Cannibal Caniche
Gourbi => Tous a poil et plus vite que ça => Discussion démarrée par: dada le mars 06, 2008, 14:36:11 pm
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<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< arte Mardi, 11 mars à 21h00 >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
"Le documentaire "le monde selon Monsanto" nous explique les raisons et le déroulement d’une enquête passionnante qui met gravement en cause une multinationale hautement controversée."
L'interview de la réalisatrice:
http://www.arte.tv/fr/connaissance-decouverte/LemondeselonMonsanto/Interview-de-Marie-Monique-Robin/1912692.html
(http://bp2.blogger.com/_7CijtJo_UzQ/Ruw4IjR-aoI/AAAAAAAAATw/YH8GyubCSF4/s1600/monsanto1.jpg)
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chose que je savais pas et que j'ai appris que monsantos est le createur de l'agent orange qui a detruit les forets vietnamiennes et a fait tant de victimes ( aussi bien morte que desdommages irreversible telles que deformation a la naissance cancers et autres cochonneries du meme genre)
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j'ai l'impression que rares sont les laboratoires de chimie qui ont pas trempé dans des salles affaires...
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awep bonne info j'essairai d'enregistrer ça !
(faudra que jy pense)
c'est vrai que monsanto c'est une sorte d'aboutissement de la politique du profit : quelque chose d'assez absolu
:lame:
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oui ça a l'air bien foutu comme film.
y'a une interview de la réalisatrice sur rue89 aussi.
http://www.rue89.com/2008/02/16/ogm-quand-monsanto-seme-la-terreur
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j'ai l'impression que rares sont les laboratoires de chimie qui ont pas trempé dans des salles affaires...
en parlant de ca les nuls avaient fait un parodie d'une pub basf avec hitler.
ils ont ete censurer car en fait basf a l'epoque etait un des laboratoire qui travaillait sur le zyklon b
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monsantos est le createur de l'agent orange qui a detruit les forets vietnamiennes et a fait tant de victimes
ouais, moi aussi çà m'a marquée.. il est tjrs impuni pour çà.. de toute façon, il se fait les lois et se les rigole, car des gens de chez Monsanto travaillent aussi au ministère de l'agriculture américain..
basf, gros producteur de semences ogm et de produits phytosanitaires également..
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c'est ce soir, alors je fais remonter !
:smiley31: :smiley52: :smiley31:
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Monsanto ne saurait mentir smiley4
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Je viens de voir le docu sur arte. On se prend une sacrée claque, les témoignages sont accablants.
J'étais pas vraiment au courant sur ce sujet auparavant, j'ai du tomber une fois ou deux sur des sites comme Monsanto (http://www.stop-monsanto.qsdf.org) (http://www.stop-monsanto.qsdf.org/) , mais malheureusement ce n'est pas resté très longtemps dans ma mémoire (c'est triste à dire mais c'est comme ça).
Porter ces témoignages dans un reportage télévisé était selon moi indispensable même si on est très loin de la portée médiatique que devraient avoir ces affaires...
Je réalise également que les lobbies américains ont encore plus d'influence que ce que je pensais.
Le monde est foutu... smiley17
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Ouais ça donne une légère envie de meurtre ce documentaire. Au dela de l'indignation que procure le film ça fait du bien de se rappeler ce qu'est un vrai travail de journaliste avec un grand "J"
La carte des suicides en fonction des cultures en INDE est la parfaite illustration des bienfaits de l'ultra-capitalisme.
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Je viens de voir le docu sur arte. On se prend une sacrée claque, les témoignages sont accablants.
J'étais pas vraiment au courant sur ce sujet auparavant, j'ai du tomber une fois ou deux sur des sites comme Monsanto (http://www.stop-monsanto.qsdf.org) (http://www.stop-monsanto.qsdf.org/) , mais malheureusement ce n'est pas resté très longtemps dans ma mémoire (c'est triste à dire mais c'est comme ça).
Porter ces témoignages dans un reportage télévisé était selon moi indispensable même si on est très loin de la portée médiatique que devraient avoir ces affaires...
Je réalise également que les lobbies américains ont encore plus d'influence que ce que je pensais.
Le monde est foutu... smiley17
Bienvenu en classe réalité...
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arg mon enregistrement a planté lamentablement
super bien ce docu !
en fait j'ai plusieurs bouts
dont l'interview qui suit et qu'est assez jouissive (la claque que se prend la conne de socialo) et instructive (le scientifique a l'air de bien connaitre son sujet)
avec la vidéo de l'arche de noé des plantes : des mecs qui congèlent toutes les graines dans le sous-sol norvégien ...
remarque pour la vidéo maintenant c'est en ligne pendant 7 jours sur arte.tv
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Au dela de l'indignation que procure le film ça fait du bien de se rappeler ce qu'est un vrai travail de journaliste avec un grand "J"
en même temps on apprend pas grand chose, toutes ces infos sont facilement accessibles jusqu'à l'invasion des plants sains par les ogm, et la dépendance programmée jusqu'à celle des petits cultivateurs qui fuient les produits de la firme (j'avais déjà lu ça quelque part)
d'ailleurs ça prétend pas être du journalisme d'investigation, cf les recherches sur google et le présentateur le dit : c'est une réunion d'information, rien de neuf
mais putain ça fait du bien d'entendre ça à la télé, ça devrait courir les chaînes ce genre de trucs !
edit : planté bouton
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y'avais pas que l'agent orange : y'avait toutes les couleurs de l'arc en ciel, c'etait pratique pour quand même reussir à revendre des produits interdit genre DDT et autres...
c'est un peu mutagène comme on dit...
(http://www.greenleft.org.au/2005/644/644p13.jpg)
(http://www.bhopal.net/opinions/agent-orange2.jpg)
(http://www.murkyview.com/origdocuments/images/agent_orange_kind.jpg)
je suis curieux de voir ce que donnerons les OGM
j'en passe et des meilleures.
La réalisatrice été sur france culture cet aprèm, vraiment interessant le debat avec bové aussi...malheureusement j'ai raté la 1ere heure du doc à cause de mauvais calcul et de decallage horaire.
Est ce que quelqu'un peut faire une copie ou donner un lein pour que je puisse le voir ?
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tu peux voir les emissions passé sur arte pendant 7 jours
ça a pas l'air d'etre en ligne encore :
http://plus7.arte.tv/fr/streaming-home/1697480,selectedTags=1-1701476.0-1930194.html
(cest telechargeable via bidouille)
on voit bien que la traditionnelle question minimisée et biaisée ogm dangereux ou pas que nous posent les france télévisions n'est pas d'actualité. on en est à un probleme de refonte sociale d'envergure, et encore une fois on ferait bien de soulever une question primordiale sur la route qu'on est en train de prendre (dont on trouve la réponse au frais avec dr folamour dans le sous-sol norvégien)
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pour la bidouille
mms://a1386.v397594.c39759.g.vm.akamaistream.net/7/1386/39759/v0001/artegeie.download.akamai.com/39759/mfile/arteprod/A7_SGT_ENC_08_036531-000-A_PG_HQ_FR.wmv
+
http://wiki.framasoft.info/EUCD/CapturerLesD%E9bats
Cochez “Flux de sortie”
chez moi c'est diffuser/sauvegarder
ça s'est le wmv high res
ya aussi un flash hi res
je sais pas quel est le meilleur
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désolé mais j'ai préféré regarder comment le monde libre vient à bout de la vermine communiste......
