Auteur Sujet: Pour ceux qui ont encore la TV  (Lu 14130 fois)

krodelabestiole

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Pour ceux qui ont encore la TV « Réponse #15 le: mars 12, 2008, 01:13:57 am »
tu peux voir les emissions passé sur arte pendant 7 jours
ça a pas l'air d'etre en ligne encore :
http://plus7.arte.tv/fr/streaming-home/1697480,selectedTags=1-1701476.0-1930194.html

(cest telechargeable via bidouille)


on voit bien que la traditionnelle question minimisée et biaisée ogm dangereux ou pas que nous posent les france télévisions n'est pas d'actualité. on en est à un probleme de refonte sociale d'envergure, et  encore une fois on ferait bien de soulever une question primordiale sur la route qu'on est en train de prendre (dont on trouve la réponse au frais avec dr folamour dans le sous-sol norvégien)

krodelabestiole

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Pour ceux qui ont encore la TV « Réponse #16 le: mars 12, 2008, 01:42:02 am »
pour la bidouille

mms://a1386.v397594.c39759.g.vm.akamaistream.net/7/1386/39759/v0001/artegeie.download.akamai.com/39759/mfile/arteprod/A7_SGT_ENC_08_036531-000-A_PG_HQ_FR.wmv
+
http://wiki.framasoft.info/EUCD/CapturerLesD%E9bats
Citer
Cochez “Flux de sortie”

chez moi c'est diffuser/sauvegarder

ça s'est le wmv high res
ya aussi un flash hi res
je sais pas quel est le meilleur

kakru

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Pour ceux qui ont encore la TV « Réponse #17 le: mars 12, 2008, 02:05:21 am »
désolé mais j'ai préféré regarder comment le monde libre vient à bout de la vermine communiste......
Pour gouverner la France et les Français la France a dit : « Giscard à la barre !! » pour gouverner le Gabon et les Gabonais nous disons : « Bongo à l’avant du bateau !!
Les Ondes Ephémères Radio Sessions
l'Eko 88.5

Larm

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Pour ceux qui ont encore la TV « Réponse #18 le: mars 12, 2008, 09:58:54 am »
J'en ai vu des petits bouts et ça m'a franchement fichu les boules...
Breveter le vivant c'est vraiment de la grosse connerie !!  smiley25

krodelabestiole

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Pour ceux qui ont encore la TV « Réponse #19 le: mars 12, 2008, 10:58:44 am »
Citation de: "JM Charcot"
qu'est-ce que c'était chiant les plans de transition google m'ont insupporté au possible.


en même temps je pense que c'est vraiment comme ça qu'elle a trouvé ou chercher l'info pour son docu !

riz

  • Velextrut sarcoma
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Pour ceux qui ont encore la TV « Réponse #20 le: mars 12, 2008, 11:59:06 am »
Citer
en même temps on apprend pas grand chose, toutes ces infos sont facilement accessibles jusqu'à l'invasion des plants sains par les ogm, et la dépendance programmée jusqu'à celle des petits cultivateurs qui fuient les produits de la firme (j'avais déjà lu ça quelque part)


Ouep je crois que c'était dans l'émission de Karl Zero qu'y avait eu un sujet la dessus, mais pas aussi précis et global. La on se rend vraiment compte de l'hégémonie de Mosanto, du pur K Dick
C'est marrant cette manie qu'on les américains non pas de faire des phrases mais d'être derrière tout les coups foireux. Et c'est pas de la théorie du complot sur ce coup la.

Sinon pour la bidouille y'a aussi Net Transport

högström

  • Hastur Vomitron
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Pour ceux qui ont encore la TV « Réponse #21 le: mars 12, 2008, 12:01:51 pm »
Citation de: "högström"
des gens de chez Monsanto travaillent aussi au ministère de l'agriculture américain..


pardon, c'était la FDA..  smiley9
quelle indépendance..! on dirait le Bureau de Vérification de la Pub en France..
 :boulette:

!dje!

  • Nyarlathotep Fongus
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Pour ceux qui ont encore la TV « Réponse #22 le: mars 12, 2008, 12:15:15 pm »
merci pour le lien
In Girum Imus Nocte Et Consumimur Igni.

dada

  • Extreme Elvis
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Pour ceux qui ont encore la TV « Réponse #23 le: mars 12, 2008, 12:29:44 pm »
Voilà un mail que j'ai reçu, je fais suivre pour la pétition.
Le lien où tout est réuni : http://sciencescitoyennes.org/spip.php?rubrique14

"Chers amis,

Trouvant insoutenable qu'en France un scientifique se battant pour  éclairer le débat sur les OGM soit pénalisé de la sorte dans son travail  (lire mail de Christian Vélot ci-dessous), je vous appelle à faire
 circuler ce mail le plus possible, au delà de la sphère écologiste que
 cette problématique dépasse très largement...

 La politique ici à l'oeuvre est emblématique de la soumission croissante
 de la science aux intérêts des firmes privées, avec les dangers que cela
 représente pour la démocratie. En effet, les chantiers actuels de la
 science déterminent les choix de société futurs... Mieux vaut que ces choix restent dictés par des intérêts collectifs.

