ouais mais ya des domaines où l'intermitence et les sub est la seule possibilité pour vivre et surtout pour créer,
Ce n' est jamais la seule solution heureusement mais c' est sûr
que faire tourner toute une compagnie de théatre sans aides de
l' etat et en France c' est pas facile.
et ça empèche pas les artistes de faire qqch de subsersif ou au moins de critique vis a vis de la société qui la nourrit.
si tu as des exemples je suis preneur parceque je n' en ai pas vu
et du coup je vois pas trop en quoi c'est différent de mener des projets persos couillus financé par un plan publicitaire par exemple par rapport à l'intermittence si ce n'est la provenance de l'argent. tout en sachant que l'argent du fabriquant automobile est autant du à l'abus de l'humain que les impots.
La différence c' est que les subs tombent chaque année et que la
ville (et la région) disposent d' un budget. Si une association ou un
artiste a déja obtenu des subs en remplissant bien les cases et
qu' au cours de l' année elle se dit "ahh mais merde on en a rien
a foutre de faire des spectacles pour enfant avec des marionettes
typiques de la région, ça n' a rien a voir avec la situation sociale
en ce moment ! Maintenant on va faire des performances dans la
rue et interpeller directement les gens" il y a fort à parier que
cette même asso ne touchera pas deux fois des subs, pourtant
leur changement d' orientation artistique du tout au tout peut-être
parfaitement légitime. Je dis donc que ce systeme de subs
ampute le comportement artistique.
Autre phénomène de plus en plus courant : les mega associations
sensées retribuer de grosses subs a de petites associations.
Seulement on constate que ces mega-assos ne donnent de
l' argent qu' aux petits qui marchent avec eux et selon leur politique.
Quant au plan boulot pour gagner de l' argent les artistes du monde
entier font ça et certains vont même jusqu' a refuser de vivre
de leur art. Pour citer un exemple si on avait dit à Clovis Trouille
(
https://www.cannibalcaniche.com/forum/viewtopic.php?t=744&highlight=trouille )
qu' il pouvait lacher son job pour ne faire que des expos et remplir
des carnets de commande de ses peintures pour vivre on aurait été
reçu à coup de manche à balais. Il avait bien compris que son
travail d' une main lui permettait de dire tout ce qu' il voulait de
l' autre, celle qui tenait le pinceau.
Evidemment on ne peut pas faire d' un cas une ecole et tracer de
grosses généralités mais on peut au moins essayer de définir une
ambiance et au départ je repondais à Kaiza qui constatait une
situation culturelle déplorable en France.
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