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J'en ai vu des petits bouts et ça m'a franchement fichu les boules...
Breveter le vivant c'est vraiment de la grosse connerie !! smiley25
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qu'est-ce que c'était chiant les plans de transition google m'ont insupporté au possible.
en même temps je pense que c'est vraiment comme ça qu'elle a trouvé ou chercher l'info pour son docu !
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en même temps on apprend pas grand chose, toutes ces infos sont facilement accessibles jusqu'à l'invasion des plants sains par les ogm, et la dépendance programmée jusqu'à celle des petits cultivateurs qui fuient les produits de la firme (j'avais déjà lu ça quelque part)
Ouep je crois que c'était dans l'émission de Karl Zero qu'y avait eu un sujet la dessus, mais pas aussi précis et global. La on se rend vraiment compte de l'hégémonie de Mosanto, du pur K Dick
C'est marrant cette manie qu'on les américains non pas de faire des phrases mais d'être derrière tout les coups foireux. Et c'est pas de la théorie du complot sur ce coup la.
Sinon pour la bidouille y'a aussi Net Transport
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des gens de chez Monsanto travaillent aussi au ministère de l'agriculture américain..
pardon, c'était la FDA.. smiley9
quelle indépendance..! on dirait le Bureau de Vérification de la Pub en France..
:boulette:
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merci pour le lien
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Voilà un mail que j'ai reçu, je fais suivre pour la pétition.
Le lien où tout est réuni : http://sciencescitoyennes.org/spip.php?rubrique14
"Chers amis,
Trouvant insoutenable qu'en France un scientifique se battant pour éclairer le débat sur les OGM soit pénalisé de la sorte dans son travail (lire mail de Christian Vélot ci-dessous), je vous appelle à faire
circuler ce mail le plus possible, au delà de la sphère écologiste que
cette problématique dépasse très largement...
La politique ici à l'oeuvre est emblématique de la soumission croissante
de la science aux intérêts des firmes privées, avec les dangers que cela
représente pour la démocratie. En effet, les chantiers actuels de la
science déterminent les choix de société futurs... Mieux vaut que ces choix restent dictés par des intérêts collectifs.
En l'état actuel de l'organisation de la science, de la politique et de
l'agriculture, nous avançons assurément vers une société humaine
dépendante des firmes pour l'accès à la nourriture. L'enjeu n'est donc
pas anodin.
Notre aptitude à nous emparer de 'l'affaire Vélot', comme d'un emblème
d'une reprise en main de son destin par la société civile, sera
déterminante pour l'avenir. Cela n'engage pas que nous. Mais bel et bien
une société et la vision que nous avons de son avenir. Avec à la clé des
hommes (nos enfants !) dépendants des puissants pour leurs besoins
vitaux comme l'accès à l'eau ou à la nourriture. Ou des hommes libres,
parce qu'ils auront su à temps (et c'est maintenant, c'est nous !)
reprendre les rênes de leur vie en ne cédant pas au diktat des
multinationales de l'agro-alimentaire qui tentent de museler la
recherche afin qu'elle n'ébruite surtout pas les dangers qu'il y a à se
nourrir OGM, à breveter le vivant, à vivre dans une société où la
semence, parce que trafiquée, n'est plus... gratuite !
A vos clics de souris les amis ! Que ce scientifique qui mouille la
chemise pour ne pas renier la haute opinion qu'il a de son humanité,
soit récompensé à la hauteur de ses espoirs...
Bien à vous tous
Nelly Pégeault, rédactrice en chef de la revue Nature & Progrès
Les pétitions à soutenir : Christian Vélot :
<http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1638>
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1638
Pierre Méneton :
<http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1641>
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1641
Véronique Lapides :
<http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1659>
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1659
-----Message d'origine-----
De : Christian Velot [mailto:christian.velot@igmors.u-psud.fr]
Envoyé : jeudi 6 mars 2008 18:28
À : Christianvelot@orange.fr
Objet : Ma situation professionnelle et Nouvelle adresse électronique
Bonjour à toutes et à tous,
A l'approche de la date de remise de la pétition me concernant
(prévue fin mars), je viens vous donner quelques nouvelles sur ma
situation qui n’a pas vraiment évolué. Je suis toujours remercié pour
fin 2009, et malgré cela, on me demande toujours de déménager en 2008
(pour implanter dans mes locaux un pôle de biotechnologie), et mon
reliquat de crédits qui devait me permettre de fonctionner pour 2008 et
2009 ne m’a toujours pas été restitué.
Suite à une entrevue entre la direction de mon institut et une
intersyndicale locale (qui, dans son ensemble, à l'exception de
Sud-Recherche et à un moindre degré du SNTRS-CGT, semble plus motivée
par le fait de me faire stopper la médiatisation que celui de réellement
me défendre) la directrice a précisé qu'elle exigeait que mon
déménagement intervienne avant fin mars 2008, que le dossier était
désormais entre les mains des instances universitaires et CNRS, et que
si la situation n'évoluait pas rapidement, elle était prête à mettre sa
démission dans la balance. Je n'ai toujours pas été convoqué par les
instances en question et la démission officielle de la directrice semble
imminente (même si elle évoque finalement multiples autres raisons). Je
ne sais donc pas du tout dans quelles directions vont évoluer les
choses, et je maintiens la pression, d'autant plus que je n'ai plus le
moindre crédit de fonctionnement et que je vais très bientôt être
complètement bloqué au niveau de mes travaux de recherche.
La pétition me concernant (en comptant les signatures reçues sur la
version papier) atteint les 16000 signatures environ. Elle sera remise
(avec celles de Pierre Méneton et de Véronique Lapides, deux autres
lanceurs d'alerte pour lesquels vous trouverez toutes les infos sur le
site de Fondation Sciences Citoyennes :
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?rubrique14 ) fin mars juste avant
ou juste après le colloque sur les lanceurs d'alerte qui aura lieu le 27
mars au Sénat (à l'initiative de FSC et de Marie-Christine Blandin) et
dont je vous joins l'affiche en document attaché (merci d’en faire
beaucoup de publicité : nous avons une salle de 250 places).
Je précise également que le verdict du procès de Pierre Méneton aura
lieu le 13 mars, et que le procès de Véronique Lapides aura lieu le 14
mars.
Par conséquent, pour les pétitions, nous attaquons la dernière ligne
droite, et je vous invite à relancer un nouvel appel à signatures. Voici
les liens pour les 3 pétitions :
Christian Vélot :
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1638
Pierre Méneton :
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1641
Véronique Lapides :
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1659
J’en profite pour vous communiquer mon adresse électronique
personnelle (qui est opérationnelle dès maintenant) et à laquelle je
vous invite désormais à me contacter : christianvelot@orange.fr (mon
adresse professionnelle reste bien sûr valable, du moins tant que je
suis encore dans l’institut).
