signe distinctif rebelle
    sur vos cartes d'identité.

    Car vous avez abandonné
    pourquoi avez-vous abandonné
    pourquoi m'avez-vous abandonné?

     :ninja: :smiley43:

    cindy cenobyte

    • Velextrut sarcoma
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    • Messages: 11510
    Re: de l'art d'informer « Réponse #64 le: octobre 09, 2006, 10:13:30 am »
    Citation de: "Alain Deschodt"
    Citation de: "V3NDR3D1"
    c'est le peignoir en soie contre les amazones!
    mais c'est vrai j'avoue la miss de obao était plutôt bandante...
     


    Le saviez-vous ?

    Le mannequin qui était à oilpé dans la pub Obao n'était autre que la femme de Mats Wilander smiley4
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      ouaip je savais !!!! elle est bonne !!!
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      Alain Deschodt

      • Velextrut sarcoma
      • *
      • Messages: 10351
      alors là, je m'insurge « Réponse #65 le: octobre 09, 2006, 10:32:01 am »
      Etonnant, non ?!  smiley4

      En France, les chômeurs exploitent les patrons

      vendredi

      • Invincible Doner Kebab
      • Velextrut sarcoma
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      • Messages: 9424
      Manifeste pour un mouvement alternatif qui survit à lui-même « Réponse #66 le: octobre 09, 2006, 10:40:29 am »
      ouais voila aui a bien vire dans le offtopic... et si on relancait ce cher debat.... Pour ou contre le deodorant???
      "L'infamie perce et laisse des trous...."
      TT________KKK________$$

      riz

      • Velextrut sarcoma
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      • Messages: 10246
      Manifeste pour un mouvement alternatif qui survit à lui-même « Réponse #67 le: octobre 09, 2006, 13:15:15 pm »
      Y'en a qui cache du déo fraicheur kétamine dans leur chien il parait.

      dröne

      • Miguou des Ténèbres
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      • Messages: 1294
      Manifeste pour un mouvement alternatif qui survit à lui-même « Réponse #68 le: octobre 09, 2006, 21:39:44 pm »
      Citation de: "charlie"
      Alors comme j'arrive toujours pas à dormir, je vous chante une chanson...

      Citation de: "Zabriskie Point"
      Contre culture

      A vous regarder
      on aurait pu croire
      on aurait pu croire
      à vous regarder
      que vous étiez
      embarqués, décidés, engagés.
      Mais vous vous plaisez dans les postures
      de la critique enragée
      z'avez vos codes, vos cafés, port de docs exigé.


      Comme je le dis toujours depuis quelques temps, les alternatifs, gnagnagna... Allez, je vous le sers une dernière fois, pour la route : "Les alternatifs n'ont souvent rien de plus urgent à faire que de reproduire ce contre quoi ils luttent" (c) drÖne, 2005, Oeuvres Complètes, Tome XXVI, p. 257.

      Et pourquoi ? Hein ? Pourquoi, bordel ?

      Parce que :

      - parce qu'il y a en effet (cf. la chanson que cite Charlie) des codes de l' "être alternatif", des manières prédéfinies de prétendre s'opposer aux prédéfinitions, des jugements de valeurs sur le refus des jugements de valeurs, une historicité des "rails" de la pensée, des autoroutes de l'activisme, des bourbiers insondables du militantisme par lesquels il est bon que tout le monde passe.

      - parce que ça rapporte, au plan symbolique, de prendre telle ou telle position (y compris moi, ici et maintenant, avec mon pseudo regard méta de merde sur toute la merde des alternatifs luttant contre la merde libérale...). Allez, bande de ploucs, passez à la caisse : "aimez moi ou détestez moi, au moins vous me voyez montrer mes fesses"...

      - parce qu'en définitive, et en dernière analyse, on se contente de vouloir substituer des rapports qu'on espère être plus à son avantage à des rapports de force de force existant, sans jamais dénoncer les rapports de force EN SOI.

      - parce que, donc, le pouvoir, ça ne s'écrit pas avec un grand "P", mais avec le petit "p" des petites gens qui le portent au quotidien à la fois comme leur croix, et comme leur arme, et que personne n'y échappe : ce n'est pas une instance extérieure à nous, hélas...

      - parce qu'en fait, on ne pense jamais assez loin, ni assez haut

      Pour autant, ça ne signifie pas qu'il n'y a rien à faire et que "tous pourris, tiens, file moi ma kéta que je crève en paix". Non, y'a toujours des trucs à faire pour ne pas crever comme des moules accrochées à un poteau... mais faut être plusieurs à avoir des utopies, et pas seulement plusieurs à avoir des ambitions. Et ça, c'est pas donné à toutes les époques historiques, de faire le tri entre les ambitions et les utopies, ça, non...

