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Messages - djimboulélé

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Les yeux / Djemija
« le: avril 28, 2006, 14:40:38 pm »
Super, l'anim, c'est marrant ;) les gouttes d'eau sont super, j'adore ... ;)

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Ware dur / GUITare....QUELQU'UN CONNAIT la RGXA2 (yamaha) ?
« le: avril 28, 2006, 14:32:14 pm »
je voudrais savoir si quelqu'un l'a parce que je l'aime bien , je veux des avis... son corps special, vous croyez que c'est de la balle?
Le poids, le manche, les mécaniques, les micros, tout ça, quoi....allez-y, dites moi ....

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Le cerveau / Manuel strategique artistique
« le: avril 28, 2006, 14:19:01 pm »
MOi, j'ai pas du tout envie de ça.  J'ai déjà (censuré) un directeur de Frac ( encore frais  rassurez-vous)  quand j'avais dix-huit ans, alors que j'avais rien à lui montrer. ça sert à rien....FAUT AVOIR UN TRUC SUPER à MONTRER, puis de toute façon, je suis qu'une branque, j'ai tout fais a l'envers. J'avais commencé par voler un bout de tissus dans son Frac, qui devait bien être assuré à 400 000 dollars, parce qu'il faisait partie d'une oeuvre prétée par Mike Kelley, un type ultra coté.... Sypa le directeur, m'a parlé du concept de " vol" dans l'art, tout ça...il m'a mme proposé un taf...
Du coup , je m'suis retrouvée dans une église pendant deux mois, à garder une expo où étaient regroupées tout un tas d'oeuvre d'art cotées, elles aussi, avec  entre autres, 2 John Currin, unClaude Lévèque , et  accrochez vous, un Martial Raysse (avis aux connaisseurs !)..
J'ai failli me faire très peur, une fois j'ai oublié de fermer la porte de l'église, parce que j'avais organisé une petite soirée privée  la veille et que ça s'était bien terminé)... j'me suis fait grillé le lendemain par une p(tête de mort) de collègue très consciencieuse.
Je donnais avec plaisir aux visiteurs le plus d'explications possible sur les fils eléctriques qui rayonnaient autour du choeur, j'essayais de faire comprendre aux gens le sens du film qui était projetté, (mais que beaucoup devaient inconsciemment trouver trop symbolique pour chercher à en comprendre une miette). Et j'essayais à tout prix de justifier la présence  incongrue des poches en plastiques de Michel Blazy si légères sur les dalles massives de l'église en  expliquant qu'il avait l'habitude de travailler avec des materiaux  très particuliers et qu'il lui arrivait  par exemple de peindre avec de la purée de carotte....
En plus , dans cette église ( très belle église romane du 11è siècle) comme yavait d'exposé une mobylette crucifiée (philippe Ramette), je me suis faite engueuler par toutes les grenouilles de bénitier du coin et tous les catho intégristes qui passaient pour admirer les chapiteaux.  Elle est pas belle la vie?

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Le cerveau / Histoire du Jardin secret
« le: avril 25, 2006, 21:23:14 pm »
On pourrait croire qu’Hector est né dans un sapin,  ce qui expliquerait pourquoi sa fourrure est verte, mais en réalité sa mère avait été jettée dans un puits, et il était né au fond du puits, où stagnaient des lentilles phosphorescentes qu’il avait dû manger pour survivre.

   Au bout d’un temps qui lui sembla très long, un homme à cheval  qui se promenait par là, l’avait entendu japper et l’avait sorti du puits.

   L’ homme, ayant remarqué son extraordinaire pelage avait décidé de l’emmener avec lui mais le cheval lui fit si peur qu’il préféra s’echapper en direction de la forêt, où jamais personne n’avait mis les pieds.

   Le premier soir,  Hector  transi d’angoisse, s’était réfugié dans un sapin et avait fini par y passer la nuit.
   Le lendemain, au bout d’une errance de plusieurs heures, il avait découvert un immense jardin  au milieu de la forêt.

    Trouvant le lieu magnifique, il décida  d’y faire la sieste. Il s’allongea donc près d’un petit arbre, au pied duquel le climat semblait propice au sommeil.

    Pendant qu’il dormait, il fit un rêve étrange.
Une femme géante qui disait s’appeler Régine, sortait de terre, et le suppliait de l’aider à retrouver son troisième oeil.  Il n’avait pas eu le temps d’en savoir plus, qu’il s’était réveillé enfermé dans une petite cabane à outils.

