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Messages - konsstrukt

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Le cerveau / abattoir
« le: juillet 28, 2008, 10:03:35 am »
(j'ai pissé sur plein d'endroits, mais pas encore sur des tombes. faut dire, les cimetières sont pas souvent à côté des bistrots que je fréquente - à mon avis, tu dois en avoir des sévères à raconter, non ? fossoyeur c'est comme postier médecin ou taxi, t'es en prise directe avec l'humanité)

***

deux voitures se poursuivent sur l’autoroute
dans celle de devant une femme est enfermée dans le coffre
elle tambourine
elle dispose de moins en moins d’air
elle tambourine de moins en moins fort
dans celle de derrière
le passager et le conducteur
ont des armes à feu achetées illégalement
ils ont l’air tous les deux très préoccupés
entre les longs moments de silence tendu
ils parlent de gastronomie d’hôtels et de vacances

377
Le cerveau / abattoir
« le: juillet 20, 2008, 11:08:43 am »
le fils d’un ministre se donne la mort dans un studio de la banlieue parisienne
des types dont c’est le métier
habillent le cadavre
en travelo

378
Le cerveau / la nuit noire
« le: juillet 20, 2008, 10:55:24 am »
demain je suis en ouacances ; donc un jour d'avance pour la nuit noire

***

58 : 09

On a quitté le supermarché. Elle sanglotait. Je n’en pouvais plus. Après avoir roulé deux minutes, nous n’avions pas encore quitté la zone commerciale, je l’ai forcée à se garer sur à l’écart sur un parking. J’ai pris sa main. Je me suis masturbé avec, il m’a fallu moins de trente secondes pour jouir. Avec mon autre main, je pointais mon couteau sur son ventre. Je résistais à l’envie de lui pénétrer la chatte avec la lame. J’ai éjaculé sur son tee-shirt et son jean. Nous sommes repartis. J’étais nerveux. J’avais longtemps répété, j’y avais longtemps pensé, mais c’était comme une première fois et me branler m’avait détendu.
Nous sommes sortis de la ville. Elle me suppliait et pleurait. Sa voix n’allait pas. Je préférai qu’elle se taise. J’ai essayé de lui expliquer, mais elle ne comprenait pas ; il n’y avait que la menace et la violence qui fonctionnaient. Nous roulions sur une route départementale, je l’ai forcée à se garer à nouveau, je l’ai assommée d’un coup de poing en pleine gueule, je lui ai cassé le nez je crois. J’ai voulu la basculer à l’arrière, par-dessus les sièges avant, j’ai raté mon coup et sa tête a cogné la portière. Tout son corps s’est affalé à moitié sur les sièges et à moitié au sol. Tant pis. Si elle se réveillait avant qu’on arrive, je lui taperait encore dessus. Il y avait une trace de sang sur la vitre arrière.
J’ai roulé deux heures, traversé des villages. Elle s’est réveillée deux fois, la première fois elle a tenté de me faire perdre le contrôle du véhicule et j’ai du piler pour la tabasser. Son visage était complètement déformé. Elle vivait encore, je l’ai enfermée dans le coffre où elle s’est réveillée plus tard et à tambouriné en hurlant. Ca ne me dérangeait pas.
J’ai suivi un petit chemin qui s’enfonçait dans une forêt et puis je me suis garé et j’ai chargé Nicole sur mes épaules. J’ai continué à pieds.