 En l'état actuel de l'organisation de la science, de la politique et de
 l'agriculture, nous avançons assurément vers une société humaine
 dépendante des firmes pour l'accès à la nourriture. L'enjeu n'est donc
 pas anodin.

 Notre aptitude à nous emparer de 'l'affaire Vélot', comme d'un emblème
d'une reprise en main de son destin par la société civile, sera
 déterminante pour l'avenir. Cela n'engage pas que nous. Mais bel et bien
 une société et la vision que nous avons de son avenir. Avec à la clé des
 hommes (nos enfants !) dépendants des puissants pour leurs besoins
 vitaux comme l'accès à l'eau ou à la nourriture. Ou des hommes libres,
 parce qu'ils auront su à temps (et c'est maintenant, c'est nous !)
 reprendre les rênes de leur vie en ne cédant pas au diktat des
 multinationales de l'agro-alimentaire qui tentent de museler la
 recherche afin qu'elle n'ébruite surtout pas les dangers qu'il y a à se
 nourrir OGM, à breveter le vivant, à vivre dans une société où la
 semence, parce que trafiquée, n'est plus... gratuite !

 A vos clics  de souris les amis ! Que ce scientifique qui mouille la
 chemise pour ne pas renier la haute opinion qu'il a de son humanité,
 soit récompensé à la hauteur de ses espoirs...

 Bien à vous tous

 Nelly Pégeault, rédactrice en chef de la revue Nature & Progrès
 

 Les pétitions à soutenir :  Christian Vélot :
          <http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1638>
 http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1638

         Pierre Méneton :
          <http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1641>
 http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1641

       Véronique Lapides :
          <http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1659>
 http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1659
 

-----Message d'origine-----
 De : Christian Velot [mailto:christian.velot@igmors.u-psud.fr]
 Envoyé : jeudi 6 mars 2008 18:28
 À : Christianvelot@orange.fr
 Objet : Ma situation professionnelle et Nouvelle adresse électronique


    Bonjour à toutes et à tous,

     A l'approche de la date de remise de la pétition me concernant
 (prévue fin mars), je viens vous donner quelques nouvelles sur ma
 situation qui n’a pas vraiment évolué. Je suis toujours remercié pour
 fin 2009, et malgré cela, on me demande toujours de déménager en 2008
 (pour implanter dans mes locaux un pôle de biotechnologie), et mon
 reliquat de crédits qui devait me permettre de fonctionner pour 2008 et
 2009 ne m’a toujours pas été restitué.

     Suite à une entrevue entre la direction de mon institut et une
 intersyndicale locale (qui, dans son ensemble, à l'exception de
 Sud-Recherche et à un moindre degré du SNTRS-CGT, semble plus motivée
 par le fait de me faire stopper la médiatisation que celui de réellement
 me défendre) la directrice a précisé qu'elle exigeait que mon
 déménagement intervienne avant fin mars 2008, que le dossier était
 désormais entre les mains des instances universitaires et CNRS, et que
 si la situation n'évoluait pas rapidement, elle était prête à mettre sa
 démission dans la balance. Je n'ai toujours pas été convoqué par les
 instances en question et la démission officielle de la directrice semble
 imminente (même si elle évoque finalement multiples autres raisons). Je
 ne sais donc pas du tout dans quelles directions vont évoluer les
 choses, et je maintiens la pression, d'autant plus que je n'ai plus le
 moindre crédit de fonctionnement et que je vais très bientôt être
 complètement bloqué au niveau de mes travaux de recherche.

     La pétition me concernant (en comptant les signatures reçues sur la
 version papier) atteint les 16000 signatures environ. Elle sera remise
 (avec celles de Pierre Méneton et de Véronique Lapides, deux autres
 lanceurs d'alerte pour lesquels vous trouverez toutes les infos sur le
 site de Fondation Sciences Citoyennes :
 http://sciencescitoyennes.org/spip.php?rubrique14 ) fin mars juste avant
 ou juste après le colloque sur les lanceurs d'alerte qui aura lieu le 27
 mars au Sénat (à l'initiative de FSC et de Marie-Christine Blandin) et
 dont je vous joins l'affiche en document attaché (merci d’en faire
 beaucoup de publicité : nous avons une salle de 250 places).
     Je précise également que le verdict du procès de Pierre Méneton aura
 lieu le 13 mars, et que le procès de Véronique Lapides aura lieu le 14
 mars.

     Par conséquent, pour les pétitions, nous attaquons la dernière ligne
 droite, et je vous invite à relancer un nouvel appel à signatures. Voici
 les liens pour les 3 pétitions :

         Christian Vélot :
         http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1638

         Pierre Méneton :
         http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1641
         Véronique Lapides :
         http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1659
     J’en profite pour vous communiquer mon adresse électronique
 personnelle (qui est opérationnelle dès maintenant) et à laquelle je
 vous invite désormais à me contacter : christianvelot@orange.fr (mon
 adresse professionnelle reste bien sûr valable, du moins tant que je
 suis encore dans l’institut).

     Merci encore du fond du coeur pour tout votre soutien.

