Cannibal Caniche

Ce que je me mets => Chouilles => Discussion démarrée par: JeRe le octobre 26, 2005, 18:50:05 pm

Titre: merci la CNIL
Posté par: JeRe le octobre 26, 2005, 18:50:05 pm
La CNIL sonne le glas de l'automatisation de la chasse aux internautes

LEMONDE.FR | 25.10.05 | 18h40 • Mis à jour le 26.10.05 | 16h26

Les mauvaises nouvelles se suivent pour la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) et la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP).


La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a rendu publique une décision qui tenait en haleine l'industrie du disque et les millions d'utilisateurs français de logiciels d'échanges de pair à pair : elle a rejeté, mardi 25 octobre, la demande de quatre sociétés d'auteurs et de producteurs qui voulaient automatiser la chasse aux internautes-contrefacteurs et envoyer des "messages de sensibilisation".


La ligue Odebi et l'ADA (associations des audionautes) se sont réjouies du "rejet de la traque" que promettaient les représentant des ayants droit de l'industrie musicale aux Français coupables de partager des fichiers musicaux sur le Net.

En plusieurs points, l'institution a motivé sa décision.


Elle a considéré que ces sociétés ne pouvaient avoir recours aux FAI pour qu'ils identifient les internautes et relayent les messages de prévention.

La CNIL rappelle également une décision du Conseil constitutionnel selon laquelle "les données collectées à l'occasion des traitements portant sur des infractions aux droits d'auteur ne peuvent acquérir un caractère nominatif que sous le contrôle de l'autorité judiciaire". Toujours selon la CNIL, les dispositifs de détection proposés ne sont "pas proportionnés à la finalité poursuivie", notamment car ils "peuvent aboutir à une collecte massive de données à caractère personnel" et permettent "la surveillance exhaustive et continue des réseaux d'échanges de fichiers de pair à pair".
Enfin ce sont ces sociétés d'auteurs qui déterminent le seuil du nombre de fichiers mis à disposition sur les réseaux pair à pair à partir duquel les internautes peuvent être poursuivis.

En filigrane, l'institution a répondu aux craintes des associations d'utilisateurs de voir s'établir une police privée des réseaux au service d'une industrie.

Cette décision tombe mal pour la SCPP et la Sacem, déjà embourbées depuis cet été dans un imbroglio judiciaire. En effet les représentants de l'industrie du disque sont assignés pour… contrefaçon par la société Copeeright Agency. Lasociété même que la SCPP envisageait d'employer, en janvier dernier, pour repérer les internautes contrefacteurs.

La SCPP précise dans un communiqué que "la décision de la CNIL ne la prive pas, et encore moins les pouvoirs publics, de moyen d'actions pour lutter contre la piraterie musicale". La décision de la CNIL est toutefois un sérieux revers pour les représentants français de l'industrie musicale. La SCPP devra revoir sa stratégie de lutte contre le partage de fichiers numériques, et revenir à une multiplication de procédures contentieuses, onéreuses, à l'efficacité discutée.


Eric Nunès

Le Monde
Titre: merci la CNIL
Posté par: chorizocharlie le octobre 26, 2005, 20:46:39 pm
bravo oui

pauvre SACEM ça doit être dur de se sentir obsolète

mais ce n'est que partie remise

c'est pas la seule attaque contre nos libertés qui est en cours en ce moment, le plan contre le terrorisme de sarko fait lever aussi les boucliers de la CNIL à juste titre (vidéosurveillance, appels téléphoniques gsm, connexions internets)

ça chauffe dur
Titre: chien plat sous une auto
Posté par: Alain Deschodt le octobre 26, 2005, 22:23:52 pm
N'oublions pas que nous sommes avant tout des consommateurs avant d'être des numéros, c'est ça aussi notre liberté !!  smiley14  smiley7  smiley14
Titre: sur quelle base mange-t-on des chocos ?
Posté par: Alain Deschodt le août 22, 2007, 13:08:41 pm
 