Merci encore du fond du coeur pour tout votre soutien.
Avec toute mon Amitié,
Christian Vélot
P.S. Merci de relayer et de diffuser ce message le plus largement
possible et sans la moindre restriction.
P.S2 : Désolé d’éventuels doublons en raison de certaines redondances de
mes listes."
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Voilà un mail que j'ai reçu, je fais suivre pour la pétition.
Le lien où tout est réuni : http://sciencescitoyennes.org/spip.php?rubrique14
"Chers amis,
Trouvant insoutenable qu'en France un scientifique se battant pour éclairer le débat sur les OGM soit pénalisé de la sorte dans son travail (lire mail de Christian Vélot ci-dessous), je vous appelle à faire
circuler ce mail le plus possible, au delà de la sphère écologiste que
cette problématique dépasse très largement...
La politique ici à l'oeuvre est emblématique de la soumission croissante
de la science aux intérêts des firmes privées, avec les dangers que cela
représente pour la démocratie. En effet, les chantiers actuels de la
science déterminent les choix de société futurs... Mieux vaut que ces choix restent dictés par des intérêts collectifs.
En l'état actuel de l'organisation de la science, de la politique et de
l'agriculture, nous avançons assurément vers une société humaine
dépendante des firmes pour l'accès à la nourriture. L'enjeu n'est donc
pas anodin.
Notre aptitude à nous emparer de 'l'affaire Vélot', comme d'un emblème
d'une reprise en main de son destin par la société civile, sera
déterminante pour l'avenir. Cela n'engage pas que nous. Mais bel et bien
une société et la vision que nous avons de son avenir. Avec à la clé des
hommes (nos enfants !) dépendants des puissants pour leurs besoins
vitaux comme l'accès à l'eau ou à la nourriture. Ou des hommes libres,
parce qu'ils auront su à temps (et c'est maintenant, c'est nous !)
reprendre les rênes de leur vie en ne cédant pas au diktat des
multinationales de l'agro-alimentaire qui tentent de museler la
recherche afin qu'elle n'ébruite surtout pas les dangers qu'il y a à se
nourrir OGM, à breveter le vivant, à vivre dans une société où la
semence, parce que trafiquée, n'est plus... gratuite !
A vos clics de souris les amis ! Que ce scientifique qui mouille la
chemise pour ne pas renier la haute opinion qu'il a de son humanité,
soit récompensé à la hauteur de ses espoirs...
Bien à vous tous
Nelly Pégeault, rédactrice en chef de la revue Nature & Progrès
Les pétitions à soutenir : Christian Vélot :
<http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1638>
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1638
Pierre Méneton :
<http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1641>
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1641
Véronique Lapides :
<http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1659>
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1659
-----Message d'origine-----
De : Christian Velot [mailto:christian.velot@igmors.u-psud.fr]
Envoyé : jeudi 6 mars 2008 18:28
À : Christianvelot@orange.fr
Objet : Ma situation professionnelle et Nouvelle adresse électronique
Bonjour à toutes et à tous,
A l'approche de la date de remise de la pétition me concernant
(prévue fin mars), je viens vous donner quelques nouvelles sur ma
situation qui n’a pas vraiment évolué. Je suis toujours remercié pour
fin 2009, et malgré cela, on me demande toujours de déménager en 2008
(pour implanter dans mes locaux un pôle de biotechnologie), et mon
reliquat de crédits qui devait me permettre de fonctionner pour 2008 et
2009 ne m’a toujours pas été restitué.
Suite à une entrevue entre la direction de mon institut et une
intersyndicale locale (qui, dans son ensemble, à l'exception de
Sud-Recherche et à un moindre degré du SNTRS-CGT, semble plus motivée
par le fait de me faire stopper la médiatisation que celui de réellement
me défendre) la directrice a précisé qu'elle exigeait que mon
déménagement intervienne avant fin mars 2008, que le dossier était
désormais entre les mains des instances universitaires et CNRS, et que
si la situation n'évoluait pas rapidement, elle était prête à mettre sa
démission dans la balance. Je n'ai toujours pas été convoqué par les
instances en question et la démission officielle de la directrice semble
imminente (même si elle évoque finalement multiples autres raisons). Je
ne sais donc pas du tout dans quelles directions vont évoluer les
choses, et je maintiens la pression, d'autant plus que je n'ai plus le
moindre crédit de fonctionnement et que je vais très bientôt être
complètement bloqué au niveau de mes travaux de recherche.
La pétition me concernant (en comptant les signatures reçues sur la
version papier) atteint les 16000 signatures environ. Elle sera remise
(avec celles de Pierre Méneton et de Véronique Lapides, deux autres
lanceurs d'alerte pour lesquels vous trouverez toutes les infos sur le
site de Fondation Sciences Citoyennes :
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?rubrique14 ) fin mars juste avant
ou juste après le colloque sur les lanceurs d'alerte qui aura lieu le 27
mars au Sénat (à l'initiative de FSC et de Marie-Christine Blandin) et
dont je vous joins l'affiche en document attaché (merci d’en faire
beaucoup de publicité : nous avons une salle de 250 places).
Je précise également que le verdict du procès de Pierre Méneton aura
lieu le 13 mars, et que le procès de Véronique Lapides aura lieu le 14
mars.
Par conséquent, pour les pétitions, nous attaquons la dernière ligne
droite, et je vous invite à relancer un nouvel appel à signatures. Voici
les liens pour les 3 pétitions :
Christian Vélot :
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1638
Pierre Méneton :
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1641
Véronique Lapides :
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1659
J’en profite pour vous communiquer mon adresse électronique
personnelle (qui est opérationnelle dès maintenant) et à laquelle je
vous invite désormais à me contacter : christianvelot@orange.fr (mon
adresse professionnelle reste bien sûr valable, du moins tant que je
suis encore dans l’institut).
Merci encore du fond du coeur pour tout votre soutien.
Avec toute mon Amitié,
Christian Vélot
P.S. Merci de relayer et de diffuser ce message le plus largement
possible et sans la moindre restriction.
P.S2 : Désolé d’éventuels doublons en raison de certaines redondances de
mes listes."
hop signées smiley21
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signées les 3 aussi smiley22 smiley22 smiley22
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il me semble qu'il s'agit d'une redif ce docu sur monsanto, "we feed the world"(jean ziegler) je devais l'voir au cine pi j'ai raté la sortie, aussi un film docu sur des chantiers desinfectés en chine filmé de façon esthétiqe .