     Avec toute mon Amitié,
     Christian Vélot

 P.S. Merci de relayer et de diffuser ce message le plus largement
 possible et sans la moindre restriction.
 P.S2 : Désolé d’éventuels doublons en raison de certaines redondances de
 mes listes."

cindy cenobyte

  • Velextrut sarcoma
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Pour ceux qui ont encore la TV « Réponse #24 le: mars 12, 2008, 14:02:15 pm »
Citation de: "dada"
Voilà un mail que j'ai reçu, je fais suivre pour la pétition.
Le lien où tout est réuni : http://sciencescitoyennes.org/spip.php?rubrique14

"Chers amis,

Trouvant insoutenable qu'en France un scientifique se battant pour  éclairer le débat sur les OGM soit pénalisé de la sorte dans son travail  (lire mail de Christian Vélot ci-dessous), je vous appelle à faire
 circuler ce mail le plus possible, au delà de la sphère écologiste que
 cette problématique dépasse très largement...

 La politique ici à l'oeuvre est emblématique de la soumission croissante
 de la science aux intérêts des firmes privées, avec les dangers que cela
 représente pour la démocratie. En effet, les chantiers actuels de la
 science déterminent les choix de société futurs... Mieux vaut que ces choix restent dictés par des intérêts collectifs.

 En l'état actuel de l'organisation de la science, de la politique et de
 l'agriculture, nous avançons assurément vers une société humaine
 dépendante des firmes pour l'accès à la nourriture. L'enjeu n'est donc
 pas anodin.

 Notre aptitude à nous emparer de 'l'affaire Vélot', comme d'un emblème
d'une reprise en main de son destin par la société civile, sera
 déterminante pour l'avenir. Cela n'engage pas que nous. Mais bel et bien
 une société et la vision que nous avons de son avenir. Avec à la clé des
 hommes (nos enfants !) dépendants des puissants pour leurs besoins
 vitaux comme l'accès à l'eau ou à la nourriture. Ou des hommes libres,
 parce qu'ils auront su à temps (et c'est maintenant, c'est nous !)
 reprendre les rênes de leur vie en ne cédant pas au diktat des
 multinationales de l'agro-alimentaire qui tentent de museler la
 recherche afin qu'elle n'ébruite surtout pas les dangers qu'il y a à se
 nourrir OGM, à breveter le vivant, à vivre dans une société où la
 semence, parce que trafiquée, n'est plus... gratuite !

 A vos clics  de souris les amis ! Que ce scientifique qui mouille la
 chemise pour ne pas renier la haute opinion qu'il a de son humanité,
 soit récompensé à la hauteur de ses espoirs...

 Bien à vous tous

 Nelly Pégeault, rédactrice en chef de la revue Nature & Progrès
 

 Les pétitions à soutenir :  Christian Vélot :
          <http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1638>
 http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1638

         Pierre Méneton :
          <http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1641>
 http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1641

       Véronique Lapides :
          <http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1659>
 http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1659
 

-----Message d'origine-----
 De : Christian Velot [mailto:christian.velot@igmors.u-psud.fr]
 Envoyé : jeudi 6 mars 2008 18:28
 À : Christianvelot@orange.fr
 Objet : Ma situation professionnelle et Nouvelle adresse électronique


    Bonjour à toutes et à tous,

     A l'approche de la date de remise de la pétition me concernant
 (prévue fin mars), je viens vous donner quelques nouvelles sur ma
 situation qui n’a pas vraiment évolué. Je suis toujours remercié pour
 fin 2009, et malgré cela, on me demande toujours de déménager en 2008
 (pour implanter dans mes locaux un pôle de biotechnologie), et mon
 reliquat de crédits qui devait me permettre de fonctionner pour 2008 et
 2009 ne m’a toujours pas été restitué.

     Suite à une entrevue entre la direction de mon institut et une
 intersyndicale locale (qui, dans son ensemble, à l'exception de
 Sud-Recherche et à un moindre degré du SNTRS-CGT, semble plus motivée
 par le fait de me faire stopper la médiatisation que celui de réellement
 me défendre) la directrice a précisé qu'elle exigeait que mon
 déménagement intervienne avant fin mars 2008, que le dossier était
 désormais entre les mains des instances universitaires et CNRS, et que
 si la situation n'évoluait pas rapidement, elle était prête à mettre sa
 démission dans la balance. Je n'ai toujours pas été convoqué par les
 instances en question et la démission officielle de la directrice semble
 imminente (même si elle évoque finalement multiples autres raisons). Je
 ne sais donc pas du tout dans quelles directions vont évoluer les
 choses, et je maintiens la pression, d'autant plus que je n'ai plus le
 moindre crédit de fonctionnement et que je vais très bientôt être
 complètement bloqué au niveau de mes travaux de recherche.

     La pétition me concernant (en comptant les signatures reçues sur la
 version papier) atteint les 16000 signatures environ. Elle sera remise
 (avec celles de Pierre Méneton et de Véronique Lapides, deux autres
 lanceurs d'alerte pour lesquels vous trouverez toutes les infos sur le
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 http://sciencescitoyennes.org/spip.php?rubrique14 ) fin mars juste avant
 ou juste après le colloque sur les lanceurs d'alerte qui aura lieu le 27
 mars au Sénat (à l'initiative de FSC et de Marie-Christine Blandin) et
 dont je vous joins l'affiche en document attaché (merci d’en faire
 beaucoup de publicité : nous avons une salle de 250 places).
     Je précise également que le verdict du procès de Pierre Méneton aura
 lieu le 13 mars, et que le procès de Véronique Lapides aura lieu le 14
 mars.

