Auteur Sujet: Frédéric Lordon: valeur économique et valeur esthétique  (Lu 5471 fois)

baboost

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Frédéric Lordon: valeur économique et valeur esthétique « Réponse #15 le: juin 30, 2011, 22:45:54 pm »
J'ai vu que la première video, c'est un peu bateau comme exposé quand même. J'ai pas appris grand chose mise à part la définition d'agonistiquitelinistique. Malgré tout j'aime bien son discours et la construction de son exposé, je vais mater la suite.
On ne dit pas "c'est de la merde" mais "je n'aime pas", sauf quand c'est vraiment de la merde

sqaw lee

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Frédéric Lordon: valeur économique et valeur esthétique « Réponse #16 le: juillet 01, 2011, 10:34:25 am »
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J'explique pas très bien moi-même.

merci de prendre la peine de le faire en tt cas...smiley23
sinon ce que tu racontes est assez compréhensible pour moi
mais je sais pas si j'aurai le courage d'écouter la suite...et si çava m'aider dans ma vie de tous les jours et ma recherche intérieure smiley18

Le caca ne fait pas tourner la terre, mais rend l'amour plus agréable !
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Frédéric Lordon: valeur économique et valeur esthétique « Réponse #17 le: juillet 01, 2011, 15:19:18 pm »
Citation de: "Staross"
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..à part que les choses n'ont pas de valeur intrasèquement...ya autrechose à comprendre ?


Il explique que la valeur est déterminée par la croyance et les affects collectifs, la croyance collective étant les résultat de l'interaction et de l'agonistique des différentes croyances individuelles (souvent contradictoires).

Par exemple la bulle internet était créée par la croyance que toutes les entreprise internet allait rapporter un gros paquet de fric, ce qui a fait monter la valeur des ces entreprises, encourager d'autres à se lancer. La crise à eu lieu quand cette croyance collective c'est brusquement effondrée, rendant effectivement ces entreprises sans valeurs.

Pareil avec la crise grecque, la croyance que la grèce ne pourrait plus payer ses dettes dans le futur a fait que plus personne ne voulait prêter de l'argent à la grèce, la ruinant effectivement pour de bon.

L'idée est que les causes premières des phénomènes économiques sont psychologiques et sociales. Ces aspects seraient largement ignoré dans les sciences économiques actuelles, les rendant incapable d'expliquer quoi que soit.

J'explique pas très bien moi-même.



C'est plutôt clair et bien résumé ; mais une fois que l'on a dit cela on a pas dit grand chose si ce n'est que le malheur économique de nos belles démocraties repose sur de simples croyances individuelles - transmutées en valeurs collectives.

Un processus théorique n'est jamais autonome et indépendant de toute action humaine. Quand on dénonce une théorie sans dénoncer les personnes qui la mettent en oeuvre, on n'fait le boulot qu'à moitié et c'est bien plus commode effectivement pour n'se mouiller  que les pieds : on reste dans la pataugeoire quoi, à se faire mousser avec de belles analyses spinozistes.

L'économie actuelle dépend - à mon avis  - de décisions concrètes prises par des gens conscients qui savent exactement ce qu'ils font, c'est à dire qui n'agissent pas selon une ou des croyance(s) mais plutôt à partir d'une connaissance (presque scientifique) dont ils sont capables de prévoir les effets et les conséquences.
Pour la crise grecque on sait parfaitement que les spéculations des banquiers de goldman sachs n'y sont pas tout à fait étrangers.
Une fois la crise éclatée que se passe-t-il ? Oh ! l'ex FMI ( ou l'institut du pillage organisé) de DSK et ses mesures d'austérité préconisent pour le remboursement de la dette une vaste privatisation d'entreprises de services publiques, une vente considérable du patrimoine grec à des investisseurs privés et étrangers, une réduction des dépenses de l'état avec notamment une réduction des fonctionnaires... Bizarre bizarre mais je deviens parano là.

Une chose est sûre, les grecs ne vont pas gagner grand chose dans  toute cette histoire.