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BREVET POUR LE PORC : LA MÈRE NATURE AU SERVICE DES MULTINATIONALES? UN DOCUMENTAIRE-CHOC AUX GRANDS REPORTAGES DE RDI Montréal, le 14 février 2007 — Géant mondial du marché des semences qu’elle a largement converti à ses produits modifiés génétiquement, la multinationale Monsanto tente maintenant d’obtenir des autorités américaines un brevet sur des séquences d’ADN de porcs désirables pour l’élevage qu’elle a décodées. Si cette demande est agréée, des animaux qui sont largement présents dans la nature seront assimilés à la propriété intellectuelle de Monsanto. Les éleveurs du monde entier pourraient donc, dans un avenir pas trop lointain, être obligés de verser des redevances à l’entreprise pour des animaux conçus tout à fait naturellement.
http://www.dailymotion.com/video/x1aa29_monsanto-pur-porc-i_extreme
http://www.dailymotion.com/boreale/video/x1a9yk_monsanto-pur-porc-ii
http://www.dailymotion.com/boreale/video/x1a9w7_monsanto-pur-porc-iii
http://www.dailymotion.com/boreale/video/x1a9q9_monsanto-pur-porc-iv
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il me semble qu'il s'agit d'une redif ce docu sur monsanto, "we feed the world"(jean ziegler) je devais l'voir au cine pi j'ai raté la sortie, aussi un film docu sur des chantiers desinfectés en chine filmé de façon esthétiqe .
Non non, ce n'est pas une redif, je viens de le voir sur le site d'Arte et c'est vrai que c'est super flippant même si je m'attendais à ce qui a été dit smiley17 (il n'a pas été fait mention par contre de la destruction de l'écosystème par les cassures de chaînes alimentaires que provoquent le transgénique Ceci dit, pour l'Hexagone, je pense que Sarko et ses laquais arriveront bien, entre autres conneries, à nous en foutre partout, du transgénique, comme l'autre coup à Hédé, pendant les cinq ans qui lui restent...
(http://www.toutannonces.com/sorcier-glouton/sorcier-glouton.jpg)(http://www.agoravox.fr/IMG/Picsou.jpg)
(http://www.astrosurf.com/luxorion/Bio/ogm-bombe.jpg)
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Il parait d'ailleurs intéressant de remarquer que certains pseudos scientifique ne s'embarrassent pas trop avec des petits détails comme le principe de précaution, c'est sur c'est moins sexy que le principe d'équivalence smiley18
Et on reconnaitra au passage une certaine touche basée sur l'attaque personnel en préambule...
A propos de : Le monde selon Monsanto
Un film de Marie-Monique Robin (2007)
par Marcel Kuntz - Avant-propos de Michel Naud
Marie-Monique Robin est journaliste d’investigation. Elle a atteint la notoriété avec la réalisation en 1995 du reportage controversé « Voleurs d’yeux » sur la légende urbaine des trafics d’enfants afin de réaliser des prélèvements illégaux d’organes [1]. Elle a réalisé depuis de nombreux autres reportages. Une de ses productions précédentes, diffusée sur CANAL+ en 2004 puis rediffusée sur ARTE en 2006, « Le sixième sens : science et paranormal » [2], avait de nouveau attiré notre attention, en ce qu’il témoignait pour le moins d’une grande complaisance pour les pseudo-sciences et de difficultés réelles pour distinguer ce qui relève de l’imposture et ce qui relève de l’évaluation scientifique.
Son reportage « Le monde selon Monsanto », diffusé le 11 mars 2008 en première partie de soirée par la chaîne franco-allemande ARTE, est présenté comme la conclusion d’une « enquête magistrale et alarmante » qui mettrait en lumière « un projet hégémonique menaçant la sécurité alimentaire du monde mais aussi l’équilibre écologique de la planète » [3].
Nous aurions pu décider d’ignorer ce reportage. Notre décision de ne pas le faire a été mûrement pesée. Certes, après tout, le titre du film annonçait un regard pour le moins critique sur cette entreprise multinationale mais il ne présupposait pas pour autant une attitude hostile ou réservée envers les biotechnologies végétales. Par ailleurs, nous n’ignorions pas que le fait de commenter ce reportage, qui plus est de façon critique, ne manquerait pas d’être commenté dans les réseaux hostiles à l’utilisation des biotechnologies végétales dans l’agriculture et l’alimentation comme une complaisance coupable avec la société Monsanto.
Pour prendre notre décision, nous avons donc attendu de visionner le reportage, ce que nous avons pu faire puisqu’il a déjà été diffusé sur d’autres chaînes francophones (RTBF1, TSR2). Après visionnage de ce reportage, il apparaissait, en se limitant au seul champ de l’information scientifique, qu’il était truffé de contrevérités et d’approximations relayées sans esprit critique.
Nous avons donc considéré qu’il était de notre responsabilité d’alerter les téléspectateurs francophones contre les allégations colportées malheureusement une nouvelle fois avec ce reportage.
Nous nous devons d’ailleurs de regretter publiquement que ce soit une chaîne audiovisuelle du service public, réputée de qualité, qui se prête, alors que la représentation nationale est saisie de l’examen du projet de loi sur les biotechnologies, à une entreprise qu’il faut bien qualifier de désinformation.
Les passions se faisant volontiers véhémentes sur ce sujet sensible, nous entendons être clairs sur l’attitude qui est la nôtre au regard de cette alerte que nous lançons. Nous ne cherchons pas à identifier les motivations de l’auteure du reportage et ne lui prêtons aucune intention : seuls les propos tenus et rapportés dans le reportage sont traités. Nous ne nous préoccupons pas dans notre commentaire présent du reportage en général, des thèses (économiques, sociales, politiques, éthiques, etc.) qui peuvent se trouver y être véhiculées en particulier, ou encore des thèmes abordés qui sont sans rapport avec les biotechnologies végétales (agent orange, hormones de croissance, etc.) : nous avons réalisé le choix éditorial de nous borner à constater que, dans le déroulement de ce qu’elle considère comme étant sa démonstration, la documentariste relaie des informations fausses ou inappropriées relatives aux plantes génétiquement modifiées ; nous entendons rétablir la matérialité des faits en ce qui concerne les biotechnologies végétales ; nous restons en conséquence très factuels, avec des références précises, en reprenant les allégations du reportage dans l’ordre chronologique de leur apparition.
Michel Naud, 5 mars 2008
Le film « Le monde selon Monsanto » part du postulat que le passé (années 60 et début 70, voire avant) de la firme chimique Monsanto « éclaire ce qu’elle est ou prétend être aujourd’hui ». Les culpabilités passées, si elles sont avérées, amenant à la conclusion, leitmotiv du film, « on ne peut pas faire confiance à Monsanto, jamais ! ».
La posture générale peut être ainsi synthétisée :
a) les biotechnologies sont intrinsèquement dangereuses ;
b) les risques ne sont pas évalués comme ils devraient l’être ;
c) cette insuffisance est imputable à l’influence de Monsanto sur les instances d’évaluation.
Le cas de la production du L-Tryptophane serait l’illustration première de la déficience des instances d’évaluation : il s’agit bel et bien d’un véritable accident industriel imputable à une mauvaise filtration pouvant laisser passer un contaminant (Belongia et al. (1990). An Investigation of the Cause of the Eosinophilia-Myalgia Syndrome Associated with Tryptophan Use", The New England Journal of Medicine, 323(6) :357-365) ; signalons d’ailleurs qu’il ne s’agissait pas d’un produit végétal mais bactérien, et que la firme responsable n’était pas Monsanto, ni même américaine, puisqu’elle était japonaise (Showa-Denko KK).