Voici une nouvelle qui est un pas de plus vers le meilleur des mondes  smiley18  ; je n'ai pas encore de passe Navigo mais apparemment, ils veulent en fourrer à tout le monde


Carte Navigo : 5 € de plus pour voyager anonymement

Prendre le métro incognito, oui, mais à condition d'y mettre le prix. A partir du 1 e r septembre, les usagers des transports en commun en Ile-de-France pourront enfin opter pour un nouveau pass, le Navigo découverte, permettant de voyager de manière complètement anonyme. Contrairement au pass Navigo en vigueur (voir ci-contre) , cette nouvelle carte à puce relèvera les trajets effectués, mais sans fournir de référence sur l'identité de l'abonné. Une autre carte de transport, nominative cette fois-ci, intégrera les nom et prénom de l'usager ainsi que sa photographie. Mais elle ne servira qu'en cas de contrôle aux stations.

(http://www.leparisien.com/illustrations/276183398.jpg)

Pour bénéficier de cette nouvelle alternative, il faudra cependant dégainer son porte-monnaie : le Navigo découverte, proposé par le Syndicat des transports d'Ile-de-France, sera facturé 5 € à l'achat, frais correspondants à l'émission de la carte. Le pass classique - aujourd'hui utilisé par deux millions de voyageurs - est, quant à lui, délivré gratuitement.

A la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), où l'on plaide depuis 2004 pour l'anonymat des déplacements dans les bus et les métros, on se réjouit de cette nouvelle mesure... en émettant un bémol sur sa « mise en service payante et tardive ».

« La liberté d'aller et de venir est un droit constitutionnel, rappelle Sophie Vulliet-Tavernier, directrice des affaires juridiques de la Cnil. C'est pourquoi nous demandons depuis longtemps l'instauration d'une carte anonyme, qui ne permette pas d'identifier les trajets des usagers. »

« Une mise en service payante et tardive »

A l'origine, le Stif prévoyait de mettre en route le procédé dès 2006, après l'avoir testé fin 2004 sur la ligne OrlyVal. « Mais les formalités ont traîné, et nous avons jugé bon de remettre notre avis en janvier dernier afin d'accélérer le processus », précise Sophie Vulliet-Tavernier.

(http://www.cyberlex.fr/photo/gal-103360.jpg)

Epinglé sur son retard, le Stif ne souhaite pas rentrer dans la polémique. Et préfère s'attacher à vanter les nombreux avantages de cette nouvelle carte. « Ouverte à tous, Franciliens et non-Franciliens, elle sera disponible aux guichets immédiatement, sans avoir à remplir de dossier », précise-t-on ainsi à la direction des transports d'Ile-de-France. Reste qu'en cas de perte, de vol ou de détérioration, le Navigo découverte - que l'on peut charger avec des forfaits hebdomadaires ou mensuels - ne sera pas remboursé, comme l'est actuellement son grand frère. Son remplacement s'effectuera à la charge de l'abonné... moyennant 5 €.

Camille Neveux
Le Parisien , mercredi 22 août 2007

Titre: merci la CNIL
Posté par: Plan9 le août 23, 2007, 19:05:54 pm
je preferes l'original  smiley14

(http://blogs.itmedia.co.jp/photos/uncategorized/12052006_001_s_2.jpg)
Titre: merci la CNIL
Posté par: sqaw lee le août 23, 2007, 19:29:23 pm
c'est complètement con..payer 5 euros de plus pour voyager anonymement à quoi bon ? je vois pas l'intérêt à part si on a quelquechose à cacher (genre on est une célébrité et on veut pas être épié pdt ses vacances à monaco) ou qu'on est poursuivi par le FBI.... smiley18
Titre: merci la CNIL
Posté par: JeRe le août 23, 2007, 19:51:07 pm
Citation de: "SQallY"
je vois pas l'intérêt à part si on a quelquechose à cacher (genre on est une célébrité et on veut pas être épié pdt ses vacances à monaco)


oui mais c une carte orange a monaco ca sert strictemment a rien.
Titre: merci la CNIL
Posté par: vendredi le août 23, 2007, 20:07:27 pm
juste!