    Quelques heures plus tard une lucarne s’ouvrit qui laissa  dépasser un nez  rougeaud. On lui servit un plat luxueusement cuisiné, composé de minuscules poules rôties très croustillantes. Hector,  qui de sa vie, n’avait mangé que des lentilles phosphorescentes,  se régala comme jamais.
Pendant trois jour, on lui servit ce plat succulent, toujours dans la cabane à outils.

  Enfin, la porte s’ouvrit sur un petit nain barbu, qui se présenta sous le nom de Vladimir, Gardien du jardin.
  Vladimir avait bien vu que la fourrure d’Hector présentait des qualités essentielles pour éloigner les rongeurs nocturnes puisqu’elle brillait dans le noir.
   Il attacha Hector au bout d’une longue chaîne et ainsi, l’autorisa à sortir de la cabane.

   Chaque matin, Hector avait droit à cette succulente assiette de minuscules poules rôties à condition qu’il veille, la nuit à ce que les rongeurs ne saccagent pas les légumes du jardin.
 Il s’habitua donc à cette confortable condition d’épouvantail bien qu’il fût privé de liberté.

   Un jour, alors que Vladimir avait quitté le jardin pour l’après-midi, Hector, toujours bien attaché à sa chaîne, décida de faire la sieste sous le grand arbre propice au sommeil  où   le  nain l’ avait capturé.
   Il s’endormit effectivement et vit une nouvelle fois en rêve, la géante Régine sortant de terre, qui le suppliait encore de l’aider à retrouver son troisième oeil.
   Cette fois-ci, Régine eut le temps de lui dire que c’était Vladimir qui le lui avait confisqué et qu’il la retenait prisonnière  depuis très longtemps dans un profond sous-sol, sous l’arbre propice au sommeil.


  Elle lui raconta également que Vladimir n’avait pas toujours été seul dans le jardin mais qu’il était le dernier descendant d’une longue lignée de nains qui avaient voulu préserver son secret en l’isolant derrière une forêt de sapins touffus.  
  « Il y a très longtemps, dit Régine,  il n’ y avait ni jardin, ni forêt à cet endroit.  Il y avait plusieurs plaines immenses, au milieu des montagnes, comme  en Mongolie.  L’empire qui prospérait alors, était constitué de grandes provinces qui s’étendaient à perte de vue.
   Chaque province était marquée d’un rocher sur lequel était dessiné le nom du prince à qui elle appartenait. C’était comme ça qu’on identifiait la frontière.
   Les princes avaient une famille dont tous les membres possédaient un cheval, et toute la famille habitait dans une grande tente.
  Les conflits entre princes  de différents territoires se résolvaient à la course.
   Un jour,  un prince frileux, était venu du nord  pour tenter de conquérir le territoire le plus ensoleillé de la plaine.
  Le prince qui reignait là-bas avait accepté de jouer son territoire à la course ; ils décidèrent ensemble que celui qui perdrait, cèderait sa région à l’adversaire.
   Le prince du territoire ensoleillé, dont le cheval avait été nourri d’herbe grasse, gagna la course et celui qui était venu du nord  fut obligé de lui donner ses terres.
   Le perdant et sa famille n’avaient plus d’espace où faire courrir leurs chevaux, alors ils durent les vendre et travailler chez d’autres princes pour survivre.
    Le prince du sud, qui avait gagné le territoire du nord était allé visiter sa nouvelle propriété, mais ne l’avait pas trouvée très accueillante.  Il décida d’acheter quelques nains en Russie et les chargea d’entretenir le territoire en son nom.
    Au milieu de la plaine,  les  nains prirent la décision  d’aménager un grand jardin magique, où chaque plante avait un don. Cela prit beaucoup de temps, et il n’auraient jamais pu venir à bout de ce projet sans l’aide de personne.
  Or, la guerre avait éclaté dans les montagnes, les cyclopes qui vivaient là-bas durent fuire précipitemment et quitter leurs grottes. Certains d’entre eux s’étaient réfugiés sur le territoire du nord où les nains vivaient.
  En échange de l’ hospitalité que les nains leur offraient, les cyclopes travaillèrent  dur, et quand la guerre cessa, le jardin était terminé.
  C’était un magnifique jardin . Une forêt  géante, profonde et très épaisse avait poussé tout autour, le dissimulant au regard de l’univers entier. Toutes les plantes furent dotées de qualités exceptionnelles.
  Un accord fût conclu : les cyclopes ne dévoileraient pas l’existence du jardin, et pourraient venir s’y réfugier si une autre guerre éclatait.  
   Aucune guerre n’avait eu lieu, et la lignée de nains, au fil du temps, s’était réduite à son unique descendant, Vladimir,  qui n’avait jamais connu d’autre contrée que le jardin secret et l’immense forêt...  »  
   Hector n’eût pas le temps d’en savoir plus :  Vladimir, revenait des bois avec un panier rempli de champignons et fit un saut dans le terrier qui lui servait de maison sans remarquer qu’Hector avait fait la sieste..
   