     Par conséquent, pour les pétitions, nous attaquons la dernière ligne
 droite, et je vous invite à relancer un nouvel appel à signatures. Voici
 les liens pour les 3 pétitions :

         Christian Vélot :
         http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1638

         Pierre Méneton :
         http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1641
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 vous invite désormais à me contacter : christianvelot@orange.fr (mon
 adresse professionnelle reste bien sûr valable, du moins tant que je
 suis encore dans l’institut).

     Merci encore du fond du coeur pour tout votre soutien.

     Avec toute mon Amitié,
     Christian Vélot

 P.S. Merci de relayer et de diffuser ce message le plus largement
 possible et sans la moindre restriction.
 P.S2 : Désolé d’éventuels doublons en raison de certaines redondances de
 mes listes."


hop signées  smiley21
http://protopronx.free.fr
We work from hand to hand, from country to town,
From city to state, from world to world; nigga
From universe to universe

sqaw lee

  • Velextrut sarcoma
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Pour ceux qui ont encore la TV « Réponse #25 le: mars 12, 2008, 18:00:34 pm »
signées les 3 aussi smiley22  smiley22  smiley22

Le caca ne fait pas tourner la terre, mais rend l'amour plus agréable !
Poil pour tous et tous à poil !
J'ai fait kk à ikea !
Les rêves sont au cerveau ce que le caca est aux intestins !
ça a l'air bien pour ceux qui aime bien!

rugerro dildo

  • Vicomte des Abysses
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Pour ceux qui ont encore la TV « Réponse #26 le: mars 12, 2008, 20:00:48 pm »
il me semble qu'il s'agit d'une redif ce docu sur monsanto, "we feed the world"(jean ziegler) je devais l'voir au cine pi j'ai raté la sortie, aussi un film docu sur des chantiers desinfectés en chine filmé de façon esthétiqe .

JeRe

  • Talibasstard from Hell
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Pour ceux qui ont encore la TV « Réponse #27 le: mars 14, 2008, 10:57:09 am »
Citer
BREVET POUR LE PORC : LA MÈRE NATURE AU SERVICE DES MULTINATIONALES? UN DOCUMENTAIRE-CHOC AUX GRANDS REPORTAGES DE RDI Montréal, le 14 février 2007 — Géant mondial du marché des semences qu’elle a largement converti à ses produits modifiés génétiquement, la multinationale Monsanto tente maintenant d’obtenir des autorités américaines un brevet sur des séquences d’ADN de porcs désirables pour l’élevage qu’elle a décodées. Si cette demande est agréée, des animaux qui sont largement présents dans la nature seront assimilés à la propriété intellectuelle de Monsanto. Les éleveurs du monde entier pourraient donc, dans un avenir pas trop lointain, être obligés de verser des redevances à l’entreprise pour des animaux conçus tout à fait naturellement.


http://www.dailymotion.com/video/x1aa29_monsanto-pur-porc-i_extreme

http://www.dailymotion.com/boreale/video/x1a9yk_monsanto-pur-porc-ii

http://www.dailymotion.com/boreale/video/x1a9w7_monsanto-pur-porc-iii

http://www.dailymotion.com/boreale/video/x1a9q9_monsanto-pur-porc-iv
kill aime all

je prefere deplaire expres pluto  que naturellement !

Alain Deschodt

  • Velextrut sarcoma
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nombre de Knudsen « Réponse #28 le: mars 18, 2008, 00:18:50 am »
Citation de: "rugerro dildo"
il me semble qu'il s'agit d'une redif ce docu sur monsanto, "we feed the world"(jean ziegler) je devais l'voir au cine pi j'ai raté la sortie, aussi un film docu sur des chantiers desinfectés en chine filmé de façon esthétiqe .


Non non, ce n'est pas une redif, je viens de le voir sur le site d'Arte et c'est vrai que c'est super flippant même si je m'attendais à ce qui a été dit  smiley17 (il n'a pas été fait mention par contre de la destruction de l'écosystème par les cassures de chaînes alimentaires que provoquent le transgénique  Ceci dit, pour l'Hexagone, je pense que Sarko et ses laquais arriveront bien, entre autres conneries, à nous en foutre partout, du transgénique, comme l'autre coup à Hédé, pendant les cinq ans qui lui restent...



En France, les chômeurs exploitent les patrons

D-phaz

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Pour ceux qui ont encore la TV « Réponse #29 le: mars 18, 2008, 14:02:58 pm »
Il parait d'ailleurs intéressant de remarquer que certains pseudos scientifique ne s'embarrassent pas trop avec des petits détails comme le principe de précaution, c'est sur c'est moins sexy que le principe d'équivalence  smiley18

Et on reconnaitra au passage une certaine touche basée sur l'attaque personnel en préambule...

