Bienvenue aux Etats-Unis d’Atlantis, donc, où la campagne présidentielle bat son plein : pour enfoncer son adversaire, l’actuel vice-président accepte le soutien de l’influent John Lockes, magnat de la haute-technologie software et président-fondateur de l’empire industriel Infologix (toute ressemblance avec des personnages existants réellement n’étant absolument pas fortuite), lequel monnaye sa générosité en empruntant à l’Etat une poignée de détenus des prisons fédérales. Détenus qui serviront de cobayes pour la mise au point de l’outil définitif en matière de prévention criminelle : la Rectopuce (devinez où on se la carre), admirable circuit miniaturisé permettant une surveillance par satellite sans faille. Inutile de préciser que l’énigmatique et insaisissable John Lockes a d’autres idées en tête, et que quelques événements annexes (enquête journalistique inopportune, double braquage de banque avec prise d’otages et insurrection populaire spontanée) viendront en freiner la réalisation tout au long de ce pavé burlesque invraisemblablement rythmé. De fait, rien ou presque n’échappe au regard dévastateur du romancier : fumisterie démocratique, imposture alimentaire, cirque médiatique, exode rural, restaurants à thème et instituts pour surdoués sont quelques-uns de ses innombrables chevaux de bataille, canardés l’un après l’autre au gré des scènes et gags d’un texte finalement bien construit malgré sa longueur.
tu matte un peu le dessin animé ossi de fuli culi ?
e dis pas ça pour que vous réagissiez sur le post mais pour que vous fassiez partager vos lectures...
j'ai entendu parler de Dantec aussi, j'ai jamais rien lu de lui mais je compte m'y mettre ses idées me font bien triper
Kobo Abe
Un autre écrivain japonais à ne pas rater.
Militant du pc japonais membre des surréalistes japonais (ce qui ne l'empêche pas d'épingler A. Breton avec brio dans une de ses nouvelles). Des romans plongés dans l'onirisme ou narrateur, héro, personnages secondaires, observateur, observé se poursuivent et se confondent. Son roman La femme des sables à été adapté au cinema par Hiroshi Teshigahara.
](http://www.larmeedesbonbons.org/damie/images/bremen.gif)
Y kène sa race ce bouquin, j'vous jure, la vérité !!
Ahahah, moi aussi, je lisais ça étant gosse ! smiley13
MICHEL FOUCAULT : "SURVEILLER ET PUNIR"
avec une description hyper précise à la limite du gore des supplices du moyen age,
et tout un historique de l'évolution des pratiques judiciaires,
et un excellent délire sur le panoptisme
à voir aussi par rapport à l'actualité // related link :
http://www.homo-numericus.net/article167.html
:onde1: :onde2:
sinon j'ai lu "Essay concerning Human Understanding" de John Locke...dans le texte s'il vous plaît!
http://www.iep.utm.edu/l/locke.htm
et hop la boucle est bouclée.
puis "La dimension des miracles" de Robert Sheckley
Les êtres créés par BALLARD n’ont pas de morale, ils ne croient en rien sinon en leurs instincts. Psychopates civilisés, ils vont au bout des fantasmes qu’impose la ville occidentale en les libérant de toute retenue, du bon goût et du respect de l’autre. La mort ne leur fait pas peur, tant qu’elle permet d’échapper au réel, de le sublimer. En cela, on peut voir dans BALLARD un précurseur des auteurs du roman d’anticipation sociale comme Bret Easton ELLIS, Chuck PALAHNIUK ou Douglas COUPLAND.
Je ne peux que conseiller de lire tout Sheckley...C'est un excellent humoriste/satyriste doublé d'un GRAND philosophe.
Etgar Keret - Un homme sans tête et autres nouvelles
des nouvelles par un écrivain israélien, parfois ultra-courtes, cinématographiques, sur le fait de vivre en Israël au quotidien, avec ce que ça peut avoir d'absurde par moments.
Les nouvelles ne sont pas toutes de qualité égale, mais rien que pour la première ça vaut le coup de lire ce livre.
(http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/6/7/4/9782742756476.jpg)
moi je lis peu car je m'endors trop (si d'ailleurs quelqu'un a une solution) mais en tout cas j'ai commencé ça :
et puis on a jamais mis des prix par rapport à la quantité de pages, de dessins, de travail...
cochonnes...
je dosi avouer que j'en suis un peu revenu du graphisme de paulette...
mais ça m'a plu à une époque!
surtout à Poitiers :stupid:
t'aurais jamais du poster ça, c'est la chanson préfèrée de Sqally...
Makine analyse la folie du XXe siècle en s'arrêtant sur le destin d'Elias Almeida, révolutionnaire angolais, qui poursuit l'idéal du bonheur humain au-delà des cendres et des ruines, jusqu'à l'enfer final de Mogadiscio. Guidé par Anna, une femme russe, il entrevoit alors à la lisière des camps la grandeur de ceux qui n'ont jamais renoncé à leur humanité
Quel souci
Montaigne et La Boétie
Quel souci
On dit oh oh oh oh
Quel souci
Qu'est-ce qu'on s'instruit
Qu'est ce qu'on lit
Quel souci
On repete ces mots choisis
Ou-ouh
La Ville et les Chiens est le premier roman de Mario Vargas Llosa et inaugure une première étape dans son oeuvre : l'inventaire critique du réel. Tributaire du parcours personnel de l'auteur, lui-même soumis au cours de deux années à l'éducation du collège Leoncio Prado, ce roman dresse le portrait dur et cruel d'un groupe d'adolescents opprimés et du système qui les oppriment. Réglant ses comptes avec son passé, Mario Vargas Llosa dénonce cette éducation de la virilité qui pousse les êtres à toutes les bassesses.
smiley15 http://www.geocities.com/Heartland/Bluffs/7745/sharpe6.htm
alors là, j'adore...surtout 'Wilt1'
Geoorge Darien... "BIribi", "hauts les coeurs", etc....
Ou le supplice hyperréaliste d'un engagé volontaire qui se retrouve en Afrique pour indicipline pendant 3ans et échappe de justesse au conseil de guerre...
Darien c'est l'un des premier à divulguer les infamies de ce système millitaire affreux et injuste qui entrainait des innocents dans un univers de tortures quotidiennes infernales et souvent mortelles....
Le long dix-neuvième siècle (1789-1914) invente le large éventail des discours modernes sur le crime. Le roman policier naît pour devenir le genre-clé de la littérature de masse et thématiser la modernité urbaine comme "énigme" et "dévoilement" criminel.
Il a eu comme précurseurs le roman noir, le roman de l'orpheline persécutée (Ducray-Duminil), le roman de l'erreur judiciaire (Roger la Honte, le Comte de Monte-Cristo) et, par ailleurs, tout le roman-feuilleton des Mystères de Paris aux Mohicans de Paris. De Fantômas à Zigomar, le roman «à 65 centimes» de la Belle Époque est saturé de sadisme sanguinaire comme le sera le cinéma muet (Feuillade, Judex), successeur du grand-guignol.
Le discours du droit évolue, de son coté, de la rationalité illuministe «des délits et des peines» (Beccaria) à la criminologie darwinienne de Cesare Lombroso (L'Uomo delinquente).
Les nouvelles sciences «sociales», la naissante statistique et la psychiatrie s'emparent du crime. Des groupes entiers vont se trouver criminalisés : la police et les gens de bien s'inquiètent dès la Restauration des «classes dangereuses» de la société, les philanthropes montrent le lien terrible entre «paupérisme», misère et penchant au crime (Bigot de Morogues, Villeneuve-Bargemont), la médecine légale étudie la prostitution, ce «crime type de la femme», la psychiatrie coloniale à la fin du siècle découvre les sanguinaires «pathologies criminelles indigènes»...
Le journalisme, bien sûr, se développe asymptotiquement, de la presse à bras à la presse Stanhope puis à la rotative (fin du Second Empire), et du respectable Journal des Débats, né en 1789, aux journaux «à un sou», Petit Journal et Petit Parisien avec leurs crimes à la une, ceux-ci avatars modernes d'ailleurs des antiques «canards» avec leurs bois gravés et leurs rituelles complaines, «Écoutez, faites silence la triste énumération...».
En rhétorique argumentative, l'éloquence judiciaire prédomine désormais sur l'éloquence de la chaire et le roman se met à narrer des réquisitoires fictifs comme dans les Misérables au procès Champmathieu.
Des militantismes réformateurs cherchent à prévenir le crime tout en humanisant sa répression : abolition de la peine de mort, réforme des prison, œuvre des filles de Saint-Lazare...
À l'extrême gauche, l'«anarchisme illégaliste», depuis les premiers doctrinaires des années 1880 jusqu'à la Bande à Bonnot va faire du crime une forme audacieuse de «propagande par le fait» — George Darien sera le romancier du vol anarchiste ou «reprise individuelle». Au reste, pour l'anarchie comme pour le socialisme révolutionnaire, c'est la «société, la vraie criminelle».
Ainsi, le crime est partout dans les discours publics, savants militants et dans les genres littéraires et paralittéraires. Nous nous proposons de reparcourir cet espace interdiscursif et de chercher à dire ce que le XIXe siècle a cru comprendre de la modernité dans son obsession de la criminalité.
merde me dis pas que les bestioles que t'as fait correspondent aux noms ???!! smiley8 Cindy ?
si t'as aimé l'appel de cthulhu, je te conseille fortement démons et merveilles de lovecraft, une perle (ca s'essoufle un poil sur la fin mais ca vaut le detour quand même)
C'est juste un livre de photos avec des commentaires généraux de ci, de là, c'est sur le monde ouvrier, le monde du travail de 1900 à 2000, les clichés sont particulièrement bien choisis, j'ai beaucoup aimé mais ce n'est pas une fiction smiley4
[
sinon j'ai lu pas mal de bouquins de Haruki Murakami, j'ai adoré, surtout la Chronique de l'oiseau à ressort.
Copie d'écran de l'ordinateur de James Bot; porté disparu le 16/02/2007smiley5
Je lis Hubert Reeves, Patience dans l'azur
(http://perso.orange.fr/mondalire/Images/photos/reevesH.jpg)
bon là sur la photo il a l'air mal réveillé mais c'est un style très vif, entre l'émerveillement et la rigueur scientifique,
le livre est de 1980, revu en 1988, du coup c'est bien agréable, ça ressemble à des vieux cours avec des dessins à la main :smiley30:
(http://images.amazon.com/images/P/2020099179.08._SCLZZZZZZZ_.jpg)
ha tiens, j'ai lu "Tous les feux le feu" un recueil de nouvelles de Julio Cortazar ya pas longtemps, j'avais bien kiffé.
faudrait que j'essaye de trouver ton machin là.
Apparemment le livre est disponible chez Amazon, pour ma part mon ami l'a trouvé chez Emmaüs.
Citation de: "cloporte atomisé"Apparemment le livre est disponible chez Amazon, pour ma part mon ami l'a trouvé chez Emmaüs.
pourquoi tu mens????
Je lis Hubert Reeves, Patience dans l'azur
Edouard Zarifian est mort
NOUVELOBS.COM | 22.02.2007 | 15:24
L'universitaire dénonçait une psychiatrie reposant excessivement sur les traitements médicamenteux. Il est mort à l'âge de 65 ans.
Edouard Zarifian
Edouard Zarifian (DR)
Le psychiatre Edouard Zarifian est décédé à l'âge de 65 ans, a annoncé sa famille jeudi 22 février. Une cérémonie religieuse est prévue samedi à 14 heures, à l'église Saint-Samson d'Ouistreham, dans le Calvados.
Universitaire et psychiatre, Edouard Zarifian a été chef du service de psychiatrie à Clermont-Ferrand, puis au CHU de Caen.
D'origine turque arménienne, il était le dénonciateur d'une psychiatrie reposant excessivement sur les traitements médicamenteux. Dans de nombreux articles et publications, il a dénoncé l'influence des laboratoires pharmaceutiques sur la formation des médecins et sur leurs prescriptions.
Rapport sur la consommation d'antidépresseurs
Il avait été l'auteur, en 1996, d'un célèbre rapport sur la consommation excessive d'antidépresseurs en France.
Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a salué une "grande figure de la psychiatrie française".
"Aujourd'hui encore, la nécessité de rénover l'expertise psychiatrique et la place de la France comme premier consommateur européen de psychotropes montrent à quel point les thèmes de réflexion du Pr Zarifian demeurent d'actualité", a déclaré le ministre dans un communiqué.
"Une médecine de la subjectivité"
Le visage rond et aux yeux bleus, issu d'une famille modeste, Edouard Zarifian rêvait d'être journaliste. Pendant deux ans; il tint la rubrique médicale du Figaro.
Le Pr Zarifian réclamait que la psychiatrie soit "une médecine de la subjectivité", car chaque patient "est un cas unique". "Quand on soigne un malade, on est confronté à une histoire, une parole, un contexte, des affects et des représentations qui sont uniques", écrivait-i.
Le Pr Zarifian était l'auteur de nombreux ouvrages, dont "Les jardiniers de la folie" (1988), "Des paradis plein la tête" (1994), "Le prix du bien-être: psychotropes et sociétés" (1996), "La Force de guérir" (1999) et "Le goût de vivre" (2005).
Je lis "vivre et penser comme des porcs" de Gilles Chatelet.
"Et si le fameux livre de Dan, Brown, le Da Vinci Code, n'était qu'un leurre?
Si tout le battage médiatique et commercial, les polémiques et le succès phénoménal de ce roman avaient été suscités dans le seul but de dissimuler un secret bien plus déstabilisant."
" ainsi parlait Zarathoustra..."
Je la'i dans ma bibliothèque mais pas encore lu... Je vais m'atteler à la tâche dès que j'aurais fini le très divertissant
"Histoires d'extraterrestres"
Merde... j'ai lu celui de Dan Brown et il y a pas mal de trucs intéressant déja (hormi le côté suspense téléphoné). Ca vaut le coup que je me plonge dans celui là ? On apprend plus de choses ? Argh j'crois que je suis ferré smiley7
Art Spiegelman : Maus (1973 / 1991), une grosse baffe encore une fois alors que je l'avais déjà lu voici dix ans... smiley14 smiley14
(http://www.ac-amiens.fr/etablissements/0600040t/BD/imagbd/maus.jpg)
Je lis le magazine MCD, Musiques & Cultures Digitales.
c'est parfois branchouille, mais globalement intéressant, et les chroniques sont bien foutues, c'est Laurent Diouf qui les rédige, je crois qu'il fait une émission de dub expé sur une radio parisienne...
Sur leur site il y a la possibilité de commander un exemplaire gratuit :
http://www.musiquescd.com/home.php
(http://www.musiq uescd.com/images/news/montintron39.jpg)
je le lis en ce moment Le Matin des Magiciens écrit par Louis Pauwels et Jacques Bergier.
j'en suis a la partie 2 je pense que j'uarais le temps de le finir a l'hosto.
Je ne lis pas le Canard Enchaîné qui n'était pas distribué ce matin en Belgique.
Peut-être ce soir m'a-t-on dit, ou demain.. smiley11
J'espère que ce n'est pas à cause d'une nouvelle perquisition.
Marquis de Sade - Les Infortunes de la vertu
(http://ec1.images-amazon.com/images/I/41NXBP1M2GL._SS500_.jpg)
Contemporain de Mark Twain, Ambrose Bierce était un admirateur de Swift, Voltaire et Thackeray. Journaliste, il publia en feuilleton à partir de 1881 Le dictionnaire du diable dans différents journaux de Californie.
Né dans une famille très pauvre, il aura connu cent métiers - notamment chercheur d'or - avant de trouver un filon assez rentable dans l'écriture au bazooka. Ses papiers et ses éditos visant tout ce qui le scandalisait ont fait les beaux jours de l'Examiner et les nuits blanches de ses ennemis. Sa fin ressemble à celle d'Arthur Cravan: disparu sans laisser d'adresse. Il était parti à 71 ans rejoindre l'armée révolutionnaire de Pancho Villa au Mexique.
Il nous a heureusement légué son dictionnaire du diable dont Librio propose une nouvelle traduction partielle. Ses définitions valent le détour.
Longévité: prolongation exceptionnelle de la peur de la mort.
Antipathie: sentiment inspiré par l'ami d'un ami.
Seul: en mauvaise compagnie.
(http://data1.blog.de/blog/l/literatur-news/img/GrumbeersuppBuch_01.jpg)
(tout petits insectes et tout petits arachnides)
Citation de: "Sigmund Stella Artois"(http://data1.blog.de/blog/l/literatur-news/img/GrumbeersuppBuch_01.jpg)
Mais c'est de l'alsacien ton livre ??
Michel Pirus, le scénariste, rapelle Selby Jr pour ses textes ciselés au millimètre. Mezzo, le dessinateur, fait penser à Charles Burns pour la précision chirurgicale de son graphisme. Et ensemble, ils font du Tarantino, encore plus déjanté que l'original, pour nous raconter de douces histoires de paumés qui s'emmerdent en province profonde.. Quel trip, les amis
J'avais bien aimé ouaip l'trou noir. Bien suant, poisseux.
et après elle raconte qu'elle va toute nue sur le toit regarder les étoiles... smiley11
Citation de: "Alain Deschodt"et après elle raconte qu'elle va toute nue sur le toit regarder les étoiles... smiley11
encore un des grand mystères de Cloporte...ça et son amour complètement farfelu pour la Russie et Poutine...
Zur l'égonomie au XIXe ziègle, lis les oufraches t'Alain Tublezzis, ils zont pons.
La Maisson Nuzinken, il est un beu anegtodigue, z'est blus un maillon te la Gométie Humaine gu'audre josse.
