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Tous a poil et plus vite que ça / Mieux que MySpace
« le: août 05, 2007, 21:26:38 pm »
La genspédia
Pour exister, dorénavant, il vaut mieux être repertorié dans la Genspédia !
Encore petite, cette encyclopédie a pour vocation de répertorier tous les gens. Libre à vous d'y insérer votre profil, vos privates joke, bref, tout ce qui vous concerne, vous et vos gens. Cela vous permettra de laisser une trace indélébile et officielle pour la postérité.
La seule différence avec MySpace, c'est que n'importe qui peut éditer la page de n'importe qui. (et oui, on est pas toujours la meilleure personne pour parler de soi)
NB: les auteurs de ce site étaient saouls lorsqu'ils ont eu l'idée révolutionnaire
Pour exister, dorénavant, il vaut mieux être repertorié dans la Genspédia !
Encore petite, cette encyclopédie a pour vocation de répertorier tous les gens. Libre à vous d'y insérer votre profil, vos privates joke, bref, tout ce qui vous concerne, vous et vos gens. Cela vous permettra de laisser une trace indélébile et officielle pour la postérité.
La seule différence avec MySpace, c'est que n'importe qui peut éditer la page de n'importe qui. (et oui, on est pas toujours la meilleure personne pour parler de soi)
NB: les auteurs de ce site étaient saouls lorsqu'ils ont eu l'idée révolutionnaire
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Tous a poil et plus vite que ça / Bourse aux pseudos
« le: juillet 07, 2007, 09:59:21 am »
bonjour
Donne pseudo sympa "personne" pour raisons essentiellement politiques
login personne
pass personne
cordialement
personne
Donne pseudo sympa "personne" pour raisons essentiellement politiques
login personne
pass personne
cordialement
personne
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Ware doux / Anne Onyme
« le: juin 20, 2007, 12:27:03 pm »
comment qu'on fait.???
apres les solutions sous forme de LiveCD
vmware
http://www.vmware.com/products/player/
plus
JanusVM
http://janusvm.peertech.org/
apres les solutions sous forme de LiveCD
vmware
http://www.vmware.com/products/player/
plus
JanusVM
http://janusvm.peertech.org/
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Les nouveautés de la musique libre / [SSR021]..... musique de merde tout court
« le: juin 18, 2007, 10:22:26 am »
Comme quoi, on peut faire de la musique libre et de la merde aussi
Mr. Pit released also on Bonzai Records and many other trance labels! His new release on Super 6 Records is an upliftig trance slammer for the dancefloor!
http://mp3.juno.co.uk/MP3/SF1255328-02-01-01.mp3
http://mp3.juno.co.uk/MP3/SF1255328-02-01-02.mp3
http://mp3.juno.co.uk/MP3/SF1255328-02-01-03.mp3
available:
Beatport, Dance-Tunes, Groovegate, Audiojelly, 3Beat Digital ect.
More infos:
Super 6 Records
http://www.supersix.de/
Mr. Pit released also on Bonzai Records and many other trance labels! His new release on Super 6 Records is an upliftig trance slammer for the dancefloor!
http://mp3.juno.co.uk/MP3/SF1255328-02-01-01.mp3
http://mp3.juno.co.uk/MP3/SF1255328-02-01-02.mp3
http://mp3.juno.co.uk/MP3/SF1255328-02-01-03.mp3
available:
Beatport, Dance-Tunes, Groovegate, Audiojelly, 3Beat Digital ect.
More infos:
Super 6 Records
http://www.supersix.de/
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Ovnis / Les livres que vous avez lu dernièrement
« le: juin 12, 2007, 11:09:45 am »
No kid de Corinne maier
Futurs parents, sympathisants natalistes, obsédés de la tétine et du biberon, No Kid vise tout simplement à vous démoraliser, au sens de vous faire perdre la morale.
