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La radio / BAIL TRAGIQUE AU MOLODOI : UN MORT
« le: novembre 14, 2009, 03:20:46 am »
Monsieur Komakino vous posez la bonne question, «le reste du débat est de savoir ce qui est central au Molodoi : un CA et son fonctionnement ou les choses qui s'y passent?»
Vous touchez à l'essence du projet, même si celui-ci n'a pas été clairement posé dès le début. On peut définir le projet CAJ comme un questionnement sur la notion d'activité. C'est à dire sur la notion de salariat qui occupe une bonne partie du temps, et celle dite de recherche d'emploi. Cette dernière fait partie du mode d'activité imposé. Le chômage, en particulier celui des jeunes permet d'ajuster la masse salariale aux besoins du marché mais surtout à celui des actionnaires.
Je me permets de peindre la situation de manière assez simple pour aiguiller la discussion. En gros, le temps restant en dehors de l'activité salariée peut être mis à profit pour une activité « autonome ». C'est durant ce temps plus ou moins de temps dit faussement libre, que nous pouvons développer un projet qui nous semble intéressant. Pour certains c'est l'aménagement d'un étang de pêche avec grillade à partager entre amis, ce qui est fort bien mais n'est pas très urbain. Pour d'autre, cela a été de poser les bases d'un questionnement sur l'espace public et la division du « travail » à travers un lieu. Le prétexte à ce questionnement est celui de la culture untergrund. Ce lieu permet de poser de façon claire votre question, alors que celle-ci ne peut-être abordée nulle part ailleurs, du moins dans ces termes là.
Pour être plus précis, le projet CAJ à des airs d'utopie. Mais pourtant à la base, le projet est d'une modestie rare. Cela ne se voulait pas un modèle pour l'humanité entière, l'avenir radieux de l'humanité sousculturelle, mais plutôt une possibilité à exploiter.
Monsieur Komakino, vous remarquerez que je n'ai pas encore répondu de manière précise à votre question. Pour l'instant je me contente de poser laborieusement les prémices d'une problématique pour une discussion à venir. Mais comme tout cela est un travail collectif, j'attends de savoir ceux que veulent les mythiques utilisateurs du lieu pour affiner mon point de vue sur le projet CAJ .
Vous touchez à l'essence du projet, même si celui-ci n'a pas été clairement posé dès le début. On peut définir le projet CAJ comme un questionnement sur la notion d'activité. C'est à dire sur la notion de salariat qui occupe une bonne partie du temps, et celle dite de recherche d'emploi. Cette dernière fait partie du mode d'activité imposé. Le chômage, en particulier celui des jeunes permet d'ajuster la masse salariale aux besoins du marché mais surtout à celui des actionnaires.
Je me permets de peindre la situation de manière assez simple pour aiguiller la discussion. En gros, le temps restant en dehors de l'activité salariée peut être mis à profit pour une activité « autonome ». C'est durant ce temps plus ou moins de temps dit faussement libre, que nous pouvons développer un projet qui nous semble intéressant. Pour certains c'est l'aménagement d'un étang de pêche avec grillade à partager entre amis, ce qui est fort bien mais n'est pas très urbain. Pour d'autre, cela a été de poser les bases d'un questionnement sur l'espace public et la division du « travail » à travers un lieu. Le prétexte à ce questionnement est celui de la culture untergrund. Ce lieu permet de poser de façon claire votre question, alors que celle-ci ne peut-être abordée nulle part ailleurs, du moins dans ces termes là.
Pour être plus précis, le projet CAJ à des airs d'utopie. Mais pourtant à la base, le projet est d'une modestie rare. Cela ne se voulait pas un modèle pour l'humanité entière, l'avenir radieux de l'humanité sousculturelle, mais plutôt une possibilité à exploiter.
Monsieur Komakino, vous remarquerez que je n'ai pas encore répondu de manière précise à votre question. Pour l'instant je me contente de poser laborieusement les prémices d'une problématique pour une discussion à venir. Mais comme tout cela est un travail collectif, j'attends de savoir ceux que veulent les mythiques utilisateurs du lieu pour affiner mon point de vue sur le projet CAJ .