Ah ouais, Super Riton, bien vu, j'en lis un aussi de temps à autre (comme Zola), c'est vrai que ça se savoure alors qu'étant gamin, c'était un peu la corvée quand tu dois te fader Eugénie Grandet (3 fois au collège en quatre ans, bravo la diversité des programmes).
haha ça me rappelle au programme de seconde Le Père Goriot, en plein pendant ma période de découverte de l'alcool et du shit, donc forcément pas moyen que je le lise, et on se retrouve avec un camarade de débauche à devoir faire un exposé sur l'homosexualité de Vautrin...
résultat, on a ouvert le bouquin 5 minutes en cherchant quand le nom de Vautrin apparaissait, et tout notre exposé ce résumait à cette phrase
"on remarque l'homosexualité de Vautrin avec des phrases comme 'nom d'une pipe'."
j'étais très fier de moi à l'époque, beaucoup moins maintenant (enfin un peu quand même sinon j'en parlerais pas ici)
J'suis entrain de l'lire aussi ;)
J'trouve ça bien mieux que "voyage au bout de la nuit" pour le moment, moins tintin-milou et le style encore meilleur.
où l'auteur se rend compte que y'a pas forcément besoin de drogue pour devenir un guerrier,
dans un sens particulier...
tu peux en dire un peu plu sur ce dernier alice au pays des quanta
ou je te mets une giffle (cette boutade ne vous a pas été proposé par L.Ruquier masi ça aurait pu je vous l'accode)?
Echangé contre la femme d'un officier franquiste, Koestler a ramené les notes qu'il avait prises en attendant son exécution : Un testament espagnol, sa plus belle oeuvre. Le survivant est un vivant sans doute, mais il demeure conscient de ce que le soleil peut se coucher à midi, et il reste solidaire de certains morts devant lesquels il doit tous les jours justifier sa survie. Il n'échappe plus au dialogue avec la mort, au thème obsédant de celui-ci : le sens de la vie, de l'être et du paraître, de la victoire et de la défaite.
C'est en 1964, l'année où Jean-Paul artre refuse le prix Nobel de Littérature, qu'il publie Les Mots. Dans cette oeuvre autobiographique, il se penche sur son enfance avec une lucidité souvent cruelle: entre une mère affaiblie et un grand-père despotique, le jeune Sartre éprouve très vite le sentiment d'être de trop et, pour survivre, joue à l'écrivain prodige. Nous assistons à la naissance de cette passion pour les mots - lus d'abord, écrits ensuite - qui fera de lui l'écrivain-phare de l'après-guerre.
La Ferme des animaux (Animal Farm) est un roman de George Orwell publié en 1945, décrivant une ferme dans laquelle les animaux se révoltent puis prennent le pouvoir et chassent les hommes, à la suite de la négligence de ceux-ci à leur encontre. Orwell fera avec ce livre une analogie assez explicite et particulièrement critique à l'égard des conséquences de la Révolution bolchévique, ou plus généralement sur l'histoire des fossoyeurs du Mouvement ouvrier.
"La ferme des animaux" de George OrwellCitation de: "Wikipédia"La Ferme des animaux (Animal Farm) est un roman de George Orwell publié en 1945, décrivant une ferme dans laquelle les animaux se révoltent puis prennent le pouvoir et chassent les hommes, à la suite de la négligence de ceux-ci à leur encontre. Orwell fera avec ce livre une analogie assez explicite et particulièrement critique à l'égard des conséquences de la Révolution bolchévique, ou plus généralement sur l'histoire des fossoyeurs du Mouvement ouvrier.
J'ai bien aimé et en plus c'est court! Si avec ça vous êtes pas convaincu !
(http://www.esseclive.com/partage/articles/livres_lafermedesanimaux.jpg)
"La ferme des animaux" de George OrwellCitation de: "Wikipédia"La Ferme des animaux (Animal Farm) est un roman de George Orwell publié en 1945, décrivant une ferme dans laquelle les animaux se révoltent puis prennent le pouvoir et chassent les hommes, à la suite de la négligence de ceux-ci à leur encontre. Orwell fera avec ce livre une analogie assez explicite et particulièrement critique à l'égard des conséquences de la Révolution bolchévique, ou plus généralement sur l'histoire des fossoyeurs du Mouvement ouvrier.
J'ai bien aimé et en plus c'est court! Si avec ça vous êtes pas convaincu !
(http://www.esseclive.com/partage/articles/livres_lafermedesanimaux.jpg)
[
Le tour d'écrou de Henry James
Une histoire très troublante, très prenante, mais parfois un peu compliquée à lire. On aurait aimé moins de lourdeur dans le récit.
(http://www.hyjoo.com/image-25583-2253043060_08__SS500_SCLZZZZZZZ_.jpg)
il est 15h 22 et j'ai même pas fini mon p'tit dèj... smiley6
J'suis en train de lire ça en ce moment :
(http://www.alliaeditions.com/public/images/davis_bladerunner.jpg)
où comment la politique sécuritaire influe sur le paysage urbain... dans le cas présent, il est question de Los Angeles smiley17, de ses quartiers financiers, de ses quartiers sans drogues et sans violence, des ses quartiers où "les voisins vous regardent", de ses quartiers où sont parqués et cachés les SDf...
Le narrateur reçoit une lettre dans laquelle un ami qui vient de se suicider lui propose de partir à sa place en Mongolie, où il devra écrire un guide de ce pays. Le narrateur saisit l'occasion parce que c'est très loin de son 'pays merdique' ; peut-être aussi pour échapper à la surveillance de la Sûreté qui s'intéresse de trop près à son roman; peut-être encore pour revoir son unique amour dans un 'endroit impossible', à moins que ce ne soit pour le fuir... A Oulan-Bator, il fait la connaissance d'un évêque hollandais, d'un officier russe devenu grand lama, d'un journaliste américain correspondant d'un journal disparu depuis longtemps, d'un mort-vivant français au passé lubrique, d'un psychanalyste italien et d'une actrice de cinéma. Les colloques de ce conte philosophique hilarant se tiennent le plus souvent au bar de l'hôtel Gengis Khan, où la vodka coule à flot. On y traite de sujets comme le fondement ontologique de l'homme, les rapports - moins évidents qu'il ne semble - entre vie et mort, entre Dieu et le diable, et d'autres problèmes métaphysiques brûlants.
Jirô Taniguchi
CiterJirô Taniguchi
Quartier lointain de lui c'est super :
(http://data.casterman.com/ouvrages/2203/372/2203372346_0g.jpg)
Par contre "Un ciel radieux" j'avais trouvé moins bien.
enfin je connais très peu Barjavel en fait, mais ça m'a l'air assez moche globalement non ?
>pendant qu'on aborde le sujet, vous auriez des conseils niveau anticipation/SF??
https://www.cannibalcaniche.com/forum/viewtopic.php?t=7921
>pendant qu'on aborde le sujet, vous auriez des conseils niveau anticipation/SF??
[https://www.cannibalcaniche.com/forum/viewtopic.php?t=7921
Il faut bien qu'un homme, pour que le malheur et la souffrance puissent l'atteindre, vive lui-même à l'époque où il doit faire leur rencontre. Voilà que la mort fait disparaître cet homme et retire l'existence à cette victime présumée d'un concert de maux. Eh bien, n'est-ce pas là de quoi conclure qu'il n'y a rien de redoutable dans la mort? Aucun malheur ne peut atteindre celui qui n'est plus; il ne diffère en rien de ce qu'il serait s'il n'était jamais né, puisque sa vie mortelle lui a été ravie par une mort immortelle.
Kwaaaa t'as jamais vu blade runner ? , peut être le meilleur film de SF de tout les temps (avec "Le jour où la terre s'arrêta")
T'es sérieux pour Balzac Alien Deschodt Again ? , je pourrais jamais plus lire un de ses bouquins , comment on peut faire lire des horreurs comme Eugenie Grandet à des collégiens ... c'est d'un chiant ,d'un précieux ...
Par contre, Blade Runner, ça ne m'avait pas transcendé, j'avais toruvé ça sympathique sans plus (avec une fin vaseuse ; je l'ai vu toutefois en VF à l'époque ce qui a peut-être joué dans ce jugement négatif).
De manière très surprenante, Hanawa s'attache aussi à louer la prison, à se satisfaire de son confort et des repas délicieux servis en abondance aux prisonniers. Toujours plus étonnant, il culpabilise même de vivre "comme un coq en pâte" alors qu'il est un criminel. Néanmoins, l'avilissement et l'oppression morale sont cruellement retranscrits, particulièrement dans le passage où chaque question des détenus doit être précédée d'un "s'il vous plaît" qui finit par les rendre fous... D'autres thèmes, comme le vide des discussions quotidiennes, le travail ou l'obésité (!) qui guette le détenu gavé en manque d'exercice parsèment cet ouvrage d'un parfum âcre de réalisme extrême jamais vu. Troublant et très instructif.
(http://a526.g.akamai.net/7/526/14067/v1/img.priceminister.com/photo/424145430_L.jpg)
j'ai beaucoup aimé cette bd.
L'auteur y raconte dans les moindre détail son quotidien dans une prison de l'île d'Hokkaido.
Citation de: "djemija"(http://a526.g.akamai.net/7/526/14067/v1/img.priceminister.com/photo/424145430_L.jpg)
j'ai beaucoup aimé cette bd.
L'auteur y raconte dans les moindre détail son quotidien dans une prison de l'île d'Hokkaido.
ce livre donne faim!!! :smiley40:
The Artist as Monster: The Cinema of David Cronenberg (Paperback)
CiterThe Artist as Monster: The Cinema of David Cronenberg (Paperback)
:wow:
j'ai un peu perdu le fil de "Du côté de chez Swann" de Proust, vu que j'ai été me promener ces derniers temps, du coup en attendant de trouver la motiv pour m'y remettre, je me suis lancé là dedans :
(http://www.psychodelicje.pl/img/upload/ekeroth-swedish-death-metal_20070616105504.jpg)
c'est super intéressant à lire pour un rustre bourrinos tel que moi. toute la généalogie, avec les débuts de Entombed entre autres
smiley14 smiley14 smiley14 smiley14
Sinon j'avais lu "Choosing death" d'Albert Mudrian, un bouquin sur le death et le grind bien interressant. J'ai même compris et decouvert des trucs plus de 15 ans après !
(http://www.goeland.fr/imagesproduits/LIV464+.jpg)
La lecture des Mémoires intimes provoque des sentiments contradictoires. S'agit-il d'un monument de tendresse élevé par un père à la mémoire de sa fille ? S'agit-il d'un règlement de compte de l'écrivain avec son passé, mais aussi avec sa femme Denyse Ouimet dont il est divorcé (comme s'il ne pouvait plus prononcer son nom, Simenon, tout au long de son énorme livre, ne l'appelle que D. Il ne la nomme qu'en exergue, pour s'excuser auprès de ses lecteurs des passages supprimés dans le livre par jugement du Tribunal de Grande Instance de Paris) ? S'agit-il de la confession déplaisante, voire irritante, d'un vieillard se complaisant à se dévêtir psychologiquement, sentimentalement, sexuellement ?
Une chose paraît évidente : Simenon a voulu écrire une suite à Pedigree, et, sans la moindre pudeur, se mettre à nu. Il livre toute sa vie, qu'il raconte à Marie-Jo et à ses trois fils, Marc, Johnny et Pierre. Cette vie, il la raconte « la mémoire enfin débarrassée du sordide » et avec une stupéfiante précision. Les lieux, les gens, l'atmosphère, tout est noté. Tel quel. Ce n'est pas le romancier qui tient la plume, mais l'ethnologue. L'ethnologue de la tribu Simenon. Femmes et enfants en tête, bien sûr, mais aussi gouvernantes, nurses, chauffeur, secrétaires, amis et amies, animaux, maisons, voitures. Désormais, n'importe qui ayant lu ces Mémoires pourra parler de Simenon comme s'il avait partagé sa vie.
Tout y est dit. Des babouins aux troussages de dames et de demoiselles. Car Simenon, chacun le sait, n'a pas pêché par manque d'amour envers son prochain, surtout pas au féminin pluriel. L'étonnant, c'est que malgré la crudité des détails, le récit n'a rien du déballage. Simenon n'analyse ni ne dilue. Il aligne les faits d'une vie ordinaire.
Alain Decaux dit qu'on connaît mieux les morts que les vivants. Que les Mémoires sont, généralement, écrits pour la galerie, donnant ainsi une image insignifiante de leur auteur. Simenon constitue l'exception. Et s'il se raconte, sans complaisance, c'est parce que, toute sa vie, il a toujours été curieux de tout. Pas seulement de l'homme qu'il a regardé vivre aux quatre coins du monde, de la femme qu'il a poursuivie douloureusement tant le besoin de se confondre avec elle devenait impérieux. Curieux aussi de la mer et de la terre qu'il respecte comme un croyant respecte et vénère son dieu, des arbres, des moindres insectes, du plus petit être vivant dans l'air ou dans les eaux.
Maurice Monnoyer,
Trois heures avec Simenon, 1989.
Edition originale.
Pas d'argent, mais une folle envie de vivre ! Simenon a été petit journaliste et grand reporter, secrétaire d'un marquis, conteurs sous différents pseudonymes. Il a essayé la boxe en salle, s'est marié une première fois à dix-neuf ans, a roulé sur une grosse moto américaine sur la route des Ardennes et réalisé lui-même les plans de sa somptueuse maison d'Epalinges (Vaud, Suisse).
Mémoires intimes, c'est encore le récit des rencontres avec ses grands amis : Pagnol, Cocteau, les frères Kessel, Pierre Lazareff, Picasso, Chaplin, Fellini… L'accablant témoignage des rapports passionnels, puis de plus en plus tumultueux, avec Denyse, sa seconde femme, qui rêve de se hisser à la hauteur de son mari, de briller et de dominer, mais qui boit et sombre dans la dépression nerveuse… Le cri de douleur ; l'hommage à Marie-Jo, sa fille adorée, qui mythifie son père, rêve d'un amour incestueux, lit tous ses livres, cherche désespérément sa voie et, malgré les soins prodigués par d'éminents psychiatres, perd peu à peu son équilibre mental…
Le dialogue entre le père et la fille devient pathétique ; c'est pour elle que Simenon, pour clore ses Mémoires, ouvre le Livre de Marie-Jo : la reproduction des lettres, des poèmes et des cassettes qu'elle lui a adressés. Des pages brûlantes d'une tendresse excessive, d'amour de la vie, de larmes, de supplications…
Je lis Sigmund Freud - Totem et Tabou.
c'est fort triste, nous sommes sous le totrem du caniche, ça veut dire que nous ne pourrons jamais avoir de relations sexuelles ensemble.. smiley11
(http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/totem_tabou/totem_et_tabou_1951_L.gif)
Citation de: "Brooke Adams"Je lis Sigmund Freud - Totem et Tabou.
c'est fort triste, nous sommes sous le totrem du caniche, ça veut dire que nous ne pourrons jamais avoir de relations sexuelles ensemble.. smiley11
(http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/totem_tabou/totem_et_tabou_1951_L.gif)
comment ça ???? smiley7
A la place de toutes les institutions religieuses et sociales qui leur manquent, on trouve chez les Australiens le système du totémisme. Les tribus australiennes se divisent en groupes plus petits, clans, dont chacun porte le nom de son totem. Qu'est-ce qu'un totem? D'une façon générale, c'est un animal, comestible, inoffensif ou dangereux et redouté, plus rarement une plante ou une force naturelle (pluie, eau), qui se trouve dans un rapport particulier avec l'ensemble du groupe. Le totem est, en premier lieu, l'ancêtre du groupe; en deuxième lieu, son esprit protecteur et son bienfaiteur qui envoie des oracles et, alors même qu'il est dangereux pour d'autres, connaît et épargne ses enfants. Ceux qui ont le même totem sont donc soumis à l'obligation sacrée, dont la violation entraîne un châtiment automatique, de ne pas tuer (ou détruire) leur totem, de s’abstenir de manger de sa chair ou d'en jouir autrement. Le caractère totémique est inhérent, non à tel animal particulier ou à tel autre objet particulier (plante ou force naturelle), mais à tous les. individus appartenant à l'espèce du totem. De temps à autre sont célébrées des fêtes au cours desquelles les associés du groupe totémique reproduisent ou imitent, par des danses cérémoniales, les mouvements et particularités de leur totem.
Le totem se transmet héréditairement, aussi bien en ligne paternelle que maternelle. Il est probable que le mode de transmission maternel a été partout le plus primitif et n'a été remplacé que plus tard par la transmission paternelle. La subordination au totem forme la base de toutes les obligations sociales de l'Australien; elle dépasse, d'un côté, la subordination à la tribu et refoule, d'un autre côté, à l'arrière-plan la parenté de sang .
Le totem n'est attaché ni au sol ni à telle ou telle localité; les membres d'un même totem peuvent vivre séparés les uns des autres et en paix avec des individus ayant des totems différents .
Et, maintenant, nous devons relever enfin cette particularité du système totémique par laquelle il intéresse plus spécialement le psychanalyste. Presque partout où ce système est en vigueur, il comporte la loi d'après laquelle les membres d'un seul et même totem ne doivent pas avoir entre eux de relations sexuelles, par conséquent ne doivent pas se marier entre eux. C'est la loi de l'exogamie, inséparable du système totémique.