Dans cet ouvrage jubilatoire et politiquement incorrect, Corinne Maier s'attaque à l'un des tabous les plus intouchables de notre société : l'enfant. Lassée par les discours conformistes et la littérature abondante louant les joies de la maternité ou la parentalité rayonnante, l'essayiste rebelle dégaine quarante bonnes raisons de ne pas succomber à la tentation de l'enfantement. Livre caustique et de salubrité publique, No Kid réjouira également ces millions de pères et mères qui craignent de reconnaître publiquement que " l'enfer, c'est les enfants ! ".
Pour la première fois quelqu'un ose écrire ce que la plupart des parents pensent tout bas... quand leur progéniture est enfin couchée.
J'ai adoré bonjour paresse.. En quelque sorte la suite sur un autre thème.
Futurs parents, sympathisants natalistes, obsédés de la tétine et du biberon, No Kid vise tout simplement à vous démoraliser, au sens de vous faire perdre la morale.
Dans cet ouvrage jubilatoire et politiquement incorrect, Corinne Maier s'attaque à l'un des tabous les plus intouchables de notre société : l'enfant. Lassée par les discours conformistes et la littérature abondante louant les joies de la maternité ou la parentalité rayonnante, l'essayiste rebelle dégaine quarante bonnes raisons de ne pas succomber à la tentation de l'enfantement. Livre caustique et de salubrité publique, No Kid réjouira également ces millions de pères et mères qui craignent de reconnaître publiquement que " l'enfer, c'est les enfants ! ".
Pour la première fois quelqu'un ose écrire ce que la plupart des parents pensent tout bas... quand leur progéniture est enfin couchée.
J'ai adoré bonjour paresse.. En quelque sorte la suite sur un autre thème.
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Radio404 est la webradio alternative du Rezal404, qui émet depuis 1999 sur le web. Nous sommes axé sur les découvertes et nous diffusons toutes sortes de musiques, libre ou non, avec pour objectif : Pas de soupe FM.
Nous avons aussi initié le projet Mediabox404, logiciel de gestion de webradio sous GNU GPL.
Mais notre hebergeur s'est fait racheter, et après deux semaines de négociations avec le nouveau propriétaire, nous avons reçu un mail indiquant "Nous avons le regret de vous informer que nous ne pouvons poursuivre le mécénat avec votre association."
Nous voila donc sans serveur pour notre association. Nous avions deux machines en prêt, une dédié au web et l'autre à la radio. Seul le web tourne encore, avec une playlist de secours, mais plus pour longtemps.
Nous sommes donc à la recherche d'un généreux mécène, qui nous proposerait un serveur dédié, de préférence sous Debian. Il faut une machine assez rapide pour supporter l'encodage à la volé de nos stream ogg/vorbis et mp3, et avec assez de bande passante pour accueillir une bonne centaine d'auditeurs.
Nous avons déjà une proposition d'hebergement gratuit avec 50 Mb de bande passante, mais il nous manque la machine, si vous avez un serveur 1 ou 2U décent, nous sommes aussi preneur.
Depuis deux semaines nous courrons dans tous les sens pour chercher une solution, et je fais donc appel à la communauté LinuxFr car nous commençons à perdre espoir, je m'en excuse auprès des grincheux de service...
En plus de nos problèmes techniques, les producteurs de disque (SCPP) et la SACEM nous demandent des comptes, ce qui va allourdir le budget de l'asso et amputer sur notre capacité de louer des machines.
Si votre asso/société peut nous fournir un serveur ou un hebergement, nous placerons bien entendu son logo cliquable sur la page de nos partenaires, ainsi qu'un lien sur toutes les page de notre site (150 000 à 200 000 pages vues / mois). Nous pouvons aussi apporter une contribution financière minime pour ce service, et nous nous prosternerons tous les matins devant l'icone de notre sauveur.
