Auteur Sujet: Club de l'histoire de l'anesthesie & de la réanimation  (Lu 2684 fois)

Plan9

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Club de l'histoire de l'anesthesie & de la réanimation « Réponse #1 le: août 21, 2009, 22:22:39 pm »
oula !! super source d'inspiration !!

Teufeur d'Ille-et-Vilaine

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Club de l'histoire de l'anesthesie & de la réanimation « Réponse #2 le: août 22, 2009, 11:26:58 am »
:banger:

Plan9

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Club de l'histoire de l'anesthesie & de la réanimation « Réponse #3 le: août 28, 2009, 21:43:02 pm »

Teufeur d'Ille-et-Vilaine

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Club de l'histoire de l'anesthesie & de la réanimation « Réponse #4 le: décembre 24, 2009, 14:44:07 pm »
appareil de Dufau :murray:

Plan9

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MORT APPARENTE DUE AU CHLOROFORME « Réponse #5 le: décembre 24, 2009, 16:25:32 pm »
MORT APPARENTE DUE AU CHLOROFORME RETABLISSEMENT DE LA VIE PAR L’ELECTRICITE

Docteur Kidd Dublin médical Press ", Page 318, 1863

Le 19 mars 1863, une femme fut soumise à la chloroformisation pour une autoplastie périnéale dans une chambre vaste et bien aérée.
Malgré quelques difficultés à obtenir l’anesthésie et l’apparition de phénomènes hystériques, on parvint à une insensibilité complète, lorsqu’au milieu de l’opération, je sentis le pouls et la respiration cesser inopinément.
Des aspersions d’eau froide, de l’air et autres moyens continués pendant deux minutes, le temps d’appliquer des ligatures, ne les rétablirent pas, et la face exprimait la mort que chacun des assistants croyait dès lors bien réelle.
Rétablir la respiration en pareil cas étant l’indication principale, je saisis une batterie électrique et j’en mis aussitôt le courant en rapport avec une épingle enfoncée dans le muscle sterno-mastoïdien.
L’effet fut instantané, magique, et tandis qu’une demi minute avant nous opérions sur un corps comme mort, sans mouvement, ni respiration, ni pouls, froid, pâle et passif, des signes de souffrances, des soupirs se manifestèrent aussitôt que le courant électrique fut rétabli, le sterno-mastoïdien se contractait violemment, et il suffit de trois minutes pour rétablir la respiration.
Rien ne peut donc mieux montrer l’influence spécifique du courant sur les muscles respiratoires, le phrénique et le diaphragme, dont il est surtout important de rétablir l’action dans ces effrayants accidents anesthésiques.