Citer

A propos de : Le monde selon Monsanto

Un film de Marie-Monique Robin (2007)

par Marcel Kuntz - Avant-propos de Michel Naud

Marie-Monique Robin est journaliste d’investigation. Elle a atteint la notoriété avec la réalisation en 1995 du reportage controversé « Voleurs d’yeux » sur la légende urbaine des trafics d’enfants afin de réaliser des prélèvements illégaux d’organes [1]. Elle a réalisé depuis de nombreux autres reportages. Une de ses productions précédentes, diffusée sur CANAL+ en 2004 puis rediffusée sur ARTE en 2006, « Le sixième sens : science et paranormal » [2], avait de nouveau attiré notre attention, en ce qu’il témoignait pour le moins d’une grande complaisance pour les pseudo-sciences et de difficultés réelles pour distinguer ce qui relève de l’imposture et ce qui relève de l’évaluation scientifique.

Son reportage « Le monde selon Monsanto », diffusé le 11 mars 2008 en première partie de soirée par la chaîne franco-allemande ARTE, est présenté comme la conclusion d’une « enquête magistrale et alarmante » qui mettrait en lumière « un projet hégémonique menaçant la sécurité alimentaire du monde mais aussi l’équilibre écologique de la planète » [3].

Nous aurions pu décider d’ignorer ce reportage. Notre décision de ne pas le faire a été mûrement pesée. Certes, après tout, le titre du film annonçait un regard pour le moins critique sur cette entreprise multinationale mais il ne présupposait pas pour autant une attitude hostile ou réservée envers les biotechnologies végétales. Par ailleurs, nous n’ignorions pas que le fait de commenter ce reportage, qui plus est de façon critique, ne manquerait pas d’être commenté dans les réseaux hostiles à l’utilisation des biotechnologies végétales dans l’agriculture et l’alimentation comme une complaisance coupable avec la société Monsanto.

Pour prendre notre décision, nous avons donc attendu de visionner le reportage, ce que nous avons pu faire puisqu’il a déjà été diffusé sur d’autres chaînes francophones (RTBF1, TSR2). Après visionnage de ce reportage, il apparaissait, en se limitant au seul champ de l’information scientifique, qu’il était truffé de contrevérités et d’approximations relayées sans esprit critique.

Nous avons donc considéré qu’il était de notre responsabilité d’alerter les téléspectateurs francophones contre les allégations colportées malheureusement une nouvelle fois avec ce reportage.

Nous nous devons d’ailleurs de regretter publiquement que ce soit une chaîne audiovisuelle du service public, réputée de qualité, qui se prête, alors que la représentation nationale est saisie de l’examen du projet de loi sur les biotechnologies, à une entreprise qu’il faut bien qualifier de désinformation.

Les passions se faisant volontiers véhémentes sur ce sujet sensible, nous entendons être clairs sur l’attitude qui est la nôtre au regard de cette alerte que nous lançons. Nous ne cherchons pas à identifier les motivations de l’auteure du reportage et ne lui prêtons aucune intention : seuls les propos tenus et rapportés dans le reportage sont traités. Nous ne nous préoccupons pas dans notre commentaire présent du reportage en général, des thèses (économiques, sociales, politiques, éthiques, etc.) qui peuvent se trouver y être véhiculées en particulier, ou encore des thèmes abordés qui sont sans rapport avec les biotechnologies végétales (agent orange, hormones de croissance, etc.) : nous avons réalisé le choix éditorial de nous borner à constater que, dans le déroulement de ce qu’elle considère comme étant sa démonstration, la documentariste relaie des informations fausses ou inappropriées relatives aux plantes génétiquement modifiées ; nous entendons rétablir la matérialité des faits en ce qui concerne les biotechnologies végétales ; nous restons en conséquence très factuels, avec des références précises, en reprenant les allégations du reportage dans l’ordre chronologique de leur apparition.

Michel Naud, 5 mars 2008

Le film « Le monde selon Monsanto » part du postulat que le passé (années 60 et début 70, voire avant) de la firme chimique Monsanto « éclaire ce qu’elle est ou prétend être aujourd’hui ». Les culpabilités passées, si elles sont avérées, amenant à la conclusion, leitmotiv du film, « on ne peut pas faire confiance à Monsanto, jamais ! ».

La posture générale peut être ainsi synthétisée :

a) les biotechnologies sont intrinsèquement dangereuses ;

b) les risques ne sont pas évalués comme ils devraient l’être ;

c) cette insuffisance est imputable à l’influence de Monsanto sur les instances d’évaluation.

Le cas de la production du L-Tryptophane serait l’illustration première de la déficience des instances d’évaluation : il s’agit bel et bien d’un véritable accident industriel imputable à une mauvaise filtration pouvant laisser passer un contaminant (Belongia et al. (1990). An Investigation of the Cause of the Eosinophilia-Myalgia Syndrome Associated with Tryptophan Use", The New England Journal of Medicine, 323(6) :357-365) ; signalons d’ailleurs qu’il ne s’agissait pas d’un produit végétal mais bactérien, et que la firme responsable n’était pas Monsanto, ni même américaine, puisqu’elle était japonaise (Showa-Denko KK).