Cette interdiction, rigoureusement observée, est assez remarquable. Elle est sans aucun rapport logique avec ce que nous savons de la nature et des particularités du totem, et l'on ne comprend pas comment elle a pu se glisser dans le totémisme. Aussi ne sommes-nous pas étonnés de voir certains auteurs admettre que l'exogamie n'avait au début et logiquement rien à voir avec le totémisme, mais qu'elle y a été surajoutée à un moment donné, lorsqu'on a reconnu la nécessité d'édicter des restrictions matrimoniales. Quoiqu'il en soit, que le lien existant entre l'exogamie et le totémisme soit profond ou non, le lien existe et apparaît comme très solide.
Essayons de comprendre la signification de cette prohibition à l'aide de quelques considérations.
a) La violation de cette prohibition n'est pas suivie d'un châtiment pour ainsi dire automatique du coupable, comme le sont les violations d'autres prohibitions totémiques (par exemple la prohibition de manger de la chair de l'animal-totem), mais est vengée par la tribu tout entière, comme s'il s'agissait de détourner un danger qui menace la collectivité ou une faute qui pèse sur elle. Voici une citation empruntée à Frazer et qui montre avec quelle sévérité les sauvages traitent ces violations, incontestablement immorales, même à notre point de vue:
« En Australie, les rapports sexuels avec une personne d'un clan prohibé sont régulièrement punis de mort. Peu importe que la femme fasse partie du même groupe local ou que, faisant partie d'une autre tribu, elle ait été capturée au cours d'une guerre; un homme du clan coupable, qui se sert d'elle comme de sa femme, est pourchassé et tué par les hommes de son clan, et la femme partage le même sort. Dans certains cas, cependant, lorsque l'un et l'autre ont réussi à se soustraire aux poursuites pendant quelque temps, l'offense peut être oubliée. Dans les rares cas où le fait dont nous nous occupons se produit chez la tribu Ta-ta-thi, dans la Nouvelle Galles du Sud, l'homme est tué, mais la femme est mordue et criblée de coups de lance, jusqu'à ce qu'elle expire, ou à peu près; la raison pour laquelle elle n'est pas tuée sur le coup est qu'elle a subi une contrainte. Même en ce qui concerne les amours occasionnelles, les prohibitions du clan sont strictement observées, toute violation de ces prohibitions « étant considérée comme la chose la plus horrible et étant punie de mort » (Hawitt) ».
b) Comme les mêmes châtiments frappent les aventures amoureuses anodines, c'est-à-dire non suivies de procréation, il est peu probable que les prohibitions soient dictées par des raisons d'ordre pratique.
c) Le totem étant héréditaire et ne subissant aucune modification du fait du mariage, il est facile de se rendre compte des conséquences de cette prohibition dans les cas d'hérédité maternelle. Si l'homme, par exemple, fait partie d'un clan ayant pour totem le kangourou et épouse une femme ayant pour totem l'émou, les enfants, garçons et filles, seront tous émou. Un fils issu de ce mariage sera donc dans l'impossibilité d'avoir des rapports incestueux avec sa mère et sa sœur, émou comme lui .
d) Mais il suffit d'un coup d'œil un peu attentif pour se rendre compte que l'exogamie qui fait partie du système totémique a d'autres conséquences et poursuit d'autres buts que la simple prohibition de l'inceste avec la mère et la sœur. Elle défend à l'homme l'union sexuelle avec n'importe quelle autre femme de son groupe, c'est-à-dire avec un certain nombre de femmes auxquelles ne le rattache aucun lien du sang, mais qui sont cependant considérées comme étant ses consanguines. La justification psychologique de cette formidable restriction, qui dépasse tout ce qui peut lui être comparé chez les peuples civilisés, n'est pas évidente au premier abord. On croit seulement comprendre que dans cette prohibition le rôle du totem (animal), en tant qu'ancêtre, est pris très au sérieux. Tous ceux qui descendent du même totem sont consanguins, forment une famille, au sein de laquelle les degrés de parenté, même les plus éloignés, sont considérés comme un empêchement absolu à l'union sexuelle.
C'est ainsi que ces sauvages semblent obsédés par une crainte excessivement prononcée de l'inceste et possèdent une très grande sensibilité pour les rapports incestueux, crainte et possibilité liées à une particularité que nous comprenons mal et qui fait que la parenté du sang est remplacée par la parenté totémique. Il ne faut cependant pas exagérer cette opposition entre les deux genres de parenté et l'on doit tenir bien présent à l'esprit le fait que dans les prohibitions totémiques l'inceste réel ne constitue qu'un cas spécial.
Comment la famille réelle a-t-elle été remplacée par le groupe totémique? C'est là une énigme dont nous n'aurons peut-être la solution que lorsque nous aurons bien compris la nature du totem. On pourrait certes supposer que la substitution du lien totémique au lien de famille était la seule base possible de la prohibition de l'inceste, puisqu'en accordant à l'individu une certaine liberté sexuelle, dépassant les limites des rapports conjugaux, on s'exposait à le voir violer les liens consanguins et ne pas s'arrêter même devant l'inceste. A cela on peut objecter que les coutumes des Australiens impliquent des conditions sociales et des circonstances solennelles dans lesquelles le droit exclusif d'un homme sur une femme, considérée comme son épouse légitime, est méconnu.
Le langage de ces tribus australiennes présente une particularité qui est certainement en rapport avec ce fait. Les désignations de parenté notamment dont elles se servent se rapportent aux relations, non entre deux individus, niais entre un individu et un groupe; d'après l'expression de M. L. H. Morgan, ces désignations forment un système « classificateur ». Ceci signifie qu'un homme appelle père non seulement celui qui l'a engendré, mais aussi tout homme qui, d'après les coutumes de la tribu, aurait pu épouser sa mère et devenir son père; il appelle mère toute femme qui, sans enfreindre les coutumes de la tribu, aurait pu devenir réellement sa mère; il appelle frères et sœurs non seulement les enfants de ses véritables parents, mais aussi les enfants de toutes les autres personnes qui auraient pu être ses parents, etc. Les noms de parenté que deux Australiens s'accordent réciproquement ne désignent donc pas nécessairement une parenté de sang, comme c'est le cas dans notre langage à nous; ils désignent moins des rapports physiques que des rapports sociaux. Nous trouvons quelque chose qui se rapproche de ce système classificateur dans nos nursery où les enfants saluent comme des « oncles » et des « tantes » tous les amis et toutes les amies de leurs parents, ou bien encore nous employons les mêmes désignations dans un sens figuré, lorsque nous parlons de « frères en Apollon », de « sœurs en Christ ».
J'ai lu Freud et pour moi Freud est un con.
Je ne le lis plus, je préfére les philosophes grecs.
Je lis "Trésors touristiques de France" du readers digest
J'en suis aux Pyréenées orientales et les chateaux cathares, pas mal de suspens et un style bien fluidasse !
moi je me suis relu bel ami de maupassant et je trouve que c'est un bon livre.
c'est marrant ces ballades dans paris de l'epoque.j'arrive pas a m'imaginer.
une nullité qui se veut drôle, on est à mille lieux de l'Incal et plus proche de Martine à Veyron
Möebius et Jodorowsky : La folle du Sacré-Coeur (1994), une nullité qui se veut drôle, on est à mille lieux de l'Incal et plus proche de Martin Veyron smiley12
(http://image.evene.fr/img/livres/g/9782731620177.jpg)
Oliver SACKS décrit dans ce livre les affections les plus bizarres, celles qui atteignent un homme non seulement dans son corps, mais dans sa personnalité la plus intime et dans l'image qu'il a de lui-même.
Il nous fait pénétrer dans un royaume fantastique, peuplé de créatures étranges : un marin qui, ayant perdu le sens de la continuité du temps, vit prisonnier d'un instant perpétuel ; une vieille dame qui caricature dans la rue les expressions des passants, jusqu'à les rendre grotesques et terribles ; un homme qui se prend pour un chien et renifle l'odeur du monde ; deux jumeaux arriérés mentaux, capables de calculs numériques prodigieux, qui vivent dans des paysages de chiffres ; ce musicien qui, ayant perdu la capacité de reconnaître les objets, prend pour un chapeau la tête de sa femme, et bien d'autres...
Tentatives aussi pour poser les jalons d'une médecine nouvelle, plus complète, qui, traitant le corps, ne refuserait pas de s'occuper de l'esprit, et même de l'âme...
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/4171DU5H6zL._AA240_.jpg)
Engagée pour un mois comme assistante intérimaire auprès de Jordan Trent, un homme d’affaires qui a la cheville dans le plâtre, Sadie Milligan ne peut s’empêcher d’outrepasser ses fonctions pour aider dans son quotidien celui dont elle est secrètement tombée amoureuse dès les premiers jours de sa mission. En effet, non seulement Jordan a la cheville cassée, mais en plus, il semble ne pas rouler sur l’or et vit dans une sorte de péniche délabrée…smiley17
putain, le nom de la collection : "Irrésistible patron"
l'art du voyage immobile..
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51Z95NDZ7JL._AA240_.jpg)
Journal de mon père - TANIGUCHI Jiro
(http://www.manga-news.com/public/images/vols/journal_pere_int.jpg)
Superbe, comme tout ce que le bonhomme apparemment.
Ok, j'attends la fin de ma dépression saisonnière (lié a une déperche post île paradisiaque et à l'interdiction de fumer dans les bars) et je m'y attèle.
Merci, merci
alors, tu nous les montres?
Hommage à la Catalogne
c'était pendant la guerre en Serbie et tout ça et la prof nous montrais que l'engagement que des intellectuels ont eu, comme Orwel, qui faisait partie des milices internationales, avant même les fameuses brigades, n'était plus possible à notre époque :
en gros si nous nous engagions et allions mourir pour une cause, déjà on ne pourrait quasi pas et en plus tout le monde s'en foutrait. ce sont les états qui gèrent tout et mourir pour ses idées n'a plus aucun sens...
Citation de: "djemija"alors, tu nous les montres?
Mon nouveau but serait de faire un site avec, entre autre, ces photos. N'y connaissant rien en création de site je me tourne vers l'homme de maison qui me répond : "Picasa c'est très bien pour ce que tu veux faire..." Bon... C'est pas gagné...
smiley6
Citation de: !dje!Hommage à la Catalogne
c'était pendant la guerre en Serbie et tout ça et la prof nous montrais que l'engagement que des intellectuels ont eu, comme Orwel, qui faisait partie des milices internationales, avant même les fameuses brigades, n'était plus possible à notre époque :
en gros si nous nous engagions et allions mourir pour une cause, déjà on ne pourrait quasi pas et en plus tout le monde s'en foutrait. ce sont les états qui gèrent tout et mourir pour ses idées n'a plus aucun sens...
je ne te suis pas là ... en quoi la situation à changée ? smiley9
Hommage à la Catalogne c'est hyper fort.
qd j'étais aux beaux arts on avait eu une discussion intéressante su l'engagement auquel m'a beaucoup fait repenser ce livre.
c'était pendant la guerre en Serbie et tout ça et la prof nous montrais que l'engagement que des intellectuels ont eu, comme Orwel, qui faisait partie des milices internationales, avant même les fameuses brigades, n'était plus possible à notre époque
Mais c'est vrai que dans le fond, déjà à l'époque, on ne peut pas dire que l'écrivain anglais ait connu grand écho non plus, je ne sais pas si c'est ça que voulait dire Cindouche... :smiley39:
Quand tu penses que 1984, c'est 1948/49 et voir la complaisance intellectuelle envers le communisme jusqu'à nos jours, ça fait froid dans le dos...
smiley6
et alors, qu'en as-tu pensé ? smiley4
A l'éveil de père, je me jettais à genoux, et bien que je ne fusse pas encore enseigné de vocabulaire, commençai à peindre mon merci à la déesse Lune par profusion de paroles. J'étais encore tout plié et remerçiant, quand Père émit d'une voix caillouteuse, ces mots :
" Tordvert ! Où suis-je? Fils! Que forme tu là plié à mon chevet et discourant avec un tel abond?"
Je me précipitai sur sa personne, le serrant si fort qu'il en égarait le souffle.
" Père! Père ! gemis-je. Tu faillis cette nuit passer le seuil de l'ici-bas et n'eut été de mon secours, tu ne serais déjà plus qu'un défunt en ton accoutre!"
Il leva le sourcile.
" Et comment me soignas-tu donc?" fit-il, tout empli de défiance.
Ainsi fût ma voix : " J'usinais crachin, pommade et patée, pour stopper l'écoulement de ta liqueur, te frictionner et te garder robuste et vital!"
Je le vis dès lors se renfrogner. Ce qui suit sortit de sa bouche:
" Comment? Tu usas de nos ultimes herbes et champignes pour m'administrer tes soins de fillette? Alors que la rude saison n'en est encore qu'à sa demie? Et comment tiendront nous, maintenant lorsque viendront plus grandes disettes encore et, avec elles, graves grincements de tripes et autres vrais troubles de corps?"
Le courroux de père fut immense. Se dressant, il grippa l'une de nos cruches et se mit en gosier nombre d'écuelles d'eau de genièvre. Il m'empoigna ensuite par chevelure et me remorqua dans la neige jusqu'au grand hètre où je fus ligotté solidement.
Puis pétri de furie, père déchira ma liquette, me laissant vrentre au vent par température réfrigéreante. Je le vis l'instant d'après usiner nombre de boulets de neige fort tassés..
Prenant ma personne pour cible, il m'en décocha dessus par myriades.
Citation de: "cindy cenobyte"(http://www.tdg.ch/var/plain/storage/images/contenus/editorial/articles/loisirs/une_soiree_consacree_a_l_erotisme_japonais_pour_public_averti_seulement/7209355-2-eng-GB/une_soiree_consacree_a_l_erotisme_japonais_pour_public_averti_seulement_resize_crop320par220.jpg)
Histoire et analyse de l' erotisme au japon, j' en suis au chapitre très comique concernant la censure ou comment les juristes japonais interdisent la représentation d' organes sexuels (une image aussi kitch qu' un couple nu marchant sur une plage est illégale au japon) mais ne se soucie pas du tout du contenu moral ou éthique des oeuvres pornographiques ou erotiques. En gros une jeune fille nue au sexe visible batifolant dans un champ de blé c' est interdit, par contre elle peut se faire prendre par un calamar géant sorti de l' enfer, du moment qu' on lui voit pas la fouffe il n' y a pas de problème.
C' est super interessant et ça permet de mieux comprendre la culture du pays du soleil levant et aussi la nôtre car c' est au contact des occidentaux vers le millieu du XIXeme que les japonais se sont mis à interdire la nudité qui n' etait pas jusqu' alors un tabou car elle n' avait pour eux rien d' érotique.
Je m'en lis quelques pages chaque soir avant de m'endormir.
Je n'ose plus trop raconter mes rêves du coup.. smiley6
Faut que je fouille dans mes minidiscs, j'ai un ACR basé sur des enregistrements de la journaliste auprès des survivants.. bien hard.
Svetlana Alexievitch : La Supplication (1997) ; un bouquin documentaire sur Tchernobyl par tous les gens de la région, c'est sensationnel, un des pires bouquins que j'aie eu à lire à ce jour smiley17
(http://www.dissident-media.org/infonucleaire/supplication.jpg)
Enorme
Gil Scott-Heron
Guide Bleu Périgord Quercy
(http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/3/5/4/9782012438453.jpg)
c'est un bon livre mais le moins bon que j'aie pu lire de lui (la seconde partie est très conventionnelle, dira-t-on). Par contre, c'est vrai que ce type-là, à l'instar de Kitano ou de Miyazaki au cinéma, est vraiment l'un des grands génies artistiques vivants (désolé pour le poncif )
Takeshi Obata et Tsugumi Ōba : Death Note (2003 / 2004)
(http://www.manga-news.com/public/images/series/death_note_01.jpg)
un manga récent déjà devenu un classique, j'ai eu du mal avec le style graphique au départ (notamment pour ce qui concerne les héros humains) mais on s'y fait et le scénario est vraiment costal (à l'instar d'un 24 heures chrono, par exemple) et prenant (malgré certaines circonvolutions paranoïdes qui peuvent paraître un peu lourdes) ; 10 tomes et on attend la suite. :smiley40: smiley15
Fin septembre 2007 la police trouve plusieurs morceaux de corps d'un homme (ex: le bas de l'abdomen) dans la commune de Forest (Bruxelles/Belgique) au « parc Duden ». Les morceaux étaient accroché de deux papiers l'un écrit « Watashi wa Kira dess » et « Watashi wa Kira desu » qui veut dire « Je suis Kira (tueur) ». La police présume une blague morbide d'un étudiant en médecine mais n'exclut pas le meurtre car le corps reste non identifié. « Tueur aux Mangas ».,
J'ai tout lu jusqu'au 10e volume. Les volumes 9 et 10 de ce Death Note baissent de régime, l'intrigue est tellement complexe et embrouillée que le scénariste patauge tout de même un minimum pour la présenter et lui conférer de l'intérêt. On attend de voir la suite... smiley4 . Le problème est que l'intrigue fait au moins les 3/4 de l'intérêt pour ce bouquin, les héros étant vraiment assez moyens graphiquement avec leurs gueules de jeunes premiers ou de gosses androgynes (j'aime mieux les dieux de la mort et certains seconds rôles). Quand elle se relâche ou plutôt s'emberlificote, ça déçoit assurément. :smiley39: . Il ne reste que deux volumes, il faut que le scénariste redresse la barre, j'espère du moins... (http://forum-images.hardware.fr/images/perso/iansolo.gif)
Sinon je viens de me souvenir de ça, c'était juste à côté de chez Charcoconuts :boulette:Citer
Fin septembre 2007 la police trouve plusieurs morceaux de corps d'un homme (ex: le bas de l'abdomen) dans la commune de Forest (Bruxelles/Belgique) au « parc Duden ». Les morceaux étaient accroché de deux papiers l'un écrit « Watashi wa Kira dess » et « Watashi wa Kira desu » qui veut dire « Je suis Kira (tueur) ». La police présume une blague morbide d'un étudiant en médecine mais n'exclut pas le meurtre car le corps reste non identifié. « Tueur aux Mangas ».,
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/185974/un-tueur-psychopathe.html
(http://www.dhnet.be/pictures_news/art_47736.jpg)
J'ai terminé le Death Note n°11 et je revoie ma copie car la tension remonte à 100% dans cet épisode, on est scotché durant tout le volume.