  Régine rendait visite à Hector, chaque fois qu’il s’endormait sous l’arbre propice au sommeil.  Bien sûr, cela n’était possible que lorsque Vladimir quittait le jardin.
  Hector apprit par Régine le nom des plantes et à quoi elle servaient.    
  Il attendait toujours près de la cabane à outils que Vladimir  referme sa maison derrière lui. Puis, méfiant, s’allongeait sous l’arbre. Et quand il s’endormait, Régine sortait de terre.
  Au bout d’un an,  Hector connaissait toutes les plantes magiques du jardin.  Mais Vladimir avait constaté que les rongeurs, malgrès la présence d’Hector,  étaient revenus faire des dégâts dans ses légumes.
  Une nuit, il surprit donc Hector sous l’arbre propice au sommeil.
   Sa colère fût terrifiante et sa décision sans appel. L’arbre fût abbattu de façon à ce qu’Hector fasse correctement son travail.
    Révolté par tant de violence, Hector décida d’attendre le soir pour manger la plante qui rend fort et casser sa chaîne.
     Une fois la nuit, tombée, la plante avalée, la chaîne brisée,  Hector aboya si fort que Vladimir, une bougie à la main sortit de son terrier en bonnet de nuit, croyant qu’Hector avait vu des rongeurs.
    Pendant qu’il allait au fond du jardin vérifier si tout allait bien, Hector,  s’introduisit dans le terrier de Vladimir.
     Une galerie le mena jusque dans un vestibule sombre, où tout semblait fait pour qu’un nain puisse vivre confortablement. Il força une porte qui s’ouvrait sur une chambre, une autre qui donnait sur un bureau, l’autre sur une cuisine.
      Dans la cuisine, il y avait d’autres portes, et un escalier très étroit qui descendaient profondement. Il décida courageusement d’emprunter ce passage et dégringola, jusqu’en bas.
      Régine était là, enchaînée.
« Hector, aide moi à retrouver mon troisième oeil !  Vladimir me l’a volé pour faire de beaux rêves, la nuit, il me retient prisonnière et c’est moi qui doit faire la cuisine ! »
     Vladimir avait fait l’affaire du siècle en trouvant Régine, seule, en fuite, perdue dans la forêt. Tout le monde sait qu’un troisième oeil de cyclope, permet beaucoup de chose. D’ailleurs, si Régine s’était enfuie des montagnes où elle vivait, c’est parce qu’un cyclope puissant était devenu aveugle dans sa communauté.
  Comme Régine avait trois yeux, on avait immédiatement pensé à elle pour résoudre le problème.  Mais l’oeil qu’ elle a sur le frond lui permet de se souvenir de ses  rêves. Lorsqu’il tombait, parfois, pendant son sommeil, elle les oubliait.
  C’est un oeil très ancien, qu’elle tient de son arrière grand-père. C’est cet arrière grand-père qui lui avait parlé du jardin magique où poussaient toutes ces plantes précieuses au coeur de la grande forêt.  Régine s’était dit qu’en allant là-bas, elle serait bien accueillie. Mais elle fût surprise de n’y voir qu’un nain cupide, égoïste, interressé et voleur qui gardait le secret du jardin pour lui seul et qui avait trouvé le moyen de la retenir prisonnière !

  Hector commença donc par libérer Régine de  ses liens.
  A cet instant précis Vladimir, une poignée de plantes à la main, rouge de colère, fit son apparition au bas de l’escalier.
  Il n’eut pas le temps d’en avaler une seule. Hector l’attrappa au mollet et fou de douleur, le nain lâcha toutes les plantes qu’il serrait précieusement dans son poing.
  Régine saisissant le bouquet, distingua  parmis les tiges la plante qui rendait petit et l’avala.  
  Aussitôt, sa petite taille lui permit, accompagnée d’Hector de foncer tout droit dans la chambre de Vladimir et de retrouver sous l’oreiller son oeil si précieux.
   
    A l’issue de ces évènements ni Hector, ni Régine, ne s’étaient résolus à quitter le jardin secret. Vladimir, fût retenu prisonnier dans sa cabane à outils et condamné à manger la plante amère qui rend gentil, jusqu’à ce qu’il guérisse.  
   Régine apprit à Hector comment cuisiner les petites poules rôties.
   Hector introduisit au jardin la lentilles fluorescente et régine en mangea bour briller dans le noir. Alors, ils s’amusèrent à hanter les bois et quand un animal n’avait pas peur d’eux,  ils partageaient avec lui le secret du jardin.
   