De plus, radio404 ce n'est pas que de la webradio, c'est aussi de l'hebergement d'artistes diverses (le label de zic libre freshpoulp par exemple), de sites d'opinion (comme Pièces et main d'oeuvre), un wiki avec sa fameuse page mp3légal, une grosse documentation sur la webradio (traduction de la doc icecast), etc.
Nous sommes ouvert à toutes propositions ; machines, serveurs, bande passante, esquimaux chocolat : radio404 chez erreur404 point org.
PS : L'infrastructure de l'association et particulièrement de radio404 (mediabox404) est assez lourde, un simple hebergement web, ou des slots shoutcast, ne présentent pas grand intêret pour nous. Nous avons vraiment besoin d'une voire deux machines que nous gérons de A a Z, et une peu plus puissante qu'une dédibox.
Des liens pour nous connaitre :
http://radio404.org/
http://rezal404.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9zal_404
http://mediabox404.org/
Nous avons aussi initié le projet Mediabox404, logiciel de gestion de webradio sous GNU GPL.
Mais notre hebergeur s'est fait racheter, et après deux semaines de négociations avec le nouveau propriétaire, nous avons reçu un mail indiquant "Nous avons le regret de vous informer que nous ne pouvons poursuivre le mécénat avec votre association."
Nous voila donc sans serveur pour notre association. Nous avions deux machines en prêt, une dédié au web et l'autre à la radio. Seul le web tourne encore, avec une playlist de secours, mais plus pour longtemps.
Nous sommes donc à la recherche d'un généreux mécène, qui nous proposerait un serveur dédié, de préférence sous Debian. Il faut une machine assez rapide pour supporter l'encodage à la volé de nos stream ogg/vorbis et mp3, et avec assez de bande passante pour accueillir une bonne centaine d'auditeurs.
Nous avons déjà une proposition d'hebergement gratuit avec 50 Mb de bande passante, mais il nous manque la machine, si vous avez un serveur 1 ou 2U décent, nous sommes aussi preneur.
Depuis deux semaines nous courrons dans tous les sens pour chercher une solution, et je fais donc appel à la communauté LinuxFr car nous commençons à perdre espoir, je m'en excuse auprès des grincheux de service...
En plus de nos problèmes techniques, les producteurs de disque (SCPP) et la SACEM nous demandent des comptes, ce qui va allourdir le budget de l'asso et amputer sur notre capacité de louer des machines.
Si votre asso/société peut nous fournir un serveur ou un hebergement, nous placerons bien entendu son logo cliquable sur la page de nos partenaires, ainsi qu'un lien sur toutes les page de notre site (150 000 à 200 000 pages vues / mois). Nous pouvons aussi apporter une contribution financière minime pour ce service, et nous nous prosternerons tous les matins devant l'icone de notre sauveur.
De plus, radio404 ce n'est pas que de la webradio, c'est aussi de l'hebergement d'artistes diverses (le label de zic libre freshpoulp par exemple), de sites d'opinion (comme Pièces et main d'oeuvre), un wiki avec sa fameuse page mp3légal, une grosse documentation sur la webradio (traduction de la doc icecast), etc.
Nous sommes ouvert à toutes propositions ; machines, serveurs, bande passante, esquimaux chocolat : radio404 chez erreur404 point org.
PS : L'infrastructure de l'association et particulièrement de radio404 (mediabox404) est assez lourde, un simple hebergement web, ou des slots shoutcast, ne présentent pas grand intêret pour nous. Nous avons vraiment besoin d'une voire deux machines que nous gérons de A a Z, et une peu plus puissante qu'une dédibox.
Des liens pour nous connaitre :
http://radio404.org/
http://rezal404.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9zal_404
http://mediabox404.org/
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Tous a poil et plus vite que ça / con comme un graffeur!!!!
