Kouhei Matsunaga : Post-noise, dans sa volonté de manier le bruit, il construit un monde
sonore sombre, torturé et contrasté. Issu de la culture hybride du
Osaka contemporain et du breakbeats, il sature les matériaux
sonores avec l’esprit imprégné des bruits de la mégapole
hyper-urbaine ndustrielle et commerçante. Ainsi Kouhei génère une
abstraction musicale parfois vocatrice, souvent humoristique qu’il
croise à l’occasion avec les pratiques des arts plastiques ou de l’art
conceptuel.
Après avoir été collaborateur de Merzbow
(ex. « Modulation&Transformation4 », Mille Plateau),
Kouhei a tissé des liens hors frontières et hors normes avec
d’autres musiciens notamment Anla Courtis et RudolfEb.Er, dont
l’aboutissement a été publié sur le label Prele en juin 2005. On peut
également entrevoir sa pratique du breakbeats dans la
collaboration avec Sensational (ex. « Natural Shine », Wordsound).
Fondateur de Flying Swimming, label de musiques électroniques,
électroacoustiques et de poésie sonore (à noter leur dernière
parution rassemblant Henri Chopin, Pan Sonic et Achim Wollsheid),
il est également organisateur de la série de concerts H
and Shake au Japon.
Plus d’infos
Kouhei Matsunaga :
http://www.ffss.info/FlyingSwimming/kouhei/top_kouhei.htmlFlying Swimming :
http://ffss.info <http://ffss.info/>
Fabrice Cesario :
Manipulant des objets sonores acoustiques ou numériques, Fabrice
Césario envisage la possibilité de les mener jusqu'à la limite de leur
détérioration, les faisant passer ainsi dans la catégorie "noise", pour
ce qui est de leur texture, "stochastique" pour ce qui concerne leur
structure. Ses collaborations se font ainsi à la limite des domaines :
dans laps (laboratoire d'analyse psycho-sociale), avec un plasticien
amené à considérer la plasticité du sonore et de la réalité musicale ;
avec Arno Calleja ou Laure Maternati dans une collision entre
performance poétique et accompagnement noisy
(un cd existe de la rencontre avec Arno).
Fabrice Césario a collaboré entre autre avec Joachim Montessuis et
Eric Cordier.Il a également produit et organisé des rencontres dans
le milieu hip-hop marseillais, travaillant à la difficile tache de faire
sortir le rap de son ghetto sonore.
Son intérêt se porte aussi sur des pratiques plastiques liées à la
transformation et à la détérioration d'objets et de contenants.
Il pense, si son activité artistique ne s'avérait pas rentable,
se lancer dans l'édition de "barbecue magazine",
revue consacrée à l'une des pratiques favorites des français,
très prisée chez les babouins nipons.