Afin d’examiner la validité scientifique du film, ce texte se concentrera sur les seuls arguments scientifiques relatifs aux seuls OGM. Les autres thèmes, Agent Orange, hormone de croissance bovine recombinante et l’herbicide RoundUp, tout comme les autres aspects (économiques, sociaux, etc.), mériteraient aussi d’être commentés mais le choix a été réalisé de se focaliser sur les arguments scientifiques maltraités dans le reportage.
Argument n° 1 : le principe d’équivalence substantielle aurait conduit à considérer les OGM comme équivalents aux autres aliments, et donc à ne pas les évaluer
Dans les années 90, un débat a porté sur les risques potentiels des applications de la transgénèse (sont-ils de nature différente de ceux des autres variétés végétales ?) et sur la façon de les évaluer. Le concept de substantial equivalence a été proposé comme un outil d’évaluation des incertitudes, dans un cadre d’harmonisation des approches étatsunienne et européenne (1). Il s’agit d’une méthode comparative de l’OGM avec un organisme reconnu comme sûr (en raison d’un long usage antérieur), c’est-à-dire la variété non-OGM la plus proche (hormis le transgène). La réalisatrice du film a, quant à elle, compris qu’il s’agissait d’un principe dispensant l’OGM d’études ! Il s’agit donc d’un contre-sens complet.
Ce principe a évolué depuis l’origine : il est aujourd’hui considéré comme une étape (impliquant des analyses vérifiant expérimentalement la composition équivalente en substances chimiques) vers d’autres études (tests toxicologiques sur rongeurs par exemple), si nécessaire.
La principale faiblesse de ce passage du film est qu’il assimile des risques théoriques à des risques avérés, et un débat sur ces risques à une preuve de la dangerosité.
Argument n° 2 : le « lanceur d’alerte » Arpad Pusztai aurait été sanctionné car ses travaux montreraient la dangerosité des OGM
Le 10 août 1998, Arpad Pusztai annonça à la télévision britannique qu’il était en mesure de prouver que les plantes transgéniques pouvaient entraîner des effets inattendus (sur des rats en l’occurrence). Il s’agissait d’une lignée de pomme de terre expérimentale (n’appartenant pas à Monsanto). Que cette annonce ait suscité une excitation médiatique est étonnant en soi car, dans un passé récent, trois variétés de pomme de terre conventionnelles n’ont pu être commercialisées pour cause de présence intempestive de substances toxiques, sans que cela n’attire l’attention de la presse … De plus, si une variété OGM devait se révéler, à l’étude, impropre à la consommation, elle ne serait pas commercialisée, sans que cela préjuge du cas des autres OGM : les évaluations se font, et doivent se faire, au cas par cas.
Contrairement à ce qui est dit dans le film, le directeur de l’Institut de recherche de Pusztai n’était pas au courant des soi-disant résultats de son chercheur : submergé d’appels de la presse le lendemain de l’interview, incapable de répondre, il mena une enquête qui lui suggéra qu’aucune donnée fiable n’était en possession de Pusztai. Ce dernier n’a d’ailleurs jamais publié dans un journal scientifique ses affirmations médiatiques (sa publication d’octobre 1999 ne reprend pas la plupart de ses allégations de 1998). Il y a donc eu une entorse grave à la déontologie scientifique qui veut que les données soient d’abord publiées dans un journal scientifique (et ainsi soumises pour examen critique par tous) avant médiatisation : dans le cas contraire, les affirmations ne peuvent être vérifiées, ce qui ouvre la voie à toutes les allégations fantaisistes.
Pusztai persiste aujourd’hui dans sa posture victimaire, mais en fait il n’a jamais convaincu la communauté scientifique, et encore moins la commission qui l’a entendu et qui a conclu a des résultats « deeply flawed ». Tous les éléments du dossier sont présentés dans la référence (2, de manière équilibrée (y compris sa défense par quelques personnes qu’il a lui-même sollicitées).
Argument n° 3 : l’évaluation du soja transgénique serait insuffisante et montrerait des anomalies sur les animaux
Parmi les amis de Pusztai figure Ian Pryme (ils ont collaboré à de nombreuses reprises). Dans le film, Pryme « décortique » une publication de Hammond et collaborateurs (3) décrivant l’évaluation du soja génétiquement modifié (GTS ou 40-3-2) de Monsanto. Bien que publiée dans un journal scientifique reconnu, l’étude de Hammond et al. serait, pour Pryme, « de peu de valeur » et de la « mauvaise science ». Précisons que Pryme était un scientifique compétent, mais que l’on voit mal en quoi ses travaux scientifiques lui permettent de remettre en cause une publication peer-reviewed et qui, depuis sa publication en 1996, n’a été contestée par aucun spécialiste du domaine.
Examinons en détail l’un des arguments à charge contre le soja GTS de Pryme. La publication montrerait une coloration plus prononcée du foie de rats gavés de ce soja ! Précisons d’abord que cette publication jugée « minimaliste » a examiné les effets sur des rats mais aussi sur des poulets, des poissons et des vaches laitières (sans anomalies). Que lisons-nous page 723 ? Plusieurs individus ont présenté une coloration plus sombre du foie (tous les autres paramètres étant normaux) chez les rats gavés du soja GTS. Effectivement. Ce que Pryme omet de préciser est que cette même caractéristique a également été observée chez les rats nourris de soja contrôle (non OGM) et n’est donc pas liée à la modification génétique, mais plus probablement à la consommation, en quantité élevée, de soja cru.
Précisons, car le film omet de le mentionner, que deux autres publications de 1996 montrent, pour ce même soja, par rapport à un soja contrôle, une composition similaire en nutriments et anti-nutriments (4) et que la protéine spécifique du soja GTS ne montre pas d’effet dans des tests de toxicité aiguë (5). De plus, une publication de 2005 montre que l’introgression du transgène dans d’autres variétés de soja ne change pas leur composition en substances principales (6). Mêmes résultats quand le soja est cultivé en Europe (Roumanie) (7). Une étude de l’Université d’État du Dakota du Sud, sur plusieurs générations de souris nourries de ce soja, n’a pas révélé d’anomalies (8). Toujours dans la liste des omissions du film, une étude d’un groupe hospitalier danois qui ne montre pas de problème d’allergie pour ce soja (9). Et pour finir, citons l’avis européen (10).
Argument n° 4 : les échecs du coton Bt pousseraient les paysans indiens au suicide
L’efficacité du cotonnier Bt n’est pas celle du maïs Bt. Les générations actuelles de cotonniers génétiquement modifiés permettent de réduire significativement le nombre d’épandages d’insecticides (d’un facteur trois à quatre) mais ne les abolissent pas pour autant complètement : les variétés actuelles de cotonnier ne sont pas protégées contre tous les ravageurs et cette protection est variable suivant la saison (11, 12, 13).