59 : 08

Je l’ai laissée tomber à terre, elle est tombée sur le dos et ça l’a réveillée, elle a poussé un cri étranglé. J’ai frappé assez fort son visage et son cou avec mes semelles, en lui ordonnant de se laisser faire. Elle crachait du sang.
J’ai sorti mon sexe, arraché son jean sans qu’elle se débatte, arraché son tee-shirt, pincé et tordu ses seins, le droit avait saigné et le téton était tuméfié. J’ai violée. Sa bouche était pleine de sang et de terre. Elle sanglotait et essayait d’hurler. Je l’ai étranglée, encore violée, lardée de coups de couteau dans le ventre, retournée sur le ventre et violée par l’anus alors qu’elle se vidait de son sang, retournée sur le dos. Son ventre était plein de boue. Je l’ai regardée mourir et une fois qu’elle était morte je me suis déshabillé. Je l’ai découpée en morceaux, j’ai vidé le coffre de sa voiture rempli de sacs de courses et rangé à la place les morceaux de son corps, les jambes en premier, ensuite les bras, le bas du torse, le haut, enfin la tête. Je me suis rhabillé. Je suis remonté dans la voiture et j’ai roulé longtemps. Il faisait nuit. J’étais en sueur. A un moment j’ai fait une pause. J’ai sorti la tête du coffre et me suis masturbé contre sa bouche. J’ai forcé sa bouche pour qu’elle me suce et j’ai joui contre ses lèvres qui prenaient déjà une teinte violette. Je suis remonté en voiture. J’ai roulé encore. J’ai fouillé son sac pour découvrir son adresse mais je n’avais pas envie de me rendre tout de suite chez elle, je voulais rouler encore et laisser la tension redescendre. J’ignorais quelle serait ma réaction si je rencontrais des gens. Je ne voulais pas devenir dingue et faire un carnage. J’ai roulé toute la nuit. Mes pensées partaient dans tous les sens. Je réfléchissais aussi au moyen d’améliorer tout ça. Une méthode. J’étais électrisé par une excitation très forte et agréable.

60 : 07

Avant l’aube, je me suis arrêté sur une route que je ne connaissais pas. J’ai quitté la voiture pour marcher dans les champs. Je suis arrivé à une rivière étroite. Le ciel s’y reflétait. Je me suis assis là. Je me sentais apaisé. L’air frais apportait contre mon visage des odeurs boisées. L’eau, aussi, avait une odeur. Un léger vent couvrait sa surface de ridules. J’étais perdu dans mes pensées. Je pensais à mon enfance, à mon sanctuaire, à mon carton qui me manquait. Je  repensais à mon père et me rendais compte que j’avais très peu de souvenirs de lui. Un jour il m’avait aidé à construire une grue en Légos, nous avions passé tout le dimanche à fabriquer cette grue, le lendemain, je l’avais démontée et j’avais pleuré de culpabilité.
J’ai entendu un oiseau lancer ses premiers cris. Sans raison un souvenir que j’avais totalement oublié m’est revenu. Mon père aussi avait eu des relations sexuelles avec moi. D’un coup, alors que je méditais au bord de cette rivière calme et que le l’horizon gris-mauve annonçait l’aube, tout le tableau s’est mis en place. Mon père me touchait quand j’étais enfant. Il s’est suicidé. Mon grand-père touchait ma mère quand elle était enfant. Il s’est suicidé. Il y avait quelque chose d’absurde là-dedans et aussi de logique. Elle n’avais pas bougé d’un pouce quand il s’était tiré une balle. Peut-être était-ce une explication. Peut-être pas. Ma grand-mère, la mère de mon père. Elle ne m’en parlait jamais, de mon père. De son fils. Est-ce qu’elle avait eu aussi des relations sexuelles avec lui ? Deux personnes qui ont connu cette expérience se rencontrent, s’aiment et font un enfant. C’est improbable. Ou alors, c’est parce qu’ils partagaient cette expérience qu’ils se sont aimés ? La vie est une succession de hasards. Cette femme en morceaux dans mon coffre, c’est un hasard et en même temps il y a des raisons. C’est embrouillé. C’est un mélange de cohérence de d’aberration. Un sens caché.

379
Le cerveau / la nuit noire
« le: juillet 17, 2008, 15:18:53 pm »
ha ! ha ! ha !
bien essayé !
non, mais normalement, le bouquin dans son intégralité sera dispo d'ici un demi-mois.

380
Le cerveau / la nuit noire
« le: juillet 14, 2008, 09:31:21 am »
hahaha, bravo, espèce de fan !
(ah oui, j'ai relu - mais j'ai rien enlevé / rajouté. les événements, eux, ça fait bien cinq ou six mois qu'ils sont terminés, déterminés, etc. mais, comme toujours, un peu de travail de nettoyage, pour que ça soit un peu plus pimpant)
et pour jean-marc, ah bin je sais pas. mais il revient début août.

ah, pis tiens en parlant d'entourage et de lecture, il se peut que début octobre je sois à paris pour lire de la nuit noire, c'est en pourparler avec l'inestimable vaquette. plus d'infos bientôt.

