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Le gouvernement ne sait plus quoi faire de cette patate chaude qu'est la loi DADVSI (droits d'auteur sur Internet) mais les débats continuent. Et les députés, malmenés par le gouvernement, ont des bonnes idées (???????).
Déjà à l'origine de l'adoption en décembre du fameux article 1 (licence globale contre téléchargement légal), ils ont aujourd'hui fait passer à l'unanimité plusieurs sous-amendements plutôt intéressants.
Le principe de la création d'une plate-forme publique de téléchargement a été adopté. Il stipule que "dans les six mois suivant la promulgation de la présente loi, le gouvernement (mettra en oeuvre) une plate-forme publique de téléchargement visant à la fois la diffusion des oeuvres des jeunes créateurs dont les oeuvres ne sont pas disponibles à la vente sur les plateformes légales de téléchargement et la juste rémunération de leurs auteurs".
Est-ce à l'Etat de proposer un tel service ? Normalement non. Mais l'offre légale des Majors ne laisse pas beaucoup de place aux jeunes artistes peu connus ou simplement amateurs...
Un autre sous-amendement prévoit que "l'auteur est libre de choisir le mode de rémunération et de diffusion de ses oeuvres ou de les mettre gratuitement à la disposition du public". De quoi ré-équilibrer les relations entre artistes et maisons de disque.
Pour autant, ces dispositions n'ont pas été définitivement adoptées car l'article sur lequel elles portent a été réservé pour un vote ultérieur. Il s'agit du fameux article additionnel remplaçant l'article 1 supprimé puis réintroduit mais qui ne sera pas adopté. Vous suivez ?
Ce soir à 22h, non conforme radio show(si le dieu wanadoo nous le permet)
www.radio404.org
et bientot de retour sur radio wne
http://www.nonconforme.tk
kisses from barbara, blip from formica
Meshuggah nous avait prévenu d’anticiper “Catch 33” par l’écoute du e.p « I ». Un comme un seul titre monolithique. Et les suédois de pousser l’expérience au plus loin, plus qu’aucun autre auparavant, « Catch 33 » comme terrain d’expériences, terreau de souffrances et de tortures soniques. L’expression épileptique est d’une violence cérébrale rare, absorbe l’attention de l’auditeur pour mieux lui exploser le cortex. D’emblée dix minutes radicales reparties en six titres indissociables, riffs évoluant en permanence, si Meshuggah arrête de se mouvoir dans les rythmiques méandreuses dont il détient la clé il meurt.
Si les Mesh cherchent sciemment à nous faire suffoquer, ils savent également que le trop est l’ennemi du bon : la folie semble s’apaiser le temps de l’incursion d’une voie robotique (« Mind’s Mirror »), mirage avant le retour de l’enfer métallique, la batterie prend le relais pour guider l’ensemble (« Shed »). Les cordes de guitares et basse, plus nombreuses que dans aucun autre groupe, souffrent le martyr et vomissent leur venin, se tordent sous les soubresauts d’esprits torturés, bien trop précis. Les incantations coreuses ne sont que ponctuelles, l’ampleur est suffisamment dure à supporter. Et d’entendre des sons clairs, rédemption jazzy pour les pêcheurs depuis bien longtemps condamnés à longer le Styx (« Sum »).
Le tourment causé est trop grand pour être jamais pardonné : Meshuggah inflige une raclée légendaire à la musique, « Catch 33 » indélébile comme une marque au fer rouge.