ben en fait les gens qui veulent nous surveiller ont tellement bien fait leur travail que effectivement ils ont réussi à faire croire que c'était pas grave si on avait rien à cacher...
mais faut juste te dire que toutes ces infos peuvent très bien être revendues, par exemple tu te présentes pour un taf, t'as eu des penchants dépressifs ou une cure de détox ou un cancer, si ton patron pouvait acheter des informations sur toi concernant ton état de santé dans le passé ya de fortes chances pour qu'il te refuse le poste et préfère qq1 d'autre.
ya trop de raison pour qu'on refuse d'^tre surveillé mêm si on a rien à cacher. pense simplement si ton voisin  épier tout tes faits et gestes, ton melon à auchan, la couleur de ta jupe jeudi matin etc.
même sans malveillance de sa part... tu trouverais ça normal?
ben dis toi que c'est comme ça à chaque fois que tu fais une recherche sur google, que tu prends le métro avec un navigo que tu payes avec ta cb, ta carte vitale... et ya certainement tant d'autres choses qui nous surveillent....
Titre: merci la CNIL
Posté par: Staross le août 23, 2007, 20:13:48 pm
Citer
c'est complètement con..payer 5 euros de plus pour voyager anonymement à quoi bon ?


Il faut pas voir ça dans ce sens, la question à poser : veux tu vendre les informations concernant tes déplacement pour 5 euros ?
Titre: merci la CNIL
Posté par: cindy cenobyte le août 23, 2007, 21:21:15 pm
Citation de: "Staross"
Citer
c'est complètement con..payer 5 euros de plus pour voyager anonymement à quoi bon ?


Il faut pas voir ça dans ce sens, la question à poser : veux tu vendre les informations concernant tes déplacement pour 5 euros ?


voir : as-tu les moyens de les racheter ?

 :stupid:  :boulette:
Titre: merci la CNIL
Posté par: dada le août 24, 2007, 01:39:31 am
pour toi sQually :
http://www.dailymotion.com/video/x2pgfv_total-controle-1_politics
...  smiley16
http://www.implanter.org/accueil.htm
Titre: merci la CNIL
Posté par: rko le août 24, 2007, 12:00:41 pm
Citation de: "Plan9"
je preferes l'original  smiley14

(http://blogs.itmedia.co.jp/photos/uncategorized/12052006_001_s_2.jpg)


espece de vieux pervers! tu collectionnes aussi les culottes usagers je suis sure!

 smiley6
Titre: merci la CNIL
Posté par: Ludmila de Hazebrouck le août 24, 2007, 12:26:08 pm
oui, il m'en a montré déja et cet étrange individu récupère aussi les papiers de twix et les mouchoirs en papier usagés des habitantes du Japon, de Corée et de Taiwan...  smiley7
Titre: merci la CNIL
Posté par: JeRe le août 24, 2007, 12:29:39 pm
ah ces fetichistes  smiley12  smiley12
Titre: merci la CNIL
Posté par: Plan9 le août 24, 2007, 20:18:15 pm
oui, c'est vrai,
mais je suis à la bonne école avec RKO... smiley4
Titre: merci la CNIL
Posté par: cindy cenobyte le août 25, 2007, 10:00:34 am
Citer
LEMONDE.FR | 25.10.05 | 18h40 • Mis à jour le 26.10.05 | 16h26


houlala, on me souffle dans mon oreillette que cette nouvelle aurait environ deux ans
 :horror:  :horror:  :horror:  :biereu:  :biereu:  :biereu:  :biereu:  :biereu:  :biereu:  :biereu:  :biereu:  :biereu:  :biereu:  :biereu:  :biereu:  :biereu:  :biereu:  :biereu:  :biereu:  :biereu:
Titre: merci la CNIL
Posté par: JeRe le août 25, 2007, 10:20:16 am
oui c'est alain
il a recommencé   smiley18  smiley18
il devient accro aux voyages dans le temps
Titre: merci la CNIL
Posté par: dada le août 30, 2007, 10:33:21 am
La société britannique "sous surveillance"

Un rapport intitulé "Rapport sur la société sous surveillance", publié ce jeudi 2 novembre par la Commission pour l’information, qualifie la Grande-Bretagne de "société sous surveillance", où les faits et gestes de la population sont de plus en plus observés, analysés et enregistrés.