Vegeta y est grandiose lorsqu' au milieu d' une discussion enflammée avec Bulbizare tournant autour du bien fondé de la théorie des cordes il lui décoche un mawashi surpuissant en pleine poire ! Sensationnel ! Vivement l' episode suivant qui devrait mettre en scène les X-men contre les plus éminents membres de l' académie française, le combat aura lieu dans une piscine gonflable construite par le docteur Fatalis. Génial !!
(http://www.lefigaro.fr/medias/2007/08/29/20070829.WWW000000383_1460_1.jpg)
Plus l’homme triomphe dans le monde extérieur, plus il se détruit lui-même
la premiere nouvel de Nouveaux Comptes de la Folie Ordinaire :smiley40:
j'ai lu quasi tout bukowsky et c'est assez inégal en fait je trouve
Je lis lequel alors après? de B U K O W S K I ?
J'ai commencé Interzone de Burroughs.
Je lis lequel alors après? de B U K O W S K I ?
flic alcoolique
ancien flic alcoolique
Les Racines du mal se situent d'emblée dans le genre du roman policier, mâtiné des gadgets technologiques caractéristiques chez Dantec, qui en font aussi un roman d'anticipation ou de science-fiction. Le vrai sujet du roman est la « neuromatrice », fantasme informatique qui permet de simuler le profil psychique d'un tueur en série et de le confronter à des situations réelles.
je crois qu'on va faire un fan club Nonnonba sur ce forum, tout le monde est d'accord pour dire que c'est géniale smiley14 smiley15 :wow:
Un homme d'âge mûr mais sexuellement frustré suit une jeune lycéenne à la gare d'Uroshima...
"En tout lieu, à tout moment, avec n'importe qui, sans se trouver gênés du regard des autres, les gens d'Uroshima font l'amour sans plus de formalité qu'ils échangent un salut."
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/419H53848SL._SL500_AA240_.jpg)
pas facile à lire à l' envers avec un masque de bulbizare smiley6
"Dans la Russie des Soviets" d'Albert Londres.
C'est aux environs de 1920 que ce journaliste parvient à rallier la Russie, et il nous raconte... Très drôle, surtout quand on voit que peu de choses ont changé finalement....
la volonté de puissance est même très abordable si je me souviens bien.
Ludmila = UnterFrausch..Citation de: "Alain Deschodt"smiley5
Unterfrau plutôt non ceci dit ? smiley4
c'était de l'humour par rapport à Untermensch.. smiley19
une histoire très bizarre d'un type qui recherche une actrice qu'il a vu dans un film SM mais qui se fait aggresser en route par des flics qui lui tailladent un étrange dessin sous le talon...
Ha oui, j'ai aussi jeté un oeil rapidement là dessus, c'est assez terrible :
(http://www.bedetheque.com/Couvertures/Arzach01_20042003.jpg)
(http://www.bedetheque.com/Planches/arzach_04082002.JPG)
Les Racines du hasard, (The Roots of Coincidence-1972) d'Arthur Koestler. Présenté comme une approche rigoureuse de la parapsychologie, l'essai va bien plus loin est devient un bijou de pensé intégrative dont Koestler reste le taulier, une perspective intelligente (qui garde aussi ses distances quand il le faut) sur la direction que pointent du doigt la physique, la biologie, la neurologie, la psy et parapsychologie, le mysticisme et tout le reste.
Ca bute sévère quoi.
Citation de: "ort"Les Racines du hasard, (The Roots of Coincidence-1972) d'Arthur Koestler. Présenté comme une approche rigoureuse de la parapsychologie, l'essai va bien plus loin est devient un bijou de pensé intégrative dont Koestler reste le taulier, une perspective intelligente (qui garde aussi ses distances quand il le faut) sur la direction que pointent du doigt la physique, la biologie, la neurologie, la psy et parapsychologie, le mysticisme et tout le reste.
Ca bute sévère quoi.
ya de quoi! Même le résumé, j'ai du mal a le comprendre
J'ai fini cette excellente série d'Urasawa nommée 20th Century Boys (+les deux tomes de 21th CB) et je me suis tout bonnement régalé, c'était terrible !!! smiley14 smiley15
(http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/7/4/6/9782809404647.jpg)
Un jeune homme émigre en Amerique. il ecrit a sa pieuse mere qu'il ne peut pas suivre la tradition juive : il doit travailler le samedi et manger non cacher.
Sa mere, tres deçue implore son fils :
"!S'il te plait, promets-moi au moins de rester circoncis."
Bien voir toujours au total, combien sont éphémères et sans valeur les choses humaines ; hier un peu de morve ; demain une momie ou des cendres. Ce petit instant du temp de la vie, le traverser en se conformant à la nature, partir de bonne humeur, comme tombe une olive mûre, qui bénit celle qui l'a portée et rend grâce à l'arbre qui l'a fait pousser.
Dusses-tu vivre trois mille ans et autant de fois dix mille ans, souviens-toi pourtant que personne ne perd une autre vie que celle qu'il vit, et qu'il n'en vit pas d'autre que celle qu'il perd. Donc le plus long et le plus court reviennent au même. Car le présent est égal pour tous ; est donc égal aussi ce qui périt ; et la perte apparait ainsi comme instantanée ; car on ne peut perdre ni le passé ni l'avenir ; comment en effet pourrait-on vous enlever ce que vous ne possédez pas ? Il faut donc se souvenir de deux choses : l’une que toutes les choses sont éternellement semblables et recommencantes, et qu’il n’importe pas qu’on voie les mêmes choses pendant cent ou deux cents ans ou pendant un temps infini, l’autre qu’on perd autant, que l’on soit très âgé ou que l’on meurt de suite : le présent est en effet la seule chose dont on peut etre privé puisque c’est la seule qu’on possède, et que l’on ne perd pas ce que l’on n’a pas.
Après avoir lu presque tout
Je continue aujourd'hui sur "Mon père" de Florise Londres, la fille donc, du monsieur précédemment cité.
Toujours pas d'images....
John Fante - Mon chien stupide
(http://www.pascalsamain.be/IMG/arton302.jpg)
C'est marrant, je m'attendais à un mec semi clochard losser de gauche, en fait c'est quasi tout l'inverse!
ça passe tout seul.
Dans les bas-fonds plutôt miteux du cinéma de Los Angeles, Jonathan Gates découvre Max Castle et son oeuvre fascinante. Ancien 'jeune prodige' ayant tourné dans plusieurs films avant de retomber dans l'anonymat, Max Castle va devenir une véritable obsession pour Jonathan Gates. Tout au long de la quête de ce dernier, portant sur les mystères entourant Max Castle, il découvrira les méandres de l'industrie du cinéma et mettra au jour un complot étonnant. Mais Théodore Roszak explique aussi pourquoi les films d'aujourd'hui sont si mauvais, ou plutôt inimportants.
(http://www.bulledair.com/catalogue/catalogue10/vie_secrete_jeunes.jpg)
et moi celui-là smiley23
ce bouquin m' toujours tenté ...
Oui je m'en excuse, je vais tâcher de ne plus recommencer !
La brillance de vos chaussures vous satisfait-elle ainsi sieur Deschodt ?
c'est celui ou le chasseur tombe finalement amoureux de l'ours et ils se marient et ont beaucoup d'enfants ? smiley6
tu vérifies les dates qd tu lis un bouquin toi ? :smiley45:
Et en ce qui concerne Mon père - Florise Londres
En définitive c'est très brouillon, Londres est présenté comme un tyran domestique très à cheval sur certains principes mais pas du tout embêté de partir très loin de sa famille (il est d'ailleurs mort en revenant de voyage....). Je suis partagé, pas sur l'homme tel qu'il est présenté mais sur la manière dont ce livre est écrit.
Ceci dit, Albert Londres me fait penser à tous ces voyageurs anglais des derniers siècles, ces personnes extravagantes et extraordinaires.
Citation de: "sqaw lee"tu vérifies les dates qd tu lis un bouquin toi ? :smiley45:
Ben, pas systématiquement mais quand j'en relève une (là, c'était un truc sur Randolph Hearst, le gars de Citizen Kane), ça me met le doute sur les autres. smiley4
Et sinon, j'ai lu seize des dix-huit tomes de Monster de Naoki Urasawa (1995) et c'est du tonnerre !! :love: smiley14
(http://www.manga-news.com/public/images/vols/monster_01.jpg)
"Le Monde Comme Si" de Françoise Morvan (2002 + Editions Babel / Actes Sud 2005) - sous titré "Nationalisme et dérive identitaire en Bretagne".
J'ai mis du temps à m'y mettre, mais je ne regrette pas. De la construction du mythe du "pobl breizh" en passant par les années terroristes (le mouvement Breiz Atao et son pendant clandestin Gwenn Ha Du), puis la collaboration avec l'occupant nazi, jusqu'à la construction de l'Europe des Régions et des Ethnies sous le signe de l'ultra-libéralisme et avec la bénédiction de l'Opus Dei : l'édifiante histoire des autonomistes bretons obsédés par la défense de la langue.
Lecture vivement recommandée, et pas aux seuls habitants de la péninsule occidentale de notre beau pays.
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51FYAFGD8QL._SL500_AA240_.jpg)
ben quand il est desesperé, dans le brun jusqu'au cou et que G.sus lui apparait comme le seul capable de racheter la faute des hommes...
:none:
Amis de la poésie fécale, soyez les bienvenus.
Si vous aimez le trash, l’immonde, le répugnant, l’ignoble, l’immoral, le tordu, le sale, le crade, le dégueulasse, l’absence de limites, cet album est définitivement fait pour vous.
et puis...lui il est dur, ouai.
(http://selam.free.fr/pot-pourri/images/Durandur.jpg) smiley20CiterAmis de la poésie fécale, soyez les bienvenus.
Si vous aimez le trash, l’immonde, le répugnant, l’ignoble, l’immoral, le tordu, le sale, le crade, le dégueulasse, l’absence de limites, cet album est définitivement fait pour vous.
(http://www.bedetheque.com/Couvertures/pinocchiowinschluss_81179.jpg)
vraiment magnifique cette BD !!!
et puis...lui il est dur, ouai.
(http://selam.free.fr/pot-pourri/images/Durandur.jpg) smiley20CiterAmis de la poésie fécale, soyez les bienvenus.
Si vous aimez le trash, l’immonde, le répugnant, l’ignoble, l’immoral, le tordu, le sale, le crade, le dégueulasse, l’absence de limites, cet album est définitivement fait pour vous.
C'etait tes cadeaux de Noel Djemi? parce que c'est quand meme bien melancolique et résigné tout ca...
C'est le plus foudroyant développement technologique de l'Histoire. En dix ans le téléphone portable a colonisé nos vies, avec l'active participation du public, et pour le bénéfice de l'industrie. Ce déferlement signe la victoire du marketing technologique contre les évidences. Non seulement les ravages - écologiques, sanitaires, sociaux, psychologiques - du portable sont niés, mais il n'est pas exclu que sa possession devienne obligatoire pour survivre à Technopolis. A l'échelle planétaire (déchets électroniques, massacres de populations et d'espèces menacées), nationale (surveillance, technification des rapports sociaux, bombardement publicitaire), locale (pollutions, pillage des ressources et des fonds publics) et individuelle (addiction, détérioration de la santé et autisme social), découvrons ce gadget devenu fléau absolu.
Je vous le recommande.
Pavese étudie la littérature anglaise à Turin et écrit une thèse sur le poète américain Walt Whitman en 1930. En outre, il traduit en italien Moby Dick d'Herman Melville en 1932, ainsi que des œuvres de John Dos Passos, de William Faulkner, de Daniel Defoe, de James Joyce ou encore de Charles Dickens.
Il collabore à la revue Culture dès 1930, publiant des articles sur la littérature américaine, et compose son recueil de poèmes Travailler fatigue, qui paraîtra en 1936, année où il devient professeur d'anglais.
Cesare Pavese s'inscrit de 1932 à 1935 au Parti national fasciste sous la pression selon lui des membres de sa famille. En conformité avec le régime, il est choisi en 1934 comme directeur d'une revue culturelle, tribune de ses amis de "Giustizia e Libertà", groupe anti-fasciste. En 1935, Pavese est arrêté pour activités anti-fascistes. Exclu du parti, il est exilé en Calabre à Brancaleone Calabro pour huit mois. En 1939, il écrit le récit Le bel été qui ne paraît qu'en 1949 accompagné de deux autres textes Le diable sur les collines et Entre femmes seules.
Après la Seconde Guerre mondiale, Cesare Pavese adhère au Parti Communiste Italien, s'établit à Serralunga di Crea, puis à Rome, Milan et finalement Turin, travaillant pour les éditions Einaudi. Il ne cesse d'écrire durant ces années, notamment en 1949 un roman : La lune et les feux. Cesare Pavese se suicide le 26 août 1950 dans une chambre d'hôtel de Turin laissant sur sa table un dernier texte La mort viendra et elle aura tes yeux.
Citation de: "mysh3l"Je vous le recommande.
plutot bouygues ou nokia alors?;)
Avant que le coq chante (pavese)
(http://www.decitre.fr/gi/73/9782070786473FS.gif)CiterPavese étudie la littérature anglaise à Turin et écrit une thèse sur le poète américain Walt Whitman en 1930. En outre, il traduit en italien Moby Dick d'Herman Melville en 1932, ainsi que des œuvres de John Dos Passos, de William Faulkner, de Daniel Defoe, de James Joyce ou encore de Charles Dickens.
Il collabore à la revue Culture dès 1930, publiant des articles sur la littérature américaine, et compose son recueil de poèmes Travailler fatigue, qui paraîtra en 1936, année où il devient professeur d'anglais.
Cesare Pavese s'inscrit de 1932 à 1935 au Parti national fasciste sous la pression selon lui des membres de sa famille. En conformité avec le régime, il est choisi en 1934 comme directeur d'une revue culturelle, tribune de ses amis de "Giustizia e Libertà", groupe anti-fasciste. En 1935, Pavese est arrêté pour activités anti-fascistes. Exclu du parti, il est exilé en Calabre à Brancaleone Calabro pour huit mois. En 1939, il écrit le récit Le bel été qui ne paraît qu'en 1949 accompagné de deux autres textes Le diable sur les collines et Entre femmes seules.
Après la Seconde Guerre mondiale, Cesare Pavese adhère au Parti Communiste Italien, s'établit à Serralunga di Crea, puis à Rome, Milan et finalement Turin, travaillant pour les éditions Einaudi. Il ne cesse d'écrire durant ces années, notamment en 1949 un roman : La lune et les feux. Cesare Pavese se suicide le 26 août 1950 dans une chambre d'hôtel de Turin laissant sur sa table un dernier texte La mort viendra et elle aura tes yeux.
Bon, cet auteur suicidé a un style particulierement pessimiste et meme parfois résigné, mais c'est vraiment superbe. (sa bio, ca pourrait presque etre maiakovski) C'est une ode a la campagne et aux travailleurs des champs avec tjs une note bien dark (parfois ca m'a fait penser a steinbeck).
J'avais lu "la mort viendra et elle aura tes yeux" et "travailler fatigue" (rien que pour les titres) des poemes tres tristes ; la on est en pleine campagne turinoise ecrases par la chaleur. Avec des ex-tolards en conditionnelle qui en fait, comme tout le monde n'ont pas le sentiment de la liberté et cherche vainement dans la compagnie des femmes une lueur d'espoir
and for me :
(http://www.gallimard.fr/catalog/A-couvertures/01007519851.gif)
smiley16
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/61UaFnmIysL._SS500_.jpg)Citation de: "l'éditeur"C'est le plus foudroyant développement technologique de l'Histoire. En dix ans le téléphone portable a colonisé nos vies, avec l'active participation du public, et pour le bénéfice de l'industrie. Ce déferlement signe la victoire du marketing technologique contre les évidences. Non seulement les ravages - écologiques, sanitaires, sociaux, psychologiques - du portable sont niés, mais il n'est pas exclu que sa possession devienne obligatoire pour survivre à Technopolis. A l'échelle planétaire (déchets électroniques, massacres de populations et d'espèces menacées), nationale (surveillance, technification des rapports sociaux, bombardement publicitaire), locale (pollutions, pillage des ressources et des fonds publics) et individuelle (addiction, détérioration de la santé et autisme social), découvrons ce gadget devenu fléau absolu.
Pour ma part, je dirais trés intéressant rapport sur le téléphone portable. J'ai un peu ouvert les yeux vis à vis de cette objet dont j'étais esclave, ses nuisances physiques au plan humain mais aussi au niveau de la planète. Je vous le recommande.
Ah cool je ne savais pas que tu aimais Simenon..!
Moi en ce moment c'est "Le Cheval Blanc"
Peux tu donner un exemple de technification des rapports sociaux, je comprends pas l'idée ou le danger
Citation de: "sarah porte"
Peux tu donner un exemple de technification des rapports sociaux, je comprends pas l'idée ou le danger
Non je ne ferais pas cet effort ...
Sarah croche
Citation de: "mysh3l"Citation de: "sarah porte"
Peux tu donner un exemple de technification des rapports sociaux, je comprends pas l'idée ou le danger
Non je ne ferais pas cet effort ...