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Le cerveau / LISEZ-MOI
« le: avril 25, 2006, 20:42:13 pm »
merci, pour  vos commentaires super constructifs et d'avoir lu mon texte ;)....
 Pour la confusion, j'avais remarqué.
J'l'ai écrit en une fois et demi, ça se fait pas, non plus..mais j'ai plus envie de m'y remettre, j'fais toujours un peu comme ça...  
Alors j'en écrit tout un tas baclés...j'ai une histoire avec un chien fluo et une géante, un truc auto biographique , un truc plutot auto-fiction ,un truc plutot auto-matique...
Mais  pour ce qui est de la de la saucisse herta, j'aurai du être plus sèrieuse à la base, ou bien j'sais pas , en mme temps, elle est pas mal cette pub, bien que tout le monde trouve ça vieux jeu, sans doute.... ouai,  j'ai pas fais exprès, mais ça me plait bien comme reférence...
 En tout   cas j'sais vraiment pas ce qui m'a pris!...  Sinon,j'suis pas sf, vraiment, je voulais, enfin, j'savais pas trop c'que j'voulais à vrai dire......je voulais , comme en peinture, faire l'esquisse de quelquechose  "qui me plaise", parce que j'aimerai bien que la terre reste  ou redevienne complêtement naturelle, sans immeuble, sans urbanité...je me suis demandée vite fait ce que ça ferait de se retrouver seul sur terre, avec presque  plus personne dessus, et je voulais pas qu'il yait de catastrophe du style nucléaire, je voulais que ça se passe bien, et je voulais que quelquechose recommence  à zéro,  et que soit à ce moment là que l'histoire se termine...parce qu'on a bien le droit de préferer la nature...( l'eau,  l'air, la vie. ( pub !))
Les gens partent parce que la motherfuck a trouvé du pétrole dans l'espace, (ou dans une autre galaxie) et ils partent parce qu'avide de choses gratuites comme la plupart des gens sur terre ( on leur paye un voyage gratuit dans l'espace), ils acceptent de partir sans savoir comment ils reviendront, j'aurait du décrire les choses en profondeur, mais vraiment, c'était trop long après... :), donc,  c'est un shema grossier complètement impossible et assez naîf....... j'aime bien la négligence, le laisser aller, j'voulais aussi qu'on sente que j'avais pas envie de rentrer dans les détails... mais je me reexercerais sur d'autres textes à faire ce genre de trucs, là ça ne pouvait pas forcément marcher du premier coup, et ça ne marchera jamais, parce que je suis pas du tout ce qu'on appelle écrivain(e)...
de toute façon je doute que mes essais en matière de littérature soient convainquant en général,ça me fais plutot marrer... je suis pas la seule à faire des truc d'une grande maladresse...  ça me gêne pas trop de les faire lire aux autres...  riz au lait , j' en envoie un autre, si t'as le temps et l'envie de le lire.... c'est encore plus naîf, alors fait gaffe :).... tu vas encore y trouver des chose à redire, mais ça me fais pas peur !

désolée pour la longueur encore une fois...

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Ware dur / Cabine en detresse :
« le: avril 25, 2006, 18:41:02 pm »
moi, j'avais un problème du genre, mais avec l' USB, et on m'a dit que c'était dû au fire Wall que j'avais installé, c'est à dire Zone Alarm...en fait sur un autre Pc sans installer internet ni de fire Wall après avoir reformaté, ça marchait, alors, tu vois c'est peut-être une piste... Une piste parmis tant d'autre tu me diras....et  je te dirais "oui, une piste parmis des milliards de pistes"....

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Les yeux / Djemija
« le: avril 25, 2006, 17:53:35 pm »
En fait, je vous ai pas dit, mais si tout va bien (parce que maintenant ça ne dépend plus de moi sur ce coup là), j'ai envoyé les dessins à Bongout...un livre sérigraphié devrait sortir d'ici un mois ou deux publié à 150 exemplaires en vente sur leur site...
mais je sais pas ça dépend de plein de trucs, je suis vraiment préssée, moi, mais comme tout le reste du boulot , maintenant c eux qui doivent le faire, j 'en sais pas plus et je leur fais confiance aveuglément...comme si je tombais dans le vide et qu'on m'avait dit à l'avance " t'inquète on va te rattrapper"....

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Le cerveau / LISEZ-MOI
« le: avril 24, 2006, 20:21:27 pm »
super, j'aurai au moin un lecteur !  non, mais c'est peut-être pas génial, mon truc, mais au moins c'est fini et comment dire, j'ai pas fais  fac de lettre alors c'est surement un peu maladroit, mais , bon, si tu veux le lire, ça me fera super plaisir....