      Bon, finalement, Nesquik, Obao et Casimir, c'est plus simple, oui, nettement plus simple...

      'tain, il est à chier ce post avec toutes ces typos en couleur et en gros, non ?

      +A+
      drÖne
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      cindy cenobyte

      • Velextrut sarcoma
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      Manifeste pour un mouvement alternatif qui survit à lui-même « Réponse #69 le: octobre 09, 2006, 22:53:53 pm »
      Peut-être que le mot même d' "alternatif" est la premier bourbier dans lequel il faudrait éviter de mettre les pieds au risque d' y sombrer jusqu' au menton. Si on y réfléchit bien, ce mot qualifie au mieux des tentatives de "vivre autrement" et implique déja une opposition à la façon de "vivre comme tout le monde". Le terme subtilise la légitimité de vivre simplement, marginalise directement toute tentative de ne pas consommer comme le pouvoir le demande. Le terme d' alternatif colle immédiatement à tout ce qu' il approche  une lourde odeur d' inconséquence, de désordre et de marginalité.
      Pour moi "alternatif" signifie aussi "contre" et quelle perte de temps tout du moins pour les "artistes" de dépenser leur énergie à prétendre s' opposer au pouvoir en place. Perte de temps doublée d' une attitude déprimante, on ne chie pas des perles en mangeant de la merde. Il serait sans doute plus simple de chercher à inventer ses propres règles, de pratiquer un art de façon détachée du pouvoir en place, ne même pas le considérer dans sa pratique, ne jamais lui faire la fleur de parler de lui, et pour ceux qui tiendrait à tout prix à être contre il pourront encore se dire que le mépris dans le conflit est une des armes les plus terribles.
      Je vois d' ici qu' on pourrait qualifier tout ça de politique de l' autruche mais inventer ses règles et les appliquer demande beaucoup plus de force de caractère que de faire flotter fièrement le drapeau des "contres" celui qui justifiera tout, surtout l' échec, les forces en face etant bien trop grandes. D' avance la faction des "contres" dispose d' une excuse toute faite.
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      dröne

      • Miguou des Ténèbres
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      Manifeste pour un mouvement alternatif qui survit à lui-même « Réponse #70 le: octobre 09, 2006, 23:12:27 pm »
      Citation de: "cindy cenobyte"
      Peut-être que le mot même d' "alternatif" est la premier bourbier dans lequel il faudrait éviter de mettre les pieds au risque d' y sombrer jusqu' au menton. Si on y réfléchit bien, ce mot qualifie au mieux des tentatives de "vivre autrement" et implique déja une opposition à la façon de "vivre comme tout le monde". Le terme subtilise la légitimité de vivre simplement, marginalise directement toute tentative de ne pas consommer comme le pouvoir le demande. Le terme d' alternatif colle immédiatement à tout ce qu' il approche  une lourde odeur d' inconséquence, de désordre et de marginalité.
      Pour moi "alternatif" signifie aussi "contre" et quelle perte de temps tout du moins pour les "artistes" de dépenser leur énergie à prétendre s' opposer au pouvoir en place. Perte de temps doublée d' une attitude déprimante, on ne chie pas des perles en mangeant de la merde. Il serait sans doute plus simple de chercher à inventer ses propres règles, de pratiquer un art de façon détachée du pouvoir en place, ne même pas le considérer dans sa pratique, ne jamais lui faire la fleur de parler de lui, et pour ceux qui tiendrait à tout prix à être contre il pourront encore se dire que le mépris dans le conflit est une des armes les plus terribles.
      Je vois d' ici qu' on pourrait qualifier tout ça de politique de l' autruche mais inventer ses règles et les appliquer demande beaucoup plus de force de caractère que de faire flotter fièrement le drapeau des "contres" celui qui justifiera tout, surtout l' échec, les forces en face etant bien trop grandes. D' avance la faction des "contres" dispose d' une excuse toute faite.


      Très juste. En ce moment, l'un de mes modèles est celui de l'érémitisme. Après le constat du fait que Saint Bruno était "contre" la manière dont l'Eglise attribuait les charges à certains prètres par pure convenance personnelle, ou pour des enjeux de pouvoir bien éloignés de la parole du Christ, Bruno a demandé au Pape une terre où s'exiler pour y fonder un ordre basé sur une règle différente. Ca a donné l'ordre des Chartreux, qui est assez exemplaire dans son fonctionnement, je trouve (même si ce n'est pas le lieu, ici, de développer ça). De son opposition, St Bruno a fait une force créative, et les collectifs fondés sur cette règle résistent au temps et à l'usure depuis plus de 1000 ans.