Ce document, pointe du doigt les caméras de surveillance, les analyses des habitudes de consommation, les enregistrements des mouvements des citoyens grâce à leurs téléphones portables, à leurs connexions internet...

"De plus en plus d’informations sont collectées, partagées et utilisées et cela s’immisce dans notre espace privé et mène à des décisions qui influencent directement la vie des gens", indique Richard Thomas.

"Des erreurs peuvent également être commises avec de sérieuses conséquences", comme des erreurs sur les personnes, la prise pour acquis de faits erronés, les soupçons envisagés comme des faits et des atteintes à la sécurité.

Le rapport a été rédigé par des universitaires réunis au sein du Réseau des études sur la surveillance (Surveillance Studies Network) à l’intention du Commissaire à l’information
Rapport sur la société de la surveillance

-  Extrait :

Londres 2016 : Tout est sous contrôle

Comme tous les autres participants à la manifestation antiguerre qui se déroule au coeur de Londres, Ben Jones, 18 ans, fait l’objet d’une surveillance constante. De petits UAV (avions sans pilote) tournent au-dessus de leurs têtes. Ces avions espions ont fait leurs débuts lors des Jeux Olympiques de 2012 et le « succès » de ce que les publicités décrivent comme un « regard amical venu du ciel » suffit à justifier leur utilisation continue aux yeux du maire de la ville.
Les gens ne les remarquent pratiquement plus.

De minuscules caméras intégrées dans les lampadaires et les murs au niveau des yeux et en hauteur permettent une utilisation plus efficace des systèmes de reconnaissance faciale désormais universels. Les logiciels de morphage qui combinent les images provenant de différentes caméras pour produire une image tridimensionnelle sont également en cours d’essai, et ce en dépit des protestations des militants et des avocats pour qui ces images manquent de précision et ne sont pas « réelles ». Grâce à des réseaux sans fil virtuellement omniprésents, les caméras sont dépourvues de boîtiers encombrants et de câbles. Ces réseaux sont en outre reliés à un éclairage public intelligent, qui procure des conditions d’éclairage « idéales » pour la reconnaissance faciale, ainsi qu’à des projecteurs automatiques et des caméras supplémentaires, qui se déclenchent en cas de mouvement « inhabituel ».

Bon nombre de bâtiments officiels, qui étaient entourés de barricades en béton depuis 2001, sont à nouveau visibles, mais sont désormais protégés par toutes sortes de capteurs reliés à des barricades automatiques impénétrables qui s’enfoncent dans le sol lorsqu’elles ne sont pas utilisées.

Alors qu’ils se dirigent vers le métro, Ben et son ami Aaron pénètrent accidentellement dans la zone d’exclusion de Westminster. Ils sont arrêtés par des agents de sécurité privés, employés par le Westminster Business Improvement District (BID), et supervisés à distance par des opérateurs de la police via des ordinateurs de poche et des microcaméras montées sur les casques, qui scannent les deux garçons. Ben fournit l’habituel échantillon d’ADN qui est analysé instantanément et tend sa carte d’identité à micropuce.

-  A la lecture des données qui s’affichent sur l’écran, le policier plaisante : n’est-il pas ironique qu’un militant anticapitaliste ait récemment passé ses vacances aux Etats-Unis ?

Ben grimace poliment.

Les cartes d’identité ne sont toujours pas obligatoires, et Aaron qui vient d’une famille ultra-chrétienne, refuse d’en avoir une. Sa mère y voit là « la marque de la bête ».