Sarah croche
pas cool
et la convivialité bordel!!!
Maison Ikkoku n°9, toujours aussi bon et de Tadashi Agi & Shu Okimoto : Les gouttes de Dieu (2004 [2008]) dont j'ai lu deux tomes et qui se déroulent dans l'univers des amateurs de pif nippons, une belle réussite qui permet d'apprendre et de se régaler tout à la fois. Une gageure bien tenue.
Citation de: "Alain Deschodt"Maison Ikkoku n°9, toujours aussi bon et de Tadashi Agi & Shu Okimoto : Les gouttes de Dieu (2004 [2008]) dont j'ai lu deux tomes et qui se déroulent dans l'univers des amateurs de pif nippons, une belle réussite qui permet d'apprendre et de se régaler tout à la fois. Une gageure bien tenue.
Boivent-ils autre chose que du Bordeaux, voir du vin japonais ? ou c'est cliché et ils ont un bavoir au dessus du Minolta numérique pour pas le noyer... (c'est un peu tiré par les veuchs comme image, mais vous avez l'habitude et peut être mon subconscient veut en finir ... avec mes cheveux).
A un moment, un dégustateur tente un breuvage de l'Orléanais mais la médecine est impuissante à le sauver par la suite (c'est le cocktail e..-d.-m..., même prononcer son nom rend atone et anosmique pendant trois mois et vingt jours smiley17)
Citation de: "Alain Deschodt"
A un moment, un dégustateur tente un breuvage de l'Orléanais mais la médecine est impuissante à le sauver par la suite (c'est le cocktail e..-d.-m..., même prononcer son nom rend atone et anosmique pendant trois mois et vingt jours smiley17)
outche
(http://blogsimages.skynet.be/images_v2/002/545/497/20060816/dyn002_original_420_560_pjpeg_2545497_a2d82cc508b96b8927bb555b62f1280d.jpg)
je les dévoré même si c'est profondément déprimant et révoltant..
Citation de: "mysh3l"(http://ecx.images-amazon.com/images/I/61UaFnmIysL._SS500_.jpg)Citation de: "l'éditeur"C'est le plus foudroyant développement technologique de l'Histoire. En dix ans le téléphone portable a colonisé nos vies, avec l'active participation du public, et pour le bénéfice de l'industrie. Ce déferlement signe la victoire du marketing technologique contre les évidences. Non seulement les ravages - écologiques, sanitaires, sociaux, psychologiques - du portable sont niés, mais il n'est pas exclu que sa possession devienne obligatoire pour survivre à Technopolis. A l'échelle planétaire (déchets électroniques, massacres de populations et d'espèces menacées), nationale (surveillance, technification des rapports sociaux, bombardement publicitaire), locale (pollutions, pillage des ressources et des fonds publics) et individuelle (addiction, détérioration de la santé et autisme social), découvrons ce gadget devenu fléau absolu.
Pour ma part, je dirais trés intéressant rapport sur le téléphone portable. J'ai un peu ouvert les yeux vis à vis de cette objet dont j'étais esclave, ses nuisances physiques au plan humain mais aussi au niveau de la planète. Je vous le recommande.
fleau absolu????
Peux tu donner un exemple de technification des rapports sociaux, je comprends pas l'idée ou le danger
tu ne peux nier les ravages écologiques de ce type d'appareil!
Et pour ce qui est de la technification, c'est sûr c'téait déjà présent, mais ce qui est fou c'est la vitesse à laquelle on file dans le mur !
Ayrton S. en rit jaune de là haut!
tu ne peux nier les ravages écologiques de ce type d'appareil!
Et pour ce qui est de la technification, c'est sûr c'téait déjà présent, mais ce qui est fou c'est la vitesse à laquelle on file dans le mur !
Ayrton S. en rit jaune de là haut!
Citation de: "mysh3l"tu ne peux nier les ravages écologiques de ce type d'appareil!
Et pour ce qui est de la technification, c'est sûr c'téait déjà présent, mais ce qui est fou c'est la vitesse à laquelle on file dans le mur !
Ayrton S. en rit jaune de là haut!
mais t'en as pas un, j'espère, au moins... smiley8
(http://www.ikon-gallery.co.uk/Repository/Media/9BEA950B-A40C-48C8-8C0C-80FFC3ED51CD/9BEA950B-A40C-48C8-8C0C-80FFC3ED51CD_t_6.jpg)
j'ai feuilleté ce qu'il y avait dans ce livre..
y a pas grand chose qui m'a botté là-dedans.
Le Serpent cosmique, l'ADN et les origines du savoir de Jeremy Narby smiley14
(http://www.images-chapitre.com/ima3/big1/864/1361864.jpg)
Très sympa ce bookin. Sur l'origine du savoir chamanique, les substances hallucinogènes, des serpents jaune, des escaliers smiley17 , ce qui amène progressivement à l'origine de la vie... Tout ça raconté de manière très accessible (sisi)
J'espère que tu prend pas trop ça au sérieux, parce que la thèse est vraiment très foireuse... mais sinon comme distraction ça vaut peut-être quelque chose je sais pas.
as tu vu "D'autres mondes " de yann kounen?
"Le Monde Comme Si" de Françoise Morvan (2002 + Editions Babel / Actes Sud 2005) - sous titré "Nationalisme et dérive identitaire en Bretagne".
J'ai mis du temps à m'y mettre, mais je ne regrette pas. De la construction du mythe du "pobl breizh" en passant par les années terroristes (le mouvement Breiz Atao et son pendant clandestin Gwenn Ha Du), puis la collaboration avec l'occupant nazi, jusqu'à la construction de l'Europe des Régions et des Ethnies sous le signe de l'ultra-libéralisme et avec la bénédiction de l'Opus Dei : l'édifiante histoire des autonomistes bretons obsédés par la défense de la langue.
Lecture vivement recommandée, et pas aux seuls habitants de la péninsule occidentale de notre beau pays.
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51FYAFGD8QL._SL500_AA240_.jpg)
autres lieux, autres mœurs :
Sigmund Freud - Dora - Fragment d'une analyse d'hystérie
(http://img14.imageshack.us/img14/1411/9782130557845fssu3.jpg)
Un thermomètre dans le cul du trou :
(http://colblog.blog.lemonde.fr/files/2008/01/rouillan.1201023580.jpg)
A s'en préoccuper quelque part ,
Si l' envie vous prends de savoir ;
les conditions de la détention.
A.D
Moi j'ai lu :
(http://www.decitre.fr/gi/42/9782081214842FS.gif)
Assez bien écrit et pas trop vulgarisé tout en restant compréhensible.
J'avais essayé de lire un truc de Jimmy Corrigan, un gros bouquin en petit format, mais ça ressemblait plus à un truc de design qu'à une bd...
This book is incredible, published in 1935 The Secret Museum of Mankind has no author or credits, no copyright, no date, no page numbers or index. It is just a collection of photos of tribes and cultures from all over the world together with very racist text over 5 volumes (each one a different continent).
Cannibals. Fakirs. Crime and punishment. Rituals. Slaves, cults and customs. Warriors and weapons. Equestrians and equilibrists. Musicians and mendicants. Dance, dress, undress and body modification. Structures, conveyances, beasts, and more breasts than you can shake a stick at! This is The Secret Museum of Mankind.
Tout comme Double Head Banger d' ailleurs smiley4 :
https://www.cannibalcaniche.com/forum/viewtopic.php?t=10518&highlight=museum
nom de dieu!
tu m'étonnes que le titre et la photo me disaient quelque chose...
j'ai vraiment le cerveau en compote...
En 1538, avec la publication de Les simulacres de la Mort, Hans Holbein le Jeune redéfinit le thème de la danse macabre. La Mort, toujours agressive et jubilatoire, ne danse plus dans une longue farandole, mais intervient directement dans des scènes de la vie quotidienne. Si la danse macabre de Paris domine le Moyen-Âge tardif, l'oeuvre de Holbein devient la référence à partir de 1538. Celle-ci est une suite de 41 gravures sur bois, qui furent exécutées vers 1526 et publiées 12 ans plus tard à Bâle, dans un recueil intitulé: Les simulacres et historiées faces de la mort.
kunypupute...
c'est bien elle vient nous parler d'un joli bouquin et on la tacle sur sa féminité.
non mais ila l'air superbe ce livre
(http://1.bp.blogspot.com/_C0DFrWQr8TE/SQ_17fhKXXI/AAAAAAAAAB0/JwDc3WoYwVs/s320/CouvCowboy+just+couv.jpg)
Le roman le plus sale, méchant, anti et amoral depuis American psycho est français. Il se nomme Les derniers cowboys français et est sorti, en 2008, de l'esprit torturé d'Andy Verol.
Un flic parisien dans une mauvaise passe. Sa femme, qui n'a jamais été foutue de lui être fidèle, s'est barrée avec son môme. Après avoir touché le fond dans son appart' vidé, il prend un jour la direction de la banlieue nord et part à la rencontre d'un gars qui, pense-t-il, pourrait enfin faire de lui un Homme.
Voilà une road novel sordide, violente mais diablement, horriblement réaliste (la comparaison avec Brett Easton Ellis n'est pas vaine). Voici un auteur qui trace une nouvelle voie sur les routes de France et dans l'univers du texte français. Un nouveau Houellebecq ? Non. Un nouvel écrivain. Tout simplement. Tout violemment.
Carré blanc.
moi effectivement la nappe me fait gerber
Geneviève Chaudet & Ariane Boixière : Les plantes dépolluantes (2007), un livre très intéressant même si le sujet est moins simple qu'il n'y paraît et rend la lecture plus costaude... :flower:
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/419yN1FT65L._SS500_.jpg)
Citation de: "Alain Deschodt"Geneviève Chaudet & Ariane Boixière : Les plantes dépolluantes (2007), un livre très intéressant même si le sujet est moins simple qu'il n'y paraît et rend la lecture plus costaude... :flower:
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/419yN1FT65L._SS500_.jpg)
Je l'ai lu celui là... Et bien au final je me suis offert un phylodendron parce qu'il était beau.
ah ça, pour lire, y a du monde, mais pour nous pondre de nouveaux albums, ça fait moins le fier, là d'un coup, einh... je t'enverrai tout ça chez le coiffeur....
Les pantes dépolluantes, Mais encore ?
c'était un bouquin "vitrine publicitaire"...
ah ça, pour lire, y a du monde, mais pour nous pondre de nouveaux albums, ça fait moins le fier, là d'un coup, einh... je t'enverrai tout ça chez le coiffeur....
C'est clair .. ersatz raté de Jimmy Guieu
En 1903, Mary Mackenzie embarque pour la Chine où elle doit épouser Richard Collinsgsworth, l'attaché militaire britannique auquel elle a été promise. Fascinée par la vie de Pékin au lendemain de la Révolte des Boxers, Mary affiche une curiosité d'esprit rapidement désapprouvée par la communauté des Européens. Une liaison avec un officier japonais dont elle attend un enfant la mettra définitivement au ban de la société. Rejetée par son mari, Mary fuira au Japon dans des conditions dramatiques. À travers son journal intime, entrecoupé des lettres qu'elle adresse à sa mère restée au pays ou à sa meilleure amie, l'on découvre le passionnant récit de sa survie dans une culture totalement étrangère, à laquelle elle réussira à s'intégrer grâce à son courage et à son intelligence.
Il apprend que sa mère se nomme Pape Diouf et vit à Marseille, c pourquoi il décide de devenir livreur de pizza à Bondy car son gd-père lui a laissé une vieille 101 en héritage smiley17
La république utopienne reconnait pour alliés les peuples qui viennent lui demander des chefs, et pour amis ceux qui lui doivent un bienfait. Pour ce qui est des traités, que les autres nations contractent si souvent, pour les rompre et les renouer ensuite, elle n'en fait jamais aucun.
A quoi servent les traités ? disent les Utopiens. Est-ce que la nature n'a pas uni l'homme à l'homme par des liens assez indissolubles ? Celui qui méprise cette alliance intime et sacrée se fera-t-il scrupule de violer un protocole ?
J'entame le 7ème tome de la saga "l'épée de vérité" de Terry Goodkind.
sinon je suis en train de lire La Cité des Permutants de Greg Egan, des gens qui se font numériser pour être plus ou moins immortels. mais est ce qu'une copie numérique sur un réseau est vraiment la même personne que la "vraie" personne?
C'est curieux ces longues séries, c'est une influence du feuilleton télévisé ou ça existait déjà avant ?
en fantasy c'est assez systématique
sinon je suis en train de lire La Cité des Permutants de Greg Egan, des gens qui se font numériser pour être plus ou moins immortels. mais est ce qu'une copie numérique sur un réseau est vraiment la même personne que la "vraie" personne?
décidément cet auteur est merveilleux, de la SF prospective avec une grosse dose de philosophie.
bon je préfère quand même ses nouvelles (ou comment te retourner la gueule en 40 pages et te laisser de quoi réfléchir pendant 2 semaines)
d'ailleurs le recueil Axiomatique sort en FolioSF prochainement si je ne m'abuse, vraiment une de mes meilleures lectures ces derniers temps, je le conseille.
c'est contemporain?
je me demandais justement l'autre jour ce qu'il yavait de bien en SF écrit de nos jours.
sous entendu: si vous avez des trucs à conseiller...
le dernier bon truc que j'ai lu était pas récent et c'était plus de l'anticipation que de la sf, c'est "Un cantique pour Leibowitz" de Walter M. Miller que j'avais trouvé terrible (bien que à y réfléchir j'ai déjà oublié la fin et les 3/4 de l'histoire...)
smiley11
merci pour ces références sheriff :cowboy:
Walking Dead.
L'accent est mis sur les relations entre persos mais c'est assez pathétique , les femmes ont toutes des rôles de castratrice 'non n'y va pas John' , évidement y'en a une qui tombe enceinte et qui nous fait chier avec sa grossesse sur 3 tome (vivement qu'elle se fasse bouffer)
Je pensais qu'il ne devait paraitre qu'en octobre
Alors ils se font jetter de la prison ?
je me rends compte que j'ai jamais lu quoi que ce soit de simenon, j'ai probablement été traumatisé par bruno crémant et sa varice faciale.
un conseil pour débuter?
(du genre qui se trouve facile et pas cher en occaz)
je me rends compte que j'ai jamais lu quoi que ce soit de simenon, j'ai probablement été traumatisé par bruno crémant et sa varice faciale.
un conseil pour débuter?
(du genre qui se trouve facile et pas cher en occaz)
[Papierpeint]http://s3.artknowledgenews.com/files2008/AndyWarholSigmundFreud.jpg[/Papierpeint]
commencé ce matin :
Sigmund Freud - Psychopathologie de la vie quotidienne (1901)
(http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/psychopathologie_vie_quotid/psychopathologie_quod_L20.jpg)
C'est le livre où il aborde les actes manqués, les lapsus dans la vie quotidienne. :irl:
http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/psychopathologie_vie_quotid/psychopathologie.html
L'effort de construction d'un monde en réduction, soigneusement imité et pouvant servir de théatre aux actions, aux sentiments aux croyances et aux désirs de l'homme moderne, a coexisté avec un mouvement inverse et complémentaire qui laisse jouer, derrière le spectacle du monde, des forces obscures et menaçantes, des aspirations confuses.
A l'imitation exacte répond le défi du non représentable; aux éléments fixes, les météores, nuages, arcs-en-ciel et orages; au beau paysage peut se substituer la nature sublime; à l'ordonnance paysagère, qu'il s'agisse d'un panorama ou d'une scène plus restreinte, un certain éclatement.
L'unité du sujet percevant tend alors à se dissoudre.
Une instabilité se fait jour, qui triomphera à l'époque contemporaine, alors que le monde change et qu'un environnement, moins exclusif et bien plus complexe, remplace peu à peu le " paysage" à proprement parler. Alain Mérot.
smiley15 smiley15 smiley15 smiley15 la conjuration des imbéciles smiley15 smiley15 smiley15 smiley15
Citation de: "makam"smiley15 smiley15 smiley15 smiley15 la conjuration des imbéciles smiley15 smiley15 smiley15 smiley15
smiley4 Ouep, j'aime bien aussi !
Sur les conseils D'alain deschodt :
Mygale de Thierry Jonquet
Super ! ça se lit en deux heures , pas de fioritures , y'a même un passage qu'a failli me faire tourner de l'oeil
Le Dictionnaire du Diable est un recueil de 998 définitions humoristiques et cyniques écrit de 1881 à 1906 par Ambrose Bierce.
Publié par bribes dans les journaux pendant plus de vingt ans, sa version définitive sortit en 1911. Recueillant un succès mitigé à sa sortie1, en pleine période d'optimisme — suite à la Guerre de Sécession — le livre eut surtout une reconnaissance posthume.
ouais pas mal walking dead , même si les protagonistes féminins sont un peu irritantes
Les mathématiques de l'Univers de Robert Osserman raconte de façon passionnante les ruptures mathématiques qui ont permi de faire progresser la compréhension du monde puis de l'univers. Un ouvrage réussi que je recommande.
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51%2B37XgPyGL._SS500_.jpg)
La nature de la physique de Richard Feynman. Il faut l'avoir lu.
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/41GYQBB35HL._SS500_.jpg)
Et une bonne surprise que ce La chevauchée des steppes
(http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/1/6/7/9782878270761.jpg)
(http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/Zoom_Planche_BD/1/6/7/9782878270761_3.jpg)
C'est pas tout jeune.J'ai découvert ça par hasard.Les illustrations sont magnifiques, toutes en collages, monotypes, gratouillages etc.
noir et blanc sur papier couleur, j'trouve ça classe.
et on voit bien qu'écouter de la musique trop fort fait perdre les cheveux.Citernoir et blanc sur papier couleur, j'trouve ça classe.
c'est assez classe mais réussir à faire ça beau c'est pas forcément aussi simple qu'il n'y parait.