« le: février 23, 2007, 13:41:57 pm »
cut and paste
http://www.liberation.fr/actualite/societe/236896.FR.php
"Il disait : «Quand je serai mort, vous verrez mon nom sur la ville.» Pour qui lève la tête à Montpellier, «Zoka» est partout. En grosses lettres blanches accrochées aux plus hautes cheminées de la place de la Comédie, en lettres de sang dans le tunnel du tramway. Zoka, c'était le deuxième nom de Jonathan, un jeune homme grand et maigre qui aurait eu 25 ans en juin, son «blaze», en langage graff. «Il prenait des risques énormes pour écrire son nom. J'ai du mal à comprendre», murmure Yann, son père.
Comme ce 27 janvier 2007, un samedi soir qui avait débuté presque comme les autres. Trois copains graffeurs retrouvés à la terrasse d'un café, une bouteille de whisky et des bières pour se donner du courage, un premier graff bombé vers 22 h 30, puis un deuxième. Quand soudain, Jonathan, alias Zoka, se lance en solo. Il est une heure du matin. Ses amis ont à peine le temps de le voir escalader la gouttière qu'il est déjà sur le toit du cinéma Capitole, dominant la rue, bombe de peinture en poche.
«SMB». Julien (1) le rejoint, Adrien reste en bas. Benjamin s'éclipse. Mais leurs gestes sont interceptés par les innombrables caméras de surveillance municipale qui balayent la ville. Prévenue, la police envoie une équipe de la BAC. Arrivés vers 1 h 30 du matin, les trois flics en civil se planquent pendant dix minutes pour observer les trois jeunes hommes. De son perchoir, Zoka dessine en noir le contour d'un énorme «SMB», pour «suce ma bite», clin d'oeil à NTM et nom de leur crew (groupe de graffeurs) depuis des années. Julien l'assiste en remplissant les lettres de vert. Mais sa bombe est vide, et il décide de redescendre.
C'est le moment choisi par les policiers pour intervenir. Adrien et Julien sont plaqués au sol et menottés. De là-haut, Jonathan voit la scène. Il y a à peine trois mois qu'il a quitté son bracelet électronique, porté d'août à octobre en remplacement d'une peine de prison ferme prononcée en appel l'an dernier pour cause de graffs. Il faut dire que la mairie de Montpellier, qui s'était portée partie civile, ne rigole pas avec les tagueurs, qu'elle qualifie de «délinquants», «organisés en gang», et contre lesquels elle a mis en place un plan de «lutte antitag».
Jonathan, condamné en même temps à neuf mois avec sursis et dix-huit mois de mise à l'épreuve, sait que cette fois c'est la prison qui l'attend. Déjà, le bracelet, il l'avait mal supporté. Obligé de rentrer chez lui à 16 h, juste après sa journée de travail au McDo, il s'était mis à peindre quelques toiles à la bombe, mais «avait la rage de ne pas pouvoir sortir», assure son amie, Chloé. En cette nuit de fin janvier, il s'enfuit sur les toits. «Jonathan savait que, en partant là-bas, il n'y avait pas de deuxième sortie. On était déjà allé voir et on se prenait les pieds dans les câbles», raconte Adrien.
Deux flics et deux pompiers équipés de torches partent à sa poursuite, utilisant une grande échelle apportée tente cinq minutes plus tard. Ils abandonnent au bout d'une demi-heure, jugeant que s'aventurer plus loin «devenait dangereux» et «pensant qu'il était descendu», affirme le chargé de communication de la police. Ce n'est que le lendemain, en début d'après-midi, qu'Adrien et Julien, toujours en garde à vue, apprennent la nouvelle. Un riverain du cinéma vient de retrouver Jonathan gisant sur son balcon, ensanglanté. Transporté à l'hôpital dans le coma, il décède douze jours plus tard. Plus d'une centaine d'amis et de graffeurs viendront lui rendre hommage en une marche silencieuse. Depuis, chacun cherche à comprendre. «Pourquoi des enfants sont prêts à mettre leur vie en danger pour aller toujours plus haut ?» se demande son père Yann. Vis-à-vis de ce père journaliste de télévision à Paris, «John avait toujours envie de prouver qu'il avait de la valeur», tout en ayant «l'impression de ne jamais réussir à lui plaire», se souvient Chloé.