381
Le cerveau / abattoir
« le: juillet 14, 2008, 09:29:30 am »
kévin tolla est sdf
le quatorze juillet il traîne sur la place du capitole à toulouse
il profite de la foule pour piquer des portefeuilles ou des sacs à main
il casse la gueule à un type qui le voit faire
il le laisse en sang et s’échappe dans la foule
le lendemain il raconte ça en se marrant
à ses copains

***

quatre recueils de poésie disponibles sur le site de léo scheer :

konsstruktVOUSaime :
http://www.leoscheer.com/spip.php?page=manuscrit-konsstruk-konsstruktvousaime

les poèmes à la con de la vraie vie :
http://www.leoscheer.com/spip.php?page=manuscrit-konsstrukt-poemes-a-la-con

le bordel quotidien :
http://www.leoscheer.com/spip.php?page=manuscrit-konsstrukt-le-bordel-quotidien

abattoir :
http://www.leoscheer.com/spip.php?page=manuscrit-konsstrukt-abattoir

382
Le cerveau / la nuit noire
« le: juillet 14, 2008, 09:04:16 am »
(jean-marc renault en vacances : pas de gravure)

***

55 : 12

J’ai bourré sa chatte et son cul avec la chair décomposée de ma grand-mère et j’en ai aussi tartiné un peu partout sur ses plaies. Sous l’action des bactéries et des insectes, la chair de la vieille avait une consistance pâteuse et collante et elle se détachait en morceaux friables. Il s’en dégageait une odeur extrêmement fétide. Les mouches avaient envahi ma cave et se répandaient sûrement dans celles des autres et peut-être dans les appartements. Il ne s’écoulerait plus très longtemps avant qu’on ne découvre cette imitation de mon sanctuaire.
Florence a mis toute une nuit à mourir. Elle se tordait de douleur et gémissait. Je l’ai contemplée tout le temps de son agonie et me suis masturbé à plusieurs reprises.
J’ai surtout observé son visage. Ses yeux luisaient de fièvre et de terreur. A l’approche de la mort, ils prenaient une lumière particulière, une expression que je n’avais jamais vue avant, que j’assimilais à la conscience de mourir. Ce regard me fascinait et m’excitait sexuellement. Elle était pale et en sueur. Elle respirait par à-coups en produisant un son sifflant et fragile. Ses lèvres remuaient. J’ignore s’il s’agissait d’un mouvement involontaire ou si elle voulait parler. Je ne sais même pas si à ce moment-là elle avait encore sa raison, cependant le regard que je contemplais n’était pas celui d’une folle.
A la toute fin elle était enflée à un point que je n’aurais pas cru possible. Ses abcès avaient la taille de gros pamplemousse et la peau dilatée était livide. Du pus suppurait des plaies. Au cours des trois dernières heures elle ne bougeait plus du tout. Elle subissait de courtes pertes de conscience. Son système respiratoire paraissait attaqué par l’infection. Elle est morte de manière banale, sans cri, sans spasme, sans spectacle. A un moment, elle était morte, et c’était tout. C’était fini.
J’ai découpé son corps à elle aussi. Je n’ai pas gardé la tête qui n’en valait pas la peine. J’ai emballé tout ça, une nouvelle fois.

