Eneffet. D'ailleurs, c'est confirmé par un célèbre anthropologue :
MALINOWSKI, Bronislaw, La vie sexuelle des sauvages du Nord Ouest de la Mélanésie, Payot, 1970
Le mariage est en principe patrilocal.
Le père est un 'tomakawa': étranger
L'oncle maternel est un 'kadagu' = même lignage, même totem
informateur parlant des enfants : "C'est pour eux une manière de jouer que d'entretenir des relations ('kayta'). Ils échangent des noix de coco, un petit morceau de noix de bétel, quelques perles en verroterie ou quelques fruits, après quoi ils s'en vont et se cachent et 'kayta'." p 69
L'échange des cadeaux de mariage : "exprime le principe fondamental des rapports économiques qui prévaudront pendant toute la durée du mariage : à savoir que la famille de la jeune fille doit ravitailler le nouveau ménage, en recevant parfois en échange des objets précieux." p 103
A la mort d'un homme les parents maternels n'ont pas le droit de toucher le cadavre qui est "tabou". Ils sont frappés dans leur propre personne. La veuve, les enfants, les parents par alliance ont le devoir de deuil.
Les fils du défunt sucent ses os en état de décomposition.
"Il est juste qu'un enfant suce le cubitus de son père. Car le père a reçu dans sa main ses excréments et a eu les genoux mouillés par son urine."
Comportement érotique : la fille inflige toujours à son amoureux des douleurs physiques considérables, y compris avec un instrument tranchant.
"Les femmes entreprenantes passent des taquineries aux égratignures et s'attaquent aux garçons avec des coquilles de moules ou des couteaux en bambou ou une petite hache effilée."
être couvert d'entailles est un signe de virilité et une preuve de succès.
Le garçon entaillé reçoit sa "récompense" des assaillantes, en public.