«Adrénaline». Jonathan a trois ans quand sa mère vient s'installer près de Montpellier après son divorce. A 16 ans, il monte à Paris vivre chez ce père qu'il «admire» tout en entamant un CAP de dessin. Très vite, il laisse tomber. Il vit dans une chambre de bonne, se sent «un peu perdu», selon Chloé. Il trouve avec les graffeurs une seconde famille. Le crew SMB l'adopte. Jonathan devient Zoka. Lui qui avait commencé à taguer à 13 ans dans son village héraultais vient d'entrer dans la cour des grands. Celle du graff «vandale», distinct du simple tag par sa lettrine renflée et qui «se pratique en toute illégalité et consiste à repérer les meilleures places pour toucher le plus de gens», explique Benjamin. «La pression d'être sur un toit, la peur des flics et le plaisir de graffer, ça apporte de l'adrénaline», raconte Julien. «C'est une sorte de drogue. On ne voit pas comment arrêter», ajoute Benjamin.
Rival. Quand Jonathan s'installe à Montpellier en 2002, graffer «le rend euphorique». Dans ce milieu fermé, où «tout le monde se tire la bourre», cette «forte tête» s'adjuge les emplacements les plus hauts, les plus en vue. Comme sur le toit fatal du cinéma, sur lequel il inscrit, en 2005, «SMB» et «ZOKA». «C'était peut-être le graff le plus respecté sur la Comédie. Car c'était un toit qui se voyait plus que les autres», raconte Julien. Visible même depuis le McDo, ce qui faisait «sa fierté». Mais, en novembre dernier, un membre d'un crew rival, le 347, ose l'affront suprême : «repasser» le graff de Zoka, à savoir bomber son propre sigle par-dessus. Le lendemain, tous les graffeurs de la ville étaient au courant. Jonathan, qui s'était calmé depuis sa condamnation, a compris qu'il s'était fait oublier. «C'est comme si sa personnalité dans le graff était morte», analyse Benjamin. Pour lui qui était «tout le temps dans la comparaison», le graff était «le domaine dans lequel il était sûr de son talent», relate Chloé. Licencié du McDo début janvier, devenu maussade depuis sa condamnation, nargué en permanence par le honni «347» graffé sur «son» toit, ce samedi soir-là, il s'est dit «j'y vais». "
http://www.liberation.fr/actualite/societe/236896.FR.php
"Il disait : «Quand je serai mort, vous verrez mon nom sur la ville.» Pour qui lève la tête à Montpellier, «Zoka» est partout. En grosses lettres blanches accrochées aux plus hautes cheminées de la place de la Comédie, en lettres de sang dans le tunnel du tramway. Zoka, c'était le deuxième nom de Jonathan, un jeune homme grand et maigre qui aurait eu 25 ans en juin, son «blaze», en langage graff. «Il prenait des risques énormes pour écrire son nom. J'ai du mal à comprendre», murmure Yann, son père.
Comme ce 27 janvier 2007, un samedi soir qui avait débuté presque comme les autres. Trois copains graffeurs retrouvés à la terrasse d'un café, une bouteille de whisky et des bières pour se donner du courage, un premier graff bombé vers 22 h 30, puis un deuxième. Quand soudain, Jonathan, alias Zoka, se lance en solo. Il est une heure du matin. Ses amis ont à peine le temps de le voir escalader la gouttière qu'il est déjà sur le toit du cinéma Capitole, dominant la rue, bombe de peinture en poche.