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Les yeux / Djemija
« le: avril 24, 2006, 20:17:03 pm »
merci  elektrokami;)  

Euh pour les stickers, c une bonne idée, j'vais me pencher sur la question...

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Entraide, amitié et plus si affinité / Recherche Appart
« le: avril 24, 2006, 19:55:23 pm »
regarde sur "top annonce" :), ya des annonces de particuliers, peut-être que les gens utilisent ce site dans la région de strasbourg...mais fais gaffe, c'est scotchant...:)

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Le cerveau / LISEZ-MOI
« le: avril 24, 2006, 19:41:27 pm »
smiley32

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Le cerveau / LISEZ-MOI
« le: avril 24, 2006, 19:32:14 pm »
j'en ai d'autre si ça vous interesse...  je sais que c'est un peu long, mais bon, c'est une petite nouvelle, quoi...En vrai c'est pas long du tout, par rapport à des trucs vraiment vraiment longs et des vrais romans et tout        ....;)

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Le cerveau / LISEZ-MOI
« le: avril 23, 2006, 18:41:55 pm »
HISTOIRE de la Grande Désertification

Les grandes fusées déployaient des langues d’explosions lumineuses et encore percerceptibles lorsqu’on fermait les yeux, tous les jours, se dépersonnalisant dans l’immensité.
   Et puis l’air redevenait sombre pendant un moment. C’était d’un bleu indescriptible, un bleu manège, un bleu bijou de princesse.
   Il y avait comme un attachement romantique, le soir, de la part des gens dans les villes, depuis leurs balcons à exercer de lents coup d’oeil vers le fond de l’atmosphère  et à percer le ciel qui  se tachait des restes fumants, des trainées blondes, que ces machines de la Motorfuck n’avaient rien à faire d’oublier derrière elles.
 Depuis les longues voitures de départ du train fixe pendu à son armature d’acier blanc, des grappes d’humains attendaient pour partir, trouvant idiot qu’il faille absolument s’agglutiner dans les wagons pour accéder ensuites aux zones de lancement des fusées qui avaient été montées sur la trajectoire de l’anneau.
 Mais le courage qu’ils avaient de bien vouloir quitter la terre en masse, ces hommes, ces femmes, leurs enfants, tout ce courage leur donnait presqu’un air charmant dans l’inquiétude historique qu’ils exprimaient, de se rapprocher un peu plus de l’infini.
   On se rapellait d’autres moment, comme ça dans l’histoire de l’humanité, où les gens avaient dû partir, aussi.
Oui, les gens sont toujours partis, de grès ou de force !
   Ceux-là s’achemineront dans des stations satellites, sûrement, dans un premier temps et puis, petit à petit, iront sur Mars, sur Orion ou ailleurs.  Ils oublieront les choses uniques, les sensations terrestres, la vie, peut-être qui sera remplacée par une molécule qu’ils absorberont tous les matins et qui leur donnera la possibilité de profiter un peu plus longtemps de cette vue splendide qu’il y a depuis l’espace, mais sans vraiment se faire d’illusion sur les rares possibilités qu’ils auront de pouvoir un jour refouler le sol terrestre.