NOTICE
Se rendre seul, tous les jours, dans un bistro différent.
Ecrire exactement cent mots en rapport avec son environnement immédiat.
Recommencer l'opération cent fois.
Strasbourg – Bruxelles, via Rome, Besançon et Rio de Janeiro : l’été 2004 de zinc en zinc.
sinon je suis en train de lire La Cité des Permutants de Greg Egan
[...]
bon je préfère quand même ses nouvelles (ou comment te retourner la gueule en 40 pages et te laisser de quoi réfléchir pendant 2 semaines)
d'ailleurs le recueil Axiomatique sort en FolioSF prochainement si je ne m'abuse, vraiment une de mes meilleures lectures ces derniers temps, je le conseille.
oui c'est très intéressant!
Léo Henry, un des 2 auteurs est strasbourgeois par intermittence, il avait un projet débile "cent bistros" (http://www.leo-henry.com/html/centbisnot.htm) pas mal du tout (et marrant à lire pour les strasbourgeois, il parle même de la HACHE! smiley14 )Citation de: "Léo Henry"NOTICE
Se rendre seul, tous les jours, dans un bistro différent.
Ecrire exactement cent mots en rapport avec son environnement immédiat.
Recommencer l'opération cent fois.
Strasbourg – Bruxelles, via Rome, Besançon et Rio de Janeiro : l’été 2004 de zinc en zinc.
autre sujet, je vous parlais de ce bouquin y'a quelques mois :Citation de: "Super Riton"sinon je suis en train de lire La Cité des Permutants de Greg Egan
[...]
bon je préfère quand même ses nouvelles (ou comment te retourner la gueule en 40 pages et te laisser de quoi réfléchir pendant 2 semaines)
d'ailleurs le recueil Axiomatique sort en FolioSF prochainement si je ne m'abuse, vraiment une de mes meilleures lectures ces derniers temps, je le conseille.
et çayé, sorti au livre de poche!
:smiley48: LISEZ LE! :smiley48:
(http://www.images.hachette-livre.fr/media/imgArticle/LGFLIVREDEPOCHE/2009/9782253087830-G.jpg)
“If you want to insult people with letters, it’s best if you do it with class.” At least, that’s the modus operandi of Niccolo Ricardo and Caius Locus, a.k.a. Nicolas Richard and DJ Kid Loco, whose book, “Les Soniques”, published by Editions Inculte, can probably lay claim to being the most singular work of France’s Autumn literary season. By turns scholarly and satirical, it’s a grand treatise on what it means to make music in the 21st century—think, Flaubert’s “Dictionary of Received Ideas”, but as conceived by legendary rock critic Lester Bangs.
Manu Larcenet
# Tome 1 : Le Combat ordinaire, 2003, Dargaud (ISBN 2205054252)
# Tome 2 : Les Quantités négligeables, 2004, Dargaud (ISBN 2205055895)
(http://www.larevolutionencharentaises.com/local/cache-vignettes/L300xH398/le-combat-ordinaire-tome1-cf2f2.jpg)
ça faisait longtemps que je voulais la lire, bonnes ambiances, un peu tristes parfois, le quotidien d'un homme et de ses angoisses, ce qu'il fait (ou ce qu'il ne fait pas) pour que ça change, le tout dans une ambiance 2002, Le Pen au deuxième tour, son père en train de mourir..
Citation de: "JM Charcot"Manu Larcenet
# Tome 1 : Le Combat ordinaire, 2003, Dargaud (ISBN 2205054252)
# Tome 2 : Les Quantités négligeables, 2004, Dargaud (ISBN 2205055895)
(http://www.larevolutionencharentaises.com/local/cache-vignettes/L300xH398/le-combat-ordinaire-tome1-cf2f2.jpg)
ça faisait longtemps que je voulais la lire, bonnes ambiances, un peu tristes parfois, le quotidien d'un homme et de ses angoisses, ce qu'il fait (ou ce qu'il ne fait pas) pour que ça change, le tout dans une ambiance 2002, Le Pen au deuxième tour, son père en train de mourir..
procure toi vite le 3° !!!
de souvenirs, c'est celui qui m'a le plus marqué
d'ailleurs jvais me refaire la serie ( 4 tomes c'est trop peu)
ils font aussi des rééditions de la revue littéraire l'Arc (que je ne connaissais pas) ça doit surement être chiant à lire mais les couvertures sont super classes dans le genre typo niquée.
spéchôle casse puff diddy à kuny :smiley51:
(http://www.inculte.fr/local/cache-vignettes/L148xH217/arton30-5d3de.jpg) (http://www.inculte.fr/local/cache-vignettes/L148xH216/arton31-98125.jpg) (http://www.inculte.fr/local/cache-vignettes/L148xH220/arton36-d1feb.jpg)
ici Proust / Freud / Flaubert
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/510MA22XRYL._SS500_.jpg)
savoir reconnaitre une plante sauvage comestible autre que la mâche et le cresson...c'est quand même cool.
pour chaque plantes y a des grandes photos, une description, recettes, saveur, vertus, usage culinaire, saison et lieux propices, etc... 240 pages..
(http://ecx.i mages-amazon.com/images/I/51nVXS8YorL._SL500_AA240_.jpg)les peuples premiers ont aussi un sens de l'esthétique poussé, je vous le conseille smiley16
Quelqu'un en a déjà lu, Clo si je me souviens?
Citation de: "Ludmila de Hazebrouck"(http://ecx.i mages-amazon.com/images/I/51nVXS8YorL._SL500_AA240_.jpg)les peuples premiers ont aussi un sens de l'esthétique poussé, je vous le conseille smiley16
une expression à la con qui ne veut rien dire (premiers par rapport à quoi ?) et le fait qu'ils n'aient pas d'ipod et de compte sur Face de Bouc n'implique en effet nullement qu'ils soient obtus artistiquement, je ne vois pas pourquoi tu écris "aussi". smiley9
Citation de: "Alain Deschodt"Citation de: "Ludmila de Hazebrouck"(http://ecx.i mages-amazon.com/images/I/51nVXS8YorL._SL500_AA240_.jpg)les peuples premiers ont aussi un sens de l'esthétique poussé, je vous le conseille smiley16
une expression à la con qui ne veut rien dire (premiers par rapport à quoi ?) et le fait qu'ils n'aient pas d'ipod et de compte sur Face de Bouc n'implique en effet nullement qu'ils soient obtus artistiquement, je ne vois pas pourquoi tu écris "aussi". smiley9
Huhu ça rappelle le débat pour trouver un nom de baptême au musée du quai Branly, musée des arts premiers ? c' est vrai que ça peut sembler plus acceptable que "primitifs" mais finalement c' est tout aussi faux.
Sinon j' ai lu Purulence de Amoreena Winkler.
Un écrit autobiographique sur sa vie dans la secte dite "the international family" ou plus anciennement "the children of god".
C' est une secte pédophile et proxénète qui prostitue les femmes pour gagner de l' argent. C' est donc le récit d' une vie d' enfant qui ferait passer un bizutage qui durerait un demi siècle chez les légionnaires pour un gouter d' anniversaire (je ne pense même pas éxagérer). C' est excellemment écrit et d' une précision glaciale.
(http://www.ego-comme-x.com/IMG/jpg/nouv-couv-purulence.jpg)
je viens de me le commander avec Mo hayder "l'homme du soir"!
Alan Moore et David Lloyd - V pour Vendetta
(http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/5/3/6/9782840552635.jpg)
je l'ai commencé et n'ai pas pu le lacher avant la fin. smiley14
La rumeur des steppes de René Cagnat, histoire et compte rendu réaliste des pays d'asie centrale. J'ai pleuré en le lisant....
(http://www.decitre.fr/gi/87/9782228894487FS.gif)
En train de lire, Femmes de Russie de Anna Maria Ortese, le portrait de femmes au travers d'un voyage en URSS en 1954.
(http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/6/7/4/9782742785476.jpg)
Prochaine lecture : Allah après Lenine de Patrice Karam.
(http://g-ecx.images-amazon.com/images/G/08/ciu/d5/a1/078236c622a06c4b18836110.L._SL500_AA240_.jpg)
Je note tous les livres que tu cites, la plupart ont l'air pas mal du tout
Anne Duguel : Mon âme est une porcherie (1998), très bon roman sur une enfant qui s'éprend d'un cochon rouge en peluche. C'est rare d'atteindre un tel degré de noirceur ! (http://forum-images.hardware.fr/images/perso/chris94.gif)
(http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/6/2/0/9782251820026.jpg)
C'est moche !" Avouons-le, nous éprouvons un certain plaisir à prononcer ce verdict. Nous préférerions sans doute nous incliner devant la beauté qui nous élève, mais rares sont les occasions ; pour la mocheté, la vie est bien plus généreuse : chaque jour elle nous offre de nous soulever contre le moche qui nous accable. Cependant, ces cris de révolte demeurent le plus souvent méconnus, isolés, perdus pour la mémoire des hommes et des femmes ; c'est moche. Pour remédier à ce fait malheureux, l'œil électrique éditions a convié des citoyens, de conditions diverses, à terrasser en mots ou en images, joyeusement ou gravement, le poulpe de la mocheté.
Citation de: "Alain Deschodt"Anne Duguel : Mon âme est une porcherie (1998), très bon roman sur une enfant qui s'éprend d'un cochon rouge en peluche. C'est rare d'atteindre un tel degré de noirceur ! (http://forum-images.hardware.fr/images/perso/chris94.gif)
(http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/6/2/0/9782251820026.jpg)
ça me tente bien ton truc.
Anne Duguel c'est le vrai nom de Gudule, nom sous lequel elle a écrit pas mal de trucs fantastiques chelous (y'un recueil qui doit s'appeler "les petitesfilles mortes se ramassent au scalpel" je crois)
elle collabore, ou a collaboré à siné hebdo aussi.
Shigeru Mizuki : Kitaro le Repoussant (vol. 1 à 8 ), de la bande dessinée de haute volée, c'est bon du début à la fin de chaque aventure, un régal ! (http://forum-images.hardware.fr/images/perso/romje.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/romje.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/romje.gif)
(http://www.manga-news.com/public/images/vols/Kitaro_01.jpg)
C'est la porte de l'ogre du jardin Bomarzo.
(http://media-cdn.tripadvisor.com/media/photo-s/01/15/54/26/bomarzo-s-monster-park.jpg)
Un endroit plein de mystères mystérieux. smiley19
(http://farm1.static.flickr.com/166/389648376_a1d81b4486.jpg)
(http://www.neuvieme-art.com/images/encyclo/albums/Rebetiko-la-Mauvaise-Herbe.jpg)
Rebetiko, la mauvaise herbe de David Prudhomme ed.Futuropolis
Art Spiegelman - Maus
(http://culturopoing.com/Uploads/img4648.gif)
Je ne savais pas qu'il avait eu le prix Pullitzer pour cette bédé.
(http://www.decitre.fr/gi/18/9782070343218FS.gif)
Très étrange pour le moment, on dirait de la propagande pour le sovietisme. J'attends la suite, il a dit qu'il y avait quand même des trucs qui lui avaient pas trop plu...
Non, ça ne lui a pas trop plu en effet (et il faut lire aussi la version du même voyage par Louis Guilloux, où Gide est moins à son avantage, même si les deux au final arrivèrent à la même conclusion)
Ceux qui n’en mènent pas large met en scène un « foutu monde, monde foutu », en huis clos, autour de deux personnages principaux, Maman, qui se rêverait le « genre de type qu’on croise dans les westerns », calme et dur, et Dagonard, sorte de Oliver Hardy qui ne s’énerve que lorsque l’on ne veut pas reconnaître sa ressemblance sidérante avec… Montgomery Clift.
à cause de Kuny je vais sombrer dans le consumérisme
c' est tout les gonzesses ça smiley7
Sinon j' ai lu Purulence de Amoreena Winkler.
Un écrit autobiographique sur sa vie dans la secte dite "the international family" ou plus anciennement "the children of god".
C' est une secte pédophile et proxénète qui prostitue les femmes pour gagner de l' argent. C' est donc le récit d' une vie d' enfant qui ferait passer un bizutage qui durerait un demi siècle chez les légionnaires pour un gouter d' anniversaire (je ne pense même pas éxagérer). C' est excellemment écrit et d' une précision glaciale.
(http://www.ego-comme-x.com/IMG/jpg/nouv-couv-purulence.jpg)
j'ai tjs cru que c'était un jap qui avait écrit cette histoire smiley8
De mon côté, j'ai lu d'Arto Paasilinna : La cavale du géomètre (1994), super drôle et parfaitement raconté ! (http://www.vegnord.fr/forum/images/avatars/2435275864b294b33e1079.gif)
Citation de: "Alain Deschodt"De mon côté, j'ai lu d'Arto Paasilinna : La cavale du géomètre (1994), super drôle et parfaitement raconté ! (http://www.vegnord.fr/forum/images/avatars/2435275864b294b33e1079.gif)
Je ne me lasse pas de Paasilinna. Ce géomètre en cavale m'attend sur la table de chevet! Je l'entamerais bien cette semaine.
"Musiques expérimentales" de Philippe Robert.
Une anthologie extrémement intéressante de tous ces disques introuvables, de tous ces gens qui ont cru au cosmos dans la musique, de tous ces fous qui cherchent quelque chose de transcendental à travers des sons.
(http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/7/6/4/9782915378467.jpg)
Je l'ai vu en librairie. Il a l'air passionnant. Hâte de me le procurer !
Et aussi son roman Mon père n'est pas un sein :p51:
(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/nicoozz.gif)
Ce Taxis Pleins, Taxis Vides est donc une collection d’images de 12 photographes (Alana Celii, Aurélien Arbet, Daniel Augshoell, Dustin Aksland, Hannah Modigh Jeremie Egry, Jimmy Limit, Kourtney Roy, Marten Damgaard, Nicolas Poillot, Philippe Gerlach et Stepan Handza) dans un beau cahier offset de 76 pages à la couverture glacée. Chaque page en vis a été empruntée à l’un ou l’autre des participants et l’ensemble laisse une étrange impression d’unité, comme si finalement il n’y avait qu’un seul et même photographe. S’il devait y avoir un style "Je Suis une Bande de Jeunes" ( ndk : nom du collectif), se serait peut-être une forte sensibilité pour l’errance et l’aventure, le désordre et la surprise. Et puis toujours cette lumière si particulière de la photo techniquement pas tout à fait maîtrisée, mais tellement poétique.
Les psychiatres de l'hôpital Garishankar ont, les premiers, défini le syndrome de Hood - soleil chaud- et le syndrome de Brodi - poisson des profondeurs - comme deux aspects équivalents d'une fuite schizophrénique à répercussion somatique totale... L'homme est terrorisé par le froid absolu de la civilisation des hypersystèmes, alors il rêve qu'il est très loin de là, quelque part sous un soleil chaud. Et il se met à brunir. Telle est la maladie bronzée de Hood.
Mais peut être le Hood et le Boldi ressemblent-ils aussi à l'effort du premier animal qui est sorti de l'eau pour se traîner sur le rivage. Peut être, par cette réaction, l'organisme humain essaie-t-il - d'une façon qui parait absurde et ridicule - de s'adapter au vide et au froid d'un monde inhumain. Peut être essaie-t-il de remplacer le soleil par autre chose - en lui-même. Quant au "poisson des profondeurs", on peut penser qu'il tente de transformer son corps en une sorte de scaphandre invulnérable, de s'enkyster pour devenir un animal du vide et du froid. C'est stupide - mais c'est grandiose. Comme une huitre qui voudrait marcher.
après "le temps incertain" et les "les singes du temps"
Voyage chez les samis au début du siècle.
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51X9E9SFYJL._SL160_AA115_.jpg)
y a t il aussi le voyage ches les scoubidous au début du siècle ?
La vie de Richard Mayhew bascule le jour où il rencontre une étrange jeune fille blessée poursuivie par deux tueurs d’un autre âge : il appartient maintenant au "Londres d’En Dessous", un monde baroque et cruel, caché sous la Cité, dans les égouts et le métro, et où l’on croise des Comtes, des Monstres, des Rats qui parlent et des Anges...
La seule issue pour Richard consiste à suivre la jeune fille, Porte, dans sa quête des assassins de son père...
Bien foutu avec pas mal d'humour et assez onirique, mais c'est un peu léger dans l'ensemble, on a parfois l'impression de lire le scénar' d'un film hollywoodien.
(http://www.images-chapitre.com/ima2/original/730/1059730_3032374.jpg)
excellent, celui-là...
j'sais pas si c'est autobiographique..mais le narrateur se retrouve dans la merde à vendre ses affaire à la cloche et à courir Paris pour se trouver un taf de plongeur pourri, histoire de pas dormir dehors. Puis il va à Londres et marche des heures entières d'asile en asile ...
C'est écrit avec respect et compassion pour tous ceux qui ne trouvent pas leur place en ce monde et qui sont obligés de souffrir plus pour mourir plus vite.
Jirô Taniguchi : Quartier lointain (1998)
Excellentissime ! smiley15 (merci à Ludmila pour cet excellent conseil :p51: )
(http://img.amazon.ca/images/I/51V3HRYMFML._SL500_AA300_.jpg)
Un livre sur les suédois.
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51KgF67pz2L._SS500_.jpg)
vous conaissez certainement mais pour les amateurs de SF , y'a de chouettes chroniques sur http://www.cafardcosmique.com/
Réveillé par un millier de rêves ?