Afin d’examiner la validité scientifique du film, ce texte se concentrera sur les seuls arguments scientifiques relatifs aux seuls OGM. Les autres thèmes, Agent Orange, hormone de croissance bovine recombinante et l’herbicide RoundUp, tout comme les autres aspects (économiques, sociaux, etc.), mériteraient aussi d’être commentés mais le choix a été réalisé de se focaliser sur les arguments scientifiques maltraités dans le reportage.

Argument n° 1 : le principe d’équivalence substantielle aurait conduit à considérer les OGM comme équivalents aux autres aliments, et donc à ne pas les évaluer

Dans les années 90, un débat a porté sur les risques potentiels des applications de la transgénèse (sont-ils de nature différente de ceux des autres variétés végétales ?) et sur la façon de les évaluer. Le concept de substantial equivalence a été proposé comme un outil d’évaluation des incertitudes, dans un cadre d’harmonisation des approches étatsunienne et européenne (1). Il s’agit d’une méthode comparative de l’OGM avec un organisme reconnu comme sûr (en raison d’un long usage antérieur), c’est-à-dire la variété non-OGM la plus proche (hormis le transgène). La réalisatrice du film a, quant à elle, compris qu’il s’agissait d’un principe dispensant l’OGM d’études ! Il s’agit donc d’un contre-sens complet.

Ce principe a évolué depuis l’origine : il est aujourd’hui considéré comme une étape (impliquant des analyses vérifiant expérimentalement la composition équivalente en substances chimiques) vers d’autres études (tests toxicologiques sur rongeurs par exemple), si nécessaire.

La principale faiblesse de ce passage du film est qu’il assimile des risques théoriques à des risques avérés, et un débat sur ces risques à une preuve de la dangerosité.

Argument n° 2 : le « lanceur d’alerte » Arpad Pusztai aurait été sanctionné car ses travaux montreraient la dangerosité des OGM

Le 10 août 1998, Arpad Pusztai annonça à la télévision britannique qu’il était en mesure de prouver que les plantes transgéniques pouvaient entraîner des effets inattendus (sur des rats en l’occurrence). Il s’agissait d’une lignée de pomme de terre expérimentale (n’appartenant pas à Monsanto). Que cette annonce ait suscité une excitation médiatique est étonnant en soi car, dans un passé récent, trois variétés de pomme de terre conventionnelles n’ont pu être commercialisées pour cause de présence intempestive de substances toxiques, sans que cela n’attire l’attention de la presse … De plus, si une variété OGM devait se révéler, à l’étude, impropre à la consommation, elle ne serait pas commercialisée, sans que cela préjuge du cas des autres OGM : les évaluations se font, et doivent se faire, au cas par cas.

Contrairement à ce qui est dit dans le film, le directeur de l’Institut de recherche de Pusztai n’était pas au courant des soi-disant résultats de son chercheur : submergé d’appels de la presse le lendemain de l’interview, incapable de répondre, il mena une enquête qui lui suggéra qu’aucune donnée fiable n’était en possession de Pusztai. Ce dernier n’a d’ailleurs jamais publié dans un journal scientifique ses affirmations médiatiques (sa publication d’octobre 1999 ne reprend pas la plupart de ses allégations de 1998). Il y a donc eu une entorse grave à la déontologie scientifique qui veut que les données soient d’abord publiées dans un journal scientifique (et ainsi soumises pour examen critique par tous) avant médiatisation : dans le cas contraire, les affirmations ne peuvent être vérifiées, ce qui ouvre la voie à toutes les allégations fantaisistes.

Pusztai persiste aujourd’hui dans sa posture victimaire, mais en fait il n’a jamais convaincu la communauté scientifique, et encore moins la commission qui l’a entendu et qui a conclu a des résultats « deeply flawed ». Tous les éléments du dossier sont présentés dans la référence (2, de manière équilibrée (y compris sa défense par quelques personnes qu’il a lui-même sollicitées).

Argument n° 3 : l’évaluation du soja transgénique serait insuffisante et montrerait des anomalies sur les animaux

Parmi les amis de Pusztai figure Ian Pryme (ils ont collaboré à de nombreuses reprises). Dans le film, Pryme « décortique » une publication de Hammond et collaborateurs (3) décrivant l’évaluation du soja génétiquement modifié (GTS ou 40-3-2) de Monsanto. Bien que publiée dans un journal scientifique reconnu, l’étude de Hammond et al. serait, pour Pryme, « de peu de valeur » et de la « mauvaise science ». Précisons que Pryme était un scientifique compétent, mais que l’on voit mal en quoi ses travaux scientifiques lui permettent de remettre en cause une publication peer-reviewed et qui, depuis sa publication en 1996, n’a été contestée par aucun spécialiste du domaine.

Examinons en détail l’un des arguments à charge contre le soja GTS de Pryme. La publication montrerait une coloration plus prononcée du foie de rats gavés de ce soja ! Précisons d’abord que cette publication jugée « minimaliste » a examiné les effets sur des rats mais aussi sur des poulets, des poissons et des vaches laitières (sans anomalies). Que lisons-nous page 723 ? Plusieurs individus ont présenté une coloration plus sombre du foie (tous les autres paramètres étant normaux) chez les rats gavés du soja GTS. Effectivement. Ce que Pryme omet de préciser est que cette même caractéristique a également été observée chez les rats nourris de soja contrôle (non OGM) et n’est donc pas liée à la modification génétique, mais plus probablement à la consommation, en quantité élevée, de soja cru.