56 : 11

Je suis retourné tous les jours au supermarché pour retrouver la proie que j’avais repérée une semaine plus tôt. J’y restais du matin au soir en déambulant pour éviter de me faire repérer. J’ai mis trois jours à la retrouver. Quand le supermarché fermait, je rentrais à la maison et je nettoyais tout. Je faisais disparaître mes traces. J’étais précis et organisé. Les bons gestes me venaient naturellement, comme si j’avais tout appris. L’instinct, seulement. J’ai gardé le dentier de ma grand-mère. Sans raison. Tout le reste a dégagé. Je ne comptais pas rester ici. Pas ici, je ne pouvais pas. Plus tard, quand j’aurais le temps, quand tout irait mieux, je trouverai un abri et puis je construirai un nouveau sanctuaire. Mais il y avait des choses à faire avant. Pendant ces trois jours aucun voisin ni aucun flic n’est venu m’emmerder.
J’ai enfin retrouvé sa voiture un matin à onze heures. J’aurais pu attendre là mais j’avais trop envie de l’observer. J’ai posé la main sur le capot. Encore tiède. Elle venait d’arriver. Je me suis hâté d’entrer dans le magasin et j’ai vivement exploré les rayons. Je l’ai retrouvée aux alcools. Elle laissait errer son regard parmi les différents whiskies. Elle hésitait. J’avais envie d’elle. Je l’ai suivie un moment dans les rayons. J’ai voulu lui parler mais je me suis ravisé. Je la regardais faire.
Le temps qu’elle fasse la queue je me suis rendu à sa voiture. Je me suis branlé discrètement et j’ai éjaculé contre la portière du conducteur. Il y avait du sperme à moi sur la vitre et sur la poignée. Il se détachait de façon bizarre, blanc mat sur le métal chromé, et de voir mon sperme comme ça, j’ai rebandé aussitôt, fort au point d’être douloureux.
Elle est arrivée. Mon cœur battait très fort. Je ne savais pas si je parviendrais à lui parler. Je la regardais approcher. Elle m’a remarqué. J’ai souri. Elle a eu peur, instinctivement. Mon érection se voyait probablement.

57 : 10

Le sperme sur la poignée, et sa main dessus, ça me rendait dingue. J’ai essayé de lui parler. Je jure que j’ai essayé. Si elle m’avait répondu, si elle avait été gentille, peut-être que ça aurait changé quelque chose. Peut-être que tout l’avenir aurait été différent à partir de ce point. Mais au fond je ne crois pas. Et puis, je préfère ce que je suis devenu.
Je lui ai dit qu’elle me rappelait ma mère, qu’elle était belle, que ma mère était morte et qu’elle me manquait beaucoup. Ses yeux allaient de mon regard à mon entrejambe. Elle a blêmi et tourné la tête pour chercher du secours mais c’était trop tard pour elle. Sa main s’est détachée de sa poignée, je ne sais pas si elle a perçu une sensation d’humidité ou de collant. Peut-être a-t-elle éprouvé du dégoût, je n’en sais rien non plus. Je l’ai prise par le cou et j’ai serré assez fort pour qu’elle ne puisse pas parler. Elle s’est débattue et m’a cogné aux tibias et au visage. J’ai donné un coup de genou, sec, dans son ventre, et puis un coup de poing rapide à la tempe, pour l’étourdir. Personne n’a rien vu. J’étais essoufflé et malade d’excitation. J’avais presque la nausée. J’ai fouillé dans son sac pour trouver les clés, de l’autre main je l’étranglais toujours. Je suis monté côté passager.
Elle a commencé à revenir à elle dans la voiture, elle a tenté de m’attaquer, je lui ai tiré la tête fort, en arrière, par les cheveux et lui ai pincé un sein, tellement fort que j’ai cru lui avoir arraché le téton. Mes ongles ont creusé la chair tendre. Un peu de sang à travers son tee-shirt. Ses yeux ont reflété de la terreur. Je lui ai dit de rester tranquille, sinon je la tuais. Je lui ai ordonné de conduire. J’ai sorti mon couteau, un gros couteau de cuisine. Je l’ai appuyé contre sa cuisse. Elle a pleuré. J’étais en érection.

383
Le cerveau / hugopoésie :(
« le: juillet 11, 2008, 18:20:16 pm »
Hugo chante jean-louis murat

J'aimerais avoir votre avis sur le projet et l'extrait proposé
Avec une chatte par chanson
Les plateaux télé serait un service rendu à l'Humanité !
Dailymotion


Hugo, le Vendredi 11 Juillet 2008

384
Le cerveau / hugopoésie :(
« le: juillet 11, 2008, 08:21:37 am »
Hugo chante 11 septembre

Mais quand ce même pays bombarde des milliers d'innocents partout dans le monde
Ce que vous faisiez et quel était l'environnement dans lequel vous étiez
Un propagandiste de la théorie du complot ou un innocent naïf candide
Les avions avait une citerne sous leur cockpit revisionner les images vous verrez
Des zones d'ombre sur cet événement
Ce que je dis n'est ni offensant
Et ont rate de peu d'exploser le symbole politique des USA
On parle 2 seconde aux infos sans même condamner cet acte et on passe
22 terroristes arabes ont fait exploser le symbole economique des USA
Si la version officielle était fausse


Hugo, le Vendredi 11 Juillet 2008

385
Le cerveau / la nuit noire
« le: juillet 08, 2008, 22:54:48 pm »
ha !
mais mon bon ami, c'est que j'ai d'autres projets sur le feu, moi !