L'est bien ? je l'ai jamais lu. J'ai lu "Glissement de temps sur mars" récemment après plusieurs années sans Dick, et c'était plutôt bon.
Gilles Hamesh est un pourri, un salopard de première, une ordure sans foi ni loi. Et il est détective privé. Plutôt doué dans son genre d'ailleurs. Logeant dans un bouge planté au beau milieu d'un quartier miteux, Gilles Hamesh est en première ligne pour mettre les mains dans les affaires aux relents nauséabonds.
Prostituées découpées en morceaux, travestis mis en pièces, curé pervers en mal d'affection, rien ne manque au tableau de chasse de ce limier tordu. Et de se frotter à de telles infamies n'est pas pour déplaire à Gilles Hamesh. Car en véritable obsédé de la dépravation la plus crasse, les dérives scatophiles et autres dérivés lui donne du baume au coeur à notre brave détective !
Entre polar glauque et brûlot provocateur, Jodorowsky et Durandur se campent ici en duo implacable. Pour tous ceux qui veulent renifler à plein nez les pires effluves de l'humanité, la lecture des aventures de Gilles Hamesh est vivement conseillé. Et pour les autres, et bien, c'est à vous de voir..
metafukaz
(http://bd.blogs.sudouest.fr/media/00/01/1611293132.jpg)
Jonathan Safran Foer - Faut-il manger les animaux ?
(http://media.paperblog.fr/i/417/4177688/faut-manger-animaux-jonathan-safran-foer-L-AmI8RY.jpeg)
- Jirô Taniguchi & Hiroki Kawakami : Les années douces (t.1) (2008), une atmosphère poétique et sensuelle vraiment réussie, tournant autour d'une trentenaire célibataire et de son ancien professeur de japonais du lycée, liés par leur intérêt pour la griserie
Citation de: "Alain Deschodt"
- Jirô Taniguchi & Hiroki Kawakami : Les années douces (t.1) (2008), une atmosphère poétique et sensuelle vraiment réussie, tournant autour d'une trentenaire célibataire et de son ancien professeur de japonais du lycée, liés par leur intérêt pour la griserie
Je viens de lire Quartier Lointain et c'était bien chiant, c'est dans le même genre ?
C'est beaucoup plus contemplatif que Quartier lointain, qui est un chef-d'oeuvre smiley19
Qui a peur de Tristram Shandy ?
Publié le mardi 10 octobre 2006
L’Université française transmet-elle dans les meilleures conditions enthousiasme et connaissance des grands chefs-d’œuvre de la littérature universelle à ses étudiants en lettres ?
Pour ce qui est de La Vie et les opinions de Tristram Shandy de Laurence Sterne, classique anglais du XVIIIe siècle, l’un de ces rares livres, aux côtés de ceux de Cervantès ou de Rabelais, dont on peut dire qu’ils ont changé le cours de l’histoire littéraire, mis au programme de l’agrégation de Lettres Modernes cette année, rien n’est moins sûr.
Rappelons de quel monument il s’agit pour s’étonner qu’il soit resté si peu visible dans la culture française jusqu’à une date récente.
De Salman Rushdie à Milan Kundera, d’Italo Calvino à Jonathan Coe, tout le monde est d’accord : Tristram Shandy est un roman où l’imagination narrative et verbale est sans précédent, une œuvre qui joue de tous les registres du comique pour faire de l’esprit de sérieux sa cible privilégiée. Plus important encore, c’est le livre de la démolition de tous les discours académiques et de toutes les autorités - et en cela l’un des plus libérateurs jamais écrits.
Son influence, aveuglante chez Diderot, écrasante chez Joyce, évidente chez Kerouac, plus que jamais présente dans ce qui s’écrit aujourd’hui de plus neuf, déborde même désormais le strict domaine de la littérature. Comme il est dit dans le film de Michael Winterbottom récemment adapté de Tristram Shandy : « Un classique postmoderne à une époque où le modernisme n’était même pas encore né ! »
Las, pendant des décennies, notre Université s’est ingéniée à dégoûter des générations d’étudiants de Sterne et de Tristram Shandy.
À preuve, l’entreprise de découragement fonctionna si bien, qu’en 1990, en France, Tristram Shandy avait à peu près disparu des esprits et purement et simplement des librairies. Plus aucune édition disponible pendant des années, et personne, dans les rangs de l’Université ou ailleurs, pour s’en offusquer.
Comment avait-on pu en arriver là ?
C’est que depuis 1946 on nous avait infligé la traduction du professeur Charles Mauron, le pensum le plus appauvrissant et anti-shandéen qui se puisse concevoir. Dépouillant le texte de Sterne de ses attributs les plus remarquables, cette vieille traduction réussit en effet le tour de force d’en donner une version ennuyeuse, fautive et incomplète, de nature à faire fuir tout lecteur innocent.
Telle était la triste situation lorsque, à la fin des années 80, créant une maison d’édition à l’enseigne de Tristram, nous avons rencontré Guy Jouvet, engagé depuis longtemps, en solitaire, dans la traduction de Sterne. Sans demander d’autorisation à personne, nous décidons alors ensemble de proposer une édition qui renoue point par point avec l’esprit et la lettre de l’auteur.
En 1998, paraît la traduction en un tome des deux premiers « volumes » du roman (qui en compte neuf), abondamment annotés et commentés par Guy Jouvet lui-même. L’enthousiasme de la critique est immédiat. Le premier tirage s’épuise en quelques mois. Les lecteurs français, qui découvrent ou redécouvrent Tristram Shandy dans cette version joyeusement érudite, réclament la suite.(http://www.lekti-ecriture.com/librairie/files/imagecache/Medium/files/couvertures/sterne_shandy.jpg)[/list][/list]
Tandis que le perfectionniste Jouvet approfondit son énorme travail d’exégèse pour les trois tomes suivants de l’édition critique, nous publions enfin, en 2004, sa traduction intégrale du roman. L’ouvrage, loué de toutes parts, devient, dans la catégorie qui est la sienne, celle des classiques, un succès de librairie. Tristram Shandy, comme cela n’aurait jamais dû cesser d’être le cas, est à nouveau partout. On lui consacre des essais, des dossiers de revues. Les écrivains recommencent à le citer comme une source d’inspiration majeure et un modèle.
L’Université, alertée par cette renaissance dans laquelle elle n’a joué aucun rôle, se réveille à son tour et prend une heureuse décision : inscrire Tristram Shandy au programme de l’agrégation de Lettres Modernes. Sujet de littérature comparée : « Naissance du roman moderne - Rabelais, Cervantès, Sterne ».
Mais le croira-t-on ? Quand l’Université se réveille, c’est encore à l’heure de 1946 ! Guy Jouvet a redonné vie à Tristram Shandy ? L’Université redonnera vie au professeur Mauron ! Et c’est ainsi que, soixante ans plus tard, on exhume officiellement la traduction de sinistre mémoire, pour la remettre, d’autorité, entre les mains d’une nouvelle génération d’agrégatifs ! Pauvres étudiants français !
Mesurons rapidement l’étendue des dégats.
Alors que Sterne fait preuve d’un usage révolutionnaire de la typographie et de la ponctuation, d’une science rythmique et sémantique si extraordinaire qu’elle est l’instrument même de sa pensée et de sa sidérante vélocité : la version Mauron fait l’impasse, découpe en paragraphes, en particulier les dialogues, brise le flux du texte et toutes ses merveilles rythmiques, supprime les tirets, les fameux tirets de Sterne, comme si on supprimait les trois points de Céline !
Mais il y a aussi les spectaculaires bévues du professeur. Un seul exemple. Au Volume III, chapitre XXXVI, on peut lire dans la traduction de Guy Jouvet : « - Hé ! je vous prie, qui était la jument de Tapequeue [“Tickletoby” chez Sterne, que Charles Mauron ne traduit pas et laisse tel quel] ? - Ah ! c’est bien là le genre de question aussi déshonorante, Monsieur, et qui trahit autant l’ignorance crasse de son auteur, que si vous demandiez en quelle année a éclaté la seconde guerre punique ! - Qui était la jument de Tapequeue ! - Mais lisez, lisez, lisez, lisez donc ! » Ce n’est pas dans la version Mauron que l’étudiant français reconnaîtra la jument et le texte de Rabelais précédemment pastiché, où se trouve pourtant la traduction de « Tickletoby » : Tappecoue [Tapequeue] (Quart Livre, 13). Car le professeur Mauron fait aussi fi de l’arsenal onomastique mis au point par Sterne, qui attribue une signification aux noms propres, chacun donnant l’image distinctive d’un être, la représentation de son caractère, la définition et la métaphore de son univers. Sterne traduit Tapequeue en Tickletoby, mais le professeur Mauron ne traduit pas Tickletoby, ni Docteur Slop (boue, immondice, crotte) ni aucun des patronymes hauts en signification et ressorts comiques des personnages du roman.
Ce n’est pas ici le lieu de répertorier les contresens qui fourmillent dans la version Mauron (une mouche « d’une grosseur phénoménale » [overgrown], qualifiée par le professeur de « dégingandée » !) ou les choix désolants de certains termes (« chimère » au lieu de « dada » ou « califourchon », pour « hobby-horse », l’un des terme-clefs du livre) : ils sont légion et ce n’est qu’une revue de détail - à l’Université ? - qui pourrait en rendre compte.
Au-delà d’une vision aplatissante de ce qui fait la singularité de Tristram Shandy, des bourdes et approximations incessantes, le plus fâcheux reste que dans cette version tragiquement dénuée d’esprit, de style et de légèreté, ce sont la saveur et la sève mêmes du texte de Sterne qui disparaissent. Cette vigueur sans pareille que Guy Jouvet a justement su recréer en français, avec une énergie dévastatrice, à chaque ligne de sa nouvelle traduction. Alors nous posons la question : qui a peur de Tristram Shandy ?
et du coup hohoho (http://www.topito.com/top-meilleur-titre-livre-frederic-lefebvre).
c'est vraiment un champion ce frederic lefebvre.
le temps ne fait rien a l'affaire,
quand on est con
hahaha (http://www.20minutes.fr/article/700363/politique-zadig-voltaire-frederic-lefebvre-star-net-apres-lapsus), et du coup hohoho (http://www.topito.com/top-meilleur-titre-livre-frederic-lefebvre).
c'est vraiment un champion ce frederic lefebvre.
« L’Audi 7″ de Homère
(http://www.anibulle.fr/uploads/bd/miniatures/8_Walking_dead.jpg)
Walking Dead Tome 1 et 2, ben j'ai pas aimé. Le scénar est hyper basique, les personnages sont culcul et les dessins à partir du T2 sont tout simplement atroces : les enfants sont 10x plus flippants que les zombies ! Je ne comprends pas le succès de cette série, peut être qu'elle s'améliore sur les tomes suivants, en tout cas moi je m'arrête la.
Ce weekend j'attaque Toxic de Charles Burns, j'espère que ça va me laver de Walking Dead.
je dis ca je dis rien mais il faut que tu saches que c la bd préférée du cardinal richelieu smiley9
Naoki Urasawa : Pluto (vol. 2 & 3) (2003), toujours aussi bien foutu malgré quelques passages mielleux (http://forum-images.hardware.fr/images/perso/haha%20petrus.gif)
Citation de: "kid kiwi"Citation de: "cloporte atomisé"Apparemment le livre est disponible chez Amazon, pour ma part mon ami l'a trouvé chez Emmaüs.
pourquoi tu mens????
Il y a un problème ? smiley9 smiley11
j'ai oublié de vous dire que j'ai fini Mort à crédit et que je me suis fait chierrrrrr d'une force.....je sais même pas pourquoi j'ai continué jusqu'au bout. je crois que c'est surtt dû à la qualité du papier de mon édition
Tu me donnes envie, Baboost, surtout que le franco-belge qui tient la route aujourd'hui, c'est très rare... smiley8
deux livres de front
Primo Levi - Si c'est un homme
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51TF79HS87L._SL500_AA300_.jpg)
et
Fabrice Nicolino - Bidoche
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51EL7JXTJfL.jpg)
deux livres de front
Primo Levi - Si c'est un homme
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51TF79HS87L._SL500_AA300_.jpg)
et
Fabrice Nicolino - Bidoche
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51EL7JXTJfL.jpg)
Pierre Broué & Raymond Vacheron : Meurtre au maquis (1997), un livre d'histoire sur un épisode terrible de la Seconde Guerre Mondiale : le meurtre de quatre trotskistes (ainsi que, plus tard, deux communistes trop ouverts ; l'un des trotskistes n'est autre que Pietro Tresso, l'un des fondateurs du Parti Communiste Italien avec Gramsci) par les maquisards communistes de Haute-Loire, pourtant leurs compagnons d'évasion et de combat, sur ordre du Komintern. Et il aura fallu attendre cinquante ans pour que la vérité se fasse tellement la mauvaise conscience régna partout, tant en France qu'en Italie.(https://www.cannibalcaniche.com/forum/files/balayage_213.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/tomatookc.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/angel_dooglas.gif)
(http://media.librairiedialogues.fr/49/attachments/large/9/0/6/000285906.jpg)
Oui, ce type est vraiment brillant ! smiley14 (malgré un style qui gagnerait parfois à se simplifier)
Kenji a repris la gérance du magasin de spiritueux de son père pour en faire un convini (épicerie ouverte 24h sur 24). Sa mère désapprouve ce choix et se charge de le lui rappeler quotidiennement. Jeune homme célibataire, il se retrouve également responsable du bébé de sa sœur, partie sans laisser d’adresse.[/size]
Un beau matin, la Police débarque pour lui poser des questions sur la nature des relations qu’ilsentretenait avec le Professeur Shikishima. Ce dernier a disparu avec tous les membres de sa famille. Immédiatement, Kenji pense au crédit que le Professeur a au convini… et s’empresse d’aller vérifier la véracité des propos des policiers. Sur place, un mystérieux symbole attire son attention et lui remet en mémoire quelques bribes de souvenirs d’enfance…
Quelques jours plus tard, Kanji apprend coup-sur-coup le décès d’un étudiant du Professeur (qui serait dû à une mystérieuse épidémie africaine) et le suicide de Donkey, un ami d’enfance. Kenji pense qu’il y a des liens à faire entre les trois événements. Cette conviction est renforcée par le fait qu’il reçoit un courrier post-mortem de Donkey dans lequel ce dernier a dessiné le mystérieux symbole. Kenji décide alors d’enquêter sur la mort de son meilleur ami.
Judicieux choix de barbe monsieur manga smiley19 smiley22 smiley23
Sinon Baboost, tu vas prendre ton pied et enchaîne avec l'autre classique, Monster, je pensais que tu les avais lus l'autre fois, quand tu parlais de Pluto. smiley20
Citation de: "!dje!"Est ce quelqu'un (Alain ??) n'avait pas pas parlé de Don DeLillo ici ??
J'ai lu Cosmopolis et j'aurai bien voulu en discuter
.
Oui, DeLillo est une grande référence pour moi, par la force des dialogues entre autre, l'essentiel du style, ou même quand le roman fait six cents pages tu as l'impression que chaque page est un monument à elle toute seule.
là je fatigue un peu, je mets mon pacemaker à recharger et je m'enfile une valériane, et on en reparle demin.
bonne nuit à tous.
Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.
Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme...
(http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/6/6/2/9782070342266.jpg)
C'est très bien écrit et assez original dans la forme. Je recommande !CiterUn groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.
Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme...
Terror, de Dan Simmons, entre récit historique d'une des expéditions marines qui a cherché la route d'Est en Ouest de l'Amerique par le Nord (très documenté et précis), et les rites et croyances Inuit... Un pavé pour la plage, un livre à suspens.hmm il m'attends dans ma pile celui là, mais faible et influençable que je suis, je me suis laissé embarqué dans le trone de fer : ça se lit bien mais c'est long, bientôt fini le volume 4 (un festin pour les corbeaux), ensuite je vais devoir passer à la VO pour le volume 5 qui vient de sortir, et je serai débarrassé! enfin jusqu'à la sortie du volume 6...
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51M8RZA718L._SS500_.jpg)
John Muir (1838-1914), Écossais d'origine, alors qu'il reste quasiment inconnu en France, est une des figures mythiques des États-Unis où il est considéré comme le père des Parcs Nationaux et l'un des premiers hommes à avoir perçu les dangers de l'exploitation de la nature - par essence sauvage. Ses Souvenirs d'enfance et de jeunesse sont à la fois passionnants et exaltants. John, dès son enfance, est confronté aux difficultés de la pauvreté et du travail tout en étant émerveillé par les beautés de la nature. À leur valeur unique de témoignage s'ajoute une vision du monde qui n'enlève rien à la fraîcheur de ses Souvenirs. Ses capacités intellectuelles et techniques d'inventeur lui ouvrent toutes les portes mais son choix est fait : " J'aurais pu devenir millionnaire et j'ai choisi d'être un vagabond ". Il travaille et rêve désormais à un jour où la prise de conscience collective obligera les gouvernements à protéger la nature - héritage commun de tous les êtres vivants - en nous mettant en garde dès le XIXe siècle. Cette démarche à contre-courant pouvait paraître à l'époque celle d'un illuminé ; elle se révèle de plus en plus prophétique. Autant - si ce n'est plus - que Thoreau, John Muir restera, grâce à son action et à ses écrits, un " compagnon " des générations futures.