      Le problème, aujourd'hui, c'est d'arriver à trouver un ailleurs... les temps ont changé. La Terre a été vue comme un minuscule vaisseau perdu dans l'Espace depuis les stations orbitales : on sait qui'on est seuls au monde, dans un lieu confiné. Du coup, l'idée même d' "ailleurs" est devenue problématique, ce qui n'était pas le cas il y a seulement un siècles. Des "ailleurs" géographiques aux ailleurs de l'Utopie, il n'y a qu'un pas : on est maintenant confinés dans l'étroitesse de nos pensées... et on croit naïvement que le Réseau nous fournira un nouvel "ailleurs" : peine perdue, de toute évidence.

      On a pas mal discuté d'une chose importante sur mon forum, et dans le cadre de la Nuitdes meutes : de l'idée de NE PAS FAIRE, comme forme de pensée "alternative". Ne pas faire : message impossible à faire passer, même auprès des "alternatifs" pour qui - idéologie productiviste oblige - il est impensable de ne pas faire.

      En faisant pour faire (des actions, des manifs, des discours "contre, etc.), ils ne peuvent que reproduire éternellement les mêmes schémas que ceux contre lesquels ils s'élèvent.

      "D'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit"...

      +A+
      drÖne
      Juste l'ordre

      vendredi

      • Invincible Doner Kebab
      • Velextrut sarcoma
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      • Messages: 9424
      Manifeste pour un mouvement alternatif qui survit à lui-même « Réponse #71 le: octobre 10, 2006, 08:11:01 am »
      moi je suis complètement d'accord avec vous, soulé par les discours de vieux punks végétariens pour qui ce qui ce vend "caca" ce qui se vend pas miamiam. mais en même temps c'est bien aussi que c'est gens là restent informés de ce contre quoi luttter, parceque un jour on aura plus rien pour organiser des trucs que le seul chemin sera l'institution ou le pognon, et que dans l'institution, tu pourras essayer d'amener ton film ou ta musique mais on te dira: "on peut rien pour vous, pas vous aider." parceque un ministre aura qualifié d'art dégénéré tout ce qu'on peut produire avec nos copains...
      après voilà, je pense qu'il faut pas se positionner toujours contre, il faut justement savoir prendre les sous des ministères, pour organiser des choses intègres et sans compromis avec les sous de l'etat, de façon a rester infiltré. Le but êtant de toutes façons de diffuser, au risque de se heurter aux gens à qui ça plaira pas, mais surtout pas de rester dans son petit milieu d'habitués enthousiastes et conquis d'avance parceque tu et eux font partie de l'alternative.
      donc voilà je pense qu'on peut continuer à s'organiser en douce mais qui faut pas crahcer sur tout ce qui émergera de cet alternatifundergroundsouterrain pour aller se frotter augrand public.
      ce qui va soulever grand nombre de questions genre: "Pourquoi j'aime pas ce que tout le monde aime?tout le monde sait d'ailleurs que dröne est fan des films de pingouins et des musiques d'emilie simon et de nathalie simon aussi d'ailleurs." ou "Si on fait des initiations au Noise dans les MJC et les collèges, ça va devenir aussi ringard que les colliers de nouilles?"
      "L'infamie perce et laisse des trous...."
      TT________KKK________$$

      JKP

      • Invité
      Manifeste pour un mouvement alternatif qui survit à lui-même « Réponse #72 le: octobre 10, 2006, 09:53:43 am »
      moi je connaissais une radio plutôt alternative, avec un forum, un espace de stockage, bref quelque chose de sympa.
      Mais un jour ( selon la rumeur ), son administrateur décida que depuis trop longtemps il n'avait pas vu le soleil et que quitter son ecran d'ordinateur lui ferait le plus grand bien.
      A ce moment la un crash intervint et ce fut le debut des ennuis. Ses collegues peu experimentés remonterent tant bien que mal le forum puis ce fut le tour de la radio. Malheureusement pour des raisons encore inconnus, ils décidérent d'émettre que de façon intermittente, enfin bref, cette si belle radio qui etait devenu essentiel pour beaucoup deperissa et finit par disparaître completement.
      Beaucoup la regrettent encore.

      Vos discussions m'agacent.
      A quoi cela sert de se branler la nouille sur le possible de l'alternatif quand cannibal caniche va si mal?

      dröne

      • Miguou des Ténèbres
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      • Messages: 1294
      Manifeste pour un mouvement alternatif qui survit à lui-même « Réponse #73 le: octobre 10, 2006, 10:04:50 am »
      C'est vrai que quitter nos écrans et aller au soleil nous ferait le plus grand bien !