(en fait, tout le premier jet est bouclé, mais la relecture, voilà, pour la faire bien il faut prendre son temps)

(enfin, encore que il faut que je le fasse lire à un possible futur boss d'ici fin août, alors peut-être que ça sera dispo en intégrale pour les acharnés)

386
Le cerveau / la nuit noire
« le: juillet 07, 2008, 14:04:21 pm »
rassure-toi, la mise à mort est pour la semaine prochaine (aah, les contraintes du feuilleton).

merci à tous.

et comme dit mon amoureuse : j'en connais qui ne feront pas de cuni à leur copine, ce soir.

387
Le cerveau / la nuit noire
« le: juillet 07, 2008, 09:51:23 am »

(gravure : jean-marc renault - jmr02.blogspot.com)

***

52 : 15

En allant à la gare pour retrouver Florence, un autre rêve m’est revenu. Je dormais avec ma mère dans un grand lit. Il y avait des insectes partout sur le lit, le sol, les murs, le plafond, noirs, mous, certains pourvues de pattes, d’autres avec des ailes, toutes différentes. Ceux du plafond tombaient un par un et parfois en grappes molles. La couverture, couverte d’une masse animée, était bordée aux trois côtés du lit. Seule ma tête dépassait. Je bougeais les jambes pour les faire partir mais ils ne partaient pas. Ils grouillaient simplement pour s’éloigner du mouvement puis revenaient après que j’ai abandonné. Ma mère dormait toute nue sur la couverture. Elle s’en fichait des insectes, ils rampaient et marchaient sur elle, elle disait que ça la chatouillait. Elle souriait. Elle m’a conseillée d’enfouir ma tête sous la couverture et c’est ce que j’ai fait, mais je ne pouvais pas fermer les paupières car j’avais trop peur que des insectes se glissent dessous et me dévorent les yeux. La lumière de la chambre était allumée, de sorte que le pouvais voir la silhouette de ma mère se détacher en noir sur la couverture rouge sang. Les insectes étaient invisibles, comme s’ils laissaient passer la lumière à travers leurs corps, mais je sentais toujours leur mouvement et leur présence. Ma mère se tortillait et gémissait, elle se masturbait, elle baisait avec les insectes. Je me suis glissé sous elle pour frotter mon sexe entre ses fesses à travers la couverture et nous avons joui ensemble.
Je savais que Florence prenait le train pour aller passer les vacances avec son père. J’avais écouté les conversations, au lycée. Toutes ces putes qui se racontent leurs vies de merde, pauvres filles. Il y avait foule à la gare. Les départs en vacances. Personne ne verrait rien. J’avais piqué une voiture une demi-heure avant sur le parking de Carrefour, à un client qui venait de la quitter, il ne constaterait pas le vol avant un bon moment.