Même si certains épandages restent nécessaires, ces résultats positifs des cotonniers Bt, cultivés dans neuf pays en 2007, suffisent à expliquer que la part des agriculteurs indiens acquérant des semences biotechnologiques soit passée de 0 (en 2001) à 63 % (en 2007 ; soit 3, 8 millions d’agriculteurs) (14). Les difficultés rencontrées localement doivent être analysés en fonction des situations locales (15), sans oublier qu’en Inde ont pignon sur rue des vendeurs de variétés non-certifiées, quelquefois vendues comme transgéniques (Bt) alors qu’elles ne le sont pas.
En résumé, le film met en scène des événements dramatiques, réalise une sélection partielle et partiale de l’information et désigne un coupable – les OGM – : il relègue artificiellement au second plan le rôle des facteurs les plus souvent invoqués pour expliquer ce phénomène initialisé bien antérieurement à l’introduction des semences biotechnologiques, à savoir le surendettement et l’usure (16) et omet totalement les études qui montrent des bénéfices pour les cultivateurs de Bt (17). Le film omet aussi de mentionner que l’entreprise américaine Monsanto n’est plus la seule à vendre des semences biotechnologiques de cotonnier en Inde (18, 19) et que la recherche publique y développe ses propres variétés OGM (20).
Argument n° 5 : le maïs transgénique envahirait le Mexique et produirait des formes monstrueuses
Le film donne le beau rôle à Ignacio Chapela qui prétend avoir détecté, au Mexique, la présence de transgènes en provenance de maïs OGM des États-Unis. Le fait que les travaux de ce chercheur aient été contestés, contredits par d’autres et désavoués par la revue Nature (voir 21, pages 28-29) est passé sous silence dans le film : Chapela serait la victime d’une « campagne de diffamation » ! N’est pas mentionnée non plus la réflexion exemplaire, déjà menée, sur les implications qu’auraient l’utilisation de maïs transgéniques au Mexique (22), ni l’analyse de Bellon et Berthaud (23) montrant que ce n’est pas la présence d’un transgène qui nuirait à la biodiversité du maïs dans ce pays mais l’abandon des pratiques de sélection traditionnelle des fermiers paysans.
Des sommets sont atteints lorsque sont montrées des images de mutation affectant la morphologie florale et qui seraient susceptibles de se diffuser dans les maïs mexicains. Ce qui est montré (le film parle d’une espèce locale) est en fait une crucifère nommée Arabidopsis thaliana, plante modèle de laboratoire, utilisée entre autres pour étudier le développement floral, grâce notamment à ces mutations (dites homéotiques). Précisons, pour sortir de la vision apocalyptique du film, que certaines de ces mutations, qui peuvent apparaître spontanément, procurent le caractère « fleurs doubles » particulièrement apprécié des amateurs de fleurs ! Pour faciliter la recherche, ces caractères peuvent être créés par transgénèse, grâce à la propriété du transgène de s’insérer aléatoirement dans le génome (au moment précis de la transformation, mais plus dans les lignées sélectionnées). Le film insinue que ces événements aléatoires pourraient survenir par croisements d’une lignée transgénique de maïs avec des variétés non-transgéniques. Ce qui est faux puisque la lignée transgénique commercialisée possède une seule insertion, qui est stable, et ne saute plus aléatoirement dans le génome. Ces affirmations sont, de plus, parfaitement grotesques quand on sait que plus de la moitié du patrimoine génétique du maïs est formée, sous l’effet des mécanismes de l’évolution (mutations, sélection naturelle), d’éléments génétiques résultant d’insertions de fragments d’ADN, générés par le maïs lui-même nommés rétro-transposons…
Ces connaissances scientifiques n’empêchent pas un militant anti-OGM – que l’on voit manipuler sans scrupules des paysans en leur montrant des images de « monstres » (par exemple, plantes avec trois épis) – de prétendre qu’il s’agit de maïs transgéniques, qu’il faut arracher sous peine de les voir envahir les champs de maïs traditionnel.
En guise de conclusion
À la formulation d’une hypothèse classique selon laquelle les biotechnologies végétales constitueraient, pour l’entreprise américaine Monsanto, un choix stratégique en faveur de la biologie la repositionnant par rapport à la chimie, son métier d’origine, le film préfère prêter à Monsanto l’intention de « contrôler la nourriture » et les « populations du monde ». L’objet du reportage est de documenter cette opinion, mais force est de constater qu’il est truffé d’allégations pseudo-scientifiques. Comme la plupart des personnes convaincues par avance du caractère néfaste des OGM tout comme des motivations des entreprises biotechnologiques, la réalisatrice, non outillée pour faire le tri entre le vrai et le faux sur le plan scientifique, ne se montre ainsi perméable qu’aux seuls arguments allant dans le sens de ses a priori et expose aux téléspectateurs l’image d’un monde binaire, avec des bons et des méchants.
Marcel Kuntz, 3 mars 2008
Références
(1) http://sth.sagepub.com/cgi/content/abstract/32/1/26
(2) http://gmopundit2.blogspot.com/2006/02/analysis-of-pusztai-study-on-gm.html
(3) http://jn.nutrition.org/cgi/reprint/126/3/717
(4) http://jn.nutrition.org/cgi/content/abstract/126/3/702
(5) http://jn.nutrition.org/cgi/content/abstract/126/3/728
(6) http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid;15969514
(7) http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid;17608426
(8) http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid;14630127
(9) http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid;14961970
(10) http://ec.europa.eu/food/dyna/gm_register/gm_register_auth.cfm?pr_id=8
(11) http://www.iisc.ernet.in/currsci/jul252005/291.pdf
(12) http://www.iisc.ernet.in/currsci/may102006/1170.pdf
(13) http://209.85.129.104/search?q=cache:4pyLf5WjTvQJ:www.iisc.ernet.in/currsci/may102006/1170.pdf
(14) http://www.isaaa.org
(15) http://www.cababstractsplus.org/google/abstract.asp?AcNo=20053128837
(16) http://www.guardian.co.uk/world/2008/mar/01/india?gusrc=rss&feed=networkfront
(17) http://dx.doi.org/10.1016/j.foodpol.2006.11.002
(18) http://www.checkbiotech.org/green_News_Genetics.aspx ?infoId=15663
(19) http://www.thehindubusinessline.com/2006/07/31/stories/2006073102330100.htm
(20) http://www.ifpri.org/pubs/articles/2005/naturebiotech.pdf
(21) http://agribiotech.free.fr/analyse_Berge-RicrochMON810.pdf
(22) http://www.cec.org/maize/index.cfm?varlan=francais
(23) http://www.plantphysiol.org/cgi/content/full/134/3/883
[1] Le reportage traitait du cas d’un enfant dont, d’après le témoignage de la mère, on aurait « volé les yeux » dans l’objectif d’y prélever les cornées pour une greffe. Une contre-expertise, suite à la sortie du film, par les professeurs Gilles Renard (service d’ophtalmologie de l’Hôtel-Dieu de Paris), Marc Gentilini (maladies infectieuses et tropicales à la Pitié-Salpêtrière) et Alain Fischer (immunopédiatrie à l’hôpital Necker-Enfants malades) concluait : « Il n’y a pas eu de vol des yeux de cet enfant », l’enfant a toujours ses globes oculaires et est atteint d’une kératite bilatérale sévère avec ulcération profonde de la cornée, consécutive à une affection diarrhéique. Le prix Albert Londres avait été décerné avant la connaissance de ce dénouement. Sources : article de Jean-Yves Nau paru dans l’édition du 19.09.95 du quotidien Le Monde et consultable dans les archives électroniques payantes du journal : Un rapport médical contredit un reportage sur un trafic d’organes en Colombie ; Le jury Albert-Londres, qui a primé « Voleurs d’yeux », est embarrassé par une expertise française ; un article d’accès gratuit dans le quotidien l’Humanité .