Aaron, lui, voudrait simplement qu’on le laisse tranquille. Car cela complique son existence : sans carte d’identité, Aaron sait qu’il ne pourra jamais travailler pour le gouvernement ni toucher des allocations ou même un prêt étudiant. Et il lui est interdit de voyager en avion ou sur les grandes lignes de train, même en Grande-Bretagne. Il commence à se demander si tout ça en vaut la peine !

Les choses sont en outre sur le point de se compliquer pour lui : en raison de la couleur de sa peau (il est noir) et en l’absence de carte d’identité, Aaron affiche un profil de risque élevé pour la police. Le QG de la police ordonne au personnel de sécurité de l’amener au poste afin qu’il puisse y être interrogé...

Ce scénario fictif, censé se dérouler en 2016, n’est pourtant pas si éloigné de la réalité actuelle !

En 2004, Richard Thomas, le commissaire à l’information chargé par le parlement de surveiller l’usage de nos données personnelles, avertissait que nous étions « en passe de glisser vers une société de la surveillance, tels des somnambules ».

Le fait est que nous vivons déjà dans une telle société :

-  Les caméras vidéo nous observent en permanence : dans les immeubles et les rues commerçantes, sur la route et dans les quartiers résidentiels. Les systèmes automatiques sont aujourd’hui capables de reconnaître les plaques minéralogiques (et de plus en plus souvent les visages).

-  L’usage de bracelets électroniques permet de surveiller les mouvements des personnes en liberté provisoire. Toute personne arrêtée par la police doit fournir un échantillon d’ADN, qui est ensuite conservé qu’elle soit ou non reconnue coupable. Des efforts sont également entrepris pour identifier de plus en plus tôt les « tendances criminelles ».

• Nous sommes constamment invités à nous identifier, qu’il s’agisse de recevoir des allocations sociales, des soins de santé, etc. Le gouvernement envisage aujourd’hui d’adopter un nouveau système de cartes d’identité biométriques dont certains paramètres (empreintes digitales et image de l’iris), seraient reliés à une gigantesque base de données personnelles.

-  A chaque fois que nous nous rendons à l’étranger, notre identité, notre destination et nos bagages font l’objet d’un contrôle et d’une surveillance accrus et les informations recueillies sont stockées. Nos passeports sont eux aussi en train de changer d’aspect et sont désormais équipés de micropuces ; tout comme pour les cartes d’identité, il est aujourd’hui question de passeports biométriques.

-  Bon nombre d’écoles utilisent des cartes à puce intelligentes et des systèmes biométriques pour surveiller les déplacements des enfants, leur alimentation ou les livres qu’ils empruntent à la bibliothèque.

• Nos dépenses quotidiennes sont analysées par des logiciels, et les données collectées sont ensuite vendues à toutes sortes d’entreprises. La célérité des centres de service et la palette des offres - prêts, assurances ou emprunts - dépendent en grande partie de notre pouvoir d’achat, de notre lieu de résidence et de notre identité.

-  Nos appels téléphoniques, nos courriels et l’usage que nous faisons d’Internet risquent en permanence d’être interceptés et analysés par les services de renseignement britanniques et américains selon qu’ils contiennent certains mots ou expressions clés.

-  Nos performances et notre productivité au travail sont de plus en plus étroitement surveillées et les organisations qui nous emploient s’intéressent de plus en plus à notre vie privée.
La société de la surveillance est devenue réalité sans que nous n’y prenions garde

La société de la surveillance est la somme totale d’un vaste ensemble de nouvelles technologies, de décisions de police et de développements sociaux. Certains de ces aspects sont essentiels pour fournir les services dont nous avons besoin, notamment en termes de santé, de prestations sociales et d’éducation. D’autres sont plus douteux. D’autres encore sont totalement injustifiés, intrusifs et oppressifs.

L’opinion du public peut être partagée, mais très peu de gens sont en fait conscients de l’existence de cette société de la surveillance, et celle-ci relève pour eux plus de la science-fiction que de la vie quotidienne. Ce qui explique la quasi-absence de débats publics autour de ce sujet.