53 : 14

Florence a été facile a enlever. Je pesais vingt-cinq kilos de plus qu’elle. Elle a voulu s’enfuir, me mordre, crier. Je l’ai tabassée et étranglée. Je bandais.
On a roulé hors de la ville, pas très loin. Je voulais rentrer à pieds. Je l’ai tapée et violée toute la journée pour passer le temps. Je bandais sans pouvoir m’arrêter. Je lui ai cassé des dents en raclant son visage contre les cailloux sur le sol. A la fin, elle ne réagissait plus. Un sac sanguinolent, une poupée gonflable. Elle avait un cul agréable et bien serré. Elle me regardait en pleurant, ses yeux dilatés de terreur, son maquillage détruit, le visage enflé et plein de sang et de terre. Un vrai sac de merde. Elle m’excitait, je n’en pouvais plus. Trois ans d’abstinence sexuelle. A la nuit tombée, j’ai saccagé la voiture et j’ai attendu qu’il soit vraiment tard. Je l’ai violée une dernière fois puis je l’ai ramenée à la maison. Elle se laissait faire. Du sang lui coulait sur les cuisses. Je me souviens qu’à un moment je l’avais violée par le cul avec ma bite et par la chatte avec une branche. Je l’avais un peu déchirée à l’intérieur et la fois suivante, quand je l’ai prise par la chatte, c’était chaud et moelleux, j’étais bien.
On est arrivé à la maison vers trois heures du matin. Aux premières habitations elle a essayé de faire du bruit. Je l’ai bourré de coups de poings dans les nichons, ça lui a coupé le souffle et elle n’a plus rien tenté. Je l’ai enfermée dans la cave, je lui ai lié les mains et les pieds avec du papier collant, je lui ai enfoncé un torchon dans la bouche pour qu’elle ne puisse pas appeler et je l’ai maintenu avec encore du papier collant. J’en ai mis une dernière sur ses yeux et je suis monté me reposer un peu. J’ai mangé, dormi. J’ai repris des forces en prévision de la suite.

54 : 13

Je l’ai torturée pendant une semaine. J’ai commencé par lui montrer les restes de ma grand-mère. Un à un, j’ai vidé les sacs et déballé les morceaux. Elle voulait hurler mais le scotch l’en empêchait. Elle s’est pissée et chiée dessus. Je lui ai expliqué que c’était ça qui l’attendait. Que sa seule manière de retarder cet événement, c’était de me donner du plaisir. De me distraire. J’ai lu le désespoir dans ses yeux. C’était bon. Je lui ai raconté ma vie tout en la violant, depuis mon enfance jusqu’à maintenant, je lui ai parlé des démons.
J’ai expérimenté des trucs. Je l’ai forcée à faire un cuni à ma grand mère. Le vagin était gélatineux et grouillait de vers. Elle a vomi. Je lui ai violé la chatte à l’aide du poing qui m’avait servi quelques jours plus tôt. La merde et le sang séchés avaient attiré la vermine.
Rapidement, ses plaies et ses blessures se sont infectées. Je ne la nourrissais ni ne lui donnais d’eau. Elle était fiévreuse et était en train de crever. Elle passait son temps à trembler. Je me demande ce qu’elle pensait, alors. Est-ce qu’elle espérait survivre ? Elle n’avait plus la force de rien. Je ne l’attachais plus, je ne la ligotais plus non plus. Elle restait là, libre parmi les morceaux décomposés de ma grand-mère et en compagnie des insectes. Elle n’avait plus la force ni la volonté de crier ni même de mettre fin à ses jours. Elle restait prostrée dans un coin, frissonnante, et de temps en temps régurgitait un peu de bile.
Je lui ai fait tout ce que mon imagination me dictait. Je ne me souviens pas de tout. Je pense l’avoir violée au moins une cinquantaine de fois et de toutes les manières possibles. A la fin elle était toute molle. Son corps était couvert d’abcès purulents et elle avait probablement une septicémie. Elle ne tremblait plus.
Il était temps de la mettre à mort. Je savais comment procéder.

388
Le cerveau / abattoir
« le: juillet 07, 2008, 09:37:44 am »
on me rend mes lacets le contenu de mes poches est ce que ça veut dire que je vais sortir
on peut jamais savoir
on entre et c'est cuit

389
Le cerveau / la nuit noire
« le: juin 30, 2008, 15:52:57 pm »
aaah, mais tout va bien alors, c'est juste un problème de clarté. il découpe la vieille au dernier jour des vacances, mais ensuite, ce qu'il raconte, avec le poing dans le cul et toutes les pittoresqueries, c'est pendant les vacances que ça se déroule. c'est pas vraiment un flashback, c'est comme quand tu racontes tes dernières vacances, l'ordre n'est pas exact-exact. faudra que je revoie ça, un peu.

390
Le cerveau / la nuit noire
« le: juin 30, 2008, 14:30:53 pm »
t'as peut-être pas tort pour les morceaux. j'avais déjà laissé passer une grosse bourde qu'il faudra corriger, alors pourquoi pas celle-là ?

je vais vérifier aussi.

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