   Le train fixe, c’était quelquechose. Une rampe qui formait comme un anneau autour de la Terre. Un anneau qui avait été construit au dessus du niveau de l’atmosphère par la Motorfuck . Rien à faire. Pour le monde entier ça avait été du tonerre et tout le monde avait voulu y aller, même pour rien, seulement pour faire le tour du monde en quelques heures. Tu parles, c’était vraiment qu’un gadjet, mais on pouvait descendre pratiquement partout où passait l’anneau selon son mouvement naturel, même en mer où des îles de loisirs avaient poussé comme des champignons marins.
  Les avions étaient devenus de jolis petits jouets accessibles, comme avaient pu l’être, il y a longtemps, les mobylettes et les scooters pour tout môme de province ou de banlieue. Ils avaient fait du ciel un tissus dont la trame aux fils blancs ou dorés  (si le soir tombait) dansait au rythme des courants aériens, sans avoir jamais le temps de s’estomper .
 Jusqu’au jour où chacun s’était mis à vouloir partir à cause des «allers-offerts». Ils en offraient à la pelle, bizarrement, personne ne s’est demandé pourquoi, mais à mon avis c’était pas pour sauver l’humanité d’une catastrophe d’origine terrestre. On fait jamais ça si on n’y trouve pas son compte quelque part. Qu’avaient-ils fait dans l’espace qui leur donnait tout d’un coup l’envie d’y accueillir du monde par milliards ?
  Les avions se sont fait rares en quelques années, chacun finissant par les abandonner aux entrées des aires aérospatiales amménagées en vitesse. Et  les larges autoroutes empruntées par des milliards de tonnes de voitures ont commencé à se vider doucement après avoir subi pendant des temps incalculables des embouteillages hors du commun dont les médias avaient fini par faire leur unique sujet d’information... Médias qui s’endormaient petit à petit devant tant de modernité! Alors eux, on aurait pu dire que c’était devenu une petite corporation bien gentille que les gens qui possédaient encore le câble avaient la politesse d’entretenir un peu comme on entretient son poisson rouge... sans vraiment trop savoir pourquoi, parce que c’est grâcieux, et encore. ....Non, l’information s’était fait bouffer, un point c’est tout, les journalistes s’étaient tous recyclés en critiques de papiers peint animés, on en avait eu marre, il n’y avait plus rien à dire, même eux s’en foutaient grave, c’était devenu un boulot de merde et il fallait partir, comme tout le monde.
   D’ailleurs plus rien ne se passait sans que la Motherfuck soit là. C’est elle qui diffusait ce qu’il y avait à diffuser. Et quand ils ont dit qu’ils offraient à toute l’humanité, « un aller gratuit dans l’espace de votre choix », ça a été la folie... J’imaginais les journalistes sur le déclin en train d’essayer de faire une rubrique sur l’évènement, je les imaginais se faire rouler dessus par une foule qui n’en avait plus rien à foutre de passer à la télé ! « Mais poussez-vous, putain, vous voyez pas que vous gênez tout le monde avec votre truc complètement archaïque, là ? » La pauvre stagiaire, qui faisait ça par passion, comme on pouvait encore faire, par exemple, de la peinture par passion y a cent ans de ça...Ils lui parlaient comme on aurait dit à un peintre d’arrêter de faire chier avec ses croûtes minables, même s’il n’avait eu que la rue pour s’exprimer.
Ce coup-là , la Motherfuck, elle a fait fort !

     La Motherfuck : branche mère de la Motorfuck (branche scientifique) et de la Fuckdown (branche néo-politique).
  Au départ du projet «Mother», il y avait un groupe de très vieilles dames, «  les 8 dames blanches », nommées ainsi à cause de leur peau limpides et de leurs bonnes intentions. On dit que leurs fils, pour les déstabiliser avaient fait courir le bruit qu’elles étaient lesbiennes. Mais le pire, c’est qu’ils les avaient traitées de féministes, ce qu’on n’osait plus faire à l’époque parce que ç’était devenu une sorte d’insulte de classe et que ça avait le don de réveiller les esprits suspicieux des différentes gentes masculines qui ne voient pas le monde autrement que monté à leur sauce, alors tout le monde s’était ligué contre elles... de cette manière ou d’une autre, les fils rebelles avaient fait vaciller la flamme qui s’était attendrie au contact de leurs mères et le flambeau, subitement avait changé de mains, telle était la légende des vieilles dames très charitables et cultivées, qui avaient voulu faire du monde un grand jardin.
  Mais si tout le monde se barre aujourd’hui ça risque d’arriver enfin...
  Et puis le groupe avait capoté, elles étaient quasiment toutes mortes et leurs fils rebelles avaient fini par faire du monde, eux, un univers d’argent, de bière, de sexe et de technologie. «Motherfuck» c’était un cri de jeunesse et c’était resté, vissé au vocabulaire courant .
  Le monde fonctionne comme ça depuis. Sous la chappe d’une entité simple et efficace, menée par des scientifiques qui se fichent pas mal du qu’en dira-t-on.
   Oui, la Motherfuck se contente de poser son nez partout, pour exprimer les joies que lui procure son règne de grosse fifille pourrie gatée. Oui, voilà ce que c’est à peu près, la Motherfuck. A peu  de chose près. Les détails, on s’en fout, maintenant que les médias dorment. On la sent, comme une grosse chatte, et vous pourriez demander aux gens dans la rue, ce qu’ils en pensent, ils la sentent comme ça, comme un étrange animal de compagnie dont personne ne se rend vraiment compte qu’il manipule gentiment votre vie.
 
Mais à la Motorfuck, par contre, personne ne s’est jamais laissé allé à autre chose qu’à la grande conquête de l’univers, ce qui somme toute est un combat bien peu original, puisque l’humanité ne fait que ça, entre deux guerres, depuis la nuit des temps, non, non, cette civilisation  n’a rien d’exceptionnel... Et la Motorfuck fût la première des entités gouvernementales à s’implanter dans l’espace, où elle attendait que la terre entière la rejoigne pour s’exprimer pleinement.