Précisons, car le film omet de le mentionner, que deux autres publications de 1996 montrent, pour ce même soja, par rapport à un soja contrôle, une composition similaire en nutriments et anti-nutriments (4) et que la protéine spécifique du soja GTS ne montre pas d’effet dans des tests de toxicité aiguë (5). De plus, une publication de 2005 montre que l’introgression du transgène dans d’autres variétés de soja ne change pas leur composition en substances principales (6). Mêmes résultats quand le soja est cultivé en Europe (Roumanie) (7). Une étude de l’Université d’État du Dakota du Sud, sur plusieurs générations de souris nourries de ce soja, n’a pas révélé d’anomalies (8). Toujours dans la liste des omissions du film, une étude d’un groupe hospitalier danois qui ne montre pas de problème d’allergie pour ce soja (9). Et pour finir, citons l’avis européen (10).

Argument n° 4 : les échecs du coton Bt pousseraient les paysans indiens au suicide

L’efficacité du cotonnier Bt n’est pas celle du maïs Bt. Les générations actuelles de cotonniers génétiquement modifiés permettent de réduire significativement le nombre d’épandages d’insecticides (d’un facteur trois à quatre) mais ne les abolissent pas pour autant complètement : les variétés actuelles de cotonnier ne sont pas protégées contre tous les ravageurs et cette protection est variable suivant la saison (11, 12, 13).

Même si certains épandages restent nécessaires, ces résultats positifs des cotonniers Bt, cultivés dans neuf pays en 2007, suffisent à expliquer que la part des agriculteurs indiens acquérant des semences biotechnologiques soit passée de 0 (en 2001) à 63 % (en 2007 ; soit 3, 8 millions d’agriculteurs) (14). Les difficultés rencontrées localement doivent être analysés en fonction des situations locales (15), sans oublier qu’en Inde ont pignon sur rue des vendeurs de variétés non-certifiées, quelquefois vendues comme transgéniques (Bt) alors qu’elles ne le sont pas.

En résumé, le film met en scène des événements dramatiques, réalise une sélection partielle et partiale de l’information et désigne un coupable – les OGM – : il relègue artificiellement au second plan le rôle des facteurs les plus souvent invoqués pour expliquer ce phénomène initialisé bien antérieurement à l’introduction des semences biotechnologiques, à savoir le surendettement et l’usure (16) et omet totalement les études qui montrent des bénéfices pour les cultivateurs de Bt (17). Le film omet aussi de mentionner que l’entreprise américaine Monsanto n’est plus la seule à vendre des semences biotechnologiques de cotonnier en Inde (18, 19) et que la recherche publique y développe ses propres variétés OGM (20).

Argument n° 5 : le maïs transgénique envahirait le Mexique et produirait des formes monstrueuses

Le film donne le beau rôle à Ignacio Chapela qui prétend avoir détecté, au Mexique, la présence de transgènes en provenance de maïs OGM des États-Unis. Le fait que les travaux de ce chercheur aient été contestés, contredits par d’autres et désavoués par la revue Nature (voir 21, pages 28-29) est passé sous silence dans le film : Chapela serait la victime d’une « campagne de diffamation » ! N’est pas mentionnée non plus la réflexion exemplaire, déjà menée, sur les implications qu’auraient l’utilisation de maïs transgéniques au Mexique (22), ni l’analyse de Bellon et Berthaud (23) montrant que ce n’est pas la présence d’un transgène qui nuirait à la biodiversité du maïs dans ce pays mais l’abandon des pratiques de sélection traditionnelle des fermiers paysans.

Des sommets sont atteints lorsque sont montrées des images de mutation affectant la morphologie florale et qui seraient susceptibles de se diffuser dans les maïs mexicains. Ce qui est montré (le film parle d’une espèce locale) est en fait une crucifère nommée Arabidopsis thaliana, plante modèle de laboratoire, utilisée entre autres pour étudier le développement floral, grâce notamment à ces mutations (dites homéotiques). Précisons, pour sortir de la vision apocalyptique du film, que certaines de ces mutations, qui peuvent apparaître spontanément, procurent le caractère « fleurs doubles » particulièrement apprécié des amateurs de fleurs ! Pour faciliter la recherche, ces caractères peuvent être créés par transgénèse, grâce à la propriété du transgène de s’insérer aléatoirement dans le génome (au moment précis de la transformation, mais plus dans les lignées sélectionnées). Le film insinue que ces événements aléatoires pourraient survenir par croisements d’une lignée transgénique de maïs avec des variétés non-transgéniques. Ce qui est faux puisque la lignée transgénique commercialisée possède une seule insertion, qui est stable, et ne saute plus aléatoirement dans le génome. Ces affirmations sont, de plus, parfaitement grotesques quand on sait que plus de la moitié du patrimoine génétique du maïs est formée, sous l’effet des mécanismes de l’évolution (mutations, sélection naturelle), d’éléments génétiques résultant d’insertions de fragments d’ADN, générés par le maïs lui-même nommés rétro-transposons…

Ces connaissances scientifiques n’empêchent pas un militant anti-OGM – que l’on voit manipuler sans scrupules des paysans en leur montrant des images de « monstres » (par exemple, plantes avec trois épis) – de prétendre qu’il s’agit de maïs transgéniques, qu’il faut arracher sous peine de les voir envahir les champs de maïs traditionnel.