[2] 17 septembre 2006, 23h55. Le paranormal est-il soluble dans la science ? Notre cerveau possède-t-il des capacités encore insoupçonnées ? Une voyante, un extralucide et un guérisseur se prêtent aux expérimentations des scientifiques… avec des résultats étonnants.
[3] 11 mars, 21h00. Du continent américain à l’Inde en passant par l’Europe, une enquête magistrale et alarmante sur la multinationale américaine qui commercialise 90 % des OGM dans le monde. Ce reportage a précédemment été diffusé par la chaîne belge RTBF1 et la chaîne helvétique TSR2.
rien que le nom de la source smiley5 :
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article832
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pas très inquietant son texte est trop indigeste smiley5
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pas très inquietant son texte est trop indigeste smiley5
Normalement c'est Jere qui dit ça avec une copieuse bordée d'injures smiley23
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Afin d’examiner la validité scientifique du film, ce texte se concentrera sur les seuls arguments scientifiques relatifs aux seuls OGM. Les autres thèmes, Agent Orange, hormone de croissance bovine recombinante et l’herbicide RoundUp, tout comme les autres aspects (économiques, sociaux, etc.), mériteraient aussi d’être commentés mais le choix a été réalisé de se focaliser sur les arguments scientifiques maltraités dans le reportage.
smiley13
C'est surtout que c'est des sujets encore plus durs à défendre vu que peu de "scientifiques" se laissent payer pour ça.
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Le beau Marcel n'en est pas à son coup d'essai dans cette lutte pro-OGM mais on comprend pourquoi smiley4
M. Marcel Kuntz est impliqué dans les projets de recherche dits FP 4, soutenus par la Communauté européenne et par l’European Plant Science Organisation (EPSO) où l’on retrouve, à côté d’institutions d’enseignement et de recherche, plus de 60 entreprises privées, dont Aventis. EPSO a organisé sa première conférence en octobre 2002.
http://www.france.attac.org/spip.php?article1701
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Qui sait, on lui a peut être proposé 2 millions de roros pour ces "recherches"
Toujours est il que ce genre de personnage illustre tout à fait la méthode Monsanto et cie décrite dans le reportage smiley17
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NEW YORK (Reuters) - Le groupe agrochimique américain Monsanto annonce revoir à la hausse ses prévisions pour son exercice fiscal 2008, imputable à une forte demande en maïs et en soja ainsi qu'à un accroissement de la demande en herbicides.
Monsanto évalue son bénéfice par action des activités poursuivies pour l'exercice 2008 entre 3,15 dollars et 3,25 dollars contre une fourchette comprise entre 2,70 dollars et 2,80 dollars auparavant. Le consensus des analystes donne 2,86 dollars.
Son bénéfice brut pour l'activité semences conventionnelles et constructions génétiques issues des biotechnologies (seeds and traits) et devrait se situer entre 3,6 milliards de dollars et 3,7 milliards de dollars pour l'exercice fiscal 2008.
Pour le seul deuxième trimestre, Monsanto prévoit un BPA tiré des opérations poursuivies de 1,75 dollar, bien au-dessus du consensus de Wall Street qui donne 1,36 dollar.
L'action Monsanto gagnait bondissait de plus de 11% en réaction à ces prévisions et gagnait encore 9,5% à 114,22 dollars à 14h08 GMT.
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Je suis en train de lire un bouquin de Lévi-Strauss (sur sa vie et son parcours de marchand de jeans) et en cherchant sur internet (wikipediouss), je suis tombé sur cette phrase que j'ai bien aimée parce qu'elle fait un peu froid dans le dos même si elle n'a rien d'étonnant. smiley11
(http://www.philo5.com/images/VraisPenseurs/Levi-StraussClaude200.jpg)
Crépuscule de sa vie
À l'approche de son centenaire, Claude Lévi-Strauss se distancie de manière croissante de ses contemporains. Au début de l'année 2005, il déclare lors d'une de ses rares apparitions à la télévision française : « Ce que je constate : ce sont les ravages actuels ; c'est la disparition effrayante des espèces vivantes, qu'elles soient végétales ou animales ; et le fait que du fait même de sa densité actuelle, l'espèce humaine vit sous une sorte de régime d'empoisonnement interne - si je puis dire - et je pense au présent et au monde dans lequel je suis en train de finir mon existence. Ce n'est pas un monde que j'aime. » ↑ France 2, émission spéciale pour la centième de Campus, jeudi 17 février 2005, rédacteur en chef : Laurent Lemire.
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Ouais lui à la "chance" de finir son existence dans ce monde que l'homme a refaçonné (a son image ?), pour les autres la lutte est plus que jamais d'actualité, ou alors cela signifie que le nihilisme aura triomphé
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Un petit article tiré du Canard Enchaîné :zomboz:
Monsanto n’aime pas les oursins !
Le Canard Enchaîné - mercredi 16 avril
C’est une perspective qui donne de l’urticaire aux fabricants de pesticides !
Robert Bellé, chercheur à la station biologique de Roscoff, centre de recherches spécialisé en biologie marine, veut mettre au point un test qui pourrait prédire le potentiel cancérigène de n’importe quelle substance chimique utilisée en solo ou même en cocktail.
(http://www.manger-la-mer.org/local/cache-vignettes/L391xH400/spip_oursinDSCN9918-198e9.jpg)
Mais, bizarrement, cela fait trois ans qu’il rame pour décrocher un financement public. L’ANR, l’agence qui finance les projets de recherche, lui a carrément claqué la porte au nez. Pourtant ce biologiste n’a rien d’un écolo illuminé.
Ses ennuis commencent il y a sept ans, quand il se met en tête de d’étudier l’impact des pesticides sur les oursins. Pour démarrer, il choisit comme produit témoin le Round-up de Monsanto, étiqueté non cancérigène et en vente libre dans les jardineries. Et là, surprise : à des doses jusqu’à 2 500 fois inférieures à celles recommandées par la firme américaine, l’herbicide met le bazar dans les cellules des oursins ! Fâcheux quand on sait qu’un cancer commence lorsque la division des cellules déraille et qu’elles se mettent à se reproduire de façon anarchique. Un scénario qui vaut aussi bien pour l’oursin que pour l’homme.