  D’ailleurs, pendant ce temps là, personne n’avait l’air de vouloir revenir du ciel...Les fusées partaient et ne revenaient pas.
   La Fuckdown, cette branche néo-politique de la Motherfuck, avait décidé d’adapter ses idées au modernisme du temps et s’était préparée comme tout le monde à quitter ses bureaux rectangulaires vers de plus spacieuses contrées, en ne laissant plus sur Terre qu’une vague annexe reléguée à l’arbitraire d’une petite ligue réactionnaire dont les vieilles idées,  avaient plus ou moins fusionné avec les convictions des Dames blanches quand celles-ci étaient au pouvoir. Mais la ligue des Dames tout le monde s’en fichait. Ils auraient pu vouloir quoique ce soit, ça faisait longtemps que la politique n’avait plus d’influence sur le cours des choses, et cela remontait au temps de la triste légende. C’est à peine si l’on remarquait les mouvements nocturne d’un groupe de jeunes activiste qui distribuait des cartes postales à l’éphigie de chacune des vieilles dames pour rappeler à la mémoire de l’humanité les bonnes intentions qu’elles avaient eues.
  Parce que la politique, c’était de ne pas en faire justement, histoire de calmer les esprits. Esprits qui avaient eu l’audace, pendant une courte période, d’assassiner tout ce qui se prétendait du milieu.
  La police n’avait rien pu faire, parce qu’un sympathique gredin avait pourri ses systèmes d’écoute déjà plus très fiables. Et puis ils s’en fichaient, ça faisait dix-sept ans qu’ils faisaient grève, tu crois qu’ils allaient défendre des types qui n’avaient pas envie d’améliorer leur condition de pauvres mecs à la déroute ? Non, vraiment, je ne sais pas si c’est la chaleur, mais tout ce qu’ils voulaient c’est qu’on leur fiche la paix... Ils avaient commencé à jouer aux cartes et comme tout le monde, ils étaient allé retirer leurs billets pour l’espace.
  C’est un peu à la suite de cela que les médias avaient entamés leur chute irresistible, plus de police, plus de voleurs, plus de voleurs, plus de crime, plus de crime, plus rien à dire. C’est idiot, tout ça, mais c’est bêtement comme ça que ça s’est passé. Pendant un temps, on retransmettait les mouvements de population qui s’organisaient pour atteindre les stations de l’Anneau et puis comme tout le monde partait, plus de télé...
  L’herbe repoussait miraculeusement dans les villes. Les véhicules abandonnés se couvraient d’une mousse luisante...Par-ci par là on entendait parler d’un magazin à l’abandon, alors les provisions fraîches n’avaient même pas le temps de pourrir puisqu’on allait gentiment le vider. Tout se passait étrangement bien.
    Un jour, on apprend par bouche à oreille que la Motherfuck est partie rejoindre ses branches filles, loin dans l’espace, où une autre humanité était en train de se développer. Ils avaient réussi à dénicher un nouveau carburant, là-bas. Le carburant, c’est tout ce que la Motherfuck ne possédait pas sur terre, alors ils avaient trouvé le moyen de rameuter toute la clientèle...Aujourd’hui, le monde du pétrole, n’est plus que l’ombre de lui même.  Et encore, c’est peu dire... Les familles qui vivaient grassement de l’argent  fourni par ce commerce lucratif et malsain, n’avaient pas supporté cette chute. Les derniers groupes de gens qui peuplèrent la terre étaient composé de ceux qui n’aiment pas le pétrole et de ceux qui en avaient largement profité depuis qu’on avait appris à s’en servir.
  Ces derniers-là, étant devenus très riches, avaient fini par vivre dans une certaine autarcie au milieu d’une misère qu’ils arrivaient parfaitement à ignorer. Misère que ceux qui n’utilisaient pas de pétrole tentaient de fuire en faisant fi des  richesses vomies dans les villes.
  Ceux-là furent vraiment les derniers. Depuis longtemps, ils tentaient de perpétuer un mouvement, qui ne s’amplifiait plus mais qui durait. C’était un geste.  Le geste auguste du semeur.
  On les avait appelés les gens du Geste. Ils finirent par refonder quelques corporations, par solidarité pour ceux qui, prodigues, revenaient vers eux et leurs anciennes coutumes, leur rendant grâce et faisant pitié d’être ignorant de tout savoir vivre en l’absence de société.