L’industrie de la surveillance représente un chiffre d’affaires pharamineux et sa croissance est aujourd’hui bien supérieure à celle des autres secteurs d’activité (surtout depuis les attentats du 11 septembre 2001) : La valeur de ce secteur dans le monde est estimée à près de 1 trillion de dollars US, et couvre un vaste éventail de biens et de services, allant du matériel militaire aux caméras de télévision en circuit fermé et aux cartes à puces.

La société de la surveillance est devenue lentement, subtilement et imperceptiblement une réalité, à la manière de petits sentiers qui à force de se rejoindre de façon imprévue se seraient peu à peu transformés en route, route dont il convient aujourd’hui de discuter et de débattre d’urgence.

-  Inconvénients de la société de la surveillance

La surveillance ne relève pas d’un malin complot ourdi par une puissance diabolique : elle repose en grande partie sur de bonnes intentions ou du moins sur des intentions neutres comme un désir de sécurité, de bien-être, d’efficacité, de vitesse et de coordination. Certains systèmes de surveillance visent intentionnellement à limiter et à contrôler nos comportements ou mouvements, souvent à notre insu et sans notre consentement. D’autres ont cet effet sans vraiment le rechercher. Ce qui ne signifie pas que tous ces systèmes soient acceptables : il est crucial de bien comprendre les effets de la surveillance ainsi que ses conséquences sur notre vie personnelle et la société en générale.

Nous sommes de plus en plus préoccupés par les risques et les dangers, au lieu de poursuivre des objectifs sociaux plus positifs.

Un nombre croissant de situations quotidiennes sont aujourd’hui perçues en termes de « risque », et les mesures qui relevaient autrefois d’une sécurité exceptionnelle sont désormais la norme. Il est cependant rare que nous réfléchissions aux conséquences involontaires d’une telle approche et aux inégalités qu’elle entraîne en termes d’accès et d’opportunités : non seulement les distinctions de classe, de race, de sexe, d’implantation géographique et de citoyenneté en sont aggravées, mais elles sont aussi devenues une composante intrinsèque des décisions quotidiennes.

Les processus et les pratiques de surveillance contribuent aussi à la création d’un monde, dont nous savons qu’il ne nous fait pas vraiment confiance. La surveillance engendre la suspicion. Les employeurs qui équipent leurs stations de travail d’un enregistreur de frappes au clavier ou leurs véhicules de service de dispositifs de suivi déclarent ne pas faire confiance à leurs employés.

L’employé du service des prestations sociales qui recherche les preuves de cumul d’allocations ou interroge les voisins pour savoir si l’assuré fraude, affiche son manque de confiance à l’égard de ce dernier. Et les parents qui utilisent des webcams et des systèmes GPS pour surveiller les activités de leurs enfants avouent en fait qu’ils ne leur font pas confiance non plus.

La question fondamentale de cette société de la surveillance est de savoir si nous sommes tellement hypnotisés par le « besoin » de trouver des solutions high-tech aux problèmes de la délinquance, du terrorisme, de la fraude, etc... que nous en oublions de nous demander si ces solutions sont seulement adéquates et s’il existe d’autres réponses non technologiques ou moins envahissantes.

Ce bref document et le rapport complet qui l’accompagne entendent poser pour la première fois ces questions en vue d’inspirer un débat public très nécessaire. Il est possible que nous voulions vivre dans une société surveillée, mais il nous appartient alors de le décider en toute connaissance de cause, et non à la manière de somnambules.