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/511Vj%2BKB3XL._SL500_AA300_.jpg)
Homme d’action avant tout, John Muir n’a, tout compte fait, publié que très peu de livres, et seuls
ses Souvenirs d’enfance et de jeunesse étaient conçus dès l’origine pour former un volume. Il a, en
revanche, beaucoup écrit. Du corpus important que constituent ses carnets manuscrits, une petite
partie seulement a été mise en forme et publiée – par lui-même (Un été dans la Sierra, Voyages en
Alaska) ou, de manière posthume, par son exécuteur testamentaire (Quinze cents kilomètres à
pied dans l’Amérique profonde, Journal de voyage dans l’Arctique). Et de la même façon, son
énorme correspondance n’a fait l’objet que d’éditions très partielles. Dispersés dans diverses revues où leur impact sur l’opinion publique et les décideurs politiques était sans doute plus assuré et plus immédiat, ses articles représentent peut-être l’essentiel de son oeuvre. Qu’il s’agisse de portraits de plantes ou d’animaux, de récits de courses en montagne ou d’autres aventures vécues, on y retrouve toujours le passionné de la nature, qui jamais ne se lasse de la décrire, de la louer, de la célébrer. Parler de la nature est pour John Muir un plaisir toujours neuf, toujours renouvelé, un plaisir communicatif. Son enthousiasme lumineux gagne inévitablement son lecteur, qui le voit, et se voit avec lui, plongé dans les paysages grandioses qu’il dépeint, à l’affût d’un oiseau aussi étonnant que discret ou stupéfait devant une fleur jusque là inconnue. Tout, en effet, dans la nature suscite l’admiration, et l’article qui restitue cette merveilleuse expérience vibre d’une intense émotion. Mais pas seulement. Il est aussi d’une extrême précision. Précision de l’observateur, précision de l’homme de plume. La sensation de plénitude qu’éprouve le lecteur vient de ce que l’auteur réussit à toucher simultanément le coeur et l’intellect. C’est au moment même où l’information qu’il reçoit est la plus précise que l’impression ressentie est aussi la plus vive, et les deux sont indissociables.
Ce choix de textes majeurs, qui sont autant d’hymnes à la nature, vient ajouter au portait kaléidoscopique de John Muir, dont disposait déjà le lecteur francophone à travers les ouvrages
traduits précédemment, une facette nouvelle et inattendue, celle d’un lyrisme flamboyant allié à
l’information la plus rigoureuse. Mais il s’agit aussi de textes de combat, qui, un siècle plus tard, conservent toute leur pertinence. La question de la protection du milieu naturel ne s’est jamais posée avec plus d’acuité qu’à l’heure actuelle. Saurons-nous entendre une voix, qui, dans notre propre intérêt, nous demande d’ouvrir les yeux et de faire preuve de courage ?
Le troupeau aveugle T1&2 John Brunner Ed.J'ai lu 1981
Stephen Crane : La conquête du courage (1895), fort bon ouvrage sur la guerre (ici la Guerre de Sécession) vue par un soldat y participant. C'est très psychologique et tourmenté (http://forum-images.hardware.fr/images/perso/cerveau%20love.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/cerveau%20simchevelu.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/dinoflagell.gif)
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/513Rl38mhML._SL500_AA300_.jpg)
(http://www.decitre.fr/gi/42/9782915793642FS.gif)
la claque, une maitrise complète du langage et des personnages, du rebondissement à tous va, une intrigué aussi épaisse que la forêt amazonienne... smiley16
Si, par John Huston mais je n'ai pas vu ce film pour ma part... (http://forum-images.hardware.fr/images/perso/2/anefail.gif) Et j'ai lu :Stephen Crane : La conquête du courage (1895), fort bon ouvrage sur la guerre (ici la Guerre de Sécession) vue par un soldat y participant. C'est très psychologique et tourmenté (http://forum-images.hardware.fr/images/perso/cerveau%20love.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/cerveau%20simchevelu.gif)(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/dinoflagell.gif)
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/513Rl38mhML._SL500_AA300_.jpg)
est ce qu'il y a pas eu un western d'adapter à partir de ce bouquin ? (ca me dit qqch) smiley9
Salut à tous.
Ma proposition du jour.
Pimp
Iceberg Slim
Ed.de l'Olivier (Distribution Seuil)
(http://www.decitre.fr/gi/90/9782879291390FS.gif)
Roman autobiographique relatant les étapes du "Grand Livre du Mac" et son alphabet de "C" à "H" ou comment un jeune noir dans l'Amérique ségrégationniste choisi la tangente et la manière dure pour accomplir son "rêve" américain.
Défonce, Jazz, Sexe et violence... mais comme le dit Sapphir dans la préface: Un tout petit peu plus chez Berg qui permet de passer au-dessus de la nausée implacable de cette plongée en enfer où misogynie, racisme et esclavagisme sont le pain quotidien.
Bonne lecture.
"L'aube se levait tandis que la grosse Cadillac filait le long des rues. Mes cinq putes bavardaient comme des pies soûles. Je sentais la puanteur typique que dégagent les tapineuses à la fin d'une longue nuit de travail. Mes parois nasales étaient à vif. C'est ce qui arrive quand on se bourre de cocaïne.
J'avais le nez en feu. En respirant l'odeur de ces putes mêlée à celle de l'herbe qu'elles fumaient, j'avais l'impression que des lames de couteau invisibles me raclaient la cervelle à la racine. J'étais d'une humeur massacrante, malgré le gros tas de fric qui remplissait la boîte à gants."
C'est un beau roman, c'est une belle histoire
« Je n’ai jamais aimé la mer.
Croyez-moi, les paltoquets qui se gargarisent sur la beauté des flots, ils n’ont jamais posé le pied sur une galère. La mer, ça secoue comme une rosse mal débourrée, ça crache et ça gifle comme une catin acariâtre, ça se soulève et ça retombe comme un tombereau sur une ornière ; et c’est plus gras, c’est plus trouble et plus limoneux que le pot d’aisance de feu ma grand-maman. Beauté des horizons changeants et souffle du grand large ? Foutaises ! La mer, c’est votre cuite la plus calamiteuse, en pire et sans l’ivresse.
Je n’ai jamais aimé la mer, et ce n’était pas près de s’arranger. »
Pourquoi ne m'a-t-on pas appris à danser ou à chanter dans la rue? Pouquoi n'y a-t-il pas de danses à transmettre dans nos rues? Pourquoi nos rues se sont-elles vidées de leur chants et danses? Quand cela s'est-il passé et comment?
« Les jeunes m’ont déçu. Ils meurent trop tôt. On n’a pas le temps de s’attacher à eux. » Ainsi s’exprime le narrateur des Mémoires d’un vieux con, artiste de génie aux talents multiples qui traversa le XXe siècle en fréquentant tous les plus grands, inventant au passage le glissisme, le ponctualisme, sans oublier le cubisme (à plusieurs reprises !). Lorsqu’il n’écrit pas le Manifeste du surréalisme ou Histoire d’O, il peint Guernica ou compose Porgy and Bess. Sans lui, ni Méliès, ni Picasso, ni Breton, ni Malraux, ni Trotski, ni Warhol, ni… (voir la « liste des noms cités » en fin de volume) ne seraient devenus ce qu’ils sont. Sommet de la parodie, les Mémoires d’un vieux con sonnent le glas d’un « genre » qui est une véritable plaie : les mémoires prétentieuses. Une œuvre de salubrité publique !
Hier c'était la manif du premier mai. On a eu le droit à 200 m de marche, puis la police a chargé et nous a repoussé dans un piège où elle nous attendait. Ils ont encerclé plus de 450 personnes ainsi que ma saucisse, un piège que la police appelle une "souricière". Ça a pris 7 heures en tout, 4h dans la souricière et 3 heures menottés dans des bus (15 en tout) de la société des transports publics de montréal. Un sacrifice d'élan à la pleine lune, j'en rêve sur une pierre ruisselante de sang ! Certains amis qui avaient déjà été arrêtés, ont passé la nuit et la matinée en garde à vue.
Mes poignets après 3h de menottes. (http://cl.ly/OhwE/IMG_2452.JPG)
Dans la souricière, c'était la fête par contre, on chante et on étend son réseau social :brumf: Comme ils ont aussi arrêté la fanfarre de la manif ainsi que des médias indépendants qui diffusaient en directe l'arrestation, on pouvait chanter et faire coucou à nos potes qui avaient échappé au piège. Un sacrifice d'élan à la pleine lune, j'en rêve sur une pierre ruisselante de sang ! De temps en temps on essayait de s'opposer aux flics qui entraient dans la souricière pour arrêter et matraquer du monde ayant l'air louche (habillé en noir ça suffit pour avoir l'air louche) et les coups de la police fusaient. D'ailleurs un gars arrêté s'est fait isoler et traiter "à part" parce qu'il a dit à un flic "vous vous rendez compte comme on est gentil à Montréal ? En Égypte les policiers prennent des cocktails Molotov", le flic a souri (http://cl.ly/Oi6j/IMG_2444.JPG) et a appelé un collègue pour lui dire "il faut allez chercher le chef et sa saucisse parce que ce gars là, il m'a fait des menaces de mort"...
Dans le pays entier, les bonnes gens applaudissent quand ils voient ma saucisse. Ils bouffent tout ce que les médias leur font avaler à ce sujet, y a pas que ma saucisse qui leur plaît. Le Québec est pourri jusqu'à l'os et absolument fasciste. J'en peux plus, foutredieu...
Je crois qu'un Français aura du mal à se rendre compte. Il est désormais interdit de manifester si les motifs de la manifestation sont politiques (remarquez, même quand c'est pas politique : http://www.ledevoir.com/societe/education/377186/la-police-intervient-pour-mater-une-manifestation-de-parents (http://www.ledevoir.com/societe/education/377186/la-police-intervient-pour-mater-une-manifestation-de-parents) ), ou si les grosses centrales syndicales, domestiquées par le pouvoir, n'organisent pas la manif. Pour les émeutes récurantes de sorties de match de hockey, pas de problème, la police n'a jamais effectué d'arrestation de masse ni distribué de contraventions, et a annoncé dans les médias qu'elle ne compte pas le faire (en disant "vous comprenez, la saucisse de notre chef n'est pas pareille que celle des autres Canadiens". On a compris, oui), alors que ça cause de gros dégâts en bourgade où des vitrines sont saccagées et des voitures cassées par des meutes avinées.
Les méthodes québécoises pour mater les manifestations (technique dite de la "souricière" qui consiste à pousser ou attirer les manifestants vers un piège, comme des souris, selon les termes de la Police de Montréal, et à arrêter tout le monde) sont illégales en France (bien que pratiquées), et l'ONU a mis le Québec sous surveillance pour entrave au droit d'expression. En 2013, 1200 personnes on été arrêtées comme ça, pour un réglement municipale (avec, à chaque fois, 500 euro d'amende), au Québec, et 3000 autres l'années dernière. C'est énorme, multiplie par 10 si tu veux comparer avec la France. La violence de la répression n'a aucun sens, aucun. Une amie bloque 5 min. un pont avec une bannière, elle est enfermée 3 jours et elle attend son procès pour, peut-être, partir en prison. Un ami se fait accuser à tort d'avoir lancé une pierre sur un policier, il attend son jugement depuis un an, celui-ci vient d'être repoussé de 6 mois (car le jour du procès, ils n'avaient pas pensé à convoquer aussi un juge). En attendant, ces gens sont sous le coup de "conditions" parfois très dures (interdiction d'aller dans le centre bourgade, couvre-feu à 22h, interdiction de quitter le Québec ou de rencontrer les camarades avec qui ils se sont fait arrêter, etc. Franchement, un sacrifice d'élan à la pleine lune, j'en rêve sur une pierre ruisselante de sang !) Ces cas se comptent par centaines ou par milliers depuis l'année dernière, c'est hallucinant.
Après il y a des similitudes avec la France, c'est certain (les flics visent le visage à bout portant avec leurs fusils à balles de caoutchouc, par exemple), mais l'ambiance est bien plus malsaine que tout ce que j'ai vécu en France avec ma saucisse.
En ce moment je suis assez friand de robinsonades et autres bouquin post apo.
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51v1iD3tw7L._SY445_.jpg)
Malevil - Robert Merle
À la suite d'une explosion, sans doute nucléaire, qui a selon toute vraisemblance ravagé la Terre entière, Emmanuel Comte et ses six compagnons (La Menou, Momo, Peyssou, Meyssonnier, Colin et Thomas) font du château de Malevil, dont la profonde cave leur a permis de survivre, la base de départ de leurs efforts de reconstruction de la civilisation, qui passera également par l'affrontement avec d'autres groupes de survivants, que ce soient des bandes errantes ou des groupes structurés nomades ou sédentaires.
Du post apocalyptique à la française , un classique apparemment, vraiment classe, c'est pas particulièrement sombre et la catastrophe du départ est avant tout un prétexte pour aborder des thêmes politiques (place de la femme, science, religion, ... ) Une adaptation ciné existe mais n'est pas du tout fidèle au livre.
(http://pmcdn.priceminister.com/photo/Haushofer-Marlen-Le-Mur-Invisible-Livre-913287667_ML.jpg)
Le Mur Invisible - Marlène Haushofner
Après une catastrophe planétaire, l'héroïne se retrouve seule dans un chalet en pleine forêt autrichienne, séparée du reste du monde par un mur invisible au-delà duquel toute vie semble s'être pétrifiée durant la nuit. Tel un moderne Robinson, elle organise sa survie en compagnie de quelques animaux familiers, prend en main son destin dans un combat quotidien contre la forêt, les intempéries et la maladie. Et ce qui aurait pu être un simple exercice de style sur un thème à la mode prend dès lors la dimension d'une aventure bouleversante où le labeur, la solitude et la peur constituent les conditions de l'expérience humaine.
Du post apocalyptique à l'autrichienne , un classique apparemment, vraiment classe, c'est pas particulièrement sombre et la catastrophe du départ est avant tout un prétexte pour aborder des thêmes sociaux (rapport homme / nature, solitude, isolument, ... ) Une adaptation ciné existe mais je l'ai pas encore vu. C'est vraiment une expérience de lecture assez particulière , on reste scotché alors qu'il ne se passe vraiment pas grand chose.
Dans le même genre , je vais essayer de me chopper Cygnis de Vincent Gessler.
Citation de: JM Charcotdeux livres de front
Primo Levi - Si c'est un homme
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51TF79HS87L._SL500_AA300_.jpg)
et
Fabrice Nicolino - Bidoche
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51EL7JXTJfL.jpg)
c bien ou quoi ? Pas trop grore ? smiley16
Citation de: cindy cenobyte
Sinon j' ai lu Purulence de Amoreena Winkler.
Un écrit autobiographique sur sa vie dans la secte dite "the international family" ou plus anciennement "the children of god".
C' est une secte pédophile et proxénète qui prostitue les femmes pour gagner de l' argent. C' est donc le récit d' une vie d' enfant qui ferait passer un bizutage qui durerait un demi siècle chez les légionnaires pour un gouter d' anniversaire (je ne pense même pas éxagérer). C' est excellemment écrit et d' une précision glaciale.
(http://www.ego-comme-x.com/IMG/jpg/nouv-couv-purulence.jpg)
j'ai fini de le lire il y a quelques jours, c'est très très fort et remue bien les viscères et toute la crasse de l'humanité ! :smiley52: :smiley37:
Citation de: cindy cenobyte
Sinon j' ai lu Purulence de Amoreena Winkler.
Un écrit autobiographique sur sa vie dans la secte dite "the international family" ou plus anciennement "the children of god".
C' est une secte pédophile et proxénète qui prostitue les femmes pour gagner de l' argent. C' est donc le récit d' une vie d' enfant qui ferait passer un bizutage qui durerait un demi siècle chez les légionnaires pour un gouter d' anniversaire (je ne pense même pas éxagérer). C' est excellemment écrit et d' une précision glaciale.
(http://www.ego-comme-x.com/IMG/jpg/nouv-couv-purulence.jpg)
j'ai fini de le lire il y a quelques jours, c'est très très fort et remue bien les viscères et toute la crasse de l'humanité ! :smiley52: :smiley37:
Je viens de le finir, quelle claque, c'est abominable ! smiley17 smiley17 :zomboz: :smiley38: :smiley37: :nanto: Merci du conseil, je vais voir s'il y a la suite vu qu'elle l'indique à la fin de son bouquin. Apparemment, oui, ça s'appelle Fille de chair et c'est sorti cette année smiley24
Amoreena Winkler sur son livre Purulence (ego comme x) (http://www.youtube.com/watch?v=bhXaLnSooQ4#)
J'ai lu "Le Boucher des Hurlus" c'était 'achement bien. smiley22
Sinon en vrac :
(http://media.rtl.fr/online/image/2012/1126/7755174471_sukkwan-island-de-david-vann.jpg)
Un père dépressif décide d'aller sur une île déserte durant une année avec son fils de 12 ans. La robinsonnade se transforme en cauchemar (climat exécrable, mauvaise préparation, papa fol'dingo et pire encore).
C'est noir, éprouvant, assez crade par moment et vraiment scotchant, j'ai vraiment aimé.
Je suis bien croque des romans de Philippe Vasset (cofondateur de l'atelier de géographie paralèle, plus ou moins dans le meme panier que comme François Bon pour les sujets mais pas du tout la meme syntaxe) en ce moment, dans ce qui m'est passé entre les mains pour le moment il a été question de:
- exploration de zones blanches sur un territoire
- étude de marché pour la fondation d'une secte
- enquête pour retrouver les auteurs d'un générateur de scénario
- journal d'un marchand d'armes
Je me suis pas encore attaqué au plus récent, qui devrait parler aux orléanais et solognots
Chaudement recommandé
Ouais c'était cool "Sur Les Chemins Noirs" même si parfois ses aphorismes passéistes sentent un peu le moisi, par contre j'avais trouvé "Dans les Forêts de Sibérie" plutôt chiant.