«SMB». Julien (1) le rejoint, Adrien reste en bas. Benjamin s'éclipse. Mais leurs gestes sont interceptés par les innombrables caméras de surveillance municipale qui balayent la ville. Prévenue, la police envoie une équipe de la BAC. Arrivés vers 1 h 30 du matin, les trois flics en civil se planquent pendant dix minutes pour observer les trois jeunes hommes. De son perchoir, Zoka dessine en noir le contour d'un énorme «SMB», pour «suce ma bite», clin d'oeil à NTM et nom de leur crew (groupe de graffeurs) depuis des années. Julien l'assiste en remplissant les lettres de vert. Mais sa bombe est vide, et il décide de redescendre.
C'est le moment choisi par les policiers pour intervenir. Adrien et Julien sont plaqués au sol et menottés. De là-haut, Jonathan voit la scène. Il y a à peine trois mois qu'il a quitté son bracelet électronique, porté d'août à octobre en remplacement d'une peine de prison ferme prononcée en appel l'an dernier pour cause de graffs. Il faut dire que la mairie de Montpellier, qui s'était portée partie civile, ne rigole pas avec les tagueurs, qu'elle qualifie de «délinquants», «organisés en gang», et contre lesquels elle a mis en place un plan de «lutte antitag».
Jonathan, condamné en même temps à neuf mois avec sursis et dix-huit mois de mise à l'épreuve, sait que cette fois c'est la prison qui l'attend. Déjà, le bracelet, il l'avait mal supporté. Obligé de rentrer chez lui à 16 h, juste après sa journée de travail au McDo, il s'était mis à peindre quelques toiles à la bombe, mais «avait la rage de ne pas pouvoir sortir», assure son amie, Chloé. En cette nuit de fin janvier, il s'enfuit sur les toits. «Jonathan savait que, en partant là-bas, il n'y avait pas de deuxième sortie. On était déjà allé voir et on se prenait les pieds dans les câbles», raconte Adrien.
Deux flics et deux pompiers équipés de torches partent à sa poursuite, utilisant une grande échelle apportée tente cinq minutes plus tard. Ils abandonnent au bout d'une demi-heure, jugeant que s'aventurer plus loin «devenait dangereux» et «pensant qu'il était descendu», affirme le chargé de communication de la police. Ce n'est que le lendemain, en début d'après-midi, qu'Adrien et Julien, toujours en garde à vue, apprennent la nouvelle. Un riverain du cinéma vient de retrouver Jonathan gisant sur son balcon, ensanglanté. Transporté à l'hôpital dans le coma, il décède douze jours plus tard. Plus d'une centaine d'amis et de graffeurs viendront lui rendre hommage en une marche silencieuse. Depuis, chacun cherche à comprendre. «Pourquoi des enfants sont prêts à mettre leur vie en danger pour aller toujours plus haut ?» se demande son père Yann. Vis-à-vis de ce père journaliste de télévision à Paris, «John avait toujours envie de prouver qu'il avait de la valeur», tout en ayant «l'impression de ne jamais réussir à lui plaire», se souvient Chloé.
«Adrénaline». Jonathan a trois ans quand sa mère vient s'installer près de Montpellier après son divorce. A 16 ans, il monte à Paris vivre chez ce père qu'il «admire» tout en entamant un CAP de dessin. Très vite, il laisse tomber. Il vit dans une chambre de bonne, se sent «un peu perdu», selon Chloé. Il trouve avec les graffeurs une seconde famille. Le crew SMB l'adopte. Jonathan devient Zoka. Lui qui avait commencé à taguer à 13 ans dans son village héraultais vient d'entrer dans la cour des grands. Celle du graff «vandale», distinct du simple tag par sa lettrine renflée et qui «se pratique en toute illégalité et consiste à repérer les meilleures places pour toucher le plus de gens», explique Benjamin. «La pression d'être sur un toit, la peur des flics et le plaisir de graffer, ça apporte de l'adrénaline», raconte Julien. «C'est une sorte de drogue. On ne voit pas comment arrêter», ajoute Benjamin.