Pour lire la suite: http://www.e-torpedo.net/article.php3?id_article=1282
Titre: merci la CNIL
Posté par: kaïzasauce le août 31, 2007, 11:24:33 am
j'ai pas tout lu et je sais pas si vous soulevez ce probleme mais l'avenir est la :
http://www.youtube.com/watch?v=fO1MQI_gQZU

ce sont les nouveaux modeles, il y a eu une ville test et ca copmmence a s'etaler. j'espere sincerement que la france saura dire non a ce genre d'appareils, ca parait difficile vu la decision d'alliot marie du 26.07 de TRIPLER les cameras de video surveillance en france.
Strasbourg etait aussi une ville test et c'est aujourd'hui totalement scandaleux, ca pousse comme des champignons.
Titre: je me suis pris les pieds dedans
Posté par: Alain Deschodt le octobre 04, 2007, 18:10:59 pm
Je ne sais pas si vous avez appris comment la police et l'armée répriment en Birmanie : les gens ayant une carte d'identité électronique, ils repèrent de la sorte précisément qui manifestaient et qui regardaient la manifestation, embarquant tout ce beau monde dans des geôles où  on imagine l'ambiance qui doit y régner. smiley12

(http://medias.lefigaro.fr/photos/20071004.FIG000000165_11111_1.jpg)

Des récits de la répression sinon ici (http://www.lefigaro.fr/international/20071004.FIG000000165_premiers_recits_sur_la_brutalite_de_la_repression_en_birmaniela_coree_du_nord_s_engage_a_reformer_son_parc_nucleaire.html)  
Titre: merci la CNIL
Posté par: makam le octobre 04, 2007, 19:53:24 pm
« Nous avons écrasé main dans la main avec le peuple tous les dangers émanant des éléments destructeurs internes et externes qui obstruent la stabilité et le développement de l'État. »


c'est beau le birman  smiley11

Un p'tit lien vers les Big Brother Awards 2006
http://bigbrotherawards.eu.org/Palmares-2006-des-Big-Brother-Awards-France.html
Titre: merci la CNIL
Posté par: Ludmila de Hazebrouck le octobre 05, 2007, 17:11:46 pm
ils font ça par balayage, putain ça fout les boules quand même, je suppose qu'ils vont le faire ici aussi bientôt dans les manifs, on est foutu putain ! Je ne sais pas ce qu'en pense Drone mais c'est chaud du slipo cette affaire  :scanner:
Titre: merci la CNIL
Posté par: Super Riton le octobre 18, 2007, 16:27:47 pm
L'IFPI (International Federation of Phonographic Industry) a oublié de renouveller l'abonnement à son nom de domaine.
forcément quelqu'un en a profité : http://www.ifpi.com/
 smiley5
Titre: faut pas être frais du carafon
Posté par: Ludmila de Hazebrouck le octobre 20, 2007, 21:28:44 pm
Citation de: "Super Riton"
L'IFPI (International Federation of Phonographic Industry) a oublié de renouveller l'abonnement à son nom de domaine.
forcément quelqu'un en a profité : http://www.ifpi.com/
 smiley5


énorme !   smiley8  smiley13

(http://www.ifpi.com/ifpi/ifpi.png)
Titre: merci la CNIL
Posté par: kez le zek le octobre 20, 2007, 21:51:58 pm
énorme oui.

mais ça devrait pas durer, l'autre IFPI a déposé un recours : http://www.ratiatum.com/breve5858_L_IFPI_poursuit_The_Pirate_Bay_pour_recuperer_le_nom_IFPIcom.html
Titre: c'est à boire qu'il nous faut
Posté par: Alain Deschodt le octobre 06, 2008, 09:54:05 am
Le joli monde de demain (voire d'aujourd'hui)...:scanner: (http://forum-images.hardware.fr/images/perso/wc-net.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/mbnet.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/ken%20masters.gif) smiley12

http://www.youtube.com/v/babK87Vb6Gw&hl=fr&fs=1
Titre: merci la CNIL
Posté par: dada le octobre 06, 2008, 10:30:49 am
http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=1180
http://www.referendumcontrelespasseportsbiometriques.ch/  smiley20
Titre: merci la CNIL
Posté par: sarah porte le janvier 22, 2009, 11:47:06 am
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/01/21/en-2008-la-cnil-a-constate-83-derreurs-dans-les-fichiers-policiers/