En guise de conclusion

À la formulation d’une hypothèse classique selon laquelle les biotechnologies végétales constitueraient, pour l’entreprise américaine Monsanto, un choix stratégique en faveur de la biologie la repositionnant par rapport à la chimie, son métier d’origine, le film préfère prêter à Monsanto l’intention de « contrôler la nourriture » et les « populations du monde ». L’objet du reportage est de documenter cette opinion, mais force est de constater qu’il est truffé d’allégations pseudo-scientifiques. Comme la plupart des personnes convaincues par avance du caractère néfaste des OGM tout comme des motivations des entreprises biotechnologiques, la réalisatrice, non outillée pour faire le tri entre le vrai et le faux sur le plan scientifique, ne se montre ainsi perméable qu’aux seuls arguments allant dans le sens de ses a priori et expose aux téléspectateurs l’image d’un monde binaire, avec des bons et des méchants.

Marcel Kuntz, 3 mars 2008

Références

(1) http://sth.sagepub.com/cgi/content/abstract/32/1/26

(2) http://gmopundit2.blogspot.com/2006/02/analysis-of-pusztai-study-on-gm.html

(3) http://jn.nutrition.org/cgi/reprint/126/3/717

(4) http://jn.nutrition.org/cgi/content/abstract/126/3/702

(5) http://jn.nutrition.org/cgi/content/abstract/126/3/728

(6) http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid;15969514

(7) http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid;17608426

(8) http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid;14630127

(9) http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid;14961970

(10) http://ec.europa.eu/food/dyna/gm_register/gm_register_auth.cfm?pr_id=8

(11) http://www.iisc.ernet.in/currsci/jul252005/291.pdf

(12) http://www.iisc.ernet.in/currsci/may102006/1170.pdf

(13) http://209.85.129.104/search?q=cache:4pyLf5WjTvQJ:www.iisc.ernet.in/currsci/may102006/1170.pdf

(14) http://www.isaaa.org

(15) http://www.cababstractsplus.org/google/abstract.asp?AcNo=20053128837

(16) http://www.guardian.co.uk/world/2008/mar/01/india?gusrc=rss&feed=networkfront

(17) http://dx.doi.org/10.1016/j.foodpol.2006.11.002

(18) http://www.checkbiotech.org/green_News_Genetics.aspx ?infoId=15663

(19) http://www.thehindubusinessline.com/2006/07/31/stories/2006073102330100.htm

(20) http://www.ifpri.org/pubs/articles/2005/naturebiotech.pdf

(21) http://agribiotech.free.fr/analyse_Berge-RicrochMON810.pdf

(22) http://www.cec.org/maize/index.cfm?varlan=francais

(23) http://www.plantphysiol.org/cgi/content/full/134/3/883

[1] Le reportage traitait du cas d’un enfant dont, d’après le témoignage de la mère, on aurait « volé les yeux » dans l’objectif d’y prélever les cornées pour une greffe. Une contre-expertise, suite à la sortie du film, par les professeurs Gilles Renard (service d’ophtalmologie de l’Hôtel-Dieu de Paris), Marc Gentilini (maladies infectieuses et tropicales à la Pitié-Salpêtrière) et Alain Fischer (immunopédiatrie à l’hôpital Necker-Enfants malades) concluait : « Il n’y a pas eu de vol des yeux de cet enfant », l’enfant a toujours ses globes oculaires et est atteint d’une kératite bilatérale sévère avec ulcération profonde de la cornée, consécutive à une affection diarrhéique. Le prix Albert Londres avait été décerné avant la connaissance de ce dénouement. Sources : article de Jean-Yves Nau paru dans l’édition du 19.09.95 du quotidien Le Monde et consultable dans les archives électroniques payantes du journal : Un rapport médical contredit un reportage sur un trafic d’organes en Colombie ; Le jury Albert-Londres, qui a primé « Voleurs d’yeux », est embarrassé par une expertise française ; un article d’accès gratuit dans le quotidien l’Humanité .

[2] 17 septembre 2006, 23h55. Le paranormal est-il soluble dans la science ? Notre cerveau possède-t-il des capacités encore insoupçonnées ? Une voyante, un extralucide et un guérisseur se prêtent aux expérimentations des scientifiques… avec des résultats étonnants.

[3] 11 mars, 21h00. Du continent américain à l’Inde en passant par l’Europe, une enquête magistrale et alarmante sur la multinationale américaine qui commercialise 90 % des OGM dans le monde. Ce reportage a précédemment été diffusé par la chaîne belge RTBF1 et la chaîne helvétique TSR2.



rien que le nom de la source smiley5 :
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article832
« Et sans doute notre temps... préfère l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité, l’apparence à l’être.... »