      Je soutiens l'admin de ce forum dans sa volonté de penser à sa santé plutôt qu'à ses auditeurs qui ne pensent qu'à se branler la nouille en écoutant du bugcore à l'oeil sur le net davant une interface rose et verte alors que le monde est à feu et à sang et que les mouvements alternatifs s'interrogent sur leur pertinence !

      +A+
      drÖne
      Juste l'ordre

      cindy cenobyte

      • Velextrut sarcoma
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      • Messages: 11510
      Manifeste pour un mouvement alternatif qui survit à lui-même « Réponse #74 le: octobre 10, 2006, 10:43:51 am »
      Citation de: "dröne"
      Le problème, aujourd'hui, c'est d'arriver à trouver un ailleurs... les temps ont changé. La Terre a été vue comme un minuscule vaisseau perdu dans l'Espace depuis les stations orbitales : on sait qui'on est seuls au monde, dans un lieu confiné. Du coup, l'idée même d' "ailleurs" est devenue problématique, ce qui n'était pas le cas il y a seulement un siècles. Des "ailleurs" géographiques aux ailleurs de l'Utopie, il n'y a qu'un pas : on est maintenant confinés dans l'étroitesse de nos pensées... et on croit naïvement que le Réseau nous fournira un nouvel "ailleurs" : peine perdue, de toute évidence.


      C' est vrai que ce passage d' un monde qui semblait infini à un
      monde aussi quantifiable qu' un gateau posé sur une table change
      beaucoup de chose dans nos esprits. Même dans ceux des zombies
       au cinéma qui se sont soudainement mis à courir, comprenant
      d' instinct que le gateau il n' y en aura pas pour tout le monde.
      Parceque c' est ça qui semble être le point central de cette situation.
       Si le monde est quantifiable et non plus infini alors il sera partagé et
       il le sera comme tout ce qui a été partagé depuis que le monde est
      monde, les plus forts prendront les meilleurs morceaux et les autres
      auront des miettes de plus ou moins bonne taille. Aïe aïe, c' est un
      sérieux coup au moral, le monde n' est pas plat comme une galette
      comme on le savait déja mais C' EST une galette ! Non seulement
      plus moyen de le quitter mais en plus il va falloir devenir competitif
      si on veut en manger quelques morceaux nécessaires à notre
      survie. Il va falloir abandonner la philosophie, l' art et toutes ces
      choses qui n' ont pas lieu d' être lorsque cette survie n' est pas
      assurée. Il va falloir faire converger toute son énergie vers une
      seule idée : celle de devenir plus fort pour s' assurer la propriété
      des miettes du gateau ou d' une bonne part pour les plus musclés
      d' entre nous.
      Nous les occidentaux nous sommes musclés mais on commence à
      avoir un peu de bide à force de manger le gateau tout seul, les
      chinois sont devenus aussi super musclés et eux ils n' ont pas de
      bide du tout, au contraire ils ont le ventre creux et plat et après
      toutes ces années de musculation ils ont vraiment bien faim. Qui
      ramassera les plus grosses parts du cake ? Les occidentaux qui
      pataugent déja dans la creme chantilly jusqu' au menton ? Les
      chinois qui ont maintenant eux aussi admis que le monde est un
      gateau et se rendent compte du même coup qu' il tienne une sacrée
       dalle ? Qui d' autre ?

      Mais est ce que le monde est vraiment un gateau ? est ce que tout
      ce qui est vécu comme "pris" et non pas comme "reçu" n' est pas
      simplement une erreur d' appreciation ? et aussi d' ou vient cette
      idée stupide de dévorer le plancher de son propre appartement ?

      Pour en revenir à la question du topic je ne suis pas sûr DR3D1 que
       de prendre les sous de l' etat et surtout rendre dépendant l' activité
       d' une structure à cet argent permette de faire les choses librement
       bien longtemps. Combien d' associations ont mis la clef sous la
      porte durant le premier mandat de Chirac ? Pour être plus nuancé  
      les financements de l' Etat peuvent être un apport mais s' il
      deviennent nécéssaires le danger est évident.

      Quant à ce qu' un ministre qualifie d' art dégénéré un art sauvage et
       générant peu de profit, nous sommes déja en plein dedans comme
      doivent serieusement l' eprouver certains taggers qui attendent leur
      jugement et se savent passibles de lourdes amendes et de prison
      ferme. Ce que tu dis a propos de ne "pas cracher sur ce qui
       émerge de "l' alternatif" je suis bien d' accord avec toi bien qu' il
      s' agisse souvent de l' epreuve du feu et bien peu ne s' y sont pas
      carrément brulé les ailes.
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