(http://www.letelegramme.com/photos/244053_eauc.jpg)
Aussitôt, Robert Bellé prévient Monsanto et tire la sonnette d’alarme auprès des pouvoirs publics. Silence radio. Y compris une fois son étude publiée. Ce genre de test serait pourtant grandement utile pour la réglementation européenne (Reach), qui, depuis juin 2007, s’est donné pour objectif de réévaluer la dangerosité des substances chimiques commercialisées.
(http://defcore.net/modules/Forum/images/avatar/gallery/avatars/139124845243300cc90c4b9.jpg)
Et, en plus, ça colle pile-poil avec ce que demandait le Grenelle de l’environnement : « Développer des outils de prédiction et d’aide à la décision, en particulier sur les dangers et risques des substances chimiques ».
Que va faire Nathalie Kosciusko-Morizet ?
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(http://defcore.net/modules/Forum/images/avatar/gallery/avatars/139124845243300cc90c4b9.jpg)
Oh ! mais je connais cet affreux oursin qui donne le cancer smiley8 smiley8
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:eclair1::smiley29::eclair2:
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Ptain mais il lui faut une gade rapprochée à ce type, et un relais d'information à grande échelle. Son projet est énorme !!!! Y a rien en place pour le soutenir ?
Si c'est une histoire de financement, Internet peut grandement aider si les internautes comprennent l'enjeu. J'ai souvenir de plusieurs appels aux dons qui avaient bien fonctionné pour des histoires de serveurs de peer 2 peer etc. Alors pour financer un chercheur qui pourrait nous prémunir des cancers (ou tout au moins nous indiquer ce qui peut le provoquer)... ça devrait le faire !!
Par contre faut vraiment une garde rapprochée hein smiley6
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La recherche sur le cancer à bien trop d'argent. Les maladies les plus importantes sont la malaria et la tuberculose, et y'a nettement moins de fric.
Pour rappel, 90% des dépenses de recherches sur la santé vont pour 10% des malades (10/90 gap).
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CQFD. L'épiderme d'une vieille peau de Neuilly ou Sainte-Adresse vaut mieux que la santé globale d'une agglomération africaine ou d'un quartier indien. :smiley35: :smiley23: smiley25
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http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=44051
"José Bové a été condamné à 18 000 euros d’amende ou bien à effectuer près de six mois de prison ferme s’il refuse de s’acquitter de la totalité de la somme. De lourdes peines ont aussi été prononcées à l’encontre de plusieurs faucheurs d’OGM par le tribunal de Toulouse. Ces verdicts sonnent comme des coups de semonce dans une France qui semblait prête à entendre les revendications des écologistes.
C’est d’ailleurs au moment où les grandes firmes productrices d’OGM commençaient à considérer la France comme une terre hostile et peu accueillante vis-à-vis de leurs productions transgéniques que ces verdicts retentissent comme des signes favorables en leur direction.
Cette condamnation est une victoire pour la firme américaine Monsanto. En effet, le plus grand producteur d’OGM, trop habitué à pourfendre les barrières juridiques et politiques, ne tolérait pas que les Français s’opposent à la progression du marché des plantes transgéniques, alors que la plupart des pays avaient fini par s’y soumettre.
Le gouvernement français a d’ailleurs reçu un communiqué en forme d’avertissement au cours du mois d’août 2008 : « Un pays qui laisse une poignée d’obscurantistes saccager sa recherche se prive de toutes les promesses de progrès que celle-ci porte pour le présent et pour l’avenir, et ce au détriment des citoyens et des consommateurs de ce pays ».
« Le progrès pour le présent et l’avenir » dans le langage Monsanto signifie que les sommes d’argent reversées aux régions, pour que les hommes politiques favorisent le développement des OGM, auraient pu disparaître si le gouvernement de Nicolas petit lapin qui pisse derrière la tente ne matait pas tous ces « obscurantistes » s’opposant au progrès génétiquement modifié.
Heureusement pour Monsanto, Pioneer et toutes les autres firmes de l’agroalimentaire qui promeuvent les bienfaits du génétiquement modifié, la justice française est en passe de faire passer le goût de la désobéissance civique aux faucheurs.
Le gouvernement joue en effet un double jeu sur la question des OGM et la bande à Copé qui est officiellement liée aux industriels et à la FNSEA n’est pas pour rien dans ces hésitations et ces revirements. Car la clause de sauvegarde imposée par Nicolas petit lapin qui pisse derrière la tente n’a pas empêché Monsanto de poursuivre les plantations de maïs MON 810 en France.
Preuve en est le dernier fauchage dans la Vienne par les amis de José Bové qui a vu la destruction le vendredi 15 août de parcelles de maïs MON 810. Monsanto serait-il au-dessus des lois, car le gouvernement avait pourtant interdit la dissémination de maïs 810 en plein champ ? Mais, malgré la clause de sauvegarde imposée par le président et le principe de précaution qui prévaut étant donné que l’inoffensivité des OGM reste encore à prouver, la préfecture de la Vienne a annoncé que le Maïs OGM, détruit par José Bové et les siens, était pourtant cultivé en toute légalité. Car le ministère de l’Agriculture participe avec la firme américaine Monsanto à des expérimentations sur le maïs MON 810, au risque de contaminer l’environnement.
Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, s’agite beaucoup, raconte au Figaro qu’il est un papa concerné par le réchauffement climatique et qu’il passe derrière son fiston pour éteindre l’ordinateur. Quant à sa secrétaire d’Etat, Nathalie Kosciusko-Morizet, elle promet aux journalistes monts et merveilles, chante les louanges de l’écologie aux médias de gauche et casse du sucre sur les écologistes devant la presse de droite, et pendant ce temps Monsanto a le champ libre pour développer ses essais transgéniques et polliniser les terrains avoisinants.
Le gouvernement a appris l’art de donner le change à l’opinion populaire et permet ainsi à la firme américaine de s’installer progressivement sur les terres françaises.
Pour avoir alerté l’opinion publique sur les actions de Monsanto et l’hypocrisie de la politique française, José Bové risque de passer six mois ferme en prison. Confrontés à un « Etat schizophrénique », les faucheurs d’OGM n’ont pour seule défense que la sincérité de leur action qui consiste à refuser qu’une multinationale connue pour le développement de produits comme l’agent orange, les hormones de croissance bovines ou bien le PCB, puisse impunément polluer les cultures conventionnelles et biologiques, contaminer l’apiculture et les consommateurs que nous sommes.
Grâce à la résistance des faucheurs, 100 % des cultures OGM Monsanto auraient été détruites en France, a indiqué la multinationale. Mais à l’évidence, le gouvernement de Nicolas petit lapin qui pisse derrière la tente ne semble pas prêt à s’en réjouir, car José Bové devrait également être jugé au tribunal de Bordeaux pour avoir détruit 2 000 tonnes de Maïs OGM.
A n’en pas douter, la justice française favorisera une nouvelle fois le lobby industriel au détriment de la santé publique dont les avocats se font de plus en plus rares."