  Mais qui étaient ces pitoyables rescapés de l’Offre ? Quelques groupes de bourgeois vaguement honnètes et vieillissant que leurs chauffeurs avaient abandonnés sur la route en allant vers l’Anneau, et que personne n’avait voulu prendre en stop. On en avait vu errer quelques-uns, dont  chacun se disait qu’ils avaient subi le même sort... Ce fut l’épisode de la Malédiction du chauffeur. Un paquet de gens assez fortunés et dont on  enviait, dans les grandes villes, les coquets appartements, s’étaient faits larguer par leur chauffeur. Oui, des gens racontaient ça en riant, vers la fin, disant que leurs bonnes manières les avaient privés d’informations et d’imagination... Mais c’est vrai que même Paris-Berlin à pied, c’est très long.... Plus d’un mois si l’on est en bonne condition physique. Et ces petits bourgeois n’avaient pas trouvé mieux que d’errer, au lieu se trouver une voiture ou un avion abandonnés. Certains, déséspérés d’avoir pour unique science la capacité d’administrer l’équipe comptable d’un aéroport, s’étaient vus d’un coup devoir repenser leur avenir...Mais personne ne leur en a voulu, alors s’ils avaient décidé de rester, on mit à profit leur gentillesse et il pouvaient finalement gérer les nouvelles exploitations agricoles en filant un coup de main.
 Certains groupes, surtout  ceux des gens du Geste, s’étaient vraiment arrangés pour que tout le monde s’en aille. Quand fut venu le temps où les billets avaient tous été échangés pour des places dans l’Au-delà spatial, les gens du Geste allèrent  fouiller dans les poubelles pour voir s’il n’en restaient pas quelques-uns. Et quand ils en trouvaient, ce qui fut souvent le cas, parce qu’en ville tout le monde n’avait pas voulu suivre le mouvement du premier coup, ils les redistribuaient gratuitement. La demande était encore forte et la masse de billets restant qui avaient été retrouvée s’allégea jusqu’à épuisement du stock.
   La dernière à partir fut une très vieille dame aveugle qu’accompagnait un chien. Les stations du grand départ se vidèrent, tout le personnel ayant quitté la Terre avec la vieille dame.
 Et sur Terre il ne resta plus que 190000 personnes.
 Certains étaient fiers de se reconnaître sous la bannière des Gens du Geste. Et au milieu d’une plaine parfois , on pouvait voir onduler l’étendard fait de chiffons colorés qui signifiait qu’ici, vivaient ces gens-là. Quand on était perdu et qu’on ne savait pas comment survivre dans ce silence, on pouvait les rejoindre et travailler avec eux, si on avait la chance de les croiser sur sa route. Sinon, on pouvait faire son chemin seul, errer, trouver de quoi survivre parmis les poubelles de l’humanité qui n’avaient pas été pillées, croiser quelques villes, où l’on se protégeait du froid et de la faim.
   Parfois tout fonctionnait encore. Les lampadaires s’allumaient à heures fixe, sans que personne n’aie besoin d’être là. Les escalators, certains trains et autres tramways, tout était là, en potentiel état de marche, en veille. On pouvait traverser une ville entière grande comme Paris sans croiser âme qui vive et entendre circuler certains métro en boucle, un hall d’ascenseur en activité où tintait une mélodie, un transistor de voiture diffusant encore le crépitement radio d’une émission désertée .
  La terre était devenue silencieuse, malgrès cette activité fantômatique. Et l’homme soufflait, doucement sur son travail. Il regardait sa vie pousser. Graines de toutes sortes recueillies après de longs voyages à l’heure où la Terre était surpeuplée. Eux, c’est vrai qu’ils avaient voulu rester... Ils avaient attendu que tout le monde parte pour ranger.  Remettre le jardin à flot. Se reprotéger des bêtes sauvages qui reprendraient du terrain. Redouter l’hiver. Vénérer le cheval, la vache, la chèvre, le mouton, plus au sud le chameau,  plus en altitude le lama.
 Refaire du feu, recouper du bois, refaire pousser le blé pour la farine, pour le pain. Se laver à l’eau froide. Utiliser les machines tout en sachant qu’elles risquaient un jour de lâcher, même si parmis eux vivaient de bons mécaniciens. Tant mieux si l’éléctricité marchait encore, tant pis le jour où il n’y en aurait plus, peut-être irait-on parcourir le monde à la recherche de quelqu’un qui savait la faire revenir. Peut-être ne trouverait-on qu’un livre pour tout recommencer. Un livre qu’on fermerait quand il commencerait à faire nuit et en guise de marque page, la photo d’une très vieille dame aveugle accompagnée d’un chien...

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Les yeux / Bon Goût Death Metal
« le: avril 23, 2006, 15:52:52 pm »
c'est de la peinture...j'en ai fait 48 comme ça... mais ceux là c'est les mieux, c'étaitles premiers...

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Les yeux / Bon Goût Death Metal
« le: avril 23, 2006, 15:48:48 pm »
voui... :)     ça sera mieux, j'frerais comme ça la prochaine fois....

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