je connais pas, j'y serai bien allé si vous dites que c'est bien pour une fois qu'il se passe quelquechose à orléans ; ) mais ça m'étonnerait que je puisse y aller..ça m'agce ya personne ici et y aller tt seul c'est moins drôle enfin je pourrai mais j'ai pas de voiture à disposition..ni d'amis pff..c'te misère vraiment 
fais toi emmener par un renard, tu sras la terreur de la région
http://www.lorient.maville.com/Des-renards-a-Sene-des-veaux-devores/re/actudet/actu_dep-426794-----_actu.html
Des renards à Séné : des veaux dévorésCela s'est passé à proximité d'un lotissement, en pleine réserve naturelle, à côté de Vannes. L'agriculteur demande des mesures plus strictes.
« Venez vite au champ. Y'a un problème. » C'était il y a une quinzaine de jours. Fabrice Ménard reçoit un coup de fil d'une voisine. Elle habite un lotissement de Séné, en bordure de la réserve. Deux veaux ont été attaqués dans la nuit. Ils sont complètement déchiquetés. « C'est une prédation de renards, affirme le seul agriculteur installé dans la réserve naturelle. Depuis six ans que je suis là, je n'ai jamais vu des veaux attaqués par des renards. Tous les ans, je perds des agneaux, une dizaine. Mais des veaux... »
Fabrice Ménard loue un peu plus de 85 ha de terres sur les 410 ha que compte la réserve. Son credo : le bio. Lait, viande. Des races rustiques. « Les deux veaux étaient nés depuis quelques heures seulement. » Les vétérinaires éliminent rapidement l'hypothèse des chiens errants. Vu le dépeçage des deux animaux, ça ne peut être qu'une prédation de renards. « J'avais bien entendu des anciens, des paysans raconter ce genre de prédations. Je l'avais entendu... » Là, Fabrice Ménard ne peut que constater les dégâts. Les deux veaux devaient peser entre 35 et 40 kg. Les vétérinaires chiffrent à cinq ou six le nombre de renards qu'il aura fallu pour consommer les deux bêtes. Le préjudice pour l'agriculteur reste à déterminer.
« Les contrôler au maximum »
Y a-t-il trop de renards dans la réserve ? L'agriculteur en est persuadé. « A chaque couvée, il y a quatre ou cinq petits. Je ne dis pas qu'il faut les éradiquer. Mais les contrôler au maximum. » Problème : le cahier des charges de la réserve de Séné, zone protégée, interdit la chasse sur une part importante des 410 ha. « Depuis 2005, explique Christophe Le Gall, directeur administratif de la réserve, le préfet autorise le tir et le piégeage sur une partie de la réserve. » Les champs de Fabrice Ménard n'en font pas tous partie. Et là, seules des personnes assermentées peuvent tirer ou mettre en place des pièges.
Pour Guillaume Gélineau, de Bretagne vivante, directeur de la réserve, « pas question de jouer les va-t-en-guerre ». Pas question, non plus « de ne rien faire ». Alors quoi ? Car les renards menacent aussi les nichées d'oiseaux. « Il existe un suivi scientifique de l'impact de ces prédations sur des populations d'oiseaux, concède Guillaume Gélineau. Mais elles n'hypothèquent pas la survie de certaines. »
Fabrice Ménard a été autorisé à construire une bergerie en kit, « pour les périodes d'hivernage et d'agnelage ». Une stabulation pour ces vaches ? « S'il m'y autorise... » Déjà, « une politique de piégeage plus adaptée » serait, pour l'agriculteur, nécessaire. Mais seul le comité consultatif de la réserve peut le décider. Autour de la table, on y trouve des élus, les responsables de la réserve et le préfet. « S'il le faut, je lui écrirai. »
Nicolas SOURISCE.