Rival. Quand Jonathan s'installe à Montpellier en 2002, graffer «le rend euphorique». Dans ce milieu fermé, où «tout le monde se tire la bourre», cette «forte tête» s'adjuge les emplacements les plus hauts, les plus en vue. Comme sur le toit fatal du cinéma, sur lequel il inscrit, en 2005, «SMB» et «ZOKA». «C'était peut-être le graff le plus respecté sur la Comédie. Car c'était un toit qui se voyait plus que les autres», raconte Julien. Visible même depuis le McDo, ce qui faisait «sa fierté». Mais, en novembre dernier, un membre d'un crew rival, le 347, ose l'affront suprême : «repasser» le graff de Zoka, à savoir bomber son propre sigle par-dessus. Le lendemain, tous les graffeurs de la ville étaient au courant. Jonathan, qui s'était calmé depuis sa condamnation, a compris qu'il s'était fait oublier. «C'est comme si sa personnalité dans le graff était morte», analyse Benjamin. Pour lui qui était «tout le temps dans la comparaison», le graff était «le domaine dans lequel il était sûr de son talent», relate Chloé. Licencié du McDo début janvier, devenu maussade depuis sa condamnation, nargué en permanence par le honni «347» graffé sur «son» toit, ce samedi soir-là, il s'est dit «j'y vais». "
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Ware doux / Linux Kernel in a Nutshell
« le: janvier 12, 2007, 11:12:19 am »
Written by a leading developer and maintainer of the Linux kernel, Linux Kernel in a Nutshell is a comprehensive overview of kernel configuration and building, a critical task for Linux users and administrators.
No distribution can provide a Linux kernel that meets all users' needs. Computers big and small have special requirements that require reconfiguring and rebuilding the kernel. Whether you are trying to get sound, wireless support, and power management working on a laptop or incorporating enterprise features such as logical volume management on a large server, you can benefit from the insights in this book.
Linux Kernel in a Nutshell covers the entire range of kernel tasks, starting with downloading the source and making sure that the kernel is in sync with the versions of the tools you need. In addition to configuration and installation steps, the book offers reference material and discussions of related topics such as control of kernel options at runtime.
A key benefit of the book is a chapter on determining exactly what drivers are needed for your hardware. Also included are recipes that list what you need to do to accomplish a wide range of popular tasks.
http://www.kernel.org/pub/linux/kernel/people/gregkh/lkn/lkn_pdf.tar.bz2
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Tous a poil et plus vite que ça / Le dictionnaire de la pensée unique
« le: septembre 13, 2006, 11:27:07 am »
Dictionnaire de la pensée unique
http://www.deridet.com/index.php?action=article&id_article=15424
Extraits
Consommateur : animal fantasmatique inventé par des romanciers anglais : il a la particularité de chercher à acheter toujours moins cher, même s'il doit y perdre son emploi.
Libéralisme : est à « Capitalisme » ce que « cocaïne » est à « drogue dure » : un mot plus présentable dans les milieux aisés.
Nostradamus : plus prudent que l'Insee, Bercy ou l'OCDE, il ne s'est pas hasardé à faire des prévisions chiffrées ; et voilà pourquoi on le lit encore après quatre siècles.
http://www.deridet.com/index.php?action=article&id_article=15424
Extraits
Consommateur : animal fantasmatique inventé par des romanciers anglais : il a la particularité de chercher à acheter toujours moins cher, même s'il doit y perdre son emploi.
Libéralisme : est à « Capitalisme » ce que « cocaïne » est à « drogue dure » : un mot plus présentable dans les milieux aisés.
Nostradamus : plus prudent que l'Insee, Bercy ou l'OCDE, il ne s'est pas hasardé à faire des prévisions chiffrées ; et voilà pourquoi on le lit encore après quatre siècles.
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Tous a poil et plus vite que ça / le blog de yoyo
« le: septembre 01, 2006, 10:04:07 am »
mais qu'est ce donc????
http://lioneljospin.parti-socialiste.fr/
http://lioneljospin.